La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

1268 0
01 september 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bg6r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

N° 129 TROISIÈME ANUPE SEPTEMBRE 1917 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser celle limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai fol dans nos destinée*, un Paya qyl ae détend s'tmpose au resjjecl de tous ce pays ne périt pas) Dteu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT. Roi dm Bclges (4 août HH4). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont >mpo*é£... et attendons patiemment l'heure de la réparation A M&)C FONDÉE UE 1» FÉVRIER 1915 Envers tes personne qui dominent par la force militaire notre pays, ayons tes égards «jœ camroaode l'intérêt général Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent Atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ai à notm Dignité Patriotique Mob MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être en emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles seus la domlnatien allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Sus aux paysans ! « L'autorité allemande a saisi 50 °/0 des pommes de terre, fruits et légumes pour son usage personnel. L'autre moitié servira avant tout à donner des rations supplémentaires aux ouvriers qui ont accepté de travailler pour l'occupant. » Voilà l'agréable nouvelle publiée par la Vrije Belg'cS et communiquée par le N. R. Courant. Ce qui reste, les miettes, serviront à l'alimentation de 6 à 7 millions de Belges?... Que nenni! Sur ce restant, ce misérable restant, les Allemands viendront encore mettre leur sale patte; ils se feront les concurrents des consommateurs belges, partout, chez le producteur à la campagne, aux marchés matinaux, aux criées publiques, jusque dans les magasins de détail. En 1916-17, les habitants des villes ont eu en moyenne 28 kilos de pommes de terre pendant toute l'année. Combien auront-ils en 1917-1918? Sus aux paysans! crieront la Belgique et le Bruxellois et les journaux censurés; sus aux rapaces des campagnes! Et les braves gens, privés du nécessaire et qui ne raisonnent pas, répéteront : Sus aux paysans! Ce qui se passe pour les pommes de terre et les légumes, se passe pour le blé et, en général, pour tous les aliments venant des champs; sur tous les Allemands mettent la saisie, ils agrippent pour eux la majeure partie... quia leo nominor, parce qu'ils sont les maîtres, parce qu'ils disposent de la force brutale, parce qu'ils possèdent revolvers et bayonnettes... La récolte des pommes de terre est compromise; les pluies incessantes ont engendré la terrible maladie qui pourrit les tubercules; les campagnards craignent que la partie leur laissée par les voleurs allemands sera insuffisante pour pourvoir aux besoins de leurs familles et aux besoins de la replantation en 1918. La main-mise des brigands allemands fera monter le prix des précieux tubercules à des taux insensés : 150 à 200 fr. prétendent certains diagnostiqueurs. Et, en effet, la raréfaction d'un produit quelconque entraine sa cherté : cela est vrai pour les aliments comme pour tous les objets nécessaires à la vie. Qu'importe! Sus aux paysans! crieront plus fort les feuilles allemandes, espérant par là détourner la colère des consommateurs et semer la division parmi les citoyens. Mon Dieu! loin de moi de vouloir prendre le parti des paysans ; parmi eux il n'en est que trop qui à la place du cœur ont un mark allemand; certes, de par la force des choses la fortune publique se déplace, quitte les grands centres et s'accumule dans les campagnes; certes il s'est formé chez certains fermiers des trésors insoupçonnés. Mais je veux être juste et je le demande : à qui la faute? Nos maîtres réquisitionnent, prélèvent, volent littéralement la grosse partie des aliments indigènes; les gens de la ville s'en vont aux champs présenter eux-mêmes aux producteurs des offres insensées; les accapareurs des villes les précèdent ou les suivent faisant encore monter les prix. Les Allemands favorisent ces trafics scandaleux : ils empêchent !e libre transport, enlèvent les chevaux, exigent des passavants régulièrement refusés ! Ils empêchent en d'autres mots toute concurrence. De sorte que dans les provinces où, malgré leurs prélèvements et leurs vols, le beurre, les pommes de terre, les • fruits, le blé, les légumes, etc., sont offerts à des prix abordables, il est impossible de les expédier vers les grands centres, et là les accapareurs, à la solde des Allemands, les peuvent acheter à des prix relativement bas pour les expédier en Allemagne. Qui donc contestera la vérité de ces faits? Sus aux paysans ! J'entendais, il y a quelques jours, une négociante maudire les paysans au moment même où elle offrait à une cliente, à des prix décuplés, des allumettes Vulcan qu'elle avait soigneusement mises en réserve! Sus aux paysans! 11 y a quelques jours aussi, j'entendis, sur le tram, un gros monsieur pérorer sur la rapacité des campagnes, et je lui demandai : Monsieur, si on venait vous offrir des prix anormaux pour ce que vous vendez, les refuseriez-vous? 11 se tut. Quand il fut descendu, j'appris qu'il avait fait une fortune rondelette dans... la spéculation des cuirs! Au seuil de l'hiver qui nous imposera peut-être de bien dures privations, il faut avoir le courage d'avouer la vérité : la cause des malheurs qui nous accablent est avant tout imputable aux Allemands ; d'abord parce que, sans aucun droit et au mépris de toutes les conventions internationales, ils nous enlèvent pour leur usage jusqu'aux deux-tiers et aux trois-quarts de nos denrées alimentaires; ensuite parce que, non contents de cette spoliation, ils empêchent toute concurrence afin de pouvoir ainsi acheter pour eux chez les producteurs la majeure partie de ce qui reste disponible; enfin parce que, pour mettre le comble à leurs agissements scandaleux, ils viennent directement ou indirectement dans les magasins de détail faire aux consommateurs belges une concurrence ruineuse. Et toute cette ignoble besogne, ils la font avec l'argent des Belges : chaque jour, ils nous imposent de 2 millions de francs, sans compter leurs nouvelles contributions, leurs amendes, leurs vols particuliers ! Citadins, si vous êtes forcés de vous serrer le ventre, si sans l'intervention du Gouvernement du Havre, no're Gouvernement, vous crèveriez de faim et de misère en pleine voie publique, regardez les maîtres qui nous gouvernent illégalement chez nous, et dites-vous bien que si les prix de nos denrées alimentaires indigènes prennent des proportions inouïes, c'est aux seules autorités allemandes, à leurs fourberies et à leurs vols que vous devez cette misérable situation. . Ille nobis hac otia fecit! Ego. La farce continue. Il s'agit du Conseil des Flandres. Ces messieurs sont vraiment ineffables! Après l'intervieuw de De Clercq, voici la déclaration au sujet de la Note du Pape. C'est du grand vaudeville. Dommage que l'on en soit encore à ignorer le nom des acteurs, car, à part les « fameux » du voyage de Berlin, le public n'en connait aucun ; or, il parait qu'il y a bien 200 conseillers!... Notre excellent confrère, l'Ame Belge — dont nous ne saurions assez recommander la lecture et la diffusion — esquisse dans son n° 18 du 25 août, sous le titre ; Le rebut du flamingantisme, le portrait des coryphées du parti. « Les traîtres qui se servent du sabre allemand pour lacérer la Belgique et préparer l'annexion du pays flamand à l'empire allemand, veulent faire croire à la Belgique et au monde entier qu'iis représentent ce qu'il y a de meilleur dans le peuple flamand. C'est un mensonge grossier! PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes