La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

1107 0
01 september 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5wj9b
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

J'ai fol dans nos destinées, un Pays c^l se détend s'impose au Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous crvMrMTc pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Res- dans cette cause juste. FONDEE pectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps ALBERT. Roi des Belges (4 août 1914). pnroipd qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposé^.., ^E rEVRIER 1915 chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique et attendons patiemment l'heure de la Féparation A. MAXT Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMrNISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles, sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Wilson et la Paix. L'Amérique répondit la première à l'appel du Pape. A en juger par les commentaires ds la presse qui nous la firent connaître, cette première réponse apparaissait nettement hostile à toute idée de « conversation ». Si Wilson parle ainsi, me disals-je, c'est évidemment comme porte-parole de l'Entente. Les Alliés se rallieront à la note américaine et tout ce que mon ami le diplomate essaya de me démontrer l'autre jour, s'évanouit comme un beau rêve. A moins que... J'allai le voir. — Les événements ne marchent pas fort à ton gré, lui dls-je. Voilà Washington qui, dans une forme à peine polie, du moins s'il faut en croire les journaux, démontre au Pape que son projet est irréalisable. Pour négocier, il faut être deux, déclare Wilson; or, avec qui voulez-vous causer, avec Guillaume II et son chancelier? Impossible! Comment parler Droit et désarmement à l'incarnation même du militarisme prussien et de la félonie allemande! — As-tu lu la note, me demanda mon ami. — Je n'ai pu encore mettre la main sur le texte même. — Je venais de la relire quand tu entrais, reprit-il. C'est supérieurement joué! Toutefois, pour bien comprendre, il est nécessaire de reprendre les choses d'un peu plus haut. Je te disais dernièrement que la note du Pape était un événement de capitale importance dans cette guerre et que probablement elle préludrait à un essai de conversation assez prochain. Certains faits permettent à l'heure actuelle d'en dire davantage. L'impression assez générale au début était que le Pape parlait plutôt pour les centraux. Or, la publication de la lettre du cardinal Gasparri au roi d'Angleterre et le rôle accepté par ce Prince dans la partie diplomatique qui se joue présente les événements sous un tout autre jour. Nous savons donc que le document pontifical fut remis à quinze chefs de gouvernement, par l'entremise du roi d'Angleterre (1). C'est là une indication du plus haut intérêt et qui permet de se représenter les choses de la manière suivante. Les Alliés savent qu'ils sont vainqueurs. La victoire militaire décisive et complète n'est plus qu'une question de tempt, et, il faut bien le dire, de sacrifices. D'autre part, les Centraux sont à bout; eux aussi sont convaincus que la débâcle est certaine. Il est donc tout naturel que les Alliés essaient de réaliser tous leurs objectifs de guerre en vue d'une paix durable, sans avoir à faire les sacrifices qu'une victoire militaire complète leur coûterait. Par l'entremise de la seule autorité à laquelle pareille mission puisse être confiée à l'heure actuelle (et je croirais bien que l'initiative appartient au Pape qui, par sa situation même est probablement l'homme le plus au courant de l'état réel des choses), les Alliés font savoir aux Centraux que dans l'Intérêt supérieur de l'humanité (1) En envoyant la note du Pape au roi d'Angleterre, le cardinal-secrétaire d'Etat y ajoutait trois autres exemplaires pour la France, l'Italie et les Etats-Unis, ainsi que douze exemplaires pour les autres alliés de l'Angleterre et les pays neutres en rapports amicaux avec l'Entente. La Belgique, la Russie et le Brésil étaient exceptés, ces pays étant représentés auprès du Saint-Siège. et de la civilisation, ils sont disposés à traiter avec une Allemagne venue à résipiscence. Il n'est peut-être pas sans intérêt de faire remarquer ici que pour les Alliés il y a deux points noirs qui, sans pouvoir compromettre l'issue de la lutte, pourraient cependant devenir extrêmement gênants : la Russie et Stockholm. On négocia donc, et on négocia longtemps. Je passe sous silence tout ce qui se raconte dans les chancelleries au sujet de ces négociations, dont la note du Pape fut l'aboutissement. Elle fut accueillie plutôt favorablement par les Centraux, pas trop cependant, car il y avait des points très délicats : la Pologne, l'Alsace-Lorraine, le Trentin, l'indemnisation de la Belgique. La presse des Alliés reçut la note fort mal, surtout au début, et nous avons ainsi la preuve de ce que j'avançais à l'instant : les Centraux désirent ardemment la paix, les Alliés sont sûrs de la victoire finale. En Allemagne, la note du Pape amena un conflit entre le chancelier et le Reichstag. Les mandataires du peuple, pour la première fois du reste dans cette guerre, prétendirent avoir leur mot à dire et osèrent exiger qu'on les consultât pour la rédaction de la réponse. Il faut croire qu'il y a vraiment quelque chose de changé en Allemagne, car en haut lieu on céda. Une Commission extraordinaire de 7 membres du Parlement fut instituée et c'est elle qui allait, oh! bien modestement encore, collaborer à la réponse que l'empereur ferait au Pape. ' Les choses en étaient là, lorsque parut la note américaine, et ce document, éclairé par tout ce que je viens de rappeler, en prend une signification toute particulière. D'abord, fait remarquable, Wilson à l'air d'admettre, sans plus, la base de discussion proposée par le Pape. Seulement, ajoute-t-il, pour édifier quelque chose de durable sur pareille base, il faudrait pouvoir s'appuyer sur du solide. Par là même, on exclut tout pour-parler avec une Puissance qui n'est que la personnification de ce militarisme qui causa la guerre et dont l'écrasement est le but oes Alliés. Si nous la reconnaissions encore comme digne de traiter des grands intérêts de l'humanité, nous ne ferions que l'engager à préparer pour plus tard un coup qui, cette fois, râta ! Non, ce sont les peuples qui doivent édifier le monde futur, le peuple allemand comme les autres. Il fut le premier à souffrir du militarisme et il en souffrit terriblement; qu'il sache que nous ne voulons qu'une chose, lui reconnaître comme peuple, à lui comme à tous les peuples, des droits égaux à la liberté, à la sécurité, à l'indépendance, au développement économique. Les Etats-Unis, déclare Wilson, n'ont qu'un but dans cette guerre : relever le monde de ses ruines et de ses souffrances, mais sans qu'il en coûtât la souveraineté d'aucune nation, grande ou petite. Imposer des indemnités sous forme de châtiments, provoquer l'émlettement d'empires, organiser la lutte économique, sont à ses yeux des moyens peu propres à établir une paix durable. Seulement, la parole de celui qui actuellement prétend parler au nom de l'Allemagne est sans valeur et ne saurait être reconnue. Aussi longtemps qu'il n'appert pas de façon absolument convaincante qu'elle ne fait qu'énoncer la volonté et les sentiments du peuple allemand lui-même. Nous n'avons donc, conclut-il, qu'à attendre ce que les peuples du centre de l'Europe décideront. N'est-ce pas que ces paroles sont remarquables? Et ne suis-je pas en droit de conclure que les Alliés, par Wilson, ont visé à PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN TROISIÈME ANNEE SEPTEMBRE 1917 N° 130 n TROISIEME ANNEE SEPTEME PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes