La dernière heure

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18 januari 1914
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s.n. 1914, 18 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610xj49/
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La Dernière Heure d. 18. NEUVIEME ANNEE. „ s ^ BDRE80X : 9, me St-Plerre i BBDXELLE3. En s*main» ; de 9 à 5 1/2. Jours fériés d« 10 à midi. 76\6 h ^ Annonces «t Abonnements 4370 18iepn»jRéd 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL BFLGF I F MIEUX RENSEIGNÉ BBumJ.Es ABONNEMENTS PBOVINCE Pr. 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Pr. : 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 | » 12.OO. .. UNAN ... » 10.00 CIWQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (16 pages) le ni'MÉHO ^ centimes ABONNEMENTS Pour l'Etranurer les prix de Bruxelles, le port «n plas. n n'existe pas d'abonuemont mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du '.oir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à charge des abonnés. DIMANCHE 18 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux n journal et à YAoence Havas, 8. Place des Martyrs, 8 er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). UN ABBÉ DAENS FRANÇAIS Il est presque de tradition qu'il y ait une soutane à la Chambre Française, comme il y en a une, de fondation, à l'Académie. Mais il y a soutane et soutane, et celle qui promène aujourd'hui son pittoresque parmi les vestons de la Gauche et les jaquettes de la Droite, dans les couloirs du Palais-Bourbon, n'est pas en odeur de sainteté dans le monde clérical. C'est l'abbé Lemire, député démocrate d'Hazebrouck, dont les démêlés avec son évêque sont légendaires. Ce dernier lui ayant fait défense de se représenter aux élections législatives qui vont renouveler la Chambre au printemps, l'abbé, qui a refusé de s'incliner devant ce veto, vient d'être l'objet d'une éclatante démonstration de sympathie de la part de ses collègues, qui l'ont élevé spontanément à la vice-présidence de leurs débats. Les organes catholiques ont voulu voir dans cette éclatante manifestation une explosion de passion anticléricale. Ils n'ont pas tort, à condition cle restituer au qualificatif anticlérical son véritable sens d' « opposé au gouvernement du clergé », quand celui-ci se pose en puissance politique et vise à une domination terrestre. L'abbé Lemire est un croyant. Il obéit au pape et aux évêques pour tout ce qui regarde le domaine de la foi. il n'a rien d'un Renan, ni même d'un Lamennais. Son orthodoxie ne prête à aucune querelle, sauf sur le chapitre de la tolérance. Cet abbé au grand cœur tolère que d'autres pensent autrement que lui. Il va même plus loin. Si des députés libres penseurs proposent une loi bienfaisante, il met, pour cette fois, son bréviaire en poche, et court la voter avec eux, ce qui fait qu'il se trouve souvent en compagnie de parpaillots et de païens, au grand scandale des bancs réactionnaires de la Chambre qui l'ont surnommé méchamment « l'aumônier du Bloc ». Voilà sor. cririiê au Parlement Dans son département, il en commet un autre : Issu lui-même d'une famille de paysans flamands, il soutient ces paysans contre les puissants de la terre, et ce sont ceux-ci qui ont mobilisé contre lui ses supérieurs ecclésiastiques. En somme, il lui arrive exactement ce qui est arrivé jadis, en Belgique, à l'abbé Daens. L'abbé Lemire est un abbé Daens français. En vain invo-que-t-il que son démocratisme est dans la vraie tradition de l'Evangile, les prélats crossés et mitrés agitent leur crosse et secouent leur mitre : — Comme prêtre, vous devez croire ce qu'enseigne l'Eglise! Or l'Eglise vous