La gazette

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02 augustus 1914
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s.n. 1914, 02 Augustus. La gazette. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49gr4p/
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li Gazette ABOMRIEMEr«TS s BRUXELLES 4 FAUBOURGS : ^ On an, 12 fr.— Six mois, 6 fr. 50.— Trois mois, 3 fr. 50 HORS BRUXELLES : Oïl an, 15 fr. — Six mois, 8 fr. — Trois mois, i fr. 50 A L'ÉTRANGER : Les pris de Bruxelles, le port en sus. Les abonnements se prennent dans nos bureau!) et dans tous les bureaux de poste. AÏVIVOÎtfCE© : ANNONCES ORDINAIRES i 30 centimes la petite ligne. RECLAMES (Après les spectacles) : 1 franc la ligne. 'faits DIVERS (Corps du journr.l) : 3 francs la ligne. (Fin du journal) : 2 francs la ligne. NÉCROLOGIE : 2 francs la ligne. i owr les annonces, s'adresser au service de la pubUàti RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, RUE DU MARAIS, BRUXELLESL — Téléphone J b m A A.uj ourd'hui, O ipetgros» LE CONFLIT EUROPEEN LISassiape déclare la guerre à la Russie LA. MOBILISATION EN BELGIQUE HOUE NEUTRALITÉ Une déclaration du ministre de France Nous disions hier les raisons pour lesquelles nous pouvions espérer que la Belgique ne serait pas envahie yar des troupes étrangères. Nous disions que les circonstances rendaient cette invasion moins probable qu'elle no 1 eût été dans le cas d'une guerre restreinte a 1 Allemagne et à la France. Vendredi soir, M. do Broqueville exprimait aux représentants des journaux, en termes catégoriques, le même espoir et ajoutait qu il avait reçu, le jour même, l'expression de 1 a-mitié de nos grands voisins. Hier, une note officielle annonçait que M. Klobukowski, ministre de France a Bruxelles, a eu un entretien avec M. Davignon, ministre des Affaires étrangères de Belgique, et lui a dit qu'il était autorisé à déclarer que, conformément d'ailleurs à ses déclarations antérieures, le gouvernement de la République française respecterait la neutralité de la Belgique en cas de conflit international. Seulement, a-t>-il ajouté, dans l'hypothèse où la neutralité de la Belgique ne serait pas respectée par une autre puissance, le gouvernement français examinerait quelles mesures il conviendrait de prendre dans l'interet de sa propre défense . On accueillera, avec joie cette déclaration formelle et loyale. La France s'engage à ne pas faire entrer des troupes chez nous si l'Allemagne s'abstient do passer sur notre territoire. Avant-hier, M. de Broqueyille disait avoir reçu l'expression de « l'amitié précieuse » de nos voisins. Cela permet de supposer qu'il a reçu de l'Allemagne aussi certaines assurances.Espérons-le. Espérons fermement que la Belgique, étrangère aux antagonismes des puissances, que le pays paisible et laborieux f .se^. tenu eji dehors d'»?n or>ntli> déchaîne san* ' qu'elle ait eu, dans ce qui 1 a. suscité et dans les décisions prises, aucun rôle. p._S. — Le XX0 Siècle publie la note suivante : Ajoutons que le gouvernement n'aurait pu différer plus Longtemps d'ordonner la mobili-sat'on sains manquer d'égards envers les puissances voisines, liées à nous par l'engagement presque séculaire de garantir notre neutraliste et auxquelles nous sommes mous-mêmes jlies réciproquement par lia promesse de la defendre. Ces puissances, en effet, ont très naturerlement invité la Belgique à lui doruwar l'assurance et la preuve qu'elle ne laisserait violer son territoire au profit d'aucun des beliigérants. L assurance a été donnée et la preuve est maintenant faite. 15n retour, hâtons-nous de le dire, les mêmes puissances ont loyalement assuré notre gouvernement qu'elles respecteraient notre ueutrabte. Le fléau de la guerçe passerait donc en trombe à côté de nous, mais en nous épargnant. Les Evénements La guerra déclarée Saint-Pétersbourg, via Calais, 1" août. — 10 h. 28. — L'ambassadeur d'Allemagne, au nom de son gouvernement, a remis au ministre des Affaires étrangères, à 7h. 30 soiT, une déclaration de guerre. IL'i^Memagne Une armée allemande traverserait le Grand-Duché De nouvelles qui nous sont parvenues dans la soirée de samedi» il résulte que des troupes allemandes seraient entrées dans le grand-duché de Luxembourg. On suppose que par Luxembourg et Metz elles se dirigent vers la frontière franco-aliemande. On sait que des troupes françaises sont concentrées à Nancy. Ultimatum serait fait à la Russie Rome, 1" août. — Ce matin, à minuit et demi, le « Giornale d'Italia > a publié un supplémenl dans lequel il donnait deux dépêches qu'il pré' tendait venir de l'agence télégraphique ita La première de ces deux dépêches disait que U gouvernement allemand avait envoyé au gou vemement français un ultimatum lui deman dant de donner l'assurance de sa neutralité dam les douze heures. D'après la seconde dépeche, le gouvernemen allemand demandait au gouvernement russe d< cesser sa mobilisation dans un délai de douz* ^CeîTdeux ultimatums expireraient aujourd'hu à midi. Rome 1er août. — Le « Messagexo » publie oetti information : L'ambassadeur d'Allemagne, M. de Flotow «►est rendu, liieT soir, à 8 h. 1/4, rendre visite < M di San Giuliano, et lui a annoncé que l'Aile magne avait envoyé en même temps un ultima tram à la Russie et un autre ultimatum à h ^A^la Russie, elle demandait de suspendr dans les six heures l'ordre de mobilisation. A 1; France, elle demandait de faire connaître dan les dix-huit heures au gouvernement impéria sd en cas de guerre avec la Russie, la Franc resterait neutre. % L'ambassadeur d'Allemagne demanda a etr renseigné sur l'attitude de l'Italie en cas d gueTre°de l'Allemagne et de l'Autriche contre l Russie et la France. . . , Le « Messagero » ajoute : Le ministre des A: faires étrangères, marquis di San Giuliano, re serva sa réponse jusqu'à ce qu'il eut consulté 1 Président du Conseil, M. Salandra. Une entrevue eut lieu aussi tôt entre MM. c San Giuliano et Salandra qui d.ura jusqu'à m nuit. Londres, 1" août. — On confirme que l'Allemagne a adressé à la Russie et à la France deux ultimatums demandant à la première de suspendre son ordre de mobilisation dans les douze heures et priant la seconde d'informer le gouvernement impérial dans les dix-huit heures si en es cas de guerre avec la Russie la France resterait 5 e- neutre. Langage belliqueux nt .fjt Berlin, 1" août. Le « Lokal-Anzeiger » écrit y_ au sujet des dépêches échangées entre le Tsar et l'empereur Guillaume : « Le Tsar ayant prié l'empereur Guillaume d'user de ses bons offices, le souverain allemand s'es t rendu à ce désir. ; " « L'empereur Guillaume a ensuite poursuivi a" ses efforts dans ce sens, malgré la mobilisation partielle de l'armée russe et -bien qu'on eût l'im-M-- pression que les sentiments de la Russie n'é-bs, Uient nullement pacifiques. ire « La nuit dernière encore, l'action conciliais tri-ce de l'empereur Guillaume, grâce aux efforts >n- de sir Edward Grey, s'exerçait suivant une nou-té- velle formule qui laissait bon espoir. ue « La mobilisation totale de l'armée russe doit el_ donc être considérée comme une provocation des plus nettes. jse <c P convient encore de faire remarquer que >às C€s j°urs derniers les rumeurs relatives à l'atti-er_ *ude menaçante de la Russie sur la frontière al--es ^manc*e étaient parvenues à la connaissance de , l'Empereur, de sorte que le souverain a donné une preuve toute particulière de loyauté à l'égard du Tsar en n'abandonnant pas le rôle que on celui-ci l'avait prié d'accepter. « La Russie a répondu à cette confiance de la *er façon la plus outrageante. ib- « L'empereur Guillaume s'était montré jusqu'ici le prince de la paix. La Russie va maintenir nant trouver, dans le descendant de Frédéric de le Grand, le prince de la guerre. » tna Un discours de Guillaume II Berlin, 1" août. — Les démonstrations patrio-la tiques ont continué hier durant tout l'après- ; [es midi aux alentours du Palais impérial. iix A 6 h. 1/2, l'iEmpereur, l'Impératrice et le ,n« nrinoe Adalfoert se sont .montré'; n.11 hal^cui -us ont clé l'objet, d'une grande ovation. Au milieu des acclamations, l'Empereur a prononcé les paroles suivantes d'une voix forte : ui_ « Une heure sombre a sonné pour l'Allemagne aujourd'hui. Nous sommes entourés d'envieux, qui nous obligent à défendre une cause juste. P}1 L'épée est mise de force entre nos mains. J'es-père que si, en dernière lieuTe, nos efforts pour ^ amener nos adversaires à voir les choses dans ^ leur propre lumière et à maintenir la paix ne ré- réussissent pas, nous serons obligés avec l'aide ne. de Dieu de tirer l'épée et de la manier d'une <nt telle façon que nous puissions la remettre dans la le fourreau avec honneur. Une guerre exigera 're des sacrifices énormes du peuple allemand, en Jce biens et en hommes ; mais nous désirons mon-^ trer à nos adversaires ce que cela signifie que er_ d'attaquer 'l'Allemagne. Je vous recommande maintenant, mes amis, Lbo d'aller à l'église, de vous y agenouiller et de demander 'à Dieu son aide pour notre brave armée. » Un discours du chancelier de l'Empire Berlin, 1" août. — Un grand cortège est parti de l'avenue Unter den Linden en entonnant des ' chants patriotiques et s'est dirigé vers la Wil : hfelmstrasse. Il s'est arrêté devant le palais du « Chancelier. Le Chancelier est apparu à la fenê-_ tre centrale de la salle du Congrès, et a été accueilli par des cris enthousiastes. o™ Quand le silence se fut rétabli, le Chancelier a prononce d'une voix forte les paroles suivan-Lra" tes : Vous êtes venus à une heure grave pour exprimer vos sentiments patriotiques devant la maison de Bismarck qui, avec l'empereur Guillaume le Grand et le feld-maréchal de Moltke forgea 1 Empire allemand. Nous voudrions en-, core continuer à vivre en paix dans cet Empire Ue que nous avons établi dans le travail de la paix tns a y a <IuaTante-quatre ans. Tous les efforts de oes l'Empe^ur ont tendu au maintien de la paix. du- Jusqu'à la dernière minute, ses efforts ont tendu 3ar au .maintien de la paix en Europe, et il s'y em-j.a Pl°ie encore. Si tous ses efforts devaient être inutiles, si nous devions mettre l'épée à la main, nous entrerions en campagne avec le sentiment convaincu que mous ne voulions pas la guerre. Nous aurons alors à combattre jusqu'à la dernière goutte de notre sang, pour notre existence . et notre honneur national. Dans ces heures gra-nt' ves, je me rappelle ces paroles que prononça au-trefois le prince FrédéricCharles de Brande-ita- bo?rS : « Que vos cœurs battent pour Dieu et vos poings contre l'ennemi. » Le Chancelier termina en poussant un hoch rou- enthousiaste à l'Empereur tandis que Tetentis-lan- ead^ " Wacht am Rhein ». ans Préparatifs inquiétants lent Paris' V' août- — Depuis le 25 juillet, l'Alle-^ de magne a arané ses places fortes et concentré à »uze i'est de Thil°nvi;11,e et de Metz plusieurs corps d'armée. Les avant-postes formés de troupes nombreuses bordent immédiatement notre frontière. Des patrouilles circulent sur oeliLe-ci et quelques cavaliers allemands ont même péné-ett,e tré pendant quelques instants sur notre territoire.,ow,' Les communications télégi^aphiques et télé-,, phoniques ont été.coupées à la frontière; les „ " routes ont été barrées et interdites par des sol-l'a" dats. De nombreux automobilistes voyageant en touristes ont vu leurs voitures confisquées. lcjre Les voies ferrées sur le territoire allemand et ^ ja à proximité de la frontière ont été détruites, des [ans mitrailleuses placées en travers ; trois locomo- ' ;rial tives appartenant à la Compagnie des chemins ince de fer de l'Est ont été arrêtées à Montreux-Vieux et une quatrième mise, à Amanvillers, dans l'impossibilité de rentrer en France. ; de II n'existe plus à l'heure actuelle de transit ■€ ia normal entre la France et l'Allemagne. Luxembourg, 1" août. — Les ponts sur 'la Mo-selle viennent d'être occupés par l'armée allie-• ,r®" mande, qui y a mis des fils de fer derrière les-le le qUei,3 ont a placé des. voitures, de manière à r former barricade. mi. Kœnigsberg (Est de la Prusse), 1" août. — Le commissaire de police a fait afficher un avis dans la ville disant que, par mesure de sécurité^ une garde militaire a été postée à la gare. _ Ordre a été donné aux soldats de tirer sui toute personne qui approcherait de la gare i moins de 100 mètres. IQue croire? Rome, 1" août. — Une note officieuse italienn déclare inexacte la nouvelle publiée par cei tains journaux suivant laquelle l'Allemagn aurait adressé à la Russie et à la France un ul timatum avec terme fixé. Justification allemande Berlin 1" août. — La « Norddeutsclie Allg€ meine Zeitung », dans une édition spéciale, pu blie un article intitulé « La Genèse ». Cet article après avoir exposé le développement du confli austro-serbe, dit qu'au cas où la Russie assume rait le rôle de protecteur du mouvement suo slave, qui a pour objet de détruire 'la monarchi ia" austro-hongroise, l'intérêt vital de l'Allemagn ,ux serait de maintenir intacte la monarchie austre în* hongroise, qui nous est nécessaire pour garde 126 notre propre force au milieu des adversaires d er- l'Est et de l'Ouest. en L'article expose ensuite comment l'Allems ait gne a participé, avec le plus grand dévouemenl à tous les efforts qui avaient pour but le mair tien de la paix européenne, et principalement tous ceux faits par l'Angleterre pour mterveni ;rr; entre Vienne et Saint-PéteTsbourg. :âr L'article souligne enfin que, déjà le 26 juillet des nouvelles dignes de foi étaient arrivées : me Berlin, donnant au gouvernement allemand l'oc nci casion de dire que les préparatifs militaires d . . la Russie nous forçaient à prendre les même 1V1 précautions. Ces préparatifs consistaient dans 1 on mobilisation de l'armée, mais mobilisation si m- gnifie guerre. e" Le ministre de la Guerre russe avait déclaré l'attaché militaire allemand à Saint-Pétersbour que les ordres de mobilisation n'avaient pas en rts core été lancés, qu'aucun cheval n'avait été ré )u" quisitionne, aucun réserviste rappelé. Ces déclarations, le chef de l'état-major tuss l les avait encore confirmées le 29 juillet, bien qu es des nouvelles indubitables ne laissassent aucui doute sur le fait que les préparatifs militaire u.e russes étaient en pleine action 'à la frontièr 'tj" allemande. al_ Le 29 juillet, arriva une dépêche du Tsar su£ ^e pliant l'Empereur de l'aider dans ce momen pe difficile. Il le priait, pour éviter le malheu e" d'une guerre européenne, de faire tout son pot uô sible pour que son alliée n'aille pas trop loin. Le même jour, l'Empereur répondait, dans u: la long télégramme, qu'il acceptait de jouer le rôl d'intermédiaire que le Tsar lui proposait, a; +IS" nom de leur amitié, et qu'il était disposé à l'ai der. En conséquence, une action diplomatiqu rie fut immédiatement engagée à Vienne. Pendan que cette action était en coûts, arriva la nou velle officielle que la Russie mobilisait contr l'Autriche-Hongrie. io- Immédiatement, par une dépêche au Tsai îs- l'empereur Guillaume déclara que cette mobili sation compromettait le Tôle d'intermédiair le qu'il avait accepté, sur les supplications d Malgré cela, l'action entamée à Vienne ^ ro- poursuivait. Et, simultanément, le gouverne : ment allemand appuyait les propositions anglai ne ses qui tendaient au même but. ix, Vendredi devait être prise une décision Tela te. tivement à ces «propositions médiatrices. Mais es- avant que cette décision eût pu être prise,arrivî ur au gouvernement allemand la nouvelle officiel! ns que l'ordre de mobilisation pour toute l'armée e ne la marine russe avait été lancé, de L'Empereur adressa une dernière dépêche, ai ne Tsar, dans laquelle il montra que sa responsa .ns bilité le forçait à prendre des mesures définiti ira ves pour la sécurité de l'Empire. Il serait ail en pour maintenir la paix universelle jusqu'à 1 >n- dernière limite du possible. Ce ne sera pas lu ue qui portera la responsabilité de la calamité qu menace maintenant le monde. C'est lui qui aur lis, toujours maintenu une amitié fidèle au Tsar e de au peuple msse. La paix de l'Europe pourrai ar- encore être maintenue, si la Russie cessait d menacer l'Allemagne et l'Autriche-'Hongrie. L'article se termine en disant : « Pendant qu le gouvernement allemand intervenait, sur 1 .rti prière de la Russie, celle-ci mobilisait toutes se les forces de combat et menaçait par ce fait la séei fil rite de l'Empire allemand qui n'avait, jusqu' du ce moment, pris aucune mesure militaire. C nè- n'est donc pas par le fait de l'Allemagne, mai ac- plutôt contre sa volonté, ainsi qu'elle l'a montri que le moment est venu de faire appel aux forcc lier de défense. » ^ lLa Russie la La mobilisation Londres, 1" juillet. — Le « Times '» publie ur e dépêche de .Saint-Pétersbourg suivant laqueL la mobilisation aurait été décrétée en Russie ! aix ^ juillet, à une heure avancée. .<*e L'ïtalîe iix. îdu Aucune mesure contre la France Rome, 1" août. — Le Conseil des ministr< ln~ s'est réuni aujourd'hui; tous les membres d L1J1f cabinet étaient présents. Les ministres ont pr 611 connaissance des dernières nouvelles de Berli 7e' et de Saint-PéteTsbourg. On dément tous les bruits d'après lesquels d< nCe mesures pouvant porter ombrage à la Fran< 'ra~ auraient été prises dans la région des Alpes. ide- On attendra les événements V°s Rome, 1" août. — Le « Corriere délia Sera oc]j dit : Dans 'la soirée, les ambassades étrangère tis- ^ appris que l'Allemagne a envoyé un « ult matum » à la Russie et à la France. L'esprit et le texte de la Tri pie-Alliance soi tels que, dans la situation actuelle, il ne se vi Ue- rifie aucun « casus fœderis ». é à L'Italie gardera envers les alliés une attituc rps amicale, ue caractère diplomatique, et attendi pes les événements. on- D'autre paTt, le correspondant du « Matin et Paris télégraphie : né- — j€ sais de source sûre que si l'AHemagr n-i- tentait de précipiter les événements, et d'att queT la Russie et la France, le gouvernemei italien ne considérerait pas le conflit qui s'e: suivrait comme rentrant dans lé « casus fœd s°l- rii.g » de la Triple-Alliance et par conséquei ' en n'interviendrait pas, se réservant de le fai: plus tard s'il y a lieu dans l'intéTêt de la pai: On peut donc espérer que l'Italie, « en ci m0" de généralisation du conflit, demeurera ne r-n^ tTe », tout en mobilisant son armée et sa flott ux- de façon à TégleT son attitude sur celle de si 6rs> deux voisins. Rome, 1" août. — Le « Messagero » affirr asit que le ministre des Affaires étrangères et le pi sident du Conseil se trouveraient parfaiteme l'accord au sujet de la ligne de conduite à ter ^,0" dans la crise actuelle. i Selon le « Messagero », comme il ne s'agin 7 pas dans l'occurrence d'une guerre d-.'fensi\ e a l'Italie se bornerait à consiaier et à faire consf ter que les engagements du ra:-té d'alliance : ■ Le l'obligent pas à prendre les armes dars le3 ce ivis ditions actuelles et-qu'elle resterait neutre. 1L<'Angleterre Comment l'Angleterre entend la protection de la neutralité belj Londres, 1" août. — Quelles sont les oblig tions de la Grande-Bretagne, en cas de violatic d« la neutralité belge par l'Allemagne? Tel - est Ja question à laquelle un député libéral ■ * pacifiste, M. King, répond dans le « Daily Chr 2 mcle » : M. King rappelle que les puissances signi teires du traité de 1831 proclamèrent et s'eng gèrent en même temps à garantir la neutrali de la Belgique. C>e traité de 1839, au contraire, tout en pr r clamant à nouveau cette neutralité, omit l'a ' tide formulant l'engagement de garantie, t En conséquence, explique M. King, en 187 - la- France et l'Angleterre purent signer v ti-aité spécial, aux termes duquel, cette derniè; 5 s engageait à assurer par la force il-indépe: 2 d mee de la Belgique, obligation qui ne déco " lait pas du traité de 1839, mais ce traité spéci ^ n^ fut conclu que pour la durée de la guerr - Et M. King de tirer de ce fait cette conclusio: <,rnt il convient de lui laisser, évidemmen toute la responsabilité : ' « la neutralité de la Belgique nous int ^ Aîsse,^ nous ne sommes, en aucune manier r oijligés .d'assuTer de respect de cette neutrali au moyen des forces de la Couronne. « Que ,1a Belgique soit envahie par une arme l a lemande ou française, nous devons proteste _ rr»ais nous ne sommes pas tenus de combattr i Notre protestation peut, tout au plus, aller ju j Q11- à la notification à la puissance en faute, qu i Ifi conclusion de la gueire nous appuyeTons 1 - demande d'une réparation complète motiv-p-ir la violation de la neutralité en question. 1 Un record I Londres, 1" août. — La Banque d'Angleter; . û-tlevé le taux de son escompte à 10 p. c. Noble exemple ^ Londres, 1" août. — Les 80,000 volontaires < ^ l'Uister offrent d'aller immédiatement parto 3 où ils seront envoyés pour défendre l'Empire. * Les suffragettes Londres, 1" août. — Les suffragettes dés ' reuses de montrer aussi leur patriotism \ c iinme les partis politiques anglais, ont décic que pendant tout le temps que durera la cris elles s'abstiendront de tout acte de violent quelconque. Cette décision a été communiqué J à toutes les militantes par les soins du par * général de l'Union Sociale et Politique d< Femmes. Communications difficiles > Les nouvelles de France ne nous parvienne: plus que fort lentement, les communicatioi téléphoniques étant coupées depuis same< m:di_, Un télégramme de Bruxelles à Paris c î l ^ versa, met douze heures au minimum poi ) - nir à destination. ^ ■ acfi«S32«atsep ys j Au Canada À&fewa, 1" août. — Il y a une grande act vité vau département de la milice, où les ofl ciers de l'état-majoT attendent une division c ' 20,000 hommes qui seront mobilisés pour le se ^ vice actif. Cette mesure rendra nécessaire ! ^ mobilisation de la 2* division. Le plus grar enthousiasme règne. i Montréal, 1" août. — M. Hughes, minista - de la Guerre, a déclaré, que si l'Angleterre e - entraînée dans une guerre européenne le C 3 nada mettra à sa disposition 20,000 hommes qi i pourront être transportés en Angleterre i i moins de quinze jours. î Pour la pf&iix. Intervention possible du Japon e Saint-Pétersbourg, 31 juillet. — Une dépêcl de Tokio à l'Agence officielle de Saint-Pétei e bouTg dit que le journal japonais « Hoch-Shi a boun », considéré comme le journal officiel < s Tokio, pense qu'au cas d'une guerre euTopée [_ ne, la participation du Japon comme allié de à Grande-Bretagne est tout à fait possible. e Vienne, 1" août. — On considère ici comr c particulièrement importante la conférence q le nouvel ambassadeur du Japon a eue lu s avec le comte Berchtold. L'entrevue a dur deux heures et demie. Londres, 1" août. — Le correspondant < « Times » à Tokio télégraphie : Tokio, 31 juillet. — J'ai vu aujourd'hui e baron Kato, ministre des affaires étrangères < a Japon. Il m'a dit : e — Si malheureusement les hostilités etaie ouvertes entre l'Angleterre et d'autres puissa ces, nous sommes prêts à faire ce qui nous i cobe en vertu de l'alliance. « J'espère sincèrement que rien ne se passe de ce côté-ci de l'hémisphère ; mais si nos al.li s sont impliqués dans le conflit, nous aurions u faire notre devoir. » s Feut-on le croire? n Londres, 1" août. — Ce matin à 3 heures, ls a Times »'a reçu la dépêche suivante de Saii e Pétersbourg , , .... Une légère modification dans la situation . suite d'infonnations de l'ambassadeur d'Al -maene, à la suite d'un échange de dépêches c tre le ïsaT, le Kaiiser et le roi George. L'impr» * ,sion, parmi les milieux ministériels, est q ■S 1' Vll'emagne est maintenant disposée à exer< une'influence sut l'Autriche, en vue de la t prise des conversations diplomatiques 6uv : i" ba=es acceptées paT les autres Puissances eu: PL'\u"moment où je télégraphie, ajoute le o a respondant, il semble y avoir quelque espi d'accommodement ; mais la Russie est dét minée à continuer les mesures militaires, pc * empêcher des malentendus et des déceptio possibles. Et, jusqu'à ce que le résultat comp e conversations maintenant entreprises en l" le m nistre des Affaires étrangères de Russie lt les ambassadeurs d'Allemagne et d'Autric soit connu, il serait préférable de remplacer sentiments d'optimisme par une réserve < II trême. e Londres, 1" août. — Le bruit court ici, si ÎJ qu'il soit possible d'en avoir confirmation, ( 13 l'ambassadeur d'Allemagne aurait dit au T que l'Autriche serait disposée à causer avec puissances. , ;s D'une autTe source, très bien mformee, on firme que le gouvernement russe serait dispos ie reprendre la conversation, même si les trou; é- autrichiennes avaient occupé Belgrade et la nt ffion serbe voisine de la frontière. Le prince Henri de Prusse en Russie? it, Le dernier espoir, on l'a mis dans le voyf e en Russie du prince Iienri de Prusse, voyf a- qui n'a pas été confirmé officiellement, m ië qui parait certain, étant donnée la concordai n- à ce sujet de télégrammes venus de sources t différentes. Ajoutons qu'on a grande confia] dans la personnalité du fTère de l'Empereur, t qui séjourne fréquemment en Angleterre où il a 1 de nombreux amis. La question est de savoir e 5 de quelle offre il est porteur et s'il arrivera à c ■ temps. On y compte à peine. i Le journal de Krupp contre la guerre Essen, 1" août. — La « Rheinische Westfa-' liche Zeitung », journal qui paraît ici, dans la ville de Krupp, et qui se distingue d'habitude par son chauvinisme outrancier, dit : "j « La guerre, ce serait la ruine de tous les f, ; pays, l'anaTchie dans toute la production. L'AI- g le magne commettra-t-elle la folie de se laisser entraîner par l'Autriche dans une telle guerre?» Le moratorium déclaré Vienne, 1" août. — La « Wiener Zeitung » pu-! blie une ordonnance impériale concernant un moratorium de 14 jours, qui entrera en vigueur c le 1" août et aura pour effet de suspendre l'exé- I ; cution de toute obligation en matière de droit civil. Le repos dominical r Vienne, 1" août. — La « Gazette de Vienne » f • publie un arrêté du ministre du Commerce, pen- \ , dant la .durée de la crise actuelle, suspendant 1 : les effets de la loi sur le repos du dimanche et c des jour fériés. p !L» §erSwe Une proclamation du prince héritier j Nisch, 31 juillet. — Dans un communiqué publié hier à l'occasion de la déclaration de ; guerre, le prince héritier dit : ' Je porte à la connaissance de mes chers et vaillants Serbes le grand malheur qui frappe f notre Serbie. L'Autriche-Hongrie nous a dé-, daré la guerre. Il faut que nous soyons mainte- j-nant tous unis, que nous montrions que, cha- % que fois que Vienne y eut intérêt, elle donna aux Serbes des promesses solennelles de lies trai-} ter avec équité ; mais qu'elle n'a pas rempli ses t- promesses. En vain, sur les frontières de la Ser-bie et de la Croatie, tant de héros serbes ont versé leur sang pour la gloire de l'Europe et Iles S intérêts de la Cour de Vienne. Inutiles ont été „ les sacrifices faits par la Serbie, pendant le Tè- c' ' gne de mon grand-père, pour sauver le trône ^ des César de la rage des nations qui s'était éle-| vée contre lui. En vain, la Serbie a cherché à vivre en paix avec la monarchie voisine. Cela a r été peine perdue. Les Serbes ont été soupçonnés f comme Etat et comme peuple, et ils ont paT Q conséquent été abaissés devant les autres na- ^ tions. Il y a trente-six ans, l'Autriche a occupé les territoires serbes de Bosnie et d'Herzégo- y vine. 11 y a six ans, el!e les a pris sans avoir ^ aucun droit de leur retirer la liberté constitu-^ tionnelle. Tout cela a fait naître un profond mé-; contentement dans le peuple tout particulière- ^ ment, au milieu d'une jeunesse fougueuse, et a amené finalement la résistance et le crime de ■ Serajevo. La Serb:e a regretté sincèrement cet ^ attentat malencontreux et l'a condamné. "Elle ^ complice; mais, "bk ntoT, ia""S*ëïl71e* a vu avec étonnement que les Autrichiens rejetaient la r responsabilité du crime, non sur une mauvaise I administration, mais sur tout le Toyaume. Quoi- . que ce crime ait été commis par un seul homme, sujet autrichien, les autorités autrichien-nés en ont accusé les officiers, le gouvernement ^ et tout le royaume. Une pareille accusation por-tée contre un Etat indépendant, auquel on irn-pute l'assassinat commis par un sujet étranger, ; est sans précédent dans l'histoire de l'Europe. ' L'Autriche nous a déclaré 3a guerre, sans prendre en considération les conséquences immenses d'une conflagration, qu'elle paraît provoquer le L cceuT gai et consciente des difficultés, et cela a.u -, moment où la Serbie, après deux guerres, allait Técolter les fruits de ses efforts. Je suis obligé de convoquer nos braves et bons Serbes sous ie drapeau tricolore serbe. Je suis » persuadé que dans ce cas ils se montreront, ! comme toujours, dignes de leurs ancêtres glo-. rieux, ayant pleine confiance dans Dieu et dans } le triomphe final de notre oeuvre si juste, s'ap-. puyant sur les sympathies de tout le monde cir i vilisé et comptant sur l'aide de nos amas. Nous acceptons, avec nos vaillants frères du Monte-négro, la lutte qu'on nous impose avec tant de " rage. . , Dans notre glorieuse histoire ancienne et mo-r deme, de nombreux faits prouvent que, quand 3 les Serbes ont été unis; ils ont vaincu les enne-mis lies plus puissants. Montrons encore une ^ 1 fois que nous savons nous sacrifier pouT la patrie. Serbes, défendez de toutes vos lorces vos 2 foyers et la nation serbe. Les fmts de guerre ^ La destruction de Belgrade poursuivie Nisch 1" août. — Les batteries de canons de ^ siège autrichiennes, placées sous la position : i de Smelin, commencent à détruire les maisons de Belgrade Du côté ouest, on entend une forte k canonnade. Une usine métallurgique et le monopole des tabacs ont été détruits et meme la cathédrale a été endommagée. Les t8otftes La flotte allemande Pékin 31 juillet. — L'escadre allemande se ; concentre à Sin-Tao. Des approvisionnements y sont transportés. .. . . Les troupes coloniales allemandes se dirigent également vers ce port. La flotte anglaise Pékin 31 juillet. — Les Anglais concentrent s leurs forces navales à Wei-Haï-Wei et à Hong-'• kong Ils désarment aussi leurs petits navires qui se trouvent dans les eaux chinoises et en-voient les équipages à bord des gros bâtiments. 1 La flotte italienne r Borne 1" août. — D'après la « Tribuna a, la s concentration de la flotte italienne, qui devait t s'opérer à Brindisi, se feia a Gaète. e quatre divisions navales ont reçu des ;t OTdres en conséquences. e Londres, 1" août. — Trois cuirassés italiens, :S l'« Etna l'« Americo-Vespuoci » et le « Flavio-c" Giona » 'qui se trouvaient dans la Olyde, ont reçu l'ordre de faire route à toute allure pour i3 Les navires italiens sont des bateaux- le écoles en croisière d'instruotion et devaient res-ir ter jusqu'à lundi dans les eaux anglaises. Les petites puissances f- Le Danemark Copenhague, 1" août. — Le gouvernement da-é noifi déclare aujourd'hui qu'il conservera une neutralité complète dans la guerre austro-serbe. La Hollande La Haye, 1" août. — Une édition spéciale du iC « Journal Officiel » publie la nomination du gé-^ néra1 Snyders, chef de l'état-major, comme com-1S mandant en chef de l'armée et de la marine, ■s La Haye, 1" août. — Le « Journal Officiel » :e publie des'décrets royaux adjoignant au quar- tier général des troupes le prince Henri <Je£ Pays-Bas, général à la suite de l'araiée de terre, et prohibant jusqu'à nouvel ordre l'exportation des chevaux (sauf les poulains), 'le foin, (La paille, le charbon et le coke. Autour du doiifiit Aux Etats-Unis New-York, 31 juillet. — Les Bourses de New-York, Chicago, Philadelphie et Boston ont fermé devant l'afflux d'ordres venus de l'étranger.La vie chère Newcastle, 1" août. — On signale l'augmentation du prix des denrées alimentaires. Les farines ont augmenté de 4 sh. par 6ac. L'arrêt maritime Saint-Pétersbourg, 1" août. — Les communications par vapeur entre l'Angleterre et Saint-Pétersbourg sont interrompues. Situation délicate Le Cap, 1" août. — Le taux des assurances maritimes monte rapidement, particulièrement pour les navires allemands. Plusieurs de ces vaisseaux se trouvent au Cap. On CToit que, si la situation empire, ces navires quitteront les eaux britanniques pour se rendre sur les côtes portugaises. Dernières Nouvelles La France mobilise L'ordre de mobilisation générale de î'aTmée française a été lancé dans la journée de samedi. _ Qn a apposé les affiches décrétant la mobilisation générale dont le premier jour commence 1* 2 août à minuit 01 pour expiTCT à 23 h. 59. Rupture Washington, 1" août. — On annonce à la Maison-Blanche que l'ambassadeur d'Allemagne va quitter Saint-Pétersbourg. Paris, 1" août. — L'ambassadeur d'Allemagne à Paris a annoncé (peut-être pas officiellement) qu'il quittera ce soir Paris. Dans la mer Baltique Copenhague, 31 juillet. — Une escadre allemande croisant au large du Lange'lad Belt arrête tous les navires qui passent, fait des enquêtes sur leur nationalité, leur destination et leur cargaison. A Gedser et à Smaaland, des torpilleurs de haute mer ont été aperçus, et dans le Cattegat un navire de guerre allemand monte la garde entre la Suède et le Jutland. Tous les fils téléphoniques et les câbles entre l'Allemagne et le Danemark ont été coupés sans que les autorités danoises aient été averties ; les communications télégraphiques avec la plupart des localités allemandes sont I ".c ions etoaib't russe a été aperçue au large de l'île danoise de Bornholm. Les vapeurs allemands Ymuiden, 1" août. — Un particulier ayant è domicile une installation de télégraphie sans fil a saisi par hasard un marconigramme de la station de Norddeich que l'Allemagne télégraphie à tous les vapeurs allemands tenant la mer de se Tendre avec -la plus grande rapidité au poit neutre le plus proche. Services maritimes suspendus New-YoTk, 1" août. — Les services entre New-York et le continent européen sont suspendus par les Compagnies 'Cunard, White Star, Red Star, American Loyland et Dominion Atlantic, niais ils subsistent entre New-York et l'Angleterre.LaloMlisatiienBelpe Les volontaires Les engagements volontaires sont de plus en plus nombreux. On a dû établir un bureau spécial au 'ministère de la Guerre pour recevoir les demandes ; parmi celles-ci il en est une qui émane d'un député. De nombreux instituteurs, que la loi exempte pourtant, se sont offerts à prendre du service pendant la mobilisation. D'autre part, M. Buyl, député, échevin du service de la milice à Ixelles, nous signale que dans la seule journée d'hier, samedi, vingt-quatre de ses jeunes concitoyens se sont présentés spontanément a l'hôtel de ville„en vue de leur incorporation comme volontaires pour toute la durée de la mobilisation. Et que l'on ne croie pas que ces courageux jeunes gens s'exposent au dangeT dans le but de se mettre à l'abri du besoin, car parmi eux l'on constate notamment la présence de trois employés, dont un attaché à l'administration communale d'Ixelles, deux industriels, un entrepreneur fils d'un conseiller communal d'Ixelles, quatre étudiants, dont le fils du baron van der Elst, secrétaire général au ministère des Affaires étrangères ; le fils de l'avocat M. Lionel Ans-paeh "et celui du baron Buffin ; M. l'avocat ThiéTy, deux ingénieurs, cinq rentiers, dont les fils de M. Puissant, de M. de OrombTUgghe de Looringhe, de M. du Monceau de Bergendael. Un apt el On nous communique l'appel suivant : Jeunes gens, La Belgique, étrangère au conflit qui s'agite entre les grandes Puissances-, entend rester libre. Nous devons l'y aider. C'est le devoir de tous, mais surtout de ceux qui ne sont pas d'indispensables soutiens de famille. Nous devons nous engager. Tous au régiment ! Les engagements seront reçus pour la durée de mobilisation, dans toutes les garnisons, par les commandants de place. Prière de se présenter, muni, si possible, d'un certificat de moralité' et d'une autorisation des parents en cas de minorité. Il est indispensable d'apporter de « fortes bottines t. Comte Raoul d'AspTemont Lynden, comte Guy de Beauffort, comte Renaud de Briey, intendant de la Liste civile du Roi; comte Joseph de Briey, comte Henry du Chaste!. Emmanuel van deT Elst, Joseph van der Elît, Henri van der El'st, baron Henry Lambert, prince Georges de Ligne, prince Baudouin de Ligne, comte Paul d'Oultremont, comte Pierre d'Oul-tremont et Paul Renkin. L'Ecole militaire L'Ecole militaire a été dissoute hier ; les élèves de seconde année vont être promus sous-iieu-tenants, les élèves de première année ont été versés dans les différents régiments comme caporaux ou brigadiers. Dimanche 2 Août 1914 Le numéro : CINQ CENTIMES partout en Belgique. ■ ■ il m — ■ —m 11 iiMirf—mwmwiwmiiiihii ■iwfW^iinifnii'ii ■ 11 m m m — ■ihiim nrr m 44e année — 214 (C T^T—F

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Dit item is een uitgave in de reeks La gazette behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1871 tot 1940.

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