La dernière heure

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s.n. 1914, 30 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rf5k932x55/
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f "■ 1 , ~ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* assermenté* près de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de ses numéro* payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure ABONNEMENTS LTJX1LLM r&OVXBCS . 1.00. . UN MOIS. . . 3.00. . TROIS MOIS F*. 4.00 6.00. . SIX MOIS. . • 8.00 12.00. . UN AN. . . . » 16.00 'our l'étranger 1* prix dm BrwaOM, la port plu*. 11 n'exute pa* d'abonnement menaael. Pour Bruxelles indiaaor, en «'abonnant, si 1 dé*ire recevoir l'édition du »olr m celle da tin. — Les frais da recouvrement «ont à l charge des abonnis. —— mil LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 150 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 30 MAI 1914 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MEDECIN LA TRISTE MALADIE On n'a pas tout fait contre une maladie quand on en a trouvé le remède, ni même quand on l'a chansonnée et mise en pièces de théâtre. C.hose extraordinaire! II demeure ii dire, à répéter, à faire comprendre: au malade, qu'il doit se l'aire soigner, qu'il doit employer les rein Mes trouvés. nue n'a-t-on écrit sur l'Avarie, depuis quelques années? A un moment donné, avec les remèdes nouveaux dont les médecins disposent, cl la bonne volonté qu'on semblait voir dans la foule pour restreindre le champ de la syphilis, vraiment, on put croire l'ennemi, sinon défi-nitivement vaincu, du moins terrassé et jugulé. Erreur. La syphilis est une maladie secrète. On se cache d'en souffrir, .comme d'un vice. L'homme atteint souvent refuse de se soigner. La femme se croit déshonorée de pénétrer chez un spécialiste de l'affection. . Ainsi pense et agit la grande majorité des ignorants, des timides. Et si les malades intelligents ont réellement bénéficié du large mouvement antisyphilitique des dernières années, il demeure bien des malheureux à instruire, à guider vers la guérison. Or, cela il faut le faire, pour eux, malades, d'abord; ensuite pour nous, gens sains. Car la syphilis est lin fléau social, un fléau aussi terrible que la tuberculose pour la communauté. Mais, tandis que les hygiénistes et le public ont déclaré une guerre ouverte au fléau tuberculeux, il faut encore la croix et la bannière pour seulement prononcer le nom de l'ennemi syphilitique. La syphilis s'élève au rang de fléau de l'humanité (Pournier l'a dit, qui s'y connaissait), « par sa faculté de transmission héréditaire sous toutes les formes par lesquelles cette hérédité peut se traduire ». C'est la syphilis qui produit le plus d'avortements, et qui tue le plus d'enfants en bas âge. Un très grand nombre d'affections morteHeson^ J^ur origine datjs l'infeaitiorf' syphilitique, dé-couverte ou méconnue. - •> _.<£ treponeille pale, cause speew-que de la syphilis, est cause secondaire de la paralysie générale, cette forme de folie fatalement mortelle; cause du plus grand nombre d'hé-morrhagies cérébrales, d'insuffisance cortique, d'artériosclérose, d'anévrisines de l'aorte, de maladies du foie, des reins, etc., etc. La réaction de Wasserman, cette précieuse application des découvertes de notre illustre Bordet au diagnostic de la syphilis, la réaction de Wasserman permet de déceler le parasite de la syphilis dans nombre d'affections qu'on croyait tout à fait étrangères à la vérole. Il faut donc agir, mais surtout agir vite. Il faut que le public retienne que plus tôt est soigné le syphilitique, plus celui-ci a de chance d'obtenir une guérison rapide et complète, et son entourage d'éviter la contagion. Certes, l'avarie n'est plus une maladie « honteuse », mais elle demeure contagieuse. La honte irait au malade qui persisterait à cacher son affection au risque de contaminer son entourage, sa femme, ses enfants... D'autre part, il faut que la syphilis soit reconnue au plus tôt. Le médecin a l'impérieux devoir de déceler, ou du moins, de rechercher le tréponème dès le premier phénomène douteux. Plus de tergiversations; plus d'attentes durant de longues semaines, du phénomène « secondaire ». La science est capable aujourd'hui, de donner, en quelques heures, une réponse précise à la question : « Syphilis ou non? » Enfin, la maladie, une fois reconnue, il faut que le traitement en soit énergique. L'arséno-benzol, s'il est appliqué au début, et suivant des règles bien établies aujourd'hui, peut produire des merveilles. En faisant « avorter » la maladie, non seulement il soulage d'autant plus vite le malade, mais il supprime cette fameuse période secondaire de l'infection, si dangereuse pour l'entourage du malade, par ses dangers de contaminations.La prophylaxie du fléau syphilitique repose donc sur deux règles bien définies : 1° Reconnaître le plus tôt possible la maladie, ce qui est facile, grâce à la Réaction de Wasserman; 2° Appliquer le plus tôt possible le traitement intensif et certain de I'arseno-benzol. Tout le reste, législation, chasteté obligatoire, moralité, etc., n'est que du bavardage. Dr Louis Delattre. L'Immunité parlementaire Berlin, vendredi. — A la Chambre des Seigneurs, le ministre de la justice a déclaré que les poursuites judiciaires contre ley députés socialistes qui restèrent assis lors du « Hoch » à l'Empereur, lorsqu'on clôtura la session, amèneraient probablement l'acquittement des accusés à cause de leur immunité parlementaire, ce qui s rait considéré par les socialistes comme une victoire. Le par-\mt ne poursuivra donc Das. — Havas. ^ - AU CONCOURS HIPPIQUE - Le groupe des officiers français qui se sont particulièrement distingués L'INSURRECTION ALBANAISE Un détachement des marins italiens préposés à la garde personnelle du prince d'Albanie, en patrouille dans les rues de Durazzo Résolutions des Malissores u?e dér,utati°1? 4e 16 Albanais s'est rendue, aujourd hui, a Durazzo pour et des Mirdites pr-*r le ^inc-€' daE]\l€ C^SJ0Ù n'au- Àvant-hier a eu lieu, sous la*présidence sé disper&ent. — Havas. ' ^ ' ~ du prince Bibdoda, une assemblée qui T t \ , , a réuni un millier environ de Malissores Un chef des insurges est capture et de Mirdites. Au cours de cette réunion ceux-ci se sont déclarés prêts à marcher Durazzo, vendredi. —Mervich bey El oontre les insurgés et se sont refusés à Bassam, un des principaux chefs des inconnaître les concessions qui pourraient surgés, a été capturé, après avoir été être accordées par le prince de Wied. cerné pendant cinq jours. • a été ligoté Une délégation a été envoyée au prince par les gendarmes et conduit à la prison pour l'instruire des résolutions de l'as- de Valona. semblée. — Havas. M. Rapui, directeur de la police de Du- t\ * ii ce . i • razzo, a été arrêté parce qu'il répandait Des Albanais orîrent leurs services Je bruit qu'Essad pacha reviendrait dans au prince quelques jours. r La princesse se rend journellement au- Scutari, vendredi. — Plusieurs mil- près des blessés des derniers combats qui liers d'Albanais en armes se sont rassem- sont soignés ici. Elle s'informe de leur blés à Àlessio pour répondre, le cas état et leur fait distribuer des rafraî- échéant, à l'appel du prince. chissements. — Havas. UN INCENDIE DÉTRUIT UNE FERME ET UNE MAISON Audenarde, vendredi. — Hier, à 4 heures de l'après-midi, le nommé Declercq, cultivateur à Heurne, remarquait que U toit en chaume de la ferme de son voisin, J. Cnudde-Vindevoghel, brûlait. I] donna aussitôt l'alarme. Favorisé par un vent du Nord, le feu se communiqua rapidement aux autres parties de la ferme, La femme du fermier se trouvait seule à la maison. L'alarme fut donnée rapidement, mais les sauveteurs durent reculer devant le brasier. Pendant que Declercq tentait de sauver ce qu'il pouvait, sa maison, située à une quinzaine de mètres du foyer de l'incendie, se mit à brûler, une flammèche étant tombée sur le toit, "également en chaume, de sa demeure. On demanda du secours aux pompiers d'Eyne, oui arrivèrent sur les lieux, mais trop tara. Ils.se contentèrent d'arroser les décombres. On trouva les cadavres de deux chevaux, un poulain et trois porcs. Quant aux causes du sinistre, on suppose que la fermière aura activé. trop fortement son four à cuire le pain et qu'une étincelle sera tombée sur le toit de chaume de la maison. Dn accord franco-italien Rome, vendredi. — Ce matin a été signé par le ministre des affaires étrangères et l'ambassadeur de France, l'accord établissant le régime des sujets coloniaux italien* en Tunisie et tunisiens en Lybie. — Havas. Tombée d'un second étage La petite Odile M..., une fillette âgée de 13 ans, demeurant chez ses parents, impasse des Eperonniers, était occupée, ce matin, à pendre du linge sur un fil de fer attache à l'extérieur d'une fenêtre du second étage. Soudain, l'enfant fit un faux mouvement et alla s'abattre sur les pavés. Elle s'est fracturé la jambe et gravement blessée à la tête. Après avoir reçu les premiers soins d'un médecin, elle a été transportée à l'hôpital St-Pierre. LES SCANDALES NAVALS AU JAPON LES CONDAMNATIONS Tokio, vendredi. — La Cour martiale a prononcé le? condamnations suivantes contre les' officiers inculpés dans l'affaire des scandales navals : Le vice-amiral Matsumoto, 3 ans de travaux forcés et remboursement de 409,800 yens; le capitaine Savasaki, un an de travaux forcés et remboursement de 12,500 yens. Le ci immandant SuzuVaï est acquitté. — Reute* ^ UNE EXHUMATION A la suite d'une plainte faite au parquet, M. le juge d'instruction Delandts-heer a chargé MM. Iieger-Gilbert et Marcel Héger, médecins légistes, de procéder à l'exhumation, au cimetière d'Ixelles, du corps d'une femme, Mme Van den V.., décédée il y a quinze jours, et de rechercher les causes de la mort. Dans la plainte,il est dit que-la défunte aurait succombé par le fait de l'imprudence d'un pharmacien, qui aurait mal exécuté une ordonnance. UN SINGULIER ACCIDENT Maman et Bébé avaient fait, hier, de nombreuses emplettes dans les magasins du centre de la ville et l'enfant avait reçu un joli et déjà volumineux balonnet réclame dont il était très fier. Tous deux passaient, au début de la soirée, boulevard Anspach, lorsque tout à coup le mignon aérostat qui se balançait à quelques décimètres au-dessus de la tête du jeune pilote, s'enflamma en même temps que deux passants poussaient des cris de douleurs. Le ballonnet venait de toucher le cigare allumé de M. H..., qui passait accompagné de son ami, M. Louis R... Tous deux ont été gravement brûlés à la figure et M. H... a eu notamment une partie considérable de sa barbe et de sa moustache vilainement endommagée. UNE FUTURE REINE... La princesse Marina-Petrovna de Russie dont les fiançailles avec le prince héritier de Serbie viennent d'être annoncée». MÉLANCOLIE CLÉRICALE sombres prévisions un bon conseil l'impot dissimulé LA mèche éventée I « Il serait puéril de se le dissi- $ mu er, écrit un journal clérical de ÏÎ-&-5 Liège, les élections du 24 mai M-ri constituent pour le gouvernement, la droite et le parti catholique, un sérieux avertissement. » Nous dédions ces lignes aux joueurs de flûte attachés au service du cabinet Debro-queville qui, lundi dernier," essayaient de moduler un chant de succès. Il est vrai que depuis il| sont tombés dans l'élégie et les idées noires. Le cauchemar Le journal clérical cité plu* haut, redoute l'échéance de 1916. « Car si, dit-il, Turnhout vote aussi mal que l'a fait, dimanche dernier, le Limbourg, auquel il touche; si en Flandre occidentale Courtrai et Roulers nous apportent des déchets analogues à ceux enregistrés dans les arrondissements de la Flandre orientale, ce sera 3 sièges en moins pour nous. Dans les mêmes conditions Bruxelles nous vaudrait également la perte d'un député. D'autre part, si Nivelles ne donnait pas mieux que ne l'ont fait, hier, les arrondissements limitrophes de Soignies et de. Huy, un siège risquerait encore de passer à l'ennemi. > On n'avoue pas plus ingénuement que sans le malencontreux système d'élection partielle qui nous régit, la majorité parlementaire des cléricaux serait tombée à 2 voix. Nous ne parlons pas de ce que serait devenu^leur majorité dans le corps électoral, puisque celle-ei, déjà aujourd'hui, n'existe plus. Regrets tardifs 1916 se présente donc sous de tristes auspices pour les^jpléricaux et, avant de s'avancer vers icette échéance fatale, ils s'invitent mutuellement à battre leur coulpe avec une contrition parfaite, et le ferme propos de ne pas recommencer leurs péchés. . La défaite les rend raisonnables sur certains points; ils reconnaissent enfin — ce que l'opposition n'a cessé de leur dire — que 1 on n'a pas su donner aux nouvelles taxes, une forme heureuse. Mais ils gardent leur amour de la dissimulation. « Le meilleur impôt, dit le conseilleur liégeois, est celui qui se dissimule, que le public paie sans s'en apercevoir. Le noble principe! Mais à quoi bon discuter encore cette question, puisque M. Debroqyevili^ avant son, départ pour rAuvcrgn't -f^'htra ' qtrètl n'y aurait pltrs nouveau^ ! qui s'adressênt alors les recommanda-t^txis du conservateur liégeois? Ne croirait-il pas"*^s solennelles affirmations du ministre? C'est bien possible. Même en relevant las tarifs des chemins de fer, comme on a commencé à le faire, il est peu probable que le gouvernement arrive à nouer les deux bouts et à payer sa loi scolaire. La galette II y aurait évidemment un moyen de diminuer les dépenses, ce serait de ne pas appliquer cette fameuse loi scolaire et de faire des économies par une meilleure administration. Personne n'en parle, naturellement. 