La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Mei. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7d352/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un pays qui se défend s'impose au respect FONDÉE Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous danscette cause ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les juste. ALBERT, Roi des Brlgfs (4 août 1914). < , règlements qu'elles nous imposent aussi le ngtemps qu'ils ne por- Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés LE Ie' FEVRIER 1915 tent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni a et attendons patiemment l'heure de la réparation. A.MAX. noire Dignité Patriotique. M&r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant, nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonceset conseillons à nos clients, de réserver leur argent pour des temps meilleurs. MONSTRUEUX. i. Sous ce titre je me propose de révéler des faits d'une nature telle que je crois tout d'abord devoir prier mes lecteurs de ne pas me taxer d'exagération; ces faits leur paraîtront inouïs, ils sont réels; ils sembleront invraisemblables, ils sont vrais. Qu'on ne m'accuse pas de les outrer par un sentiment de haine, je ne me laisse guider que par l'amour de la vérité, et m'appuie sur des témoignages certains. Après la période de terreur qui pèse sur nous comme un affreux cauchemar, quand la liberté de parler pourra enfin délier les langues et soulager les consciences, d'innombrables preuves afflueront pour confirmer mon réquisitoire. Je viens dénoncer la façon dont la justice allemande remplit son devoir — devoir sacré aux yeux de Dieu et des hommes, sacré pour ceux qui sont chargés de représenter le Droit. Un principe domine tout acte judiciaire : il faut que l'accusé et les témoins, dans la défense et les interrogatoires, jouissent de cette chose essentielle qui se nomme la Liberté; sans cette liberté, la justice devient un crime, et les nations civilisées sont à ce point imprégnées de cette vérité, qu'elles ont entouré l'appareil de la justice d'un réseau de garanties tel qu'on ne puisse la soupçonner d'aucune irrégularité ; le moindre vice de forme est suffisant pour frapper de caducité les sentences des tribunaux les plus intègres. Il y a là une loi sociale qui domine tout, loi indispensable dans une cause ou l'honneur, les intérêts, la vie même des citoyens sont en jeu; elle a pour but primordial de garantir la liberté de la défense et des témoignages. L'appareil judiciaire allemand, tel qu'il fonctionné en Belgique respecte-t-il ces principes élémentaires delà civilisation? Respec-te-t-il la liberté de l'accusé et celle des témoins? Je laisse aux lecteurs le soin de répondre à ces questions; pour qu'ils puissent se former un jugement j'examinerai la conduite tenue par nos ennemis à l'égard des émoi us, des personnes suspectes, de leur famille Les Témoins. En pays civilisé, il n'est jamais entré dans l'imagination d'un juge de priver un témoin de sa liberté pour lui extorquer un témoignage dans une direction déterminée, et de le mettre en arrestation préventive : un tel acte serait réputé criminel et un juge qui s'en rendrait coupable serait jeté au ban delà civilisation. Que font les Allemands1:' Dès qu'ils soupçonnent qu'un citoyen peut servir de témoin à charge d'un inculpé, ils commencent communément par l'emprisonner lui-même. Leur procédé est simple : ils font confectionner contre lui une plainte anonyme, il devient dès lors lui-mê'ne accusé. Armés de cette pièce infâme ils se présentent au domicile de celui dont la justice allemande veut extorquer le témoignage etl'arrêtent brutalement sans explication, ou bien lui tiennnent le discours suivant « Monsieur, nous avons reçu contre vous une dénonciation anonyme, qui vous accuse de tel'ou tel délit; nous sommes chargés de la mission pénible de vous arrêter; veuillez nous suivre.» Et le tour est joué, le témoin est entre leurs mains! Jadis,-au début de l'occupation allemande - ces lettres, jamais signées, sentaient l'origine teutonne à distance : le style et parfois l'écriture la rendaient évidente et on voyait immédiatement qu'elle avait été écrite par ordre de la kom-mandantur.Aujourd'hui on est devenu plus circonspect: i'écriture et la rédaction sont impeccables, la pièce émanepresquetoujours d'un des innombrables Allemands qui, grâce à leur instruction ou leur long séjour en Belgique ou en France, ont acquis une connaissance parfaite de la langue du pays. Mon intention n'est pas de prétendre qu'il n'existe pas dans les différentes classes de la société des âmes assez basses pour dénoncer, dans un but de vengeance personnelle, un citoyen belge aux autorités allemandes, mais les renseignements qui me sont parvenus me donnent la conviction que l'immense majorité des dénonciations anony mes est d'origine allemande ou inspirée par elle Etalors ces individus de la Kommandantur disent: «la triste mentalité du peuple belge nous répugne! » En vérité, ce qui répugne aux cœurs droits, c'est la triste mentalité des faussaires allemands... Voilà donc jetés en prison, un homme, une femme, qui se demandent. en vain de quoi ils sont accusés et par qui ils sont accusés, c'est le mot, avant de servir de témoins! Plus tard ils apprennent qu'ils sont inculpés d'un délit ou d'un fait dont la justice allemande soupçon ne qu'ils ont quelque connaissance. Alors commence la torture. On les tient au secret, on les menace et les brutalise, on les terrorise, on leur parle d'un détenuqu'ils connaissent,, ou d'un fait qu'ils pourraient connaître. On leur communique les prétendus aveux du'unaccusé, on leur montre des pièces — vraies ou fausses, souvent fausses — accablantes pour cet accusé; on leurlaisseentendre qu'ils sont ses complices .on les engage à parler, promettant tout, surtout la libération, s'ils confiraient l'accusation; que s'ils s'y refusent ils seront poursuivis eux-mêmes;.. C'est ce qu'on appelle « cuisiner » le témoin : il faut avoir passé par là pour comprendre toute l'horreur d'une telle situation. Les malheureux ne sont plus en possession de tout leur libre-arbitre; sous l'influence de suggestions et de me-, naces incessantes, ils se troublent, se perdent, croient en réalité que l'accusé a avoué, et souvent, dans leur inconscience, ils parlent! ils signent! ils sont tombés dans un infâme traquenard, et sans le vouloir, sans le savoir, ils fournissent un témoignage qui servira à faire condamner un patriote! Parfois la justice allemande s'aperçoit de son erreur : la personne arrêtée ne connaît rien de l'affaire. Qu'importe! elle la maintient quand même en prison, même sans procéder à un in-lerrogatoii e .. On a vu des citoyens retenus ainsi en état d'arrestation pendant des semaines et des mois qui n'ont jamais été, en présence d'un juge, qui n'ont jamais su pourquoi ils avaient été arrêtés, et auxquels un geôlier vient dire un jour : « Vous pouvez partir, vous êtes libre! » Evidemment, il n'est pas ques-Je les indemniser, il n'y a même un mot d'excuse, et beaucoup d'entr'eux paieront de leur santé, peut-être de la vie. les procédés barbares des justiciers allemands! Mais que vaut un tel témoignage, extorqué à un homme devenu inconscient de ses paroles et ne jouissant plus de sa liberté? En pays civilisé il est. nul et non avenu : en justice allemande ce témoignage sert à conduire aux travaux forcés ou à la fusillade les suspects innocents. Ce témoignage d'ailleurs, signé dans un moment d'obnubilation mentale, est dicté par lejuge instructeur, souvent rédigé en termes ambigus dont la signification échappe lu témoin déprimé, souvent même en langue allemande dont le i ncic uc itiiic uicuici te uuueiiu. JLJXU u alijlujui xll^l jlh JUJ JJJ iuixx xt/lv> Numéro 74 — PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) DEUXIÈME ANNÉE MAI 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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