La Flandre libérale

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07 december 1918
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s.n. 1918, 07 December. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w0bd85/
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m ' _ X— _ 44' Année. — Samedi 7 Déccubr* 1918. PBiK l 10 CENTiMËi 26. - Samedi 7 Déciwbr» 1918. LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS Pour la Belgique et l'Union postale, les tarifs seront publiés ultérieurement RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPKHHESIB : G AND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS j ANNONCES \ Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du journal. , j . On traite â forfait ) ' ' ' ' ' ' ' La question de l'Universi au Conseil communal • • ; V ' —0— . La lecture du compter rendu, de la de nière séance du conseil' commiinaJi fî apparaître l'embarras .dans lequel se so trouvés nos édiles appelés à émettre le avis sur la déclaration du discours. < . . Trône relative à 1 ^Université • flamand . . Oeu . embarras -résulta de l'ordre d - jour lui-même, dans-lequel le conseil d _ cl are qu'il :est " mû'par uu esprit de eo filiation patriotique ". Il ressort enco; davantage de sa décision de.ne "pas di enter la proposition, chaque memb ayant seulement le droit de justifier se vote. ' Faire de la conciliation au nom du p, triotisme en matière flamingante est fo difficile. Car, précisément, les deux op nions opposées se prétendent inspiré" par les sentiments patriotiques les pli purs. C'est par patriotisme, pour le bonhei du peuple flamand que les flamingan veulent faire disparaître la langue fraj yaise, la culture française de la Flandi-lls voient une atteinte au principe de nationalité et de l'autonomie dans le fa que, pour suivre lés cours de .l'Univers té, pour devenir .avocats, médecins, pr< fesserars, etc., les étudiants flamands do vent, outre la connaissance, du latin, d grec, avoir aussi Ja pratique de la langu française. ■ C'est également par patriotisme, dar 1 intérêt de l'avenir du pays flamant que nous combattons en faveur du ma-ii tien en F1 andVe du foyer de culture frai (.•aise, indispensable pour' que les gen du pays plat gardent contact avec lf peuples de civilisation latine et écliaj pent au germanisme. Entre ces deux façons de concevoir 1 patriotisme, il faut nécessairement cho: sir. Aussi la tentative d'amener au eonsei communal l'unanimité sur cette questio brûlante a-t-elle échoué. Mais il se comprend pour divers me lifs qu'à l'hôtel de ville on ait chercha à amener une entente ou un apaisemen en cette matière passionnante. Oombiei nous préférons, d'ailleurs, cette attitud celle du gouvernement qui a agité a brandon de discorde en ce moment oî toutes les énergies doivent s'unir et ten dre au relèvement d<> la Patrie. Que. no: conseillers communaux, dont les m an dats sont expirés, qui n'ont guère pi avoir de contact avec les assemblées, d avec !e corps électoral dont ils tiennen leur mandat, n'aient pas voulu abandon ner le terrain de la. conciliation, qui étai admis jadis dans toutes les association; politiques, cela se comprend aussi. On peut en conclure avec raison que li décision appartient au corps électoral qui sera appelé, peut-être plus tôt qu'or rio le croit, à se prononcer sur la ta-çor dont le patriotisme doit être entendu er cette matière et qui n'admettra, il fau s'y attendre, ni équivoque, ni compro mission. XXX I Gardons-nous cependant de croire, quf le vote du conseil communal ait été sté rilc. Un point ressort avec clarté des débats et de l'ordre du jour qui a été voté : la très grande majorité du conseil s'est prononcée en faveur de la restauration de l'Université qui existait avant- la guerre et que les Allemands ont détruite. Elle veut que l'Université soit rétablie non pour la flamandiser ensuite paT degrés, mais en vue de son maintien dans l'état actuel. C'est ce qui résulte clairement de la déclaration de son ordre du jour, " qu'il y a lieu de m a i n t e n i r à ti-î r e d é f i n i ti f l'Université de l'Etat à G a n d. telle qu'elle existe actuellement ". C'est à raison de ce passage de la motion, si net et si important, que MM. Yercoullie et De Vynck ont voté négativement, que MM. Anseele et De Bruyne se sont abstenus. Par contre, le conseil communal a déclaré qu'il y a lieu de créer une Université flamande. Et ici se trouve la conces-cession, vaine et regrettable, selon nous, que certains conseillers communaux, qui partagent notre avis, ont faite dans un esprit de conciliation, en vue de l'obtention de l'unanimité des votes: La concession a été vaine, car l'unanimité n'a pas été aeouise. Elle a été regrettable en ce qu'elle engage un principe et manque de clarté. L'ordre du jour du conseil communal ne dit pas, en effet, si l'Université flamande devrait être être établie à Gand, vis-à-vis de celle dont on demande le maintien, ou dans une autre ville. C'est à raison de ce manque de clarté que le groupe catholique tout entier s'est abstenu. M. de -Hemptinne a expliqué cette abstention en disant que le texte proposé était peu clair et pouvait faire croire qu'il faut que l'Université flamande soit établie à Gand. Le groupe catholique redoute, avec raison, les dangers do deux universités c/on-enrrentes dans la même ville. Il f^ut- le féliciter de sa clairvoyance. Siv rau lieu de s'abstenir, il avait proposé 'un amendement, celui-ci aurait trouvé chez les conseillers libéraux et soc;iajjstes assez d'appui pour réunir la ïD'ajorité. H est donc permis de1 conclure de cet exposé que la majori'oé conseil corn-munal de Gand, au i*- ioins dans sa composition actuelle, est disposée, par esprit de conciliation, 'it concéder aux flamin-gants une uniy ersi|é flamande, à condition que 1 l'P.iversfté actuelle soit maintenue et que ja nouvelle ne soit pas établi» à Gand. ^ Chacun son tour! —o— L' il Agence Havas " nous communique le document suivant que nous conseillons à nos lecteurs de parcourir attentive-, . ment. Ils y prendront quelque plaisir : it ARMEE BELGE . . nt — ur Gtand quartier général lu ' 2e section , f ' e.- « ' — ■ ' * }l Proclamation du colonel Gracia à la popu-i-' latioa d'Aix-la-Chapelle» e- En vertu des pouvoirs militaires,idont; f". je suis investi à'Aix-la-Chapelle, j'or- 6 donne ce qui suit, dans l'intérêt du main 'n tien de l'ordre dans la ville : ^ 1. — A partir de ce moment,'il est dé* fendu à qui que oe soit d'entrer dans la ville ou d'en sortir sans mon autorisation ?s écrite. Seuls les porteurs d'articles d'ali' < ment-ation peuvent entrer' en ville ît tn .sortir. ,r 2. Tous les habitants sont tenus de -s rester chez eux à partir de 19 heures ,'(7) j_ du soir jusqu'au lendemain à 5 heures (heure belge). Toute circulation est in-a terdite entre ces heures. it 3. Tous les rassemblements et meetings -i- de quelque nature1 qu'ils soient-sont in-•- terdits': il sera au ' besoin fait usa-ge des i- armes pour les disperser. 11 4. Tous les établisseanents publics ® (théâtres, cinémas, cafés) et en général tous lés débits de boisson seront fermés is jusqu'à nouvel ordre. : i ; 5. Toutes les-arraes et.tout objet d'uti-l~ ' lité militaire quel qu'il soit seront ver • ; ses à la caserne jaune par tous les dé-R .tenteurs civils', et militaires pour demain s Mer décembre avant 18 heures (6 heures, du soir, heure belge). 6. 10 (dix) otages que je désignerai 5 seront rendus au reçu de mon ordre à " l'hôtel de ville; ils'"y seront rais à ma disposition et seront'garants de la sécu-1 rité des troupes belges .'occupant la ville. 1 Ils y seront rendus ce jour à 20 heures (8 heures du soir) /et y resteront 24 heures en otage ; ils seront renouvelés jour-î nellement. ' , *: t • 7. .Te requiers toute la police locale et 1 l'administration communale qui se mettront immédiatement à ma- disposition à. l'hôtel de ville. 1 8. Toute circulation de.-voitures, est interdite jusqu'à nouvel ordre et dès la publication dû présent arrête, • exception faite pour les trams et les voitures' de ra-: vitaillement qui pourront circuler; dans [ les limites prescrites au paragraphe 2. Le ' service des pompiers pourra fonctionner ' en tout temps. ; 9. Aucun journal, aucune affiche, aucun avis quelconque ne peut paraître .sans m'avoir été soumis et sans être revêtu de L' mon autorisation écrite. Tous les documents autorisés à paraîtra devront être imprimés en français et allemand ; il est fait exception pour tout oe qui concerne le ravitaillement. 10. Aucun militaire» allemand ne peut circuler en ville revêtu de la tenue militaire.11. Toute pers/onne qui serait trouvée en possession d'armes sera immédiatement arrêtée et fusil liée sans autre forme de procès. 12. A partir fte seize heures (16) (4 h soir, heure belç*e) et jusqu'à 20 heures, tous les magasins doivent etre éclairés au rez-de-chaussée. 13. Je me rtéserve le* droit de perquisitionner dans tous les domiciles, quels qu'ils soient,. 14. Tout civil est tenu de- se découvrir au passage, d'jm officier belge et de descendre du trottoir. 15. Quiconque transgressera mes ordres, y mettra opposition, ou ne lies exécuter t pas, sera arrêté sur le channp et fusil'é sans autrte fourme de procès et sans pré judice d'amende à infliger à la ville e'» à l'habitant. 16. Les gardes civiles seront dissoutes > 17. Le présent arrêté entrera e<n -vigueur imiriédiateraent et sera affiché en français et allemand par les soin.?, de l'admi-ni'stration communale et sous sa lespon-s/ibilité à tous les: endroits habituels et r-a nef ours. y En mon quartier général, ; Aix-la-Chapelle-, le 30 novembre 1918- Le colonel 'Commandant les troupes belges d'occupation d'Aix-la-Chapelle, GRACI Le vrai peut q/uelquefois n'être pas vraisemblable. La pièce ci-dessus nous en apporte la preuve. —... > — NOS ECHOS Nouveaux ministres d'Etat Le " Moniteur " publie la nomination, w n qualité de ministres d'Etat, de MM. T ïerryer, Colleviux et Bertrand. —o— Nomination ÎM. Ingenbleek a été, nommé, par arrêté royal, administrateur, de la Liste civile et secrétaire honotraire de Sa Majesté. —o— La maison militaire du Roi La maison milita,'ire du Roi est composée comme suit: Adjudant général, chef de la maison militaire: le li/eutenant générale. «Jurfg-b 1 ii th. Les-ai dos de cajnp: ba.ron de | colonel de cavalerie ; le général-major ! n 1. _u. .• .1, ' l„ maison-^militaire à Londresjcomte de Jon. ghe d'Ardoye; le lieutehanb. général Ha-noteau ;.- le 'îeutenant général commandant la .6e division d'année-Biebuyck ; i< général-major, commandant, la divisioT . de cavalerie, Lemercier ; le colonel d'ar . tillerie, adjoint d'état-major, Lemercier Les officiers d'ordonnance: le lieute. nant-colonel d'état^major Galet ; le colo. nel adjoint dJétat:jnajor, commandant 11 2e caraibiniei-s, • Doutrepont ; le major ad. joint d'état-major du lie de ligne Prend'Homme ; le major du génie Dejar clin; le major, des grenadiers de'Hennir de Boussu ; le capitaine-commandant d'artillerie, adjoint d'état-major, Var Overst-raete. Les officiers attachés à la maison: l'inspecteur général du service de santé Mélis ; le capitaine-commandant du 7e d< ligne Del vaux. Une nouvelle proclamation du roi Albert à ses troupes Au moment où l'armée belge traversait la frontière allemande, le roi Albert lui avait adresséla proclamation' suivante: ''Officiers, sous.officiers et soldats, , " En 1914, l'armée belge s'est levée contre l'envahisseur pour- défendre l'honneur ; de la nation.. Pendant plus de quatre an-' nées, .vous avez' combattu loyalement un adversaire qui, se basant sur la force, a ■■ commis tous les abus. La victoire a. ré-; compensé vos efforts. Vous allez maintenant-, péuétrér sur territoire ennemi, non . pas rpoaur y procéder à des représailles, mais pour assurer l'exécution des clauses , de l'armistice. " Soldats de l'honneur,- vous ne terni-v'rez pas l'éclat de votre gloire. Vous continuerez à remplir vos devoirs avec fermeté, mais aussi avec la même lloyauté., ".En respectant le^ population, en Sauvegardant les propriétés, vous achèverez de confondre 1 adversaire, et. de vous élever dans l'estime de nos alliés. " Officiers, sous-officiers et soldats, je compte que vous resterez dignes de la Belgique. Albert. " —o— Heureuse idée Le conseil communal de Bruxelles a décidé de créer un livre d'or, ou seraient insorits les noms des Bruxellois qui sont morts pour la patrie. —o— A la Chambre de commerce de Bruxelles La Chambre de commerce-de Bruxelles, ' réunie sous la présidence de M! le séna-.teiu- Delannoy, a -décidé tout d'abord d'exclure'tous les membres d'origine allemande, autrichienne, turque ou bulgare. Le président : a signalé avec-plaisir qu'il avait obtenu du ministre des affaires économiques, M. Jaspar, qu'aucune décision ne serait prise dans toutes les questions épineuses qu'on va avoir-à résoudre sans - que les représentants des unions syndicales ne soient entendus. La Chambre a décidé également d'appuyer le vœu du Cercle des installations maritimes, en faveur de l'annexion de la Flandre zélandâise et de l'enclave de Maestricht. —o—" Les vêtements L'intendance militaire belge travaille à la confection de 250,000 costumes à délivrer aux soldats qui seront démobilisés. D'autre part, l'Amérique enverra à la Belgique les stocks d'étoffes khaki précédemment destinées à l'armée. —o— Exportation et transit du lin et des filés de lin. — Prohibition Le "Moniteur'" publie un arrêté stipulant que sont provisoirement prohibés, pour toutes les frontières de terre et de mer, l'exportation et le transit, pour quelque destination que- cé soit, du lin et des filés de lin. Les troupes belges à Aix-la Chapelle L'entrée des troupes belges dans Aix-la-Chapelle a été caractérisée par... l'humilité des autorités locales et de la population.Les dhefs d'u détachement militaire belge ont été priés de se rendre au "Bat_ •haus" où on leur a adressé des paroles qui ressemblaient singulièrement à des souhaits de bienvenue ! C'est le moment de rappeler la parole fameuse de Napoléon au général Berthier après sa victoire d'Iéna : — Ces gens sont aussi plats dans l'adversité qu'ils sont arrogants dans la victoire ! —o— Avis aux réfugiés étrangers Les autorités françaises nous demandent de prévenu- le public qu'en raison du nombre considérable de militaires, prisonniers de guerre libérés et réfugiés civils à. rapatrier, des délais sont indispensables pour remettre en état les voies ferrées. Aussi les réfugiés sont-ils instamment priés de rester dans leur irésidence actuelle jusqu'à ce que le service de rapatriement soit organisé régulièrement. —o— Le service postal Le public continue à s'impatienter et à se plaindre. Ce n'est pas sans raison. S'imagine-t-on qu'il n'arrive toujours pas de timbres, ni de cartes postales, ni du Havre, ni d'ailleurs. L'administration en est réduite à couper les timbres de 20 centimes en deux parties et à les débiter par moitié ! Belle occupation pour les employés ! Et puis elle n'est prévue par au-"cfTïie instruction ministérielle... Sans timbres, pas de correspondance possible. A Bruxelles, on. se passe de timbres en mettant sur chaque lettre un cachet portant : " Port payé î ". Mais pour cela il faut se présenter au guichet. Quelle perte de temps pour le public et les pré-' posés. a. i„ i„..an j..„ f„-:+ gulièrement ; les distributions en ville o: lieu deux 'fois par jour, • vers* 8 et 14 he res. '• i La correspondance vers Bruges, l'A i gleterre et la France, marche avec ass< de régularité. On envoie le courrier ch que soir à Tronch'iennes, d'où il part nuit pour Bruges et au-delà. Pour la Flandre orientale, le service e , déplorable. La poste ne dispose d'auci moyen de transport et le service se fa par des porteurs qui partent de Gand... pied. Aussi les lettres mettent-elles r 1 temps... De'même, pour Bruxelles-et le restai du pays, on ne peut garantir aucun délê le chemin de fer ne fonctionnant pas e: core régulièrement. Nous ne pouvons fa re l'échange de journaux avec nos confr res de Bruxelles. Les Chambres siègei et ne peuvent être renseignées par . presse sur l'état des esprits en dehors c la capitale. Cette situation est'.anormal N'y a-t-il donc pas moyen de. distraû quelques automobiles du service de l'a mée 1 - - , Nos braves\soldats, qui ont. déjà tai fait pour la population civile,. ne pou , raient-ils pas faire que.nQus ayons un se , vice des postes un peu plus -rapide. 1 reprise, des affaires, nos affections de fi . mille et autres, sont intéréssées. Noi ■avons été si privés du temps des Teutons La-poste par avion Le département'de .la.guerre'-desrEtat •Unis a cédé plusieurs centaines d'aén ' planes pour être employés au- service d ; postes à tra vers tout le pays. Ceux qui veulent confisquer nos libert< Le "Witte Kaproen", petite feuille .1< cale sans influence et sans lecteurs, qi reflète... fidèlement les-idées... d'un sei homme, qui s'imagine -naïvement repn senter toute la Flandre, — le "Witte K; proen'' rugit, de colère parce que la "Fiai dre libérale" combat le flamingantisn et réclame pour tous les Flamands ' droit à la liberté des langues. Noi aimerions qu'on nous expliquât en que la formule : t;In Vlaanderen vrij ! ", qi résume notre programme en matière lii •guistique, est haïssable (hatelijk). El" ne peut l'être qu'aux yeux de ceux à qi ..l'idée! de la liberté fait horreur, c'est-; dire aux partisans de la contrainte, d ' l'oppression et de la tyrannie. Le ''Witte Kaproen" engage ses adhc lents à ne pas épuiser leurs forces dans c vaines polémiques: il faut, dit-il, attei • dre le mot d'ordre;qui viendra de Bruxe les, .c est-à-dire de ce "Vlaamsch Belgisc Yerbond'\dont nous avons parlé dans-il de nos derniers articles et qui reprend son compte le programme détestable de Borms, des E'cker, des Wannyn et des voi Bissing. Les Flamands sont avertis. —o— L'arrêté-loi sur la vente des alcools L'arrêté-loi-interdisant la vente de l'a] cool n'est fait que pour la durée de 1 guerre. Le rapport au Boi qui le précèfd réserve les pouvoirs des Chambres. En voici les principales dispositions Article 1er. — Sauf les exceptions pré vues à l'article 2, sont interdits la fabr: cation, l'importation, le transport, l'a chat pour revendre, l'exposition en vent* la vente, le débit : 1° De l'alcool distillé et de tous les 1: quides qui en renferment, sauf une t< lérance de 2 p. c. d'alcool distillé à 5C pour les vins ; 2e1 de vins de liqueur, vin aromatisés et autres titrant plus de 1 degrés d'alcool ; 3° de liquides fabriqué au moyen de fruits secs et titrant plus d 15 degrés d'alcool ; 4° de bières, cidre e-t autres liquides similaires titrant plu de 8 degrés d'alcool. Est interdite également l'offre à 'titr gratuit de ces liquides par les personne visées à l'article 4, même dans les locau qui font partie de leur domicile privé. Art. 2. Les interdictions relative aux produits énumérés à l'article préc( dent ne sont pas applicables lorsque ce produits sont destinés. 1° A des usages médicaux, vétérinaire; pharmaceutiques et de droguerie ; 2° des usages scientifiques ; 3° à des usage industriels ; 4° à l'exportation ; 5° a transport... Art. 4. — Les producteurs, marchand et débitants d'a-lcoolj de liquides, renfei mant ele l'alcool distillé, de vins, d bières et autres liquides fermentes qui, partir de la mise en application du pré sent arrêté-loi détiendraient des liquide visés par l'article 1er, sont tenus d'e faire la déclaration, sauf empêchemen légitime, clans la quinzaine, au bourg mestre de leur résidence ou à celui qu en fait fonction. La même obligation es imposée à toute personne qui détiendrai de ces liquides pour compte des produe teurs, marchands et débitants. —o— Important deécouverte Le savant japonais Hideyo Noguchs ; découvert Ile microbe de la fièvre jaune. -—o— La législation internationale du travai La commission du travail en France réunie vendredi sexus la présidence de M Groussier, a adopté le rapport que lui ; présenté M. Justin Goclart sur les clauise a insérer dans le traité de paix relative à la législation internationale du travail Les conclusions de M. Justin Godar et que la commission du travail a faite siennes, invitent le gouvernement à pro poser et à soutenir à la conférence de 1; paix l'insertion dans le traité de pai: d'une clause proclamant la volonté de puissances signataires de réaliser par un législation internationale du travail le conditions humaines du travail en sauve gardant l'instruction générale et prof es sionneîle de l'entant, la maternité, la vi de famille, la vie. socialo, la santé phji sique et morale, le développement de 1 nonulfition. f. Les gouvernants & les intellectuels dans l'Allemagne révolutionnaire rl- la. , Nous sommes mal renseignés sur h's sk -événements politiques qui se déroulent n actuellement en Allemagne. Il nous est ^ impossible de nous faire une idée nette ^ de ce qui se passe. 11 , Ce que nous pouvons dire, en tous cas, , c'est que la Prusse des Scheidemann, des 1 Ebert, des Self et des Gerhard Haupt-1\ manu ne paraît pas marquer un progrès 1 très sérieux sur la Prusse des Bethmanii-l" [ H oll weg et d es1 G-ui 1 laurne II. Nos ; con-I .frères français, sont-, en général, pleins *a d'ironie quand ils parlent de la révolu- • ti.on allemande. Ont-ils tort? 3 Certes, l'empereur a abdiqué ; le détesté- . table système militariste prussien semble r_. détruit pour jamais; un grand nombre* cle Teutons paraissent ralliés à l'idée ré-^ publicaine. Mais, chose significative, les hommes qui ont en mains aujourd'hui les destinées de la Prusse ne sont pas des ~x hommes nouveaux: les. Scheidemann et . les Soif qui n'avaient jamais hésité h ap-,s puyer la politique impériale sont plus I que suspects ; on peut mettre en doute ^ leur sincérité et leur contester le droit de Tiarler au nom de . la démocratie,'germanique.11 y a plus:,ces mêmes hommes qui pré-)_ tendent incarner une politique nouvelle, 's n'ont pas renoncé, au milieu de l'eifon-drement de leur patrie," au'rêve do Bismarck : réaliser l'unité allemande. Nous ;s les avons vais, quelques jours avant l'éva-- citation de l'Alsace-Lorraine par les trou-Lî - pes du duc de Wurtemberg, proclamer so-j lenncllement que le sort des provinces L françaises volées en 1871, ne pouvait eti-e {_ réglé sans que la Prusse ait son mot à [dire. Nous les avons vus engager des négocia-e tions avec lé gouvernement de Vienne e qu'ils espéraient convaincre de la néces-us sité dé fusionner l'Autriche allemande avec la- Prusse. li Ce n'est pas tout. Il y a quelque chose [_ de plus grave encore et qui montre com-e bien peu l'Allemagne a changé, dans son ii élite politique et intellectuelle. Le gou-l- verneinent bavarois révolutionnaire a pu-e blié des documents accablant sur les origines de la guerre : le peuple allemand, . que l'on a. dupé,pendant des années, sait aujourd'hui à quoi s'en tenir sur la culpabilité de ses. maîtres, .sur le crime auquel il a prêté les mains. Or, que. voyons-nous ?. Les ministivs ''révolutionnaires" de Berlin ont formellement désapprouvé ces publications qui mettent leur pays en si iinauvai!se posture. Ils ergotent, discutent-, -contestent, avec la mèm,e mauvaise . foi, la. même hypocrisie, cjue les chanceliers impéi:iaux. lie <îhef du gouvernement bavarois. Kiirt. F. isner, est • indigné, écœuré de.i'at-litude étrange de ses collègues berlinois qui paraissent plus préoccupés que jamais de cacher la vérité ■à leiir peuple, - et qui.' se servent de la presse, toujours servile, pour continuer à égarer l'opinion publique en assurant que l'Allemagne 'est innocente et que les al_ fliés sont les-auteurs de tout le. mal. ' Nos lecteurs se rappellent sans doute le nouveau manifeste des . iniellectuels teutons, que nous a\rons publié il y a quelques jours, — le manifeste d'amour comme l'ont appelé certains journaux parisiens. Oh! ce sont de'belles phrases, très profondes petit-être, dans leur mystique nébulosité: nous eussions , souhaité un peu moins rie "profondeur"- et un peu plus de netteté. N ous y avons cherché, en) 'vain, une expression cle regret, de repentir, de désa veu des crimes commis par l'armée populaire fVolkshèer) ' allerpande; nous n'avons pas1 relevé 'le. moindre mot. de blâme à l'adresse des sinistres aventuriers berlinois oui déchaînèrent la catastrophe mondiale. Les intellectuels d'outre-Rhin, pas plus que les chefs politiques, n'ont su avoir Tai franchise, la 'loyauté, Je courage de Nreconnaître les torts de leur pays ; ils semblent .toujours vouloir tenir à la ridicule et odieuse légende d'une Allemagne vertueuse et pure, l'innocemment attaquée''5 ! Ce ne sont pas des démocrates sincères l'es gens qui parlent un pareil langage, qui adoptent une si déconcertante attitude. La démocratie .se fonde sut la vérité, la justice et la liberté. La Prusse des Scheidemann et des Soif n'a pas l'air de s'en douter. P. H. e ' ' ' ~~ " i, Nouvelles de l'étranirer L . . U CONFÉRENCE LONDONIENNE DES ALLIÉS IF MMFRTRRFMFNT M l'AIIFMAfiNP Paris réclamera à l'Allemagne ; ses deux milliards Lé conseil municipal de Paris a adopté . la proposition de M. Poiry, tendant à ré-| clamer à l'Allemagne les 200 millions qu'elle a imposés, en 1871, comme contribution de guerre à la vilile de Paris et qui, grossis des intérêts composés, représente une créance de 2 milliards. La conférence des ASiiés à Londres i Parfait accord, graves décisions ' Une séance mémorable a eu lieu .lundi ' à Whitehall, dans Downing street, où se ! trouve l'hôtel du Premier anglais, pour la discussion dos questions préliminaires à 3 la Conférence de la paix. ; A son arrivée, le maréchal Foch fut ' l'objet d'une ovation indescriptible de la part d'une multitude qui agitait des drar } peaux alliés et applaudissait frénétiquement. Tous les assistants entonnèrent la , " Marseillaise ". M. Clémenceau et les hôtes de la Grande-Bretagne furent l'objet d'ovations répétées. [ MM. Lloyd George, Orlando et Clémen-. ceau, le maréchal Fcch, lord Curzon, M. * Bon ai* Law, le général Shiuts, MM. Aus-tin Chamberlain, Balfour, Sonnino, lord . Milner, sir Eric Geddès, six Henry Wil-son, M. Paul Oambon, les généraux Mor-5 dacq et Wevgand, prenaient part à la b conférence. Les deux principales questions qu'étu ; die le cabinet sont la punition à infliger , au Kaiser et le mode de paiement par ; l'Allemagne des indemnités et réj^ara-tions concernant la guerre. UNE NOTE OFFICIEUSE On annonce, de source autorisée, que les délibérations de la conférence anglo-franco-italienne dé mardi ont été. marquées par un parfait accord, rf't ont abouti à certaines décisions importantes et précises. Elles ont porté sur les lignes générales du règlement de la paix. On ùe peut rien dire avant la fin de ces conféronces touchant le détail des affaires qui y sont discutées par les représentants des alliés. Mais les décisions sont dès maintenant acquises, et, à là séance de mercredi, on devait s'occuper principalement de régler les détails afférents à ces décisions. L'aveu du " Berliner Tageblait ,, Le '.' Berlinor Tageblatt " du 20 novembre publie, sous la signature Richard Wit-; ting, un article dont l'importance n'é-t chappera à personne, puisqu'il démon-? tre que les responsabilités cle la guerre incombent à l'Allemagne, aux volontés et à la culture allemandes. Voici, d'ail-3 leurs, quelques passages typiques de cette étude : t, "Devons-nous chercher seulement quel-oues coupables» ou bien faut-il accuser le peuple tout entier? Il faut parler d'une faute du peuple allemand et aussi d'uni-faute particulièrement lourde de quelques hommes. " En Allemagne, c'était l'esprit de Potsdajn. qui avait tiiomplié de l'esprit de Weimar. Le peuple cultivait l'idée de" force et non l'idée de droit, à la suite de Treitschke et de tous ses néfastes prophètes." Comment s'étonner si les soupçons de l'étranger grandissaient toujours en face de cette Allemagne qui, non seulement renforçait formidablement tous les deux ou trois ans son armée et sa flotte, mais qui proclamait avec fracas la doctrine sacrée de la force allemande et de la sple nde u r al 1 emande ? " Soyons francs! C'est l'Allemagne elle-même qui s'est isolée par tous ses actes. Elle s'est encerclée de tous les peuples qui voulaient formel* un wnsortium de garantie. Et ainsi la guerre est née qui impose aujourd'hui à notre peuple les devoirs d'une profonde rénovation intellectuelle et morale, une rénovation qui.nous contraint à changer les vieilles, idées do force pour les idées éternelles de droit et de justice. " Ebert cherche à maintenir le bloc allemand L'agence "VVolff du 2 décembre' rend compte d'un discours prononcé par Ebert le l^r décembre,, à une grande réunion •publique, organisée par le parti socialiste de Berlin. Ebeiif: a dit quelles conceptions lui et ses partisans se font de. la révolution allemande : " La social-démocratie reste fidèb au programme d'Erfurt, pour lequel elle a lutté pendant cinquante ans. L'Assemblée nationale reconstituera le bloc allemand, rendra au pays son unité; pas une puissance au inonde ne sera capable de briser l'unité politique, du peuple allemand basée sur l'unité do la vie économiquo dit pays. Pour les classes laborieuses, rien ne serait plus funeste que le retour et l'é-miettement politique du moyen-âge. Ce n'est pas le séparatisme, mais la concentration vigoureuse de tous les Allemands, de la force allemande, qui est la nécessité du moment ; c'est là ce qu'on attend de l'Assemblée nationale, qui rendra également possible la paix générale. " Passant à l'application du programme socialiste, Ebert. a déclaré ne vouloir réa-. liser que les " socialisations qui sont mûres ". En terminant, il a mis les ouvrier allemands en garde contre la révolution bolcheviste, teUe qu'elle ^ été pratiqué© en Russie. Séparation entre Munich & Berlin Kurt Eisner négocierait la paix Une dépêche de Berlin annonce que la rupture entre Berlin /et. Munich est complète.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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