11 n'est question que de frapper des taxes « invisibles ». Les cléricaux voudront plus que jamais de l'argent pour faire de bonnes élections en 1916, et les administrations vont servir, dès aujourd'hui, à préparer des électeurs cléricaux plutôt qu'à faire des économies. A défaut donc de découvrir les impôts invisibles, les cléricaux se disent qu'ils emprunteront. L'Etat tirera le diable par la queue jusqu'en 1916 et après les élections, si le vote plural leur prête vie, messieurs les cléricaux tailleraient h nouveau les contribuables roulés une fois de plus. Ce petit plan, malheureusement, est connu des électeurs. Instruits par l'expérience, on ne les y reprendra plus. QUI EST-IL ? Le malheureux qui s'est tué d'un coup de revolver, jeudi soir, au Parc de Bruxelles et dont 1 e cadavre est exposé en ce moment au dépôt mortuaire de la St-André, paraît être un jeune homme de condition bourgeoise. Sa tenue est soignée et assez élégante. Il est de taille au-dessus de la moyenne, 1 m. 75 environ. Les cheveux sont noirs ainsi que les sourcils, le visage est imberbe, le nez gros et rectiligne, la bouche moyenne. A part la chemise de fantaisie, à rayures bleu foncé, l'inconnu était complètement vêtu de noir et ganté de fil gris. Son linge est marqué des initiales « F. D. ». Les bottines vernies à tiges en étoffe portent la marque d'un chausseur de la rue Colincourt, à Paris, sa cravate, noir, à nouer, celle d'un chemisier du boulevard des Italiens. Ces indications permettent de croire que l'inconnu est Français ou tout au moins qu'il a fait un séjour assez prolongé à Paris. Le revolver dont il s'est servi, une arme petite et ordinaire, est tout neuf. M. l'officier de police Baeckelandt recherche d'autres éléments qui pourraient lui permettre d'établir l'identité du cadavre.DEMANDEZ PARTOUT LB DERHIÈ8E HEDBEMi \1(g le Patres vtg ✓X" 5 Centimes 'A TEXTE. — La Semaine; De tout un peu; la Modo; la Vie au foyer; les Théàtros et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux; la Semaine sportive; Nos éphémérides. Nouvelles littéraires Dévouement compromettant, par Auguste Faure: La Moustache, par Jaoques Nayral; L'Espièglerie de Lucette, par Eugène Dreveton; L'Ami de Province, par Paul Giafferi. Notre roman : Une âpio de vingt ans, par Daniel Lesueur. ILLUSTRATIONS. — L'aviateur anglais Ha-mel, qui vient de périr en mer; les élections de dimanche dernier (2 photos); le souverain de Danemark aux Pays-Bas ; les manifestations des suffragettes à Londres (3 photos); M. Poincaré à l'exposition de Lyon (3 photos); le Concours hip-piquo de Bruxelles (2 photos); les matches de football de dimanche et la Coupe do la « Dernière Heure » ; les fêtes de Jeanne i d'Aro. fc Pari*; Carioature* direz***- APRES LA VICTOIRE DU 24 MAI Il faut modifier la loi électorale, dit M. Goblet d'Alviella — Nous sommes, » —»mmmmm « déclare le leader ?•„. J sénatorial, dans la situation qui a pré-Isl cédé l'élection de Êj? - v •!>& où le parti S&fcï; iè? clérical avait la t# ift&ï- majorité dans la & * JTçè Chambre sans l'a- -■*$& 'i M voir dans le pays. W: ' Cela tient, non pas à un défaut de la représentation pro-portionnelle, mais i a un défaut du sys-terne D'Hondt, qui est le système ac-tuellement appli-S que en Belgique. La, plupart des " arrondissements sont trop petits et tous sont trop iné- ' gaux. Il suffit, en effet, d'environ 13,000 ' voix pour faire un représentant catholique, alors qu'il en faut 14 à 15,000 pour les socialistes et dIus de 16,000 pour faire un libéral. — Quels sont, d'après vous, les remèdes à ce mal? — Ils résident dans la fusion des petits arrondissements, soit même dans l'établissement d'une circonscription provinciale, soit même encore dans l'établissement d'un système comme ceux qu'ont développés, entre autres, MM.Trasenster et Van (le Walle, qui implique dans le dépouillement certaines opérations: 1* Addition des votes obtenus par chaque parti dans l'ensemble du pays; 2* Division du total de chaque parti par le total dos sièges; 3* Attribution h chaque parti, dans tout arrondissement, d'autant (te sièges que le total de ces voix renferme de fois le quotient.— Comment seraient attribués ces sièges? —• La difficulté, en effet, serait la distribution des sièçes acquis aux différents partis qui resteraient non attribués après cette opération. Diverses solutions ont été présentées à cet égard. Sur d'autres points encore, notre système de It. P. pourrait être amélioré, notamment par la suppression de la case de tête, sans cependant enlever aux Sartis le droit de présenter ses candidats ans l'ordre où ils désireront les faire élire. — Le jour où la revision constitutionnelle sefra décidée, n'y aura-t-il pas lieu de lier a son sort ces diverses questions? — Evidemment. D'ailleurs, la question est déjà posée pour la province et la commune; elle se posera également à la Constituante, lorsqu'il s'agira d'améliorer notre régime électoral. > De l'union et du travail, dit M. Albert Devèze — Qu'adviendra-t-il maintenant, l'élection passée? demandons-nous à l'honorable député do Bruxelles. — Il adviendra d'abord, nous dit M. Devèze, que le gouvernement n'osera pas donner suite aux projets qu'il cachait encore et contre lesquels l'opposition lutterait désormais avec dès forces décuplées. — Ne disait-on pas, en effet, que M. de Broqueville 6e préparait à proposer le service de deux ans et une réorganisation nouvelle de la garde civique? — On le^isait; et j'ai tout lieu de croire que ue bruit «tait îçMéx.Mais la résistance serait énergique et, je le crois, victorieuse. Le pays entend être défendu : c'est certain. Et nul plus que moi n'est convaincu de la nécessite d'accepter sans faiblesse tous les sacrifices nécessaires. Mais la solution doit être cherchée dans la suppression des « libérations de service o inventées par nos maîtres. Le contingent étant plus nombreux, on pourrait en arriver ainsi au service d'un an, dont la gauche libérale était unanime, en 1909, à affirmer le principe. Et surtout, qu'on relève le moral de l'armée! Qu'on rende aux officiers le sentiment de leur liberté et de leur sécurité ! Qu'on mette fin aux incertitudes, aux flottements, aux hésitations dont le ministre de la guerre, instrument do son entourage, ne cesse de faire preuve ! C'est ainsi qu'on aura une armée forte, entraînée, aisément mobilisable, apte à remplir sa mission. — A\irons-nous la revision? — Je n'ai pas foi, pour ma part, dan6 1 l'efficacité des tra- .^ÊBSHÊto* vaux de la Com- mission des XXXI. là La bonne volonté jffiSpw i* de ses membres est atfpfew certaine. Mais je g» suis hostile d'avan- f? ce à toute transac- ".M- tion. Celles qui fu- rent jusqu'ici labo- : : rieusement obte- JL "^3^ v nues n'ont été que des duperies.Je suis kL partisan du S. CJ. a 21 ans. J'accepte, comme un mmi- mum, la formule claire du J3. U. à, 25 ans. L'opposi- • " ■ tion tout entière s'y rallie : la formule est donc trouvée. A quoi bon, dès lors, les phrases? On en veut ou on n'en vent pas. — Mais la R. P.? — Oui. je sais. Elle a ses défauts graves: et l'on 6'en rend compte. Mais qu'au moins on supprime le renouvellement partiel et biennal des Chambres! Un seul siège est en litige dans chaque arrondissement ; qu'au moins on vote à la fois, le même jour, dans tous les arrondissements du pays ! Exigeons, tous les quatre ans, des élections générales. Le renouvellement partiel est un grand facteur de stagnation politique. Il « écluse » les courants d'opinion. U a, cette fois encore, sauvé le ministère. — Et les batailles de demain seront rudes?— Certes. Les plus grandes espérances nous sont permises. Le parti libéral est apparu groupé tout entier autour de son drapeau, avec toutes ses forces, de l'extrême Îaucne à l'extrême droite de ses adhérents. 