La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 januari 1917
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s.n. 1917, 01 Januari. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 24 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55f6h/
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Numéro 108 * TROISIÈME ANNÉE JANVIER 1917 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à Piafini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE 3-ai foi dans nos destinées; un Pays qui se détend s'impose au respect de tous • ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec Envers les personnes qui dominent par la force militaire nous dans cette cause juste. FONDÉE n?,r® ay°ns 'es e«afds 9ue commande l'intérêt gè- Ai»*SJtT Roi des Belges (4 août 1914». neral, Respectons les règlements qu'elles nous imposent ^ LE 1» FÉVRIER 1915 poses... et attendons patiemment 1 heure de la réparation. tiquï. Mgr Mkkçii-*. Héroïsme L'héroïsme revît des formes multiples. Saluez celui du guerrier qui se joue du danger en se sacripant. Entraîné par l'exemple de ses camarades, et entraîné par ■la fougue et la folie de la lutte, enivré de poudre et d'enthousiasme, il tombe frappé à l'aveugle on ne sait comment; héros, îl meurt pour la Patrie ! Saluez celui du civil fusillé. Soldat sans uniforme il a lutté lui aussi, il savait à quoi il s'exposait, il connaissait le danger qui le guettait, et il va au supplice défiant ses bourreaux; il •meurt stoïquement jetant un dernier cri : Vive la Patrie! Tous -deux tombent avec gloire... Saluez aussi l'héroïsme de nos ouvriers déportés. Oh ! ceux-là souffrent loin d'ici, dans la solitude, sur le sol de l'exil, sur là terre ennemie, ignorés des leurs, insultés par leurs bourreaux; ils souffrent sans éclat, misérablement; leur martyr est long et souvent aussi ils meurent pour la Patrie ! Mais la gloire ne couronne pas leur tête... De ces trois hérolsmes, quel est le plus sublime? Celui du -soldat nous enthousiasme, celui du civil nous exalte, celui du travailleur est parfois méconnu, souvent incompris. Il tombe, sans l'horrible splendeur des champs de bataille, sans la grandeur tragique de l'exécution sanglante ; il tombe ignoré, obscur. Et peut-être par cela même de tous trois son héroïsme est le plus beau. Hier encore, l'ouvrier au milieu de sa famille tombée dans le dénuement, supportait la faim et la misère plutôt que d'accepter les marks déshonorants d'un travail honteux offert par l'ennemi; cet homme peu instruit, parfois sans éducation, vivant dans un milieu déprimant n'a pas toujours su ai teindre aux grands concepts qui surélèvent l'âme. Cet homme est saisi brusquement; il est jeté dans un fourgon sale et empuanté, comme une chose vile, comme un ilote, à côté d'autres ilotes ; puis il est débarqué quelque part dans une région inconnue, près de gens inconnus, entendant une langue inconnue ; il marche parqué en troupeau, las d'un voyage sans repos, l'estomac creux. Conduit par des geôliers, il aboutit à un camp où il s'affaisse de chagrin et de fatigue. Alors un galonné se présente, lui tend une feuille. — « Signe cela, et tu auras à manger, et tu seras libre de tes mouvements, et tu recevras un gros salaire, et tu seras considéré » Et le malheureux bien que succombant sous la tristesse, la lassitude, la faim et la crainte, rassemble ce qui lui reste de force et d'énergie, regarde le tentateur, repousse fièrement le papier, et dans un geste de suprême révolte : « Je ne signe pas ! » En ce moment il entrevoit dans le lointain, la mansarde ou la chaumière où sanglottent sa femme et ses enfants... 