La dernière heure

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s.n. 1914, 27 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xz7k/
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La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près de» tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS = N* 86 NEUVIÈME ANNÉE 'VENDREDI 27 MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BKUZBLLSS f KO VIHC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger U prix 4m BmzoflM, t« port e» p!a». Il n'cxiate pao d'abonnement roonsacL — Pour Braxelle* indiquer, «n «'abonnant, ai l'on dé*ire recevoir l'édition du mît ou celle du matin. — Le» frai* de recourretneot aont à la charge de* abonné». SERA-T-ELLE ACQUITTÉE ? Madame Caillaux sera-t-elle acquittée? Condamnée, obtiendra-t-elle les circonstances atténuantes? L'opinion parisienne, violemment intéressée par cette alternative, suit et commente avec passion le système de défense adopté par l'inculpée devant le juge d'instruction. Pour comprendre celte passion, il faut savoir que les journaux d'opposition ont tous prédit que la République ne ferait pas justice, et que le procès allait montrer dans tout son éclat la servilité des magistrats envers les puissances politiques, liguées pour sauver la meurtrière de Gaston Galmette. Mais elles ne peuvent la sauver que sur la base où elle-même a désormais échafaudé sa défense, à la suite de ses conciliabules à Saint-Lazare avîc son mari et son avocat. Celui-ci est maître Labori, l'avocat de Dreyfus. Maître Henri Robert, le grand avocat d'assises, célèbre par son talent à plaider les crimes dits passionnels, et maître Maurice Bernard, l'avocat de Ro-chelte (à qui M. Poincaré a passé sa clientèle quand il devint ministre) avaient été tous deux sollicités; ils se récusèrent. Maître Labori n'aurait lui-même accepté qu'à condition de ne pas avoir à attaquer la mémoire de Calmette, dit-on. Cette condition sera difficilement observée. Il y a beau temps qu'on sait qu'on ne peut faire acquitter un assassin qu'en faisant le procès de sa victime. Henri Robert, un maître du genre, n'y manque jamais, et Labori a déjà commencé à entrer dans cette voie, puisque sa cliente plaidera qu'elle a voulu punir, dans le directeur du Figaro, l'auteur d'un abominable chantage. yui a tiu lui enfoncer dans l'esprit l'idée 'erronée que le Figaro, journal mondain et ultra-correct, allait démentir ainsi toutes ses traditions? Sans doute, ce journal venait de publier une lettre intime du ministre, signée Jo, mais en l'amputa ît de tout ce qui eut pu compromettre ou inquiéter une femme. Ce précédent garantissait l'avenir. Au lieu de l'affoler, la lettre Jo devait la rassurer parfai- imvfr-r ... . .. ixUvImB Caillaux se retourne vers des paroles d'amies qui l'auraient terrorisée. Mais ces paroles, Mm° Cliartran (la veuve du peintre) les dément, et la confrontation entre les deux anciennes amies a été fort aigre. La seule qui les avoue est une certaine Madame Estradère, princesse de Mésagne (?) qui paraît une extravagante. Rédactrice mondaine au Figaro, celle-ci semble surtout avoir voulu se donner, vis-à-vis de Madame Caillaux, l'apparence d'ôti'e dans les confidences de Calmette : Le directeur du Figaro lui aurait offert plus de 30,0u0 francs pour obtenir une minute d'entrevue avec l'ancienne femme de M. Caillaux! Quand on connaît Paris, l'idée que le brillant Gaston Calmette eut besoin d'offrir 30,000 francs pour causer avec qui que ce fut, fait sourire, et eut mis en défiance la plus provinciale les femmes de ministre. Si M" Caillaiu n'a que la lettre signée Jo et les ragots visiblement inventés de M™' de Mésange-Estra-dère pour convaincre le public qu'elle a pu croire sincèrement, Calmette capable de publier des lettres de femme, elle laissera Paris sceptique. Sa seconde défense, qui ne vise plus à la faire acquitter mais à obtenir les circonstances atténuantes, en écartant la préméditation, repose sur cette phrase: « Je ne voulais pas tuer. J'ai tiré bas, ponr ne pas alltindre M. Calmette. Mais lui s'est baissé, comme vers les balles... » — Mais il a reçu les balles en plein ventre, rétorquent les amis de Calmette. — Parce qu'il s'était baissé! ré-pond-on ironiquement. — Preuve que le revolver était braqué très haut. Quand un homme visé se baisse, c'est pour éviter la direction de l'arme! Et, d'ailleurs, elle a tiré jusqu'à l'épuisement du chargeur du browning! — Par énervement! « Enervée comme j'élais, je continuai à presser la détente si légère du browning, presque malgré moi (sic) ». •— Détente légère choisie exprès! Elle a dit, chez l'armurier Gastine-Renette, avoir refusé un revolver à barillet parce que la détente était Irop dure. Non. Non. Elle avait bien médité son coup! Au point de prendre chez l'armurier une leçon de tir! — C'était pour être plus sûre de lirer à côté! ricanent les ironistes. Tel le saltiribanque s'exerce à faire peur au public en tirant des balles tout autour de la tête d'un compère, sans le toucher! — Mais celle-ci a touché, et comment!— Par maladresse. Vous n'allez pas reprocher à une femme d'être inoins adroite que Guillaume Tell! Ainsi vent les commentaires îu boulevard et dans les salons. Vlm" Caillaux convaincra-t-elle mieux les jurés qu'elle ne con-wainct, aujourd'hui, les Parisiens? Maurice de Waleffe. TRUCS CONGRÉGANISTES LES RISTOURNES DU PERSONNEL DES ÉCOLES CLÉRICALES AVEU CYNIQUE D'UN MINISTRE UNE LIBERTÉ SINGULIÈRE B Au moment où l'on discutait Jr f le projet Poullet devant la \ Jlil Chambre, noua noua sommes fait l'écho de certaines craintes émise* dans le monde des inatitu-teura laïcs cléricaux. Ceux-ci redoutaient que la totalité des sommas que leur attribuerait la nouvelle loi ne leur fût point remise et que les directions d'école# libres n'abusent de leur autorité pour exiger des ristournes sur les traitement* légaux.Nous signalions alors certains abus du même genre qui ont coura dana lea ecolea de fille* surtout; non contenta de ne payer que des traitements de famine aux institutrices laïques, les couvents essayent ie reprendre de la main gauche ce qu'ils ont donné de la main droite. Ils exigent des membres de leur personnel qu« ceux-ci prennent leur pension au couvent, à un prix correspondant à peu près à leur traitement. En vain, l'opposition a demandé au gouvernement de prendre dea mesures de protection pour lea instituteurs laïcs placés au service des congrégations. M. Poullet a toujours nié le danger; il s'est indigné que l'on osât soupçonner les directions d'écoles congréganistes de recourir à pareils procédés. Tout cela n'était qu'un pur battage: le gouvernement voulait laisser toute latitude aux couvents pour exploiter leur personnel laïc comme ils l'entendent.La preuve vient d'en être faite à la Chambre, à propos du budget du Travail.M. Hubert n'a pas même essayé de nier que le concierge d'une école aubai-diée par son département, ristournait 50 % de son traitement à la direction de cette école Loin de nier le fait, il en a défendu la légitimité 1 Pour 'e ministre du Travail, un employé quelconque est parfaitement libre de rendre à son patron une partvi/ie son traitement. Cette liberté ressemble fort à celle qu'on vous laisse, au coin d'un bois, lorsqu'un bar.dit vous donne le choix entre la bourse ou la vie. Mais, en admettant même que cette thèse puisse être le moins du monde fondée, il n'en reste pas moins que ce procédé, appliqué Gomme il l'est dana le? écolea clcricales, constitue un véritable détournement. L'école, .»n effet, réclame des subsides en raison des traitements qu'elle paie il son personnel, ces subsides lui aont accordés en vue d'assurer à ce personnel une situation fixée dana le budget. Sur la foi de ces* écrits, l'Etat donne l'argent, qui ne reçoit paa du tout la deati-nation indiquée. Et ce sont lea gens qui agissent de la sorte dana le secret de leur bureau, qui aont chargés d'inculquer aux enfanta le respect du bien d'autrui et de leur enseigner la morale ! On voit combien les méfiances de l'opposition étaient justifiées et combien il était nécessaire de prendre dea mesures de contrôle à l'égard des directions d'écolen subsidiées. UN VAPEUR QUI SAUTE Honolulu, jeudi. — Le vapeur « Maui >, faisant le service des îles, aurait sauté près de Pearl-Harbour. L'équipage en entier, composé de 12 hommes, aurait péri. Le navire, qui était chargé d'explosifs, avait appareillé d'Honolulu hier matin. Le vapeur a sombré subitement. On n'a pas eu le temps de mettre les canots de sauvetage à la mer. On attribue ce désastre à l'explosion d'une chaudière. — Reuter. Un Ingénieur en tue un autre Constantinople, jeudi. — L'ingénieur suisse Retz, qui travaille au grand tunnel du Taurus, en construction aur la ligne de Bagdad, a tué l'ingénieur allemand Ellewachsen. Le consul d'Allemagne à Adana s'est rendu sur les lieux pour faire une enquête. — Havas. Faux Billets de dix Dollars Deux individus paraissant être dea méridionaux, vêtus assez négligeam-ment, tentent, en oe moment, d'écouler à Bruxelles des bank-notes des Etats-Unis d'un import de 10 dollars qui, depuis longtemps n'ont plus cours. Un marchand de tabac du boulevard du Nord a été victime, mercredi, de ces escrocs. Le Japon sans Ministère Tokio, jeudi. — La Diète restera fermée jusqu'au mois de décembre. Les princes Foushima, Yamagata, Oyama et le marquis Matsoukala, ont été reçus par l'empereur. Ils discutent actuellement le choix d'un successeur au premier ministre démissionnaire. — Reuter. La Peste à La Havane New-York, jeudi. — Une dépêche de La Havane annonce que trois cas de'peste bubonique ae sont déclarés à La Havane. Toutes les mesures ont été prises pour iaoler lea malades. — Reuter. LA CRISE BRITANNIQUE RESTE MENAÇANTE Londres, jeudi. — A la Chambre des Communes, M. Austin Chamberlain prend la parole pour répondre à M. As-quith, à sir Edward Grey et au colonel LORD ROBERTS, qu'on dit être chargé par le gouvernement d'étouffer la révolte Seely, au sujet de l'envoi des troupes dans l'Uleter. M. Austin Chamberlain condamne l'attitude du gouvernement. H déclare que la décision du colonel Seely était une chose arrangée. Le colonel Seely, dit-il, avait préparé, dans une conférence avec lord Morley, les deux paragraphes relatifs aux officiers, que maintenant le gouvernement répudie, et le gouvernement refusa d'accepter la démission du colonel Seely, ne pouvant congédier un collègue parce qu il avait fait une chose à laquelle le gouvernement lui-même avait consenti. M. Winston Churchill a le dernier moi M. Winston Churchill se lève pour répondre. Il est accueilli par les protestations de l'opposition et les acclamations des libéraux. M. Austin Chamberlain prie ses amis de l'écouter. Le calme s'étant rétabli, M. Winston Churchill reproche à M. Austin Chamberlain d'avoir formulé des accusations injurieuses contre le gouvernement. Il déclare que lord Morley ne .revisa ni n'examina les paragraphes en question et qu'il ne prit aucune décision à leur sujet. M. Winston Churchill dit que l'escadre qui a été envoyée à Luce-Crey, le 11 courant, restera là tant que la crise actuelle durera. On a soulevé la grande question de l'armée contre le Parlement et une nouvelle question surgit : celle de l'armée contre le peuple. (Applaudissements sur les bancs ministériels.) On a fait des efforts pour prouver qu'il esl toujours juste de fusiller un radical, un travailliste. Un unioniste interrompant : Voilà un mensonge abominable! M Winston Churchill poursuit : La question est beaucoup plus importante que d'autres questions locales. Lorsqu'un mouvement de rébellion contre la machine législative-est organisé, admis, prouvé, lorsqu'un fait semblable -e passe dans la politique anglaise, le moment est arrivé où les autorités doivenl faire quelque chose pour améliorer la situation. La Chambre repousse, finalement, pai 314 voix contre 222', la proposition de M, Balfour. — Reuter. Le» volontaires de l'Ulster montant la garde sur les remparts de Craigavoi LES OFFICIERS DE POLICE ff. de Ministère public Le projet de loi accordant une indemnité aux officiers de police faisant fonctions de ministère public auprès des tribunaux de simple polioe, vient d'être transmis au Sénat. Il tend à aLlouer aux officiers de police judiciaire faisant lea fonctions du ministère public près des tribunaux de police, une indemnité, mise à la charge des communes du canton. L'indemnité est calculée de la manière suivante : Deux centimes par tête d'habitant du canton, 6ans que le maximum alloué puisse dépasser 1,000 francs. La contribution de deux centimes par tête d'habitant sera réduite s'il y