enseigne que vous êtes un soldat et que votre évêque est votre chef. A lui de commander, à vous d'obéir. Il vous commande d'abandonner la vie politique? Si vous ne l'abandonnez point, vous devenez, ipso facto, un mauvais prêtre! C'est l'éternelle équivoque entre le spirituel et le temporel, équivoque à laquelle le haut clergé ne renoncera jamais. « L'âme ne se sépare pas du corps, pas plus que le cavalier de sa monture. Il faut bien guider les corps pour empêcher les âmes de se perdre. » Armée de ce raisonnement, l'Eglise romaine tiendra toujours la porte ouverte à la théocratie. Elle peut transiger, avoir l'air de transiger avec la société laïque. Dans le fond, elle est obligée, par la conscience même qu'elle a de son rôle surhumain, de considérer tout pouvoir indépendant du sien comme une usurpation abominable. En France, ce terrain est brûlant. Des prêtres comme l'abbé Lemire font aimer et respecter leur soutane, même par les incroyants. Les persécuter pour le crime de tolérance et pour le crime de démocratie n'est pas habile en ce moment! Sans doute l'abbé Lemire sera brisé (comme le fut l'abbé Daens) mais quelque chose se brisera avec lui, ce sera le pont qu'il jetait entre la vieille bastille cléricale et la société moderne. Les catholiques se trouvant, dans le monde politique français, former une infime minorité, on s'attendrait peut-être à voir cette minorité être la première à réclamer la tolérance mutuelle des opinions. Mais là. dessus, une phrase lancée par un orateur catholique célèbre, a fixé pour jamais les positions respectives des deux partis. Comme on lui reprochait un cas d'intolérance analogue à celui dont est victime dans son pays l'abbé Lemire, il s'écria : — « Messieurs les républicains! Là où vous êtes au pouvoir, nous vous réclamons la tolérance au nom de vos principes. Là où c'est nous qui régnons, nous vous la refusons au nom des nôtres! » On n'a jamais rien dit de pins cruel. Maurice de .Waleffe. CONTRADICTIONS DE CLÉRICAUX PLUS TOLÉRANTS AU CONGO QU'EN BELGIQUE POURQUOI ? 1 Le résultat le plus clair du déba _J? sur le conflit entre les mission jlyj naires et M. Renkin, c'est que L * ministre a désarmé les sectaire: qui prétendent interdire les fonctions co loniales à ceux dont les idées philoso phiques leur déplaisent. Le ministre de; colonies, en effet, a affirmé énergique ment qu'il se refusait à faire des dis tinçtions de ce genre et qu'il n'entrai1 pas dans son rôle d'interdire à ses fonc tionnaires de s'affilier aux loges maçon niques. En parlant ainsi, M. Renkin se mettait en opposition directe avec le che: du cabinet. M. Debroqueville, qui n'î pas hésité, lui, à interdire aux officiers de faire partie , d'une loge. M. Debroqueville n'a nullement pro testé contre les paroles de son collègue Peut-on croire qu'il les approuve et qu'i. estime qu'un même système ne peut être i en usage au Congo et en Belgique? Oi bien le ministre de la guerre a-t-il toui simplement observé de Conrart le si lence prudent, tout en désapprouvant son collègue des colonies? Nous ne le saurons probablement pat de sitôt. Debroqueville a, par habitude la pensée obscure et l'expression ambiguë.Nous avons entendu les belles déclarations de tolérance du ministre des co lonies avec plaisir. Mais nous ne sommes pas près de le croire sur parole. L a déjà beaucoup varié dans ses opinions et ses actes; ce qu'il réprouve aujourd'hui si énergiquement, il se peut que; demain, il soit arrivé à l'accomplir sous la pression des événements et de la majorité.Nous croyons plutôt que M. Renkin, comme M. Debroqueville, croit que le moment n'est pas vpnu d'afficher, dans l'administra Î'jh coloniale, le sëçiafr&Stij qu'on proclame à l'armée. Ces messieurs ne sont jamais divisés que sur des questions d'opportunité. Quant au fond, le but qu'ils poursuivent est toujours identique; c'est le but même du cléricalisme: imposer l'autorité de l'Eglise dans la liberté d'abord et aussi longtemps qu'il n'est pas possible de l'établir par la force. Nos anns feront bien de s'en souvenir. Il fut un temps où des ministres cléricaux refusaient aux fanatiques de leur parti, l'interdiction que ceux-ci réclamaient pour les officiers de s'affilier aux loges maçonniques. Ce temps passa ; quand les cléricaux crurent avoir la force suffisante, ils ne s'arrêtèrent plus à ces thèses pusillanimes et prononcèrent l'interdiction. Le Congo est plus jeune que la Belgique; on en est encore, là-bas, à la période de tolérance, verbale tout au moins.. Ce temps passera, si les cléri eaux restent les maîtres. Le ministre d'ailleurs a d'autant plus de raison de se draper dans la tolérance, que la situation financière de la colonie est déplorable et que tous les concours sont nécessaires pour sortir des difficultés. Nous n'acceptons donc les belles déclarations ministérielles que sous bénéfice d'inventaire. ! L'Envers des grandes Villes Le Quartier des Bouges 1 A niIRITN , UN ENFER DE MISÈRE ET DE VICES Il n'y a pas de ville, dans le Royaume Uni, où existent des conditions de vi< aussi étranges qu'à Dublin. Celui qui visite la capitale irlandaise i voit rarement les ruelles caractéristi . ques; on lui montre le- squares étendus > La vie étincelante de Grafton Street oi ' les charmes du parc Phœnix. '> Sackville Street, qui est une artèr< ■ spacieuse, au trafic intense, est flan . quée, d'un côté, de magnifiques hôteL et de magasins de draperies; de 1 autre de bureaux sombres. Cette rue, qui par ' du nord:de la ville pour aboutir à la fa ■ meuse ■ Rotonde, est considérée comm< i l'une des plus belles de l'Europe. Elk traverse un quartier pauvre, où les dés hérités sont parqués dans des taudis, m comprenant qu'une seule chambre. Les salaires de famine Cent mille êtres humains, composai!i vingt mille familles, vivent là, dans des • bouges, dont le loyer varie entre 2 francs i et 3 fr. 75 pai> semaine. Les salaires sont bas et l'ouvrage esi incertain : les jeunes filles travailleni pour 15 francs par semaine ou mêm< pour 6 francs; les débardeurs, pour 30 z 33 francs; les autres ouvriers de tout* espèce, pour 25 francs. Les familles de Dublin comptent cinç membres en moyenne. La charge de leui 1 entretien revient entièrement au père; aans la plupart des cas; car, les femmes , et les enfants trouvent rarement un emploi dans la ville. Aussi la mendicité dans les rues a-t-elle atteint de grandes proportions. Dans les bouges, le thé est la nourriture principale; on le prend, le matin, a'veo une croûte de pain sec; le père seul peut avoir un œuf ou un peu de viande. Plutôt mégères que ménagères Il est des ménages où le savon est inconnu, et de petits mendiants qui ne sont lavés que par la pluie. Rien n'est plus tristement pittoresque, que les scènes qui se passent à Dublin! le samedi, dans le. quartier pauvre et populeux. Dans les rues, des femmes ivres se crêpent le chignon; d'autres échangent des mots plus vigoureux que choisis; des mêlées générales se succèdent de carrefour en carrefour. L'esprit belliqueux de la race se perpétue ainsi. Frappé à coaps... d'enfant Quand des femmes prennent pari, à une bagarre, elles sont peu scrupuleuses de leurs moyens de défense ou d'attaque. Ainsi, il y a un an, l'une d'elles fut poursuivie pour avoir frappé une adversaire en se servant, comme d'un balai, de l'enfant qu'elle- tenait dans ses bras. Mais la lutte ne résume pas le tempérament de cette malheureuse populace : il n'est pas rare, e.n effet, de voir les combattants se serrer la main à un certain moment, pour entrer ensemble dans un bar et en sortir. bTas-dessais bras-dessous, en chantant à tue-tête. Malheur au policier qui intervient pour séparer des antagonistes; car les adversaires font cause commune contre l'intrus. Mea cnlpa Le dimanche matin, après la débauche de la nuit, on peut voir, par milliers, les habitants du quartier pauvre se rendre à l'église, où, jusque midi, agenouillés sur les dalles, ils égrènent des rosaires en gui&e de contrition. Jusqu'à l'arrivée de Jim Larkin, le fameux agitateur, ce peuple se* &ouciait peu de sa condition sociale; aujourd'hui, il grommelle. Il est de ceux qui font les révolutions. La Santé de M. Paul Déroul&de Paris, samedi. — M. Paul Déroulède, dont l'état de santé laisse encore beaucoup à désirer, a quitté Paris, ce matin, pour se rendre à Nice. Il a été porté soir une civière dans un wagon-salon. — Havas. Les porteurs de charbon sont en grève à Londres. On voit ici des particuliers rentrer eux-mêmes leur combustible, non sans sourire de cette corvée inattendue Sera-ce la Conquête définitive DU POLE SUD CE QUE PROJETTE l'explorateur Shackleton Le navigateur anglais Ernest Shackle-ton qui tentera, cette année encore, la i- conquête du ; le ? id, procède, en ce e moment, à 'l'équipement de son expédi- î, « Vouloir réatejmter le pôle sud après i- le désastre de » expédition Scott, témoi-s. gne d'une perséverance admirable et u d'un caractère vraiment supérieur. > Tel est le tribut d'hommages que le comman-e dant Evans, qui fit partie de l'explora i- tion Scott, adressait naguère à l'homme s qui se propose de traverser le continent antarctique dans l'espoir de gagner poui l'Angleterre H. lauriers que lui dispu-i- tèrent, dans ces dernières années, Pearv e au pôle nord et Amùndsen au pôle sud. ■e Shackleton n'en est pas, du reste, à 5. ses premiers essais. De retour d'expédi-6 tion en 1909, après être parvenu jusqu'à 155 kilomètres àu pôle — soit la distance de Bruxelles à Longlier — il fut immédiatement interviewé: ^ — Y retournerez-vous, lui demandait^ •s on- s — On ne sait jamais, fit-il, je n'ai que trente-six ans. s Lexplorateur Shackleton 3 Et le ton de ces paroles était si con-- vainquant que l'on sentait bien que Shackleton tenterait encore « l'appel de b l'inconnu ». î La fièvre polaire « J'ai toujours souffert, ajoutait-il, de ce que l'on peut appeler la fièvre polaire. A dix ans, j'avais lu le récit des i explorations faites jusqu'alors aux deux , pôles. C'était, en réalité, l'amour de l'a-■ venture qui me guidait et, en dépit de - mon père, à seize ans, je m'engageais à • bord d'un bateau charbonnier, à raison de 1 shilling (lifr. 25 environ) par mois. » Et quand /vint l'occasion de rejoin-i dre le capitaine Scott en 1901, j'avais , parcouru lés ..océan* à bord de toute» t sortes de navires, voiliers ou steamers, j'avais fait quatre fois le tour du monde et j'avais la prétention de n'être pas le dernier des navigateurs. » Ernest Shackleton fut l'un des trois qui. dans la malheureuse expédition Scott firent; en traîneau, une incursion prolongée et périlleuse à quelque 160 kilomètres au sud du point qui n'avait été jusque là dépassé par aucun explorateur et dans son livre: « le Voyage de la Découverte », le capitaine Scott rendit hommage au courage et à l'endurance de l'homme qui espère bientôt accomplir le plus grand raid polaire qui ait jamais été entrepris. Un poète enthousiaste C'est pendant l'expédition antarctique Sue Shackleton édita le journal mensuel u voyage sous le titre: « Le Temps du Pôle Sud » et il s'y révéla poète enthousiaste : v. Quand les champs sont de neige et les arbres ide pal Notre rôve non? mène au temps gris de jadis Où le pôle dressait eea glaces meurtrières.... Il s'y montra aussi fort amusant, et lors du prêtaier Noël, il sortit, à la grande surprise de ses compagnons, un plum-pudding national qu'il avait soigneusement emballé au départ. Le porte-bonheur de la reine En 1907, avant de mettre à la voile le « Nemrod », qui devait affronter les régions polaires, la reine Alexandra remit à Shackleton, en même temps que le drapeau anglais de l'Union Jack, une carte portant les mots: « Puisse ce drapeau que je confie à votre garde voua mener sain et sauf au pôle sud. » A 160 kilomètres du pôle, sur un plateau d'une hauteur de mille pieds, point extrême atteint en 1907, un bambou du pôle muni d'une douille d'acieT, fut fiché dans la glace et Shackleton y fixa, non le drapeau, r0^u de la reine, mais un autre semblable. L'équipe salua les couleurs nationales puis, rapidement, fit demi-tour. Est-il scène plus touchante?. Un Complot contre le roi de Grèce Athènes, samedi. — Dans une communication adressée au parquet de Saloni-que, une dame a annoncé qu'un comité constitué à l'étranger avait décidé, en séance secrète, l'assassinat du roi Constantin, et que quatre individus, désignés par le sort, avaient été chargés de la mise à exécution de cette décision. La police de Salonique a ouvert une enquête, qui a établi que deux de ces individus se trouvaient à Salonique. L'un d'eux a été expulsé immédiatement. Le second prétend qu'il est sujet italien. Les deux autres se trouveraient encore à l'étranger. — Havas. Les Succès des Rebelles MEXICAINS En marche sur la Capitale! New-York, vendredi. — Suivant des nouvelles de Chihuahua, le général Villa se propose de faire, à Guadalajara, sa jonction avec le général Carranza et de marcher ensuite sur Mexico. Il va avoir 25,000 hommes pour frapper le coup final à Mexico. Des groupes de soldats du général Huerta se joignent aux rebelles. En attendant d'agir, les fédéraux ont brûlé les ponts entre les villes de Her-moville et de Torreon, où ils se sont rendus après avoir essuyé une défaite à Mamiama. — Reuter. Un Paquebot s'schoue Maassluis (Hollande), samedi. — Le paquebot néerlandais « Batavier III », allant de Londres à Amsterdam, s'est échoué au Hoek van Holland, à cause du brouillard. Le temps est beau. Le navire n'est pas en danger. -— Reuter. UNE MEPRISE Un télégramme subséquent dit : Contrairement à ce qui avait été annoncé tout d'abord, ce n'est pas le paquebot « Batavier III » qui s'est échoué, mais le transport « Clackton », de la ligne d'Harwich. Le « Batavier III » avait envoyé un télégramme sans fil annonçant l'échouement du « Clackton », mais, comme ce télégramme était mutilé, on avait cru que c'était le « Batavier IH » lui-même qui s'était échoué. Le « Clackton » refuse tout secours. Il sera renfloué à la marée haute. Le « Batavier III » est entré à Hoek van Holland. — Reuter. Incendie à Enghien La nuit dernière, vers minuit, un incendie violent a éciaté dans les Ateliers de construction d'Enghien, installés à proximité de la gare de la commune. Le feu a pris dans la salle des machines au-dessus d'une chaudière. C'est le concierge de l'usine, M. Canon, qui, réveillé par les crépitements des flammes, a donné l'alarme. Aussitôt, de nombreux voisins 6ont accourus et ont organisé les premiers secours en attendant l'arrivée des pompiers. Au bout de quelques minutes, les flammes avaient ->ris de graves proportions et s'étaient communiquées à la toiture en carton bitume de la salle. A certain moment, la toiture s*est effondrée. Ce n'est qu'au brut de detn heures d'efforts, que les sauveteurs sont parvenus à se rendre maîtres de l'incendie. Les dégâts occasionnés aux machines sont assez conséquents. On ignore les causes du sinistre. 