La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

831 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 01 Juli. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833nw88/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

NUMÉRO 84 . " DEUXIÈME ANNÉE JUILLET 191t> PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défe îd s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..* et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. fondée le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Allocution prononcée par Son Em. le Cardinal Mercier en l'église Sainte-Gudule, à Bruxelles, le 21 juillet 1916. (Sténographiée par un auditeur.) Avant de prendre la parole, je vous invite, Mes Frères, à faire tous un acte de volonté : s'il vous arrivait d'éprouver une émotion vive, contenez là. L'heure n'est pas venue de donner une expression adéquate à toute l'intensité de nos sentiments. « Jerusalem facta est habitatie extero->• ru m ; die s festi ejus couver si s unt in > luctum. > « Jérusalem devint la demeure des > étrangers; ses jours de fête se changè-» rent en jours de deuil. > (1er livre des Machabées, Chap. I v. 40-41.) Mes bien chers Frères, Nous devions ici nous réunir, pour fêter le 85e anniversaire de :notre indépendance nationale. Dans quatorze ans, à pareil jour, nos cathédrales restaurées et nos églises rebâties seront toutes larges ouvertes; la foule s'y précipitera, notre Roi Albert, debout sur son trône, inclinera, mais d'un geste libre, devant la majesté du Roi des rois, son front indompté; la Reine, les princes noyaux l'entoureront; nous réentendrons les ■envolées joyeuses de nos cloches, et, dans le pays entier, sous les voûtes des temples, les Belges la main dans la main, renouvelleront leurs serments à Dieu, à leur souverain, à leurs libertés, tandis que les évêques et les prêtres, interprêtes de l'âme de la nation, entonneront dans un élan de reconnaissance joyeuse, un triomphal Te Deum. Ajourd'hui, l'hymne de la joie expire sur nos lèvres. Le peuple juif, captif à Babylone, assis, en larmes, au bord de l'Euphrate regardait couler les eaux du fleuve. Ses harpes muettes pendaient aux saules du rivage. Qui aurait eu le courage de chanter le cantique de Jéhova sur un sol étranger. « Terre patriale de Jérusalem, s'écriait le psaimiste, si jamais je t'oublie, que ma main se déssèche! Que ma langue reste collée à mon palais, si je cesse de penser à toi, si tu n'es plus la première de mes joies! » Le psaume s'achève en paroles imprécatoires : Nous nous interdisons de les reproduire : nous ne sommes plus du Testament ancien qui tolérait la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ». Nos lèvres purifiées par le feu de la charité chrétienne ne profèrent point de paroles de haine. Haïr, c'est prendre le mal d'autrui pour but, et s'y complaire. Quelles que soient nos douleurs, nous ne voulons point de haine à ceux qui nous les infligent. La concorde nationale s'allie, chez nous, à la fraternité universelle. Mais, au-dessus du sentiment de l'universelle fraternité, nous plaçons le respect du droit absolu, sans lequel il n'y a- pas de commerce possible, ni entre les individus, ni entre les nations. Et voilà pourquoi, avec Saint Thomas d'Aquin, le Docteur le plus autorisé de la théologie chrétienne, nous proclamons que la vindicte publique est une vertu. Le crime, violation de la justice, attentat à la paix publique, qu'il émane d'un particulier ou d'une collectivité, doit être réprimé. Les consciences sont soulevées, inquiètes, à la torture tant que le coupable n'est pas, selon l'expression si saine et si forte du langage spontané, remis à sa place. Remettre les choses et les hommes à leur place, c'est rétablir l'ordre, rasseoir l'équilibre, restaurer la paix sur les bases de la justice. La vengeance publique, ainsi comprise, peut irriter la sensiblerie d'une âme faible, elle n'en est pas moins, dit Saint Thomas d'Aquin, l'expression, la loi de la charité la plus pure et du zèle qui en est la flamme. Elle ne se fait pas de la souffrance d'autrui une cible, mais une arme, vengeresse du droit méconnu. Comment voulez-vous aimer l'ordre, sans haïr le désordre; souhaiter intelligemment la paix, sans expulser ce qui la ronge; aimer un frère, c'est-à-dire lui vouloir du bien, sans vouloir que, de gré ou de force, sa volonté se courbe devant les imprescriptibles rigueurs de la justice et de la vérité. C'est de ces sommets q.u'il faut considérer la guerre, pour en comprendre la grandeur. Encore une fois, vous vous heurterez, peut-être, à des tempéraments efféminés, pour lesquels la guerre n'est qu'explosion de mines, éclatements d'obus, tueries d'hommes, effusion de sang, cadavres entassés; vous trouverez des politiciens, à la vue basse, qui ne voient d'autre enjeu à une bataille, qu'un intérêt d'un jour, la prise ou la reprise d'un territoire ou d'une province. Mais non. Si, malgré ses horreurs, la guerre — j'entends la GUERRE JUSTE — a tant d'austère beauté, c'est qu'elle est l'élan désintéressé de tout un peuple qui donne ou est disposé à donner ce qu'il a de plus précieux : sa vie, pour la défense ou la revendication de quelque chose qui ne se pèse pas, ne se chiffre pas, ne s'accapare pas, le Droit, l'Honneur, la Paix, la Liberté. Ne sentez-vous pas que, depuis deux ans, la guerre, l'attention ardente, soutenue que, d'ici même, vous lui prêtez, vous purifie, vous dégage de vos scories, vous recueille, vous fait monter vers quelque chose de meilleur que vous. C'est vers l'idéal de la justice et de l'honneur que vous montez. Son attrait vous soulève. Et, parce que cet idéal — s'il n'est pas une abstraction vaine qui s'évapore avec les fictions d'un rêve — doit avoir son siège dans un sujet subsistant et vivant, je ne me lasse pas d'affirmer cette vérité qui nous tient sous son joug : Dieu se révèle le Maître, conducteur des événements et de nos volontés, Maître sacré de la conscience universelle. Ah! si nous pouvions serrer dans nos bras, nos. héros qui, là-bas, se battent pour nous, ou, dans le sous-sol, attendent frémissants, leur tour d'aller au feu; s'ils nous permettaient de surprendre les battements de leur cœur, n'est-ce pas que c'est cela qu'ils nous répondraient : Je suis au devoir, je m'immole à la justice. Et vous épouses et mères, dites-nous, à votre tour, la beauté de ces années tragiques. Epouses, dont chacune des pensées s'en va, triste mais résignée, vers l'absent, lui porter vos aspirations, votre longue attente, votre prière. Mères dont l'existence partagée se consume dans l'angoisse de chaque minute, vous les avez donnés vos fils, et vous ne les reprendrez pas; à chaque minute aussi, l'admiration nous tient, haletants, devant vous. Le chef de l'une de nos plus nobles familles m'écrivait : « Notre fils du 7e de ligne est tombé; ma femme.et moi en avons le cœur brisé; cependant, s'il fallait, nous le redonnerions encore ». Un vicaire de la capitale vient d'être condamné à 12 ans de travaux forcés. On me permet d'aller dans sa cellule, l'embrasser, le bénir. « J'ai, dit-il, trois frères au front; je crois être ici, sur- Prière de faire circuler ce bulletin.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes