La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Juni. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j39020d8z/
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NUMÉRO 78 DEUXIÈME ANNÉE Juin 1916 PRIX DTJ NUMÉRO—élastique, dé zéro à Finfini.(prière aux revendeurs de rie pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dan» nos a«tméarrtta¥m 4U ied«fsnd«"bBpe**A*n£pec£ FÔ^ËTïËË J&aTea lac personne# qai dotti&est par la foras mUitaôre note* pKfS> d« toc# ce paya fie périt pa*!'ï$îett sera avec noas «ktas c«tte «aneè Q&&BS tes égards qne coassaade rintérèt générai. Reapactcm? W juste. ALBERT. Roi z>ts Bf&oss û août zou). » „ ^ régiments qu'eiiec no-ec ixnpcfont atumi longtempsqu ils flfc portent rte- LE"FEVEIER 19,5 BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ME SS SOUMBÏTAWT A AUCUWE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE T h ■ &OTtfMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMZ&ISTKATI0H né poavant être un «mplacemomt de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulle* aous la domination allemande, nous avons supprimé la page .d'annonces et conseillons À nos clients de réserver leur argent poat de# temps meilleurs. Faits militaires Un journal allemand, dans ses commentaires sur le discours le Sir Grey dit qu'on ne pourra arriver à la paix que si les aits militaires sont reconnus dans la guerre. Nous sommes d'ac-:ord, répond le Daily Mail, et nous nous empressons d'accep-er cette formule comme un enseignement bienfaisant pour ceux lui bavardent continuellement de paix sans avoir en même emps les faits militaires devant les yeux. C'est un fait militaire de la plus haute importance que nous lominions la mer et que nous pouvons la dominer pour un emps illimité (1) ; C'est aussi un fait militaire important, que les colonies alle-nand-es sont entre nos mains et que l'Allemagne n'a pas la noindre chance de les reprendre; Un troisième fait militaire important, c'est que l'Angleterre i couronné son étonnant effort militaire par le service obligatoire ; La pression que la puissance navale britannique fait sentir lans toute l'Allemagne est encore un fait militaire. Et nous ;ommençons seulement à exercer le blocus avec plus de force Y-a-t-il un Allemand qui croit que son pays pourra résister încore deux ans? Y a t-il un Russe, un Français ou un Anglais qui ne soit prêt à se battre encore pendant le double de :emps si c'était nécessaire pour faire comprendre à chaque sujet allemand qu'une guerre contre la civilisation est une mauvaise spéculation ? Tout cela, ce sont des faits militaires et ils nous paraissent quelque peu plus intéressants que les gains de territoire en ïurope auxquels les Allemands attachent une importance si lémesurée. Les faits qui décideront de la victoire sont entre îos mains et les Alliés persévéreront et travailleront ensemble iusau'à ce au'ils aient vaincu l'Allemadne. L'orgueil allemand quelques lignes ont trappe particulièrement notre attention dans le discours que M. le baron Beyens a prononcé le 16 mars à la Sorbonne : « On aurait tort, à mon avis, de trop généraliser comme on est tenté de le faire aujourd'hui au spectacle d'une Allemagne possédée tout entière du démon de la guerre-, on aurait tort d'attribuer par exemple aux prolétaires allemands les effroyables sentiments particuliers à la caste des nobles et des officiers ainsi qu'à la secte des professeurs et des savants qui étaient hantés d'un insolent idéal de domination décoré du nom de culture. » La situation que M. le baron Beyens occupait en Allemagne, (1) La grande bataille navale, qui opposait la flotte allemande tout entière à une avant-g.irde anglaise et qui s'est terminée par la fuite des Allemands dès que les grandes unités britanniques se sont approchées, est une preuve nouvelle de la réalité de cette domination. les séjours qu'il y fit donnent à son opinion une valeur incontestable. Nombreux sont d'ailleurs les Belges, les Français et les Anglais qui partagent sa manière de voir. Cependant nous pensons que parmi les Belges prisonniers dans leur propre pays beaucoup seront tentés de s'inscrire en faux contre cette opinion trop indulgente. Après les premières semaines de l'invasion, nous aussi avons été tentés de rejeter toute la responsabilité de la guerre sur les chefs de la nation allemande ; notre colère allait surtout à l'Empereur, au Chancelier, à l'Etat-major. Sur les officiers seuls, sur ces orgueilleux junkers nous rejetions également la responsabilité des atrocités dont les soldats s'étaient rendus coupables. Encore, disions-nous, ne faut-il pas être injuste envers l'armée tout entière et lui reprocher les fautes d'une minorité. De même que nous avions peine à croire aux horreurs des journées de Dinant, Tamines et Louvain, de même nos yeux ne se sont pas ouverts tout de suite à cette réalité : la nation allemande est moralement gangrênée. Mais les illusions se sont envolées une à une chez les Belges qui en conservaient encore au début de la guerre. La monstrueuse mentalité du peuple allemand leur est apparue d'abord en entendant défendre, par des juristes et par des prêtres en qui ils espéraient rencontrer plus de respect du Droit et de la Justice, la légitimité des pillages et des violations du droit des gens au nom d'un «Kriegsrecht» comparable seulement à celui des sauvages ou des barbares. Ensuite, ils ont pu constater de visu l'absence de scrupules, la fourberie, l'esprit de mensonge et de duplicité, la vénalité de cette nuée de fonctionnaires de tous ordres qui s'est abattue sur le pay.s pour le dépouiller administrativement. Ils ont pu voir enfin ce que c'est que la justice teutonne et vérifier combien Hansi avait raison de dire dans son «Knatschké» qu'un donjon féodal surmonté d'un casque à pointe est bien l'architecture, qui convient à un palais de justice allemand. Les tribunaux de campagne devraient siéger à la porte de Hal, ils y seraient mieux à leur place qu'au Sénat. Tous les Allemands que nous voyons à l'œuvre ici n'appartiennent pourtant pas à la caste des junkers et ne sont pas non plus des intellectuels ! II y en a de toutes catégories, de toutes classes, de toutes religions; il y a des civils, des militaires de carrière, des civils déguisés provisoirement en militaires : tous se valent. La cause de cette déchéance morale d'un peuple c'est l'orgueil, un orgueil national insensé, naïf chez les uns, insolent chez les autres, basé chez tous sur une conviction absolue de la supériorité incontestable du peuple allemand, .de la race allemande. Cette prétention à la supériorité a produit une telle perversion du sens moral que tout leur semble permis pour arriver au but ; la fin justifie les moyens, quand cette fin est le triomphe de la Grande Allemagne. Cet orgueil, conscient ou inconscient s'est manifesté dès les premiers jours de l'occupation. On se rappelle la surprise — vite transformée en colère — que témoignèrent les premiers envahisseurs en apprenant la résistance que l'armée belge osait Prière de faire circuler ce bulletin

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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