a lieu. Cette indemnité sera payée par les communes du canton, d'après la répartition faite par la députation permanente du conseil provincial sur la base de la population et conformément à l'article 132 de la loi communale. Les dispositions de la loi ne seront pas appliquées dans les cantons qui ne comprennent qu'une seule commune ou une section de commune. Enfin, les indemnités spécialea accordées par certaines communes pour le service du ministère public près des justices de paix seront déduites de la contribution qui leur sera imposée en vertu de la présente loi. Ajoutons que la loi aura un effet rétroactif; elle portera ses fruits à partir du 1er janvier dernier. ON INCIDENT DIPLOMATIQUE 001 PREND FIN Constantinople, jeudi. — L'ancien député Dibra-Basri, condamné pour participation au complot relatif à l'assassi-aat de Mahmoud-Chefket, a été gracié. Ainsi se trouve réglé l'incident soulevé 3ntre la Porte et les Ambassadeurs, du fait que Basri, qui s'était réfugié à la légation de Hollande, en avait été enlevé de force par des agents de police. -Havas. GUILLAUME II A VENISE Venise, mercredi. — Ce soir a eu lieu, ï bord du « Hohenzollern », un dîner de quarante couverts. Le roi et l'empereur étaient assis vis-à-vis. Le marquis di San Giuliano, l'ambassadeur d'Allemagne, les personnages de a suite des souverains et les autorités ie la ville y ont pris part. A 11 heures le roi est reparti pour £ome. — ELava». LA GRÈCE ET LA QUESTION DES ILES Athènes, mercredi. — Les journaux dv soir annoncent que le conseil des ministres a discuté, aujourd'hui, les propositions faites par la Turquie, par l'intermédiaire de la Roumanie, au sujet d'un< entente directe sur la question des îles Il est probable que l'on déclarera à la Turquie que la Grèce ne sera pas disposée à une entente aussi longtemps que l'on n'aura pas discuté les décisions aes puissances concernant ses droits sur les îles. — Havas. LA MORT DE MISTRAL Le tombeau que Mistral s'était fait construire et qui reproduit, en réduction, le pavillon de la reine Jeanne qui se trouve aux Baux. LE BUDGET DE Là GUERRE DEYANT LA CHAMBRE Le projet de budget du ministère de la guerre pour l'exercice 1914, qui doit venir mardi devant la Chambre, s'élève: 1° pour les dépenses ordinaires, à 81 millions 939,225 francs; 2° pour les dépenses exceptionnelles, à 7,890,000 francs, soit 89,820,225 francs. Les crédits alloués pour 1913 s'élevaient : 1° pour les dépenses ordinaires, à 69,404,495 francs; 2° pour les dépenses exceptionnelles, à fr. 8,636,651.82, soit fr. 78,041,146.82. Il y a donc sur l'exercice antérieur une augmentation de 12,534,730 franco pour les dépenses ordinaires, et une diminution ae fr. 746,651.82 pour les dépenses exceptionnelles, ce qui constitue une augmentation totale de fr. 11 millions 788,078.18. Les principales majorations de crédits résident dans les traitements et indemnités des officiers, solde et accessoires des troupes, à 6,642,540 francs. Cette augmentation a pour cause principale la réorganisation de l'armée; elle est destinée, en outre, à parfaire le crédit voté en 1913 pour le paiement de l'indemnité de logement allouée aux officiers mariés et à faire faoe aux dépenses résultant de mesures diverses telle» que l'allocation de l'indemnité de consultation aux médecins militaires et stagiaires, le relèvement du barème des traitements de certains employés civils du génie et la réorganisation du cadre des dessinateurs. En réponse à une question posée par la section centrale, le département de la guerre a fait connaître que, du chef de la réorganisation de l'armée, il est porté à oe budget: 1° pour dépenses relatives au service ordinaire 10,391,350 francs; 2° pour dépenses mobilières de premier établissement, 7,840,000 francs . Total 18,231,350 francs. Rappelons qu'une interpellation a été jointe à la discussion du budget de la guerre: celle de M. Devèze, sur la situation morale et matérielle de l'armée. UNE NOTE DE LA MINORITE La Gauche a remis une « note de la minorité », à l'occasion de la discussion du budget de la guerre. Elle émane de M. Mechelynck, et porte principalement sur la somme de 7,840,000 francs inscrite pour les ouvrages militaires. « Lors du vote des loia d'impôt, dit le document, le gouvernement a est expliqué sur les charges annuelles à inscrire au budget ordinaire pour les dépenses mobilières de premier établissement; dans une réponse à la aection centrale, il disait : c Deux charges distinctes incombent au budget ordinaire : » D'une part, la charge normale d'intérêt et d'amortissement du capital emprunté (budget de la Dette publique); » D'autre part, l'annuité de remboursement (budget de la guerre). » Le montant de cette annuité pourra être versé en augmentation des fonds d'amortissement inscrits au budget de la Dette.» —. - Il doit donc y avoir, au budget ordinaire, pour les dépenses mobilières : 1* Un service d'intérêt; 2* Un double amortissement dont l'un de 7,840,000 francs. L'amortissement de l'emprunt anglais, d'après le tableau annexé à l'arrêté ministériel du 2 février 1914, comporte pour la première année un amortissement non de 7,840,000 francs, mais de £. 27,420, soit environ 685,000 francs, ensuite une c-ugmentation annuelle de £. 840, soit de 21,000 francs environ. Aussi l'amendement ne dit-il pas que la somme de 7,840,000 francs sera consacrée à l'amortissement de l'emprunt de 1914, mais au service de cet emprunt, c'est-à-dire au paiement de l'amortissement et de l'intérêt qui, pour la première année, sera de 9,000,000 de francs environ. Cet intérêt doit être inscrit au budget de la Dette publique; l'amendement n'est qu'un expédient pour diminuer les charges à inscrire à ce budget; il ne peut pas être admis. L'annuité de 7,840,000 francs doit, comme le disait le gouvernement dans sa réponse à la section centrale de 1913, être yersée en augmentation du fonds d'amortissement insorit au budget de la 1 Dette. » LES FINANCES OTTOMANES Constantinople, jeudi. — Un journal annonce que l'ambassadeur d'Angleterre, au cours de la dernière entrevue qu'il a eue avec le ministre de l'Intérieur, a traité la question de la concession des pétroles de Mésopotamie, demandée par des capitalistes anglais. La question est étudiée actuellement par une commission présidée par le ministre du Commerce. La population de Bagdad a adressé au ministre des finances une requête pour demander que la conoession soit accordée à des capitalistes du pays. — Havas. TRAM CONTRE CHARRETTE M. Pierre Hanne, voiturieT, rue Van Meyel, passait avec sa charrette, hier matin, chaussée d'Etterbeek, lorsque son véhicule fut tamponné et renversé par un tram allant vers la plaoe Ste-Croix. M. Hanne a été projeté sur le soi et eat gravement blessé au front. L'INSURRECTION MEXICAINE LES FÉDÉRAUX SERAIENT VAINQUEURS New-Youk, jeudi. — Une dépêche de Mexico dit que le ministre de la guerre déclare que les rebelles furent battus à Torreon, hier matin, et que leurs pertes s'élèveraient à 2,000 morts et blessés. Les restes de l'armée rebelle se sont repliés vers le jour, poursuivis par les fédéraux. Deux généraux fédéraux, nommés Maar et Demeure, avec 800 hommes de troupes, sont arrivés sur les lieux à un moment très favorable et ont contribue très largement à la victoire des fédéraux. On reconnaît que le général Villa est entTé à Laredo, mais on explique que cela fut une ruse de la part du général Velesco, qui permit à Villa d'avancer, et puis l'attaqua avec sa cavalerie et son artillerie. Les rebelles commencèrent ensuite leur retraite. Une dépêche d'El-Paso (Texas) annonce qu'aucune nouvelle n'est parvenue ici ae Torreon, à l'exception d'un télégramme disant que les étrangers sont sains et saufa. — Reuter. UNE EGLISE RESERVÉE AUX FEMMES Elle vient d'être consacrée en Angleterre, à Liscard (Cheshire). Elle porte la nom d' « Eglise du Nouvel Idéal » et on y officie selon les rites du culte non-conformiste. Seules les femmes y ont accès, dans la nef comme à l'autel. Notre cliché montre le temple et ses desservantes. NOS BUDGETS A LA CHAMBRE SEANCE DU JEUDI 26 MARS Elle est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Schollaert. Le budget des recettes et des dépenses extraordinaires M. Vandeperre (en flamand) discute plusieurs points de ce budget, notamment le crédit prévu pour la création d'un sanatorium pour les soldats tuberculeux.Il serait préférable, dit l'orateur, de sacrifier cette somme aux sanatoria existants où l'on pourrait très bien envoyer les militaires atteints de la tuberculose. L'orateur critique 'ensuite le crédit de 40,000 francs pour l'installation de canalisations d'eau potable, qui est tout à fait insuffisant. Tous cëux qui ont assisté au dernière congrès d'hygiène sont de cet avis, dit-il. LE PORT D'ANVERS En ce qui concerne les crédits pour l'amélioration du port d'Anvers, ils aont dérisoires. La Belgique doit sa richesse économique à l'importance de son exportation ; pour cela, il faut un port important, accessible à tous les bateaux. Le port d'Anvers a besoin d'être considérablement amélioré, et il y faudrait de très grands capitaux. Je crois, dit l'orateur, que le port d'Anvers mérite un sacrifice exceptionnel. M. Vandeperre compare le port d'Anvers aux autres ports et dit que le tonnage d'exportation de tous les ports réunis du pays ne représente que le sixième de celui d'Anvers. Le gouvernement se désintéresse trop de ce grand port mondial. La ville d'Anvers a fait des sacrifices énormes pour améliorer son port, mais ces sacrifices ne suffisent pas. U faut empêcher que nous soyons dépassés par nos voisins qui, eux, ne négligent rien pour oonquérir la supériorité. M. Vandeperre énumère ensuite la liste des travaux urgents qu'il y aurait lieu d'exécuter. Il espère qiie le gouvernement en abordera l'étude avec bienveillance.LA DETTE PUBLIQUE M. Mechelynck expose les motifs qui ont amené à joindre le budget de la Dette publique à celui des recettes et dépenses extraordinaires. Ces deux budgets sont intimement liés. Le fait que l'on inscrit plus de 50 millions dans le budget extraordinaire pour des dépenses militaires le prouve incontestablement. On y inscrit des dépenses extrêmement lourdes sans jamais s'inquiéter des ressources correspondantes. Le rapport est élaboré de telle façon que l'on escamote environ 34 millions, sans que le public puisse s'en apercevoir.L'orateur critique vivement les conditions dans lesquelles le gouvernement a conclu son dernier emprunt avec l'Angleterre. Cet emprunt est imprimé en anglais. Les titres et les coupures aont représentés en monnaie anglaise. Pourquoi n'a-t-on pas eu confiance dans les banquiers belges? La rente est tombée effroyablement. Pourquoi n'avez-vous pas songé, lorsque l'état de la rente belge était exceptionnelle, de solidifier votre crédit. Ce n'est qu'en 1908 qu'elle commence à baisser; vous pouviez, grâce à un plan général, sauver la situation. Vous n'en avez rien fait. Malgré vos emprunts, vous avez créé une situation intolérable d'où vous ne sortirez pas. M. Devèze. — On a présenté, au dernier moment, au budget extraordinaire, un amendement relatif au tracé de 'a 2* ligne de défense; or, aucun plan n'a été communiqué à la Chambre. Il n'y a donc pas moyen d'exercer le moindre contrôle; aussi, je proteste contre pareille attitude et je demande que la question soit disjointe du budget et examinée à part, de façon à permettre aux députés de l'examiner à fond. M. de Broqueville. — Ce matin même, j'ignorais le dépôt de cet amendement qui a été déposé par M. Helleputte. Mais je ne m'oppose pas à ce que la Chambre lui donne toute son attention. Les plans et les documents qui s'y rattachent seront donc mis à la disposition de la Chambre; aussi, je ne m'oppose pas à la disjonction, pourvu que la question soit examinée après les vacances -ie Pâques. Je n'ai qu'un regret, c'est de constater que M. Devèze mette dans cette affaire une véritable animosité qui ne s'explique nullement. M. Devèze. — Je reconnais avoir mis quelque vivacité dans mon intervention; mais il faut bien admettre qu'elle était légitimée par ce fait que M. de Broquevilie déclarait, hier encore, que cet amendement ne serait pas déposé. Et on procède à ce dépôt aujourd'hui même et sans prévenir personne. Mais puisque M. le ministre de la guerre accepte la disjonction et la discussion publique, Je n'ai plus qu'à m'incliner. LES POLDERS ET LE PAYS DE WAES M. Persoons (en flamand), se plaint de ce que les doléances formulées par les habitants des Polders n'aient pour résultat qu'une série de promesses minis-térielles.Cette population continuera, comme par la suite, à souffrir des nombreuses inondations qui se produisent chaque année. L'orateur demande que le gouvernement établisse au plus tôt des communications meilleures entre Anvers et le Pays de Waes. Il faudrait ou bien un pont fixe, ou bien un transbordeur. M. Verhaegen est plutôt partisan d'un pont fixe, qui pourrait se construire en deux ans. M. de Wouters d'Oplinter déclara^ qu'en élaborant son rapport, il n'a pae eu les préoccupations électorales que M# Mechelynck lui a attribuées. LA « POLITIQUE D'EMPRUNT » M. Franck critique à son tOuï l'augmentation du budget de l'extraordinaire qui dépasse celui de 1913 de 95 millions. Le rapporteur, M. Verhaegen, attribue cette augmentation, en partie, à la nouvelle loi militaire. Cel'a n'est pas exact, car les dépenses prévues à l'extraordinaire ont déjà figuré à l'ordinaire. Loin de renoncer à la déplorable politique d'emprunt, dit M. Franck, on j persiste de plus en plus. Au surplus, ce budget extraordinaire est élaboré d'une façon complexe qui Tend difficile la définition exacte des postes qui y figurent. L'orateur examine ensuite la mauvaise gestion financière du gouvernement en ce qui concerne le matériel des chemins de fer et qui tend à mettre à l'e2> traordinaire, le renouvellement du matériel. Nous avons douze fois plus de vieux wagons et locomotives âgés de plus d# 30 ans que l'Etat prussieli. Si demain on passait les chemins d# fer à une régie autonome, il faudrait faire un inventaire. Cet inventaire, je le signale d'avance, ne se ferait point, car on trouverait un découvert énorme qui est le résultat de votre tactique mauvaise qui reporte sur l'emprunt le renouvellement du matériel des voies ferrées. En ce qui concerne les dépenses figurant à l'extraordinaire pour les fournitures militaires, on nous dit que les découverts proviennent des mécompte» dans les soumissions. Or, pour la dernière soumission de canons, attribuée à Krupp, pour 1,800,000 francs, il y en avait une autre du Creusot de 1,382,000 francs. Il me revient que, pour une autre fourniture, attribuée à Krupp, pour 55 millions, il y avait une soumission de 25 millions du Creusot. Je crois, en réalité, que l'on cherche à nous faire admettre les 93 millions destinés aux armements et figurant à l'extraordinaire, en invoquant des documents fantaisistes.N'a-t-on pan modifié le tracé des fortifications d'Anvers, qui a été adopté par la Chambre, en 1906, et ne cherche-t-on pas à dissimuler les dépenses supérieures que nécessitera cette modification des plans de défense, sous le couvert du budget extraordinaire. C'est un système inadmissible. C'est en effet de la très mauvaise stratégie de nous demander d'abord des sacrifices énormes pour la défense nationale, et le jour où la Chambre le< a accordés, de chercher, par toutes sortes de ruses, à augmenter considérablement les sommes votées, apportant ainsi des changements aux décisions du Parlement. L'orateur parle du port d'Anvers. Le tonnage de ce port a décuplé depuis que les libéraux sont à l'hôtel de ville d'Anvers. Pour assurer un tel trafic avec le matériel dont on dispose, il faut un véritable prodige. Si le port d'Anvers, a conquis aujourd'hui une renommée mondiale, c'est grâce aux efforts de la métropole.Elle a dépensé 147 millions pour son port, alors que l'Etat n'a payé que 100 millions seulement. En ce qui concerne les rapports entre le Pays de Waes et la métropole, rien de mieux, dit l'orateur, mais il faudrait annexer à Anvers les territoires longeant la rive gauche de l'Escaut, pour empêcher la création d'un port concurrent.M. de Liedekerke réclame l'exécution de travaux décidés dans son arrondissement.M. Dallemagne insiste cil faveur <le la rectification du cours de la Meuse en aval de Liège. (Voyez suite page 2.) DÉMENTIS TURCS Constantinople, jeudi. — Le gouvernement ottoman dément catégoriquement la présence en territoire turc de chefs comitadjis et repousse énergiquement toute participation dana l'organisation de bandes en Thrace. Cinq inspecteurs financiers ont été désignés pour les viiayets de Karpcut, d'Erzeroum, d'Alep, de Syrie et d'Aidin*

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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