3,000 MARK SONT PROMIS... Une récompense de 3,000 mark, qui vient d'être consignée officiellement par le parquet de Metz, sera remise à,çqui dénoncera au procureur du roi ou a la police, de façon à la faire arrêter et à faire, en même temps, retrouver des bijoux dérobés par elle, la femme divorcée Selma Grunewald, née Gobeas, de Lu-denscheid (Westphalie), actuellement réfugiée en Belgique. Selma Grtinewald Selma Grunewald a volé, à Metz, des boucles d'oreilles diamants doubles, une broche diamants à la base de laquelle un fort brillant étoile, d'autres broches, des bagues, etc...., le tout valant 40,000 mark (soit environ 50.000 francs). Lors de sa fugue, Selma Grunewald avait emmené avec elle l'enfant, de 3 ans, de ses maîtres; elle l'a abandonné à Mayence, où il a été retrouvé. LE SIGNALEMENT Selma Grunewald, qui se faisait appeler Elise Lampe et Gabrielle Ferber, au moment de sa fuite, a pris, en Belgique, les faux noms de Maria Glesener, Jo-hanna Baur, Braukmana Dohm et La-marche Tedesco. Agée de 30 ans, elle mesure 1 m. 65 et porte une très forte chevelure noire. La peau brune et le teint pâle rappellent le type méridional. Elle a les yeux grands et foncés. Signe caractéristique : le médius de la main gauche est recourbé et porte une cicatrice qui se prolonge sur le dos de la main. Enfin, la réfugiée parle français, allemand et un geu anglais. Il est très vraisemblable que. étant donnés le signalement précis et le signe particulier de Selma Grunewald, celle-ci ne tardera pas à être arrêtée. ? Froid p»ittoresque Dans quelle contrée sibérienne a été pris ce paysage de rêve? C'est tout simplement un des aspects de la cascade du Bois de Boiu logne, à Paris, à laquelle la gelée a donné des beautés nouvelles■ LES DIFFICULTÉS DE LÀ LIQUIDATION BALKANIQUE LA QUESTION DES ILES Paris, samedi. — On mande de Londres au « Temps » : Le fait que dans leur réponse à la note anglaise les puissances de la Triple-Alliance ont spécifié : d'une façon précise que la Grèce devait évacuer l'Albanie le 18 janvier, a provoqué d-ans certains milieux, un peu d'inquiétude. Etant donné que les puissances de la Tri pie-Alliance ne manifestent pas l'intention, au moins d'ici à quelque temps, de rien notifier à la Grèce, ne peut-on craindre que l'Autriche ne prennent, vis-à-vis de la Grèce des mesures analogues à celles qui ont été prises récemment à l'égard de la Serbie? Dans les milieux anglais, on ne se préoccupe pas outre mesure d'une telle éventualité. On y a l'impression oue ni l'Autriche, ni l'Italie n'ont l'intention de brusquer les choses. Elles ne pourraient qu'y perdre. Quant aux intentions du gouvernement anglais, on a émis, aujourd'hui, la suggestion suivante : Si ks grandes puissances attendent, pour notifier quoi que ce soit à la Grèce et à la Turquie (et il est à noter que le gouvernement anglais tient essentiellement à ce qu'on agisse à Constantkiopîe en même temps qu'à Athènes), d'être d'accord sur tous les points de détail, il pourrait en résulter des retards très regrettables et surtout, en ce qui concerne la Turquie, très dangereux. Etant donné qu'il est assez facile de trouver un compromis entre la première note anglaise et la Téponse des puissances de la Triple-Entente, le gouvernement anglais ferait connaître le plus tôt possible aux gouvernements grec et turc son point de voie qui, dans l'ensemble, serait certainement acceptable pour toutes les puissances. On verrait, par la suite, s'il y a Heu de faire une démarche simultanée ou