La Libre Belgique

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30 november 1918
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s.n. 1918, 30 November. La Libre Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26971392/
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10 Centimes le numéro Samedi 80 Novembre 19 RÉDACTION ET ADMIÎVISTRVTIdN : BRUXELLES ( i 2, Monlagne-aux-Herbes-Polagères, 12 \ . Les annonces sont reçues exclusivement au bureau «lu journal, rue Montagne-aux-Herbeé-Pota^ères, 12, et à l'Agence Havas, place des Martyrs, 8, à Bruxelles i LA LIBRE BELGIQUE X._185_. _ " ANNONCES : DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS et de SUJETS, 1 à o lignes . . 1.00 Chaque ligne supplémentaire 0.40 PETITES ANNONCES : la ligne 0.60 liECLAMES avant les annonces : la'ligne . . 2.00 FAITS DIVERS : la ligne. • , • 6.00 G.00 4.00 NECROLOGIES : la ligne «,««•••. 2.50 LES RESPONSABILILÉS 1 Quand, au nom de la Russie, la Répwbl que fut proclamée en lieu et place do l'Eu pire du Tzar, on convint, diaprés les a] iparences, qu'elle serait formée d'orne quai rt ité de républiques distinctes,mais fédérée (Le prince Lichnowski, qui était ainbassj deur allemand à Londres en août 1914, cri pouvoir prédire que la grande républiqv ,russe fédérative jouirait d'un bel aveni] 'l'intérêt de l'Allemagne était de ne pas s'i Aliéner ce puissant voisin. Or, on tappren maintenant à la fois que l'armée alliée d'C trient, d'accord avec l'armée roumaine, ba irait pour mission d'écraser dans leur repta re les boljevistes,honte de l'humanité con me le kaiserisme allemand en a été l'ho !reur,et e^u'un gouvernement pan-russe viei de se reconstituer à Kiew,avec Saaanof, ai eien ministre des affaires étrangères de fc le Tzar Nicolas, réinstallé en la même qui •iité. A son tour, l'Allemagne s'est déclarée e □République p:ar l'organe des révolutionna res; la Ké!puiblique de Berlin a trouvé d< imitatrices sur plusieurs points du ci-di ivant Empire. La Bavière est devenue ur '.républiqàie à part sous la présidence d'u ancien rédacteur du « Vorwàerts », Ku: lEisner. La Frise, orientale, le Schleswij iHolstein, Brème, Hambourg çom;ooseraiei la république nord-ouçst de l'AÎlema.'ïn-•Les Polonais font maison nette en Silés: ©b les Français dégagent l'Alsace-Lorrair 'de tout lien avec ses anciens persécuteur Quel sera le statut politique et militaire c d'Allemagne républicaine qui déjà s'est f> dicitée de regagner, et bien au-delà, par ] «réunion des 10 millions d'Allemands autr ;ohiônSj ce que le traité de paix Lui ôtera c .exécution du principe que les peuples oi le droit de disposer d'eux-mêmes? ÎNiul r lie' pourrait nettement déterminer dès ail jjourd'hui. M. Scheideman, un des membres infhien du Directoire de Berlin (le Directoire con prend trois membres de la fraction soeù liste majoritaire du Beichstag et trois men 'ibres du groupe Haase, ou groupe indépei dant : ce Directoire a mandat du Conse exécutif, comprenant 26 membres so-ciali tes, et agit sous son contrôle), M. Schéid. man a approuvé hautement la résollutic jvobée il y a deux mois par le Congrès soci; liste bavarois de rechercher les responsaib lités quant à l'origine et à la conduite c la guerre et d'en poursuivre le chatimen !< Si haut placés que soient les .coupable disait alors M. Scheideman, ils seront fraj pés ; seulement ajournons cet oiuvraige apr< :1a. paix, immédiatement après la paix. iiUrt Eisner n'a pas été de cet avis. Il e time, avec le ministre actuel des affairi <étr/ang;s;res en Bavière, qu'il faut inspin confiance aux Alliés, des à présent; il vo jpoiur cela un -bon moyen dians une réprob; tipn impitoyable de toute (politique crim nelle et tortue,use. La promesse faite pî îles socialistes de Berlin de publier les d« ouments diplomatiques de la A\ ilhemstras; sur la genèse du conflit mondial ne l'a pc contenté. Il a, pour son compte, passé acl «actes. Disposant des archives, il en profit Le comte Hertling, président du Coi seil des ministres à Munich, comme tel pr sident du Conseil fédéral, protesta devai ■le Ileîchstag, quand il fut devenu chanc ,'iier, que, bien qiue n'ayant nas été mê taux événements des mois de juillet et d'aoi •1914., il en connaissait assez, grâce à Pth; ibitude qu'il a des méthodes critiques, poi affirmer que l'Allemagne a la consciei ce nette. Le rapport du ministre de Bavi< ire à Berlin, M. de Lerchenfeld, en date c: I2S juillet 1914, exhumé des archives d'Et; de Munich le 2'» novembre 1918, répond !M. le comte Hertling,'chancelier allemanc « ...Le caibinet de Vienne est décidé à r mettre une note à la Serbie ; la remise é'té retardée jusqu'au 25 juillet parce qu'c désirait attendre que MM. Poincaré et V rviani eussent quitté .St-Péterabourg afin t (rendre dinicilc entre les Jouissances adve ses (France et Russie) un accord en vi d'une contre-action. Jusqu'à cette date, c garde à Vienne des apparences pacifiqoii en mettant en congé à la fois le ministre c la guerre et le chef du grand état-ma/jo ji«n jiît aussi avec fruit sur la presse et si Ua liourse. On admet à Berlin que l'a coi duite de Vienne est habile .» Après avoir reproduit le contenu de l'u lirnatum, à lui communiqué par Zimme sous-secrétaire d'Etat de M. von J ^^gow, le ministre bavarois continue ainsi < .rapport ià son chef, M- de Hertling : « 11 va «le soi que (le telles conditions, i conciliablcs avec sa dignité d'Etat indépc «tant, ne peuvent être acceptées par la Se foie. La conséquence serait donc la guerr 'Ici on est parfaitement d'accord que l'A triche profite du bon moment, même i .péril de complications ultérieures,.. C pense ici que pour l'Autriche l'heure^ dé( sive abonné. C'est pour cela qu'ici, à w ■question de Vienne, on déclare sans lié? ter que nous souscrivons à toute action c mature à atteindre ce résultat, au risqi (l'une guerre avec la Russie. Le blanc-seii donné au comte Hoyos, chef du cabinet c comte Berchtold, venu pour remettre i mémoire détaillé, est à ce point, étendu q.i •le gouv ernement austro-hongrois est a torisé à traiter avec la Bulgarie pour 1' g.réger à notre alliance...On aimerait mie.i: kl Berlin qu'on hâtât l'action contre la Se »bie et que le temps ne lui fut pas lais; iVofïrir des satisfactions sous la pressic île la Russie cl de la France... Le gouve i^^^mement impérial, vu que le Kaiser fait i ^^Rvoyage dans le nord et que le chef d'éta major,comme le miniistre de la guerre russ est en congé, continuera à «Hrc aussi su •pris de l'action de l'Autriche que les a très puissances. » Dans un autre rapport il est dit par même miniistre que Motltke, chef de l'éta «major général, envisage la guerre a' r.c •France avec pleine confiance ; en qnj.it' semaines il la réduira à l'impuissanc < L'armée française n'est pas animée d't jbon esprit ; elle a peu de canons à tir r pide ; son fusil ne vaut pas le nