La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 september 1916
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s.n. 1916, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757p9b/
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Numéro 9 I DEUXIÈME ANNÉE Septembre 1916 néro 91 DEUXIEME ANNEE Septembrel! PRIX DU NUMÉRO— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'imposi . au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avei r" nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914.) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont impo sés... et attendons patiemment l'heure de la réparation A. MAX. fondée le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M®r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE ! KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION : ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile. ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Deutschland über alles Nos maîtres provisoires, citoyens soldats de la magnanim Allemagne continuent impassiblement et impitoyablement e Belgique leur œuvre de pillage scientifique et d'assassinat ju ridique. De nombreux condamnés ont été déportés en Allemagm quelques-uns ont été fusillés récemment en Brabant et ailleurs à la suite de condamnations prononcées de sang-froid par le héros de la kultur que le crime de leur maître a transformé en juges. Mais ces juges sont devenus depuis peu, moins fier, en ap parence du moins, de la besogne qu'ils accomplissent. Ils n'affi chent plus sur nos murs les listes des condamnés. Ces listes, dan leur pensée, devaient terroriser les populations ; elles produi saient au contraire l'effet de proclamations honorifiques en éle vant au rang de martyrs les courageux citoyens, héros obsur du devoir, victimes du dévouement à la cause sacrée. Nos maîtres se sont-ils aperçu de la vanité de leurs tentati ves de terrorisation, ont-ils vu leur erreur ? Ou bien espèrent ils en exécutant en silence leurs sentences, que le public pei au courant, va se figurer que les menaces et les exécution passées ont réussi à arrêter l'élan patriotique, à enrayer le re crutement, à supprimer l'espionnage, et va croire en un mot que les Allemands ont fini par mâter les Belges et n'ont plu: l'occasion de le punir ? Quoiqu'il en soit, s'ils paraissent moins fiers de leur « justice nos maîtres restent aussi orgueilleux de leur force, aussi mé prisants pour notre faiblesse, aussi obstinément convaincus qu'il font œuvre pie en voulant nous incorporer à leur Empire. S'il frappent à l'écart, ils continuent à nous rançonner sans ver gogne comme sans pitié et sans mesure. Tout ce qui peut êtr matière à bénéfice est devenu matière à réquisition, à organisa tion de « Zentral », à réglementation par voie de décrets agré mentés d'énormes amendes fructueuses pour l'Empire ou pou ses agents. Aujourd'hui, après toutes les confiscations de métaux, ma chines, graisses, sucres, fruits, lins, laines, etc., nouvelles réqui sitions de tissus, de caoutchouc, de papier, de chevaux. Cett dernière réquisition constitue tout simplement une jolie petit affaire commerciale au profit du trésor allemand : en effet ce chevaux n'étant pas, pour la plupart, destinés à l'armée ontpri le chemin de l'Allemagne et l'on a pu voir dans les journau: d'Outre-Rhin, l'annonce de ventes publiques de « chevau; belges ». Quant aux tissus, pour rejeter sur l'Angleterre la faute de 1 pénurie d'étoffes de tous genres qui va résulter des mesure prises par le Gouvernement allemand, les journaux censuré ont été priés d'insérer un article — vrai chef d'œuvre d'hypo crisie — où après avoir parlé des œuvres de charité justemen en éinoi devant la situation, on nous apprend que « des me » sures de plus en plus sévères sent prescrites par les auto » rités anglaises pour le transport des tissus. » C'est ainsi que seuls pourront encore être importés le » stocks de tissus et de vêtements recueillis en Amérique à titr » de dons ou acquis actuellement pour les besoins des comité » de Secours, et qui sont déclarés à l'heure actuelle. Dès qu » ces envois seront parvenus à destination, l'interdiction sera » complète et définitive, quelles que soient la nature et l'ori-» gine des objets », Puis, pour apaiser les craintes de réquisitions qu'ont fait naître les nouvelles prescriptions allemandes, on nous informe que : « L'autorité occupante a voulu, parait-il, s'assurer des quanti-» tés réelles de marchandises se trouvant dans le pays, afin » d'éviter que des achats particuliers ne viennent modifier trop » sensiblement la répartition des différents stocks dans les dif-» férentes parties du pays. Cet inventaire permettra de prendre » telles mesures qu'il conviendra, pour que le marché régulier » ne soit pas faussé et de permettre, le cas échéant, l'expor-» tation des quantités jugées excessives ou superflues ». (!) Exportation est un joli euphémisme ! Où exportera-t-on sinon en ^'lemagne ? Enfin l'auteur de l'article y va d'un petit conseil d'ami. « Il a été établi, dit-il, que tout ce qui a été importé ou fabriqué » pour compte du Comité National, ne sera pas réquisitionné. » La situation des œuvres qui s'occupent spécialement desvê-» tements n'en sera pas moins quelque peu difficile, mais il » leur suffirait d'obtenir à nouveau la libre importation de leurs » achats à l'étrangers ou des dons faits en leur faveur, pour » que rien ne vienne entraver leur généreuse activité. » Délicieux, n'est-ce pas ? Plus les œuvres obtiendraient de faveurs du Gouvernement anglais, plus les Allemards pourraient « exportés ». C'est bien cela ! Ces procédés ne sont pas neufs, hélas! et nous nous demandons jusqu'où ira ce pillage de notre malheureux pays occupé ainsi par une bande de rats sans scrupules qui estiment que leur devoir primordial et unique se résume dans ces mots : Deutschland iiber ailes. Nos lecteurs se souviendront à ce propos des aveux suggestifs des journaux allemands que nous avons signalés l'an dernier. Pour ceux qui les auraient oubliés, voici ce que disait en février 1915, le Milnchener Neueste Nachrichten. La situation n'a fait qu'empirer depuis lors : « Tout le travail s'accomplit en vertu d'un principe : Faire ve-» nir le moins possible d'Allemagne pour les besoins de l'armée; » tirer le plus possible du pays ennemi conquis ; et tout ce qui » peut être utile au pays, le faire passer en Allemagne. » Pendant trois mois il a été pourvu aux besoins de l'armée » dans la proportion des quatre cinquièmes par le pays occupé. » Maintenant même, bien que les sources du pays occupé com-» mencent à rendre avec moins d'abondance, notre armée de » l'Ouest en tire encore les 3/5 du nécessaire. Par là, d'après » un calcul établi sur la moyenne, il est économisé à l'Alle-» gne, de 51/2 millions à 4 millions de mark par jour. » Ce bénéfice de la victoire s'accroît encore des profits de » la guerre économique menée, conformément au droit des gens » (sic) contre le territoire conquis, c'est-à-dire, par l'utilisation » des ressources immenses transportées de la Belgique et du » Nord de la France en Allemagne, telles que: prises de guerre » approvisionnements de forteresses, céréales, lainages, métaux » bois. Ce que l'Allemagne économise ou gagne par cette guerre » économique dirigée avec intelligence commerciale peut s'é-» valuer journellement à 6 ou 7 millions de mark, et le total » des profits rassemblés par l'Allemagne derrière le front oc- Prière de faire circuler ce bulletin

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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