collective. Il est bien entendu que ce n'est là qu'une hypothèse. On ne prendra à Londres aucune décision avant les entretiens que sir Edward Grey aura, la semaine prochaine, avec M. Venàzelos! — Havas. CE QUE DIT M. VENIZELOS Athènes, samedi. — Selon le « Patris », on assure dans les cercles diplomatiques, malgré le silence gardé par M. Venizelos et par le marquis di San Giu-liano, que la Grèce a demandé la prolongation du délai d'évacuation de l'E-pire, l'abandon à la Grèce de toutes les fies occupées par elle, sauf Embros et Tenedos, la garantie des puissances que l'occupation des îles ne sera pas troublée par la Turquie, là revision de la frontière greco-albanaise et l'autonomie administrative du triangle épirote sous le contrôle grec. Le « Patris » déclare qu'il ne peut pas confirmer ces informations, bien qu'elles paraissent vraisemblables. Il ajoute que dans une légation balkanique à Athènes, on assure que M. Venizelos a demandé et obtenu à Rome un territoire de 5 kilomètres carrés vers Co-ritza et la possession d'Argyrocastro. Le « Patris » assure toutefois que M. Veniz£os a réussi à faire écouteT favorablement ses demandes par l'Italie, qui a accepté entre autres la prolongation du délai d'occupation de l'Epire. — Havas. i LES NAVIRES ALLEMANDS Vienne, samedi. — Le « Militarische * Rundschau » annonce que le contre-tor- p pilleur « Csepel » a été désigné pour rem- J plaoer provisoirement le 6tationnaire « Panther », qui est devant Valona de- ^ puis plusieurs mois. Il ne s'agit donc pas de l'envoi d'un d deuxième navire, et il n'y aura, après 1- comme avant, qu'un seul stationnaire q autrichien devant Valona, — Havas, 1 LA FRANCE CONTINUE A SOUFFRIR DE LA NEIGE ET DU FROID Parts, samedi — La neige et le froid continuent à rendre difficiles les communications..A Perpignan, l'abondance des neigea empêche le départ et l'arrivée des trains. Un train, déraillé près de Collioure, ; s'est trouvé bloqué par .la. neige et les voyageurs, n'ont pu être que difficilement secourus'; A Cerbère^. X;200 voyageurs d'Espagne ont dû passer : la nuit dans les salles d'attente et dans les wagons. Ils se trouvent bloqués" là'sans pouvoir repartir, car aucun train ne peut partir dans la direction de la France A Béziers, la neige a cessé de tomber, mais la voie ferrée n'est pas encore praticable.La Seine et la Loire charrient actuellement des glaçons. La navigation est suspendue. Le thermomètre est descendu dans l'Yonne à 15 degrés au-dessous de zéro. — Havas. La Question du Nicaragua Londres, samedi. — Une note officieuse déclare que l'Angleterre a demandé, à plusieurs reprises, au Nicaragua, de régler Les revendications financières des citoyens anglais," mais elle n'a pas fait, dernièrement, de démarche spéciale à ce sujet. Le miliistre britannique se trouve actuellement à Guatemala. — Reuter, La Grève décroît encore dans l'Afrique du Sud Johannesburg, samedi. — Un jeune volontaire a été tué d'un coup de feu par un de ses camarades, à- la suite d'une méprise. Le nombre des employés de tramways qui se sont présantés pour reprendre le travail est suffisant pour assurer la lir M. Bain un des principaux leaders des gréviste^ qui vient d'être arrêté berté complète du service lundi prochain* A Durban, presque tous les cheminotè grévistes ont repris le travail aujouiw a'hui. Une centaine d'indigène3 se sont échappés de la réservation d'une mine, près de Benoni, et ont pris la direction d'une plantation voisine. Les Burgera les ont cernés et repoussés. Un indigène qui cherchait à se sauver à été blessé à la jambe, — Reuter-

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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