11 entrevoit aussi son père, son fils ou son frère couché dans les tranchées humides de l'Yser, épiant l'ennemi, le bravant... il voit couler les larmes des siens, et aussi le sang de ses compatriotes. — « Signe, insiste le tentateur, tu pourras envoyer à ta famille le superflu de tes gros gages, et elle sera heureuse » ... et l'esclave semble entendre la voix suppliante de la Patrie lui disant : ne signe pas... ; il détourne la tête : « Je ne signe pas! » Le tentateur devient bourreau. La séduction, les flatteries, les promesses n'ont pas eu prise sur la rude écorce du travailleur; et les coups pleuvent — mais il ne signe pas!... la faim le tenaillera, et ses entrailles se tordront dans les douleurs de l'inanition, — mais il ne signe pas... il sera jeté dans quelque taudis sans feu où le sol lui servira de couchette, peut-être grelottera-t-il au dehors, sans toit, sous le toit hivernal, mais il ne signe pas... à côté de lui il verra tomber ses camarades mourant de faim et de soif — mais il ne signe pas;.. Alors d'autres tortures commencent. Les barbares choisissent dans le tas un homme. « Travailleras-tu? » « Nonî >» ils l'amènent, et dans le lointain ceux qui restent perçoivent un bruit de fusillade qui les glace d'effroi... on en prend un deuxième, même refus, même bruit de fusillade, puis un troisième jusqu'à ce qu'enfin parmi les infortunés terrorisés par le crépitement des fusils et de la mitrailleuse, quelqu'un défaille. Craignant la balle homicide, il dépose en tremblant son nom au bas du contrat infâme... Ce n'était qu'une mise en scène. Mais les pauvres ouvriers ont cru que leurs devanciers gisaient à terre, frappés à mort Et ces monstruosités durant des semaines, avec des raffinements dans la violence et des bestialités dans la cruauté; et après des semaines l'un ou l'autre faiblit, mais la grande masse résiste, héroïquement ; elle ne signe pas ! J'ai vu de ces déportés revenus dans leurs foyers, hâns, décharnés, lamentables, vivants témoignages de la somme dfe souffrances endurées. Et ils ont dépeint le martyre indicible des autres, de ceux qui sont restés là-bas, sur la terre maudite. Leurs récits font frissonner ! Ah! mes concitoyens, méprisez ceux qui, avant la souffrance, sont allés lâchement engager leurs bras au sérvice de l'ennemi, mais ne jetez pas la pierre à ceux, qui, affolés par la crainte et l'intimidation, réduits par les menaces et les tortures, ont résisté jusqu'à l'extrême limite de l'énergie corporelle et morale ; il arrive un moment où la tension de la volonté cède,; où les forces de l'homme défaillent, où le cerveau se paralyse, où la liberté s'abîme. Plaignez-les ! ht sachez que ce sont de pareils contrats que les barbares appellent des « engagements libres et volontaires » Surtout admirez l'immense légion de ceux que nous avons vus partir, chantant l'hymne de la Patrie, résolus à la dernièrte résistance, et qui tiennent bon, malgré tous les supplices, jusqu'à la mort, car parmi eux il en est qui ont payé de leur vie leur résistance aux bourreaux teutons ! Mais surtout — et sur ce point nous insistons -- ne dites pas, comme déjà nous l'avons entendu de la bouche de Belges inconscients du mal qu'ils font et du concours involontaire qu'ils donnent à l'ennemi, ne dites pas « Ces sacrifices sont inutiles puisqu'il faut finir par céder ou tomber » Non, mille fois non, ces sacrifices ne sont pas inutiles et la force d'inertie aura raison de la cruauté teutonne et peut-être — Dieu s iit — réveillera la conscience des industriels qui comptaient employer nos ouvriers « volontaires. » Non, ces sacrifices ne sont pas inutiles car, qui dira combien de vies de soldats, la vie et les souffrances de nos ouvriers martyrs auront sauvées ! Qui dira combien de soldats l'ennemi compterait de plus dans ses rangs, pour tirer sur les nôtres, si nos ouvriers avaient cédé et si leur exemple n'encourageait leurs compagnons à la résistance.L'Allemand compte sur la pitié qu'inspireront les malheureux qu'il rapatrie pour engager les autres à signer. Il faut au contraire que la résistance: sublime de nos ouvriers porte ses Prière de fairç circuler ce bulletin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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