1 a affirmé, indéfectiblement, son programme démocratique: au lendemaih au 2 juin 1912, il n'a pas eu de défaillance. A la réalisation de ce programme, le parti collectiviste ne pourra refuser, à l'heure voulue, son concours : il ne faut pour cela ni concession ni déchéance. Et le pays a enfin compris que le libéralisme n'entend obéir à aucune injonction étrangère; qu'il saura en toutes circonstances faire prévaloir sa poli- ' tique d'ordre, de liberté, de tolérance; qu'il : mérite et impose crédit et confiance. C'est là, certes, une des plus hautes significations de l'élection. * La voie est devant nous. Il suffit d'y marcher avec vaillance; de maintenir dans nos rangs la concorde, car nous n'avons pas trop de toutes nos forces; d'agir dans tous les domaines : au Parlement et au dehors; par la plume, par la parole, et( aussi — surtout — par l'exemple. De l'union et du travail. La victoire prochaine est possible: il nous suffit de la mériter. La revision, enjeu de la bataille, dit M. Charles Magnette La formidable avance qu'ont conquise les libéraux unis dans l'arrondissement de Liège est un fait d'une importance évidente, et nul mieux que le sénateur Charles Ma-gnette ne pouvait le caractériser et tirer de cette victoire les conclusions pratiques. M. Magnette me reçoit chez lui et, dès les premiers mots expliquant le but de ma visite, me dit : « L'avance est, en effet, formidable! Nous gagnons de 7 à 8,000 voix sur les élections de 1912. Le recul catholique est assez fort et le recul des socialistes très marqué. Non seulement ceux-ci ne gagnent rien, mais ils n'ont pas profité de l'augmentation des suffrages due à l'accroissement de la population.— L'attitude d\i parti, dit socialiste, au dernier meeting de Liège... ? — Lui a fait le plus grand tort. On n'aime pas, à Liège, le boucan systématique et l'intolérance, et puisque vous mettez en doute la justesse de l'appellation : socialiste, je rappellerai, car je vous approuve hautement, le principe posé par M. Devèze et qui est: Nous ne voulons pas du collectivisme ! . C'est sur le ter- rain du collecti- ; nous sommes placés parier, 5e 6ocialis- tes en Belgique, * f mais des collecti- v -w vistes, et si nous V ' étions en France, «■B et seulement aans " ' ce cas. — Et les raisons de notre avance, oomment les caractérisez-vous? — Tout d'abord, le pays en a assez des fausses promesses et de la corruption, cela va de soi. En ce qui concerne Liège, la bonne organisation du parti dans les communes, notamment à Hollogne, Seraing, Louveigné, a fait énormément et aussi la popularité de notre ami Journez. A ce propos, vous savez que, malgré le mot d'ordre de voter en tête de liste, Journez a obtenu 4,000 votes de préférence. Il n'est pas douteux non plus que la façon peu chevaleresque, dont M. de Broqueville a roulé les leaders wallons de Crawnez et Braconnier, n'ait aliéné des voix aux cléricaux à Liège. » Puis, d'une voix forte, M. Magnette continue : « Le parti libéral s'organisera toujours de mieux en mieux. A Liège, nous sommes unis sur la question du suffrage universel, avec, pour la <r commune » et la « province », la voix su élémentaire au père de famille à 35 ans. La propagande par l'écrit sera faite sans relâche. L'œuvre de la « presse libérale » va être remise sur pied par un groupe de jeunes gens: la brochure agit mieux que le meeting, sans méconnaître l'excellence de ce dernier moyen, quand il n'est pas trop fréquemment employé, car d'ordinaire il ne touche quo .ceux qui mnt convaincu!; d'avance. î'FiW Mes conclusions sont celles-ci : Dans le pays entier, les libéraux sont en avance. Le parti doit être, avant tout, autonome ; ce qui ne l'empêche nullement, on l'a vu, de poursuivie son but démocratique. Ce qu'il importe de démontrer — et ce pourrait être l'objet d'un débat h la Chambre — c'est que les cléricaux n'ont plus la majorité dans le pays. La revision, enjeu de la bataille, s'impose donc! » La majorité est désagrégée, déclare M. Fernand Cocq — Il est indéniable, dit M. Cocq, que c'en est fait de la majorité cléricale. Les résultats obtenus dans le Limbourg ne sont, er somme, qu'une des manifestations du phénomène de désagrégation auquel la journée du 24 mai nous a permis d'assister. Dans le Limbourg. c'est, paraît-il, la loi militaire qui provoque la débâcle. Non pas la loi militaire dans son principe de justice, qui est essentiellement libéral, mais dans ses détails vexants et injustes des exemptions et aussi dans la durée du temps de service qui est, à la vérité, de nature h froisser d'autres gens que les pauvres cultivateurs du Limbourg. Dans les grandes villes, dans les grands centres, sans accepter d'un cœur léger la loi militaire, on se sent particulièrement frappé par la loi scolaire. On a l'appréhension de tout le mal qu'elle est susceptible de produire, des troubles et des perturbations que son application amènera dans la vie communale. Le petit bourgeois, le çommer- mit-çant se sentent _at- rent en rien leur „ condition ^respec- v qu'ils s'apercevront " des charges écrasantes qui les frappent, eux, à qui on n'a pas même songé. Y a-t-il, en effet, une réforme au profit de ces classes sociales? Certes, il existe des projets; mais ils émanent exclusivement du groupe libéral. La majorité a-t-elle cru devoir s'y intéresser ? Loi militaire?... Loi scolaire?... Autant de leurres. Les impôts? Ils ont été combinés de façon telle, que les citadins surtout doivent en souffrir. Restent les « assurances sociales »? Les ouvriers, les employés, les travailleurs de la mer, les patrons même, ont-ils obtenu satisfaction? Nul n'est content. Tous sont désillusionnés. Dans ces conditions, les résultats de dimanche ne doivent guère étonner.Il ne doit y avoir, dans l'opposition, qu'une voix pour réclamer une consultation générale du corps électoral et l'instauration du suffrage universel pur et simple, moyen suprême de nous débarrasser du régime de fraude dont le pays n'a que trop souffert. » ^—— Le mouvement est général, . dit M. Louis Franck M. Franck, au w cours de la campa- .... ' , . ' gne électorale qui vient de se termi- ^ " ner, a parcouru dif- férents arrondisse- âœgiSy ments. Il a parlé de ' Mil la situation finan- . * cière, notamment à - Charleroi, Mons, -yssp La Louvière, Nan- drin-Huy, Alost, ^ Audenarde, Gand et Tongres. Il a pu aiiiM tâter.en quel- £.* ■ ^ que sorte, l'opinion publique; aussi nous paraît-il do- !f pour pondre a cette jHHHHBBHBHi question : ' — Les libéraux de province s'at- tendaient-ils au brillant résultat de dimanche ? . , . , — Nullement, répond-il. Je puis résumer l'impression générale en disant qu'on avait de l'espoir pour l'un des arrondissement® du Limbourg, celui de Tongres-Maeseyck, mais en même temps des craintes très sérieuses pour Alost et Soignies, et qu'on donnait sans compter, du côté socialiste, le deuxième siège de Gand comme en^ danger. L® résultat de ces pronostics eut été, au mieux, le maintien du c statu quo ». Dans ces conditions, l'éclatant succès des libéraux dans les deux arrondissements limbourgeois, malgré la campagne personnelle de M. Hel-leputte allant de village en village et surtout l'accroissement considérable de voix dans l'ensemble du pays, constituent un fait important. — Pareil mouvement pourrait-il, d après vous, se produire en d'autres provinces? — Il n'y a aucune raison d'en douter. Les facteurs qui ont agi dans le Hainaut et Liège, le Limbourg et la Flandre orientale sont d'ordre général et se retrouveront partout. Le pays commence H comprendre les lourdes fautes commises par les cléricaux dans la gestion des deniers publics. On se rend compte du danger que cette politique fait courir à notre crédit et à notre situation financière. Le parti libéral, en défendant une politique d'économie et de sagesse et un retour à la politique budgétaire, s'attire les sympathies de tous les nommes raisonnables.Tout le monde comprend que les impôts actuels n'ont pas du tout apuré la situation déplorable créée par la fâcheuse gestion cléricale. — Pensez-vous que le daensisme ne constitue pas une menace pour le parti libéral p — Il m'est difficile d'apprécier des situations locales. Je crois que le parti libéral doit organiser partout aes œuvres sociales et donner à sa propagande un caractère permanent ; fortifier son organisation centrale et faire face ainsi, à la fois du côté catholique et du côté socialiste, à une propagande méthodique qui ne cesse pas un moment. — Ne croyez-vous pas h l'imminence de la revision? — Le fait constaté par les dernières éleo-tions qu'un gouvernement qui est en minorité dans le pays conserve douze voix de majorité dans la Chambre, est significatif et doit frapper les plus prévenus. Un pareil état de choses ne peut se prolonger sans danger Nous continuerons, en tous cas, énergiquemeiit notre caropag;ne po"r la réforme éleStorâle. » Pas de solution pratique en dehors du S. U., dit M. Maurice Lemonnier — Lors des élec-' tions de 1912, qui avaient assuré aux cléricaux un succès v i inespéré, dû en •'j/1 « grande partie à la „ j| >*2» gçWtt fraude et à la cor- ruption, nous dit le fU '..-.À 'M député de Bruxel-les, le ohef de cabi-S n®t a reconnu que .: de nombreux libé-A --iïiÊÈËw raux timorés a- vaient voté pour ySjjgl ses amis et lui, et M. Renkin, en re-JgEi merciant ces éleo-Mil' teurs, a déclaré qu'il pratique-rait une politi-^ que sincèrement modérée, nationale...Vous savez comment ces promesses ont été tenues. La politique du gouvernement a été dirigée uniquement par les pointus, les fanatiques de la droite. En échange de leur adhésion à la loi militaire, le gouvernement a gouverné pour eux et par eux. Est venu le projet scolaire; cette loi aussi était inspirée par l'élément le plus fanatique du parti. Aucun amendement de la Gauche, si modéré qu'il fût, n'a trouvé grâce devant la droite. Telle est la modération qu'a montrée le gouvernement. Ne soyez pas surpris alors que les libéraux timorés, à qui on avait promis une politique de modération, aient voté, cette fois, contre ceux qui avaient surpris leurs votes. » M. Lemonnier, parlant de t cartel » s'exprime ainsi : — On attribue nos insuccès au cartel, mais il n'y a pas eu cartel en 1912 à Bruxelles, ni à Anvers, ni à Gand. Il y a eu propagande parallèle, mais listes distinctes. Cette fois, nous constatons par les chiffres de Huy-Waremme et de Tournai-Ath, que s'il y avait eu cartel dans ces doux arrondissements, l'opposition aurait gagné deux sièges de plus, co qui eut réduit à huit voix la majorité catholique. Le cartel n'est pas une fusion de partis opposés, c'est une tactique nécessitée par le système défectueux de représentation proportionnelle. M. Lemonnier illustre sa pensée par cette image pittoresque: a Un char est embourbé et no peut être tiré de l'ornière par un seul cheval. On en attelle doux, et voilà le véhicule qui démarre. Qu'importe la robe des chevaux? L'un est blanc, l'autre est noir. Ont-ils changé de couleur par le fait de leur oommun labeur? Evidemment non. Ils ont uni leurs efforts, sans plus. Leur individualité n'est-elle pas demeurée intacte? C'est l'emblème du cartel. Et il faut le faire comprendre aux masses. Je ne conçois pas de cartels à Bruxelles, à Anvers, à Gand, où il y a actuellement des répugnances sur le terrain législatif ; mais ne condamnons pas le cartel où les électeurs ne sont pas hostile® à cette tactique. M. Lemonnier conclut: — En tous cas, plus personne ne songe à défendre le système électoral actuel ; le suffrage plural est indéfendable. L'élection d# dimanche dernier, c'est la revision assurée. Et, à mon aviB, on ne trouvera pas de solu- ^jar^ue en ^e^orfl du Suffrage Uni- IIMH.MIMC—BHiMMg——m.h uiiijuiiiiib» Le cas de M. Clément-Bayard ™ orage YicOme d'm Accident en mer fait sept victimes Cologne, jeudi. — La « Gazette de Co- Londres, vendredi. — On mande de ' logne » affirme que la police a saisi, New-York au « Herald » qu'un orage . Osiende, vendredi.— Le vapeur « Knot- dans l'automobile dont s'est servi M. qui a 'éclaté hier, a causé la mort de tingley », capitaine Hutchinson, venu, à Clément-Bayard, plusieurs phôtogra- 7 personnes. Ostende avecun chargement de charbon, phies du centre d'aviation de Hambourg. se disposait à reprendre la mer à desti- Elle ajoute que M. Clément-Bayard n'a —=== nation de Goole. Le nommé Cattoor, âgé pas pu, comme il l'a dit, assister à t , de 51 ans, marié, père de famille, oui Francfort à des vols d'aéroplanes effec- M PnillPflPP Vfl ATI Rppfîlffnp suivait, dans un canot, le steamer, pour tués à l'occasion des fêtes de l'Ascen- 1 l^lCua^livJ aider aux manœuvres de celui-ci, a été sion, car elle prétend que, ce jour-là, '1 pris par un cordage de remorque et en- se trouvait déjà à Hambourg. La « Ga- Paris, vendredi. — Le président de la traîné dans l'eau sur une grande dis- zette » termine en disant que la police République a quitté Paris, ce matin à tance. de Cologne et celle de Hambourg res- 10 h. 20, pour un voyage de quatre jours Repêché non sans peine le malheu- tent persuadées qu'il s'agissait bien en Bretagne. Les ministres et lesi hautes reux fut l'objet des soins les plus atten- d un cas d espionnage dont la découverte notabilités 1 ont salue à la gare. Le sous- tifs, mais il ne tarda pas à succomber a un grand intérêt pour la défense du secrétaire des Beaux-Arts accompagne une double Dneuraonia a'éUnt déclarée! D&y*. — HJtvaa. le président, r— Hava*

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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