La Flandre libérale

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17 september 1914
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s.n. 1914, 17 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 22 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z57b/
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LA FLANDRE LIBÉRALE &.MM1>1\M «MAINTS 1 mol». I aoi*. i nctt. i m. ËELOÏQUE s ¥td 2.0C 4.00 8.6® 16.00 UmON POSTAL! t fr, 3.75 9.00 1S.0Q MM 9* t'itim «ne ««nmii 4s jswrwai «f <•«» Hm hM Umm Ce pMto HÉDâCTIOÎi, &DMÏNÏSTMTW «T MFHIMÎIÏÏ «and, , wif ou nouve au bois, , sans f3§WMi#EMENTS ET aWN©«SKES ; |J ».■ « 6 B4 (?TI O W « Téléphona 3*1 1 Téî4yh0M 1S JfcJWOWO®» Pwtr Sa v0!e «t ïm Fl»nire«, «'adresser ra femM # gMtraadL _ Peur le reste «ta pays et l'étranger, «'aéreaw* è POfffc» «g® Publicité, w Ncwve, 86. ft Bnexfllte** LA GUERRE EUROPEENNE Encore quelques mots sur l'entrevue d'Oordegem A propos de l'entrevue d'Oordegem entre le général allemand von Bœhn et le bourgmestre de Gand, entrevue qui eut pour notre ville des conséquences si heureuses, certaines personnes, surtout à l'étranger, ont fait courir des bruits auxquels il importe de mettre fin. L'on a dit qu'avant cette entrevue le bourgmestre de Gand avait déjà envoyé des émissaires au camp Allemand. C'est une calomnie. Le bourgmestre, d'accord avec les membres du collège, avait pris la décision, si les troupes allemandes étaient entrées à Gand, comme tout semblait l'annoncer, d'attendre à l'hôtel de ville même la visite de leurs délégués. Le lundi, 7 septembre, à 6 heures du soir, le bourgmestre reçut la lettre que voici : A Monsieur la bourgmestre de Gand, J**i l'honneur de vous faire savoir que je suis arrivé devant Gand avec de très fortes forces, surtout avec une artillerie nombreuse, composée spécialement d'une très foirte artillerie de siège de gros calibre.J'ai reçu d-es informations qu'on a de nouveau armé la garde civique se trouvant à Gand. J'en oonclus qu'en avançant sur Gand, j'aurai à compteir sur une résistance armée de La part de la garde civique et probablement, d'après mee expériences des derniers jours, aussi de la population. Je n'ai nullement l'intention de me battre avec die paisibles bourgeois. La guerre doit être exclusivement faite d'après les lois usuelles du droit des gens. . Je décline donc 1» responsabilité si des combats ont lieu dans la ville lorsque j'entrerai à Gand. Je saurai briser tans égards cette résistance ; je bombar* derai~ta nue, je la lerai incendier, ra« ier. Pour éviter cela, qui serait douloureux pour moi-même, je vous prie do vous rendis demain, le 8 septembre, à 9 heures du matin, à mon quartier général à Oordegem, en rapportant un drapeau blanc et en faisant usage du certificat ci-inclus. Je ferai alors savoir sous quelles conditions je pourrais renoncer à des moyens de force contre la ville, qui forme l'en- I droit de rassemblement pour la garde civiques.Si vous ne vous présentes pas chez moi, ce sera vous qui en porterez les conséquences.Le général commandant devant Gand, (a.) Général VON BOEHN. Le bourgmestre se rendit à cet appel. Qui oserait lui en faire un grief ? Il adressa au général allemand les pa rôles dignes et courageuses dont voici le texte : Excellent», J'ai répondu à votre appel. Après beaucoup d'hésitations, croyez-le bien. Mais, en présence des menaces si terribles pour la ville de Gand, que renfermait votre lettre, j'ai pensé que mon devoir de bourgmestre et le souci de la conserva tion de la cité, que j'ai l'honneur d'administrer m'imposait l'obligation de faire taire toute autre considération. Comme vous le voyez, je ne me pré sente pas en chemise et la corde au cou. comme les Gantois de l'époque de Char les V. C'est en citoyen belge, attaché inébranlablement à sa patrie, à son Sou ▼erain, que je me présent© devant vou-et que je vous parle. L'armée belge, obéissant à la volonté de son chef suprême, le roi Albert, dé I fend pied à pied le sol de la patrie. Elle a, oomme c? était son devoir, op posé les faibles troupes dont elle dispo sait dans la région, à la marche en avant des troupe3 ennemies. Vaincue par h nombre, elle s'est retirée devant tous Vous vous trouvez maintenant devant «ne ville ouvert© où il n'y a plus aucun< force armée. Le bourgmestre et les échevins de la ville de Gand, représentant l'autorité ci Vile, mettent leur cité et ses habitants sous la protection des lois qui régissent les relations entre peuples civilisés en temps de guerre. Ils feront ce qui est en leur pouvoii pour éviter tous actes d'hostilité de part de leurs concitoyens. Lee recoin mandations les plus expresses ont di reste déjà été faites pour les éviter: ft les seront exécutées, nous en avons )• ferme espoir. Nous vous demandons, s'il est possi ble encore, de vous détourner de notri-ville, et de nous «n laisser l'administre tion sans l'intervention de l'autorité al lemande." Puis furent discutées les conditions au? quelles la ville de Gand devait souscrir pour obtenir que les troupes allemande' n'y entrent pas. Ces conditions furent-elle» humiliante? Le conseil communal a-t-il eu tort de le:. accepter ? ° ' oserait le prétendre 1 Ces condition., se bornaient purement et simplement à la fourniture, à l'armée allemande, contre remise de bons, d'objets pour une valeur de 65,000 francs environ.Et, cependant, à entendre certaines gens, il .sût fallu refussr au risque de voir la v:îu- saccagée, de voir toute communication coupée avec Anvers • de voir les deux Flandres envahies et occupées par l'ennemi. N'est-ce pas un comble ! D'autres disent encore qu'il existe de» clauses secrètes. C'est une mauvaise plaisanterie. Il n'a été qu'accessoirement question de la garde civique, le bourgmestre n'ayant aucun pouvoir pour traiter en son nom. Pas un fusil, pas une cartouche, n'ont dû être remis aux Allemands.Nous défions qui que ce soit de contester la stricte exactitude de ces renseignements.Nous avoik, dit, dès la première heure, ce que la ville de Gand d'evait à l'attitude à la. fois d'igne et ferme de son bourgmestre. Cette attitude et les conséquences heureuses qu'elle a eues, lui ont valu l'admiration et la profonde reconnaissance de tous les Gantois sans aooeption de parti. Nous sommes heureux, pour notre part, de lui en renouveler ici l'expression. XiA SITUATION Les opérations militaires en Franod Le rapport du maréchal French Londres, 14 septembre, 11 heures du soir. (Ce rapport ne doit pas être confondu avec la communication de la légation britannique d"Anvers, faite lundi à nos confrères).Voici le communiqué du maréchal French relatant les opérations de l'ar-méo anglaise et de l'extrême gauche française du 4 au 10 septembre. " Le général von Kluck, commandant la 3me armée allemande voisine de oelle de von Bulow, modifia, le 4 septembre, la direction de son armée qui, depuis la bataille de Mons, poursuivit le mouvu ment colossal appelé, d'après lui, à envelopper les Alliés. Il espérait nous amener à un désastre similaire à oelui de Sedan. " von KlucJ: marchant vers le Sud-Ouest laissa donc une forte arrière-garde le long de l'Ourcq afin de retenir la sixième armée française. " S'imaginant que l'armée anglaise était hors de combat, les Allemands portèrent tous leurs efforts contre le gros de l'armée française qu'ils essayèrent de couper et d'envelopper. A la, fin de «a journée_ du lundi 7 septembre, l'avance était générale sur l'aile gauche française." Mais, à oe moment, ayant reçu des renforts, nous poussâmes vers le Nord en coopération avec la cinquième armée française, tandis que la sixième de nos Alliés marchait également à l'Est contre les Allemands. " Lorsque ce mouvement général fut entrepris, l'ennemi se trouvait encore le long de l'Ourcq. Il commença bientôt à se retirer dans la direction Nord-Est. Il Fut repoussé également mardi sur la Marne. " Le combat mr l'Ourcq fut très meurtrier, très sanguinaire, les Allemands disposant là die grandes forces d'artillerie. Après une lutte acharnée*, nous triomphâmes de la résistance de l'ennemi et sur le Petit M or in bientôt ;ea Allemands précipitaient leur retraite vers 1e Nord. Alors ce fut un combat sans rr&ve, une bataille sans repos. " Nous nous emparâmes, dans ces premières rencontres, de 1,500 soldats allemands, 4 canons, 6 mitrailleuses et 50 fourgons. L'ennemi eut de nombreux tués 't blessés. " Fait à signaler, pendant ces combats, nos aviateurs rendirent les plus si-rnalés services, obtinrent les plus grands ■uooès et furent complimenté"! à plusieurs epa-ises par le général Joffre. " D'après nos informations l'ordre Je battre en retraite fut reçu par les trou-■s ennemies avec le plus amer désar>-ointement, alors qu'elles étaient si près 'o Paris ". FRENCH. Un communiqué officiel français Anvers, 15 septembre. — Télégramme e M. Delcassé. ministre des affaires angères, à M. Klobukowski, ministre o France en Belgique. De Bordeaux, 15 septembre, 1 heure 5(1 atin. Notre mouvement offensif a continué ,ur tout le front. j Le 13, à notre aile gauche, la cavale- f rie française a occupé Montdidier et i Roye. Les forces allemandes se replient d'Amiens sur Péronne et Saint-Quentin. A l'Est de Reims, elles s'étaient organisées définitivement, hier, sur la ligne des anciens forts Brimont, Vitry, No-gcnt-l'Abbesse. Mais aujourd'hui le quartier général d'une de nos armées a pu s'installer dans la ville de ReirnE. Dans l'Argonrte, les troupes allemandes étaient, hier, au Nord d)e la ligne Thiaucourt, Issoneourt, ayant abandonné l'attaque du fort Trovon sur la Meuse.La Lorraine français© était totalement évacuée hier soir, l'ennemi se retirant vers Château-Salins, Dieuze, Sarre-bourg. (Ha vas.) Note. — Montdidier, 0,000 habitants, dans la Somme, à 34 kilomètres d'Amiens, sur le flanc d'une coliine que baigne le Don. Pioye, 4,500 habitants, dans, la Somme, ! à 19 kilomètres de Montdidier, sur le plateau du Santerre. Triaucourt, 900 habitants, dans le département de la Meuse, à 29 kilomètres de Bar-le-Duc, sur la rivière de Triaucourt.AUTRE COMMUNIQUE Paris, 15 septembre. Le communiqué de 11 heures, hier soir, dit que, sur notre aile gaucho, nous avons rejoint partout les arrière-gardes et même le gros des troupes de l'ennemi. Nos troupes sont rentrées à Amiens, jj abandonnée par les forces allemandes. L'ennemi semble faire tête sur le front jalonné par l'Aisne. Au centre, il semble également vouloir résister sur les hauteurs au Nord-Ouest et au Nord de Reims. Entre l'Argonne et la Meuse, il a oon-tinué à se retirer. Sur l'aile droite et en Woevre, nous avons réussi à dégager le fort de Troyon, qui avait été violemment attaqué à plusieurs repris, ces jours derniers En Lorraine, nos détachements lancés à la poursuite de l'ennemi gardent comme partout ailleurs contact aveo les Allemands.La situation morale et sanitaire de nos armées demeure excellente. (Havas.) LES ALLEMANDS RECULENT TOU- JOURS. - LES FRANÇAIS CAPTU- RENT 600 PRISONNIERS ET 12 CA- NONS. Anvers, 15 septembre, 10 heures soir. — La légation britannique communique cette dépêche du War Office : L'ennemi occupe toujours une forte position au Nord de l'Aisne, et le combat continue sur toute la ligne. L'armée du prince héritier fut encore repoussée et se trouve maintenant sur la ligne de Vaffermes, Consenvoye et Ornes. Les Alliés occupent Reims. Six cents prisonniers et douze canons ont été capturés hier par les forces se trouvant sur la droite anglaise. La pluie a détrempé les routes et rend la retraite allemande difficile. Note. — Varennes, Consenvoyé-sur-Meuse et Ornes sont des villes de l'Ar-gor *> - «ituées au Nord de Verdun. L'ARMEE DU KRONPRINZ EN PERIL Bordeaux, 15 septembre. — La situation de l'armée du Kronprinz, qui forme le piv.)t du changement de front rendu nécessaire par le succès des Alliés, est toujours très précaire. Les forts français à l'est de l'Argonne ont rendu la retraite impossible dans cette direction. Cette armée est en marche vers le nord avec l'espoir de rejoindre les autres forces allemandes sur la ligne Mézières-St-Quentin-Péronne, mais les Français poursuivent déjà les Allemands au nord de Reims. Il y a par conséquent une chance que l'armée du prince héritier soit coupée avant d'avoir pu faire sa jonction avec les autres troupes du Kaiser. Une course de vitesse a lieu en ce moment entre les troupes françaises et allemandes. 1 D'elle dépend le succès de la manœuvre. DANS LES VOSGES Bordeaux, 15 septembre. — Une dépêche de Bâle donnp des détails sur les récentes batailles dans les cols des Vosges. ] Les Allemands, conduits par le général Herringen, ne parvinrent pas à franchir les lignes de défense d'Epinal. La bataille se livra sur le front allant de Xertigny à Altkii-ch. Les lignes françaises ne furent pas entamées LA LANDSTURM EN ALSACE Bâle, 15 septembre. — Les Allemands ont amené, en Alsace, des troupes de la Landsturm. LES TROUPES FRANÇAISES AURAIENT RÏ-PRIS MULHOUSE Rome, 15 septembre. — Suivant des télégrammes de Bâle, les Français auraient repris Mulhouse. (Au ministère de la guerre français on n'a pas confirmation de cette nouvelle), i MORT DU GENERAL ROQUES Paris, 15 septembre. — Le général Roques a été tué le 6 septembre, dans un combat, aux environs de Bar-le-Duc. LE PRINCE FREDERIC GRIEVEMENT BLESSE Paris, 15 septembre. — On annonce que le prince Frédéric-Guillaume de ^esse a é é grièvement blessé dans un récent engagement. COMMENT AMIENS FUT REOCCUPE Londres, 15 septembre. — Le correspondant du "Daily Telegraph" télégraphie de Pontoise : s< Pontoise, 15 septembre. — Une partie des armées allemandes battues ont i paru un moment vouloir se réfugier à Amiens et mettre en état de défense les environs de la ville. Pendant quatre jours une simple patrouille garda la ville. Soudain, lundi dernier, des troupes allemandes arrivèrent en masse, environ 10,000 hommes. " Le commandant des forces fit paraître un avis demandant à tous les hommes valides de sortir de la ville pour creuser des tranchées pour l'armée allemande. Pendant ce temps, des reconnaissances d^ cavalerie se répandaient à Longueau, Tirencourt et Snfnt-Sauvent. Mercredi, il y eut une bataille dans les environs d'Amiens." Les Allemands considéraient Amiens comme la capitale de la région du Nord-Ouest et semblaient, déterminés à garder cette ville jusqu'au bout. " Mais tout à coup, vendredi, l'exoda des Allemands commença. En hâte, ils se mirent en marche par le Nord-Est d# la ville. " Quelques heures plus tard, un détachement de cuirassiers français entraient dans Amiens. Nos soldats furent reçus avec enthousiasme par les habitants, qui. immédiatement. pavoisèrent leurs maisons, tandis que les cloches des éerli-ses sonna-'ent. Les cuirassiers remirent le drapeau français à la mairie et aux autres monuments publics. " LA DEMORALISATION DES SOLDATS ALLEMANDS. — LEURS PAVAGES D4NS LES VILLAGES FRANÇAIS. Anvers, 15 septembre. — (Communication de la légation britannique en Belgique). — Dans le rapport du War Office sui les opérations uu 4 au iO septemore, nous lisons encore : " Le 7 septembre, les forces anglaises et françaises commencèrent une poursuite énergique et infligèrent à l'ennemi des pertes considérables. Un grand nombre de traînards allemands ont été captui és, dont la majeure partie semblent avoir été sans nourriture pendant au moins deux jours. En effet, dans cette section de la ligne de bataille, les Allemands semblent être i démoralisés et fort enclins à se rendre par petits groupes. La situation générale est très favorable aux Alliés. '' Dans les villages occupés par l'ennemi, il a commis des ravages stupides et brutaux. Sur la foi de témoignages irréfutables, il est établi que les habitants ont été maltraités. Quant aux aviateurs anglais, qui ont été félicités par le général Joffre, quoique leur mission principale fût de déterminer les positions d° l'ennemi, ils ont attaqué des avions allemands et en ont «étruit cinq. Ainsi ils ont établi une supériorité individuelle qui est aussi utile pour nous que nuisible à l'ennemi. " LES HEROS. Londres 14 septembre. — Le correspondant français du " Daily Mail " rapporte le trait d'héroïsme suivant : "Pendant les combats sur l'Ourcq, le 7 septembre, un ordre devait être porté à une tranchée, par un chemin découvert qui était ravagé par les shrapnells ; allemands. L'officier demanda des hommes de bonne volonté. Au premier mot, quatre hommes se présentèrent. Le premier ne revint pas. Le second eut une jambe arrachée par un obus. Le troisième réussit dans sa mission, arrrès avoir traversé une grêle de balles et d'e j shrapnells." LE SORT DE CHARLEVILLE Nous avons reproduit, il y a quelques jours, d'après un journal anglais, un article suivant lequel la ville de Charleville aurait été entièrement détruite par un bombardement. " Des renseignements sûrs permettent, dit un journal de Boulogne, de considérer cette nouvelle comme totalement inexacte. " En Angleterre —— les treupes sussas UN DÉMENTI OFFICIEL ANGLAIS Londres, 15 septembre. — Le Press-Bifreau autorise la presse à annoncer qu'il n'y a rien de vrai dans le bruit que des soldats russes auraient débarqué en Angleterre dans leur route pour la Fran-ce ''t ia Belgique. Lu nouvelle que les troupes russes sont maintenant en Belgique ou en France doit aussi être démentie. ENSEMBLE ADMIRABLE Londres, 15 septembre. — Les documents officiels, publiés aujourd'hui, contiennent de longues listes donnant des détails d'offres d'assistance venant du monde entier et des différents Etats britanniques et colonies anglaises, qui, dans i leur ensemble. Présentent ,011 tableau re marquable de l'unité de l'Empire dans le conflit actuel. Ces offres consistent non seulement en troupes variant de quelques centaines à plusieurs milliers de soldats en ce qui concerne le continent australien, mais aussi en quantités considérables de provisions. Le gouvernement vient justement d'agréer des offres de service de deux cents Maoris de la Nouvelle-Zélande, et 1 aussi accepté des provisions de toute espècc. De nombreuses colonies ont également voté des dons en argent. Toutes _ ont simultanément établi un fonds patriotique de souscription et beaucoup parmi ces colonies ont également souscrit des sommes considérables pour le fonds de secours aux Belges. (Reuter.) LA PHILANTHROPIE AUSTRALIEN- NE EN FAVEUR DES BELGES. Londres, 15 septembre. — Une dépêche de Melbourne annonce que le gouvernement australien a décidé d'aider chaque mois et oe jusqu'à la fin de l'année, cont veuves belges, à Victoria et à leur y procurer de l'occupation. L'agent général de Victoria, à Londres, a reçu, hier, de son gouvernement, 10,000 livres sterling pour les réfugiés belge», se trouvant en Angleterre. L'agent général de la Tasmanie. à Londres, a reçu une nouvelle eomme de 35 's-vres «teriing de la Tasmanie du Neri! pour le fonds des réfugiés belges. Le total ainsi versé s'élève à 600 livrea sterling. (Reuter.) En HoUande OUVERTURE DES ETATS GENERAUX LE DISCOURS DE LA REINE WILHELMINE La Haye, 15 septembre. — Aujourd'hui a eu lieu la réouverture de la session des deux Chambres des Etats Généraux. Voici le texte du discours du trône de la reine Wilhelmine : Dans des circonstances très extraordinaires je reviens au milieu de voua. Nous sommes tous remplis de la pensée de la guerre terrible de la grande partie du monde. Le pays se trouve conséquemment dans une situation exigeant une vigilance in-Hilerrompuc.J'ai pu constater avec reconnaissance nos relations amicales avec toutes les puissances. La neutralité que nous observons sera maintenue de toutes nos forces, et êlle ne fut violée jusqu'ici d'aucune manière. La mobilisation de l'armée et de la marine a été achevée en moins de temps que le délai fixé. L'armée et la marine remplissent souvent une lourde tâ^-he. Nous sommes profondément apitoyéa par le sort des peuples entraînés à la guerre. La Hollande supporte de bon cœur les fardeaux qui lui sont imposés.^ Elle reçoit à bras ouverts tous ceux qui cherchent un refuge dans ses frontières. La vie_ économique éprouve dans toutes ses ramifications les suites oppressantes de la situation européenne, mais, malgré cela, quelque allèg'ement se dessine. Divers produits agricoles et horticoles et l'industrie alimentaire trouvent de nouveaux débouchés tant en Angleterre qu'en Allemagne et en Belgique. .Le cours régulier des affaires des colonies souffre beaucoup par la perturbation des communications postales, télégraphiques et de navigation. Dans toutes nos colonies, des mesures sont nrises pour maintenir notre neutralité politique. Avec _confiance; je fais appel à tous, pour éviter aussi, en commerce "et en trafic, scrupuleusement, tout ce qui peut mettre en danger notre neutralité. Notre existence nationale exige que notre commerce extérieur continue tant que les_ circonstances le permettent, que tout fait soit évité qui pourrait «donner 1 apparence que le commerce hollandais aurait pris parti pour les belligérants, soit pour l'un, soit pour l'autre. Je me sens heureuse que mon peuple, dans le fidele accomplissement de son devoir, esi< uni avec moi et cherche à servir sa patrie. Je m attends à ce que la concorde, manifestée partout dans le pays, soit maintenue jusqu'à la fin. Je nrie Dieu de nous donner la force et je déclare ouverte la session des Etats Généraux. En Allemagne ANXIETE A BERLIN De Rotterdam on télégraphie à Londres que, depuis sameJi, l'anxiété croît à Berlin. On sait que de grandes batailles sont engagées, mais comme le bureau de la presse devient silencieux, il existe un grand sentiment d inquiétude. Le gouver nement a donné l'éveil en parlant de l'abandon de Lemberg par les Autrichiens, " pour des faisons de stratégie et d humanité. " La sottise de l'explication sautait aux yeux. Il n'y a pas encore de désespoir, mais les listes clandestines des morts d'offi ciers, ont répandu la désolation dans toute la haute société de l'Allemagne. On commence aussi à reconnaître que, dans cette Allemagne organisée comme une horloge, il y a bien des rouages essentiels qui fonctionnèrent mal, par exemple ce lui de l'intendance. La presse est muselée, TOUS LES JOURNAUX PARAISSENT MATS SANS AUCUNE NOUVELLE DE FRANCE. Ils continuent à dire que la bataille bat son plein, qu'elle sera dé cisive, qu'elle durera longtemps, que LES ALLEMANDS DOIVENT S'ATTENDRE A QUELQUES REVERS PARTIEL», oui n'affecteront pas le grand résultat. On invite le lecteur à se défier de toutes les agences de nouvelles étrangères, qui mentent systématiquement ! ! Le dauii à Berlin Londres, 14 septembre. — Une dépêche, envoyée lundi, de Stockholm au "Daily Telegraph", décrit le changement dans» l'opinion publique à Berlin. Lee deux dernières semaines, la foule enthousiaste qui combla les rues, il y a une quinzaine ae jours, a disparu ; la confiance a été remplacée par le doute. Ce changement commença après la bataille da Lemberg et augmenta à la nouvelle que l'armée de von Kluck abandonna le projet de capturer Paris. Le deuil devient de plus en pins la mode. Chaque journal publie une page do cartes encadrées de noir, annonçant la mort d'un frère, d'un mari, d'un fils. Toutes les nuit»; de longs trains comblés de blessés arrivent à Berlin. LA CRISE ECONOMIQUE Londres, 15 septembre. — (Officiel). — Communiqué par la légation britannique en Belgique. — Dans la presse viennoise, on annonce que les prix des denrées en Allemagne ont augmenté de 1S %. La presse allemande commence à le rendre compte que les industries allemandes seront arrêtées bientôt par la cessation de l'importation de matières premières.Elle commence à comprendre que la suprématie de la flotte britannique est incontestable, qu'elle est en mesure d'empêcher toute importation en Allemagne, tandis que le trafic maritime anglais se développe sans entraves. Le nombre de sans-travail augmente rapidement en Allemagne. La récolte en Angleterre est de beaucoup supérieure à la moyenne, surtout pour le froment, les pommes de terre, les fèves et les houblons. En Italie L'ARMEE ITALIENNE CONTRE LA TRIPLE ALLIANCE Un journal américain, "Commerce and Fiaanoa", dans son numéro dv. 2 septembre, publie l'intéressante nouvelle que voici: Le roi d'Italie a fait une espèce de r» ferendum parmi ses sujets à propos de la Triple Alliance. On a demandé l'avis des maires des cités italiennes, des membres do nombreux organismes commerciaux, et finalement de l'armée. Les chiffres se rapportant aux premiers ne sont pas connus.Sur les 76,300 premiers officiers wfc soldats qui prirent part au vote, 76,000 exprimèrent un avis nettement hostile k< l'Allemagne et l'Autriche! L'ITALIE DOIT PRENDRE PARTI POUR OBTENIR SES FRONTIERES NATURELLES Londres, 15 septembre. — Une dépêche de Rome, en date du 14 septembre, dit que le comité exécutif du parti radic-al a adopté une résolution priant le gouvernement d'abandonner la politique de neutralité et da ne pas manquer l'occasion d'obtenir pour l'Italie ses frontières aa« turelles et de participer au règlement qui se fera en accord avec les principes démocratiques.Le journal le " Measagero" déclare qn» des manifestations populaires devraient avertir le gouvernement du danger qu'iJ y a à maintenir une attitude désintéressée. (Reuter.) Un croiseur italien rappelé Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Venise dit que le crciseur "Piemonte" a été rappelé du Somaliland. (Havas) En Autriche — NowveHe victoire sert» Les Autrichiens perdent i0,010 hommes Londres, 15 septembre. — Officiel. — On reçoit de Nisch une dépêche disant que le 8 septembre les Autrichiens ont tenté de passer la Drina avec 00,000 hommes, mais ont été repousséa aveo d'énormes pertes dans l'angle formé par la Drina et la Save. Les Autrichiens o«t ou l'avantage d'abord, mais après dm attaques serbes acharnées, ils se sont retirés grâce à la tombée de la nuit. On estime les pertes autrichien»*» à 10,000 hommes. Cette défaite aura dw conséquence» sérieuses pour les Autrichiens.LES SERBES ONT OCCUPE VISHIGRAD. Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Nisch dit que les troupes serbes ont occupé Vishigrad. (Havas). 3IENKIEWICZ, PRISONNIER A CRACOVIE Sienkiewicz, l'auteur de Quo Vadis, est prisonnier des Autrichiens. Il a été arrêté dans ses domaines en Galicie pour sa propagande oontre l'Allemagne et l'Autriche germanique. Il est âgé de 70 ans. Il a été éoroué dut la forteresse do Cracovio. Jeudi 17 scmira iflM — •» «. IW - - JinsI 17 nw*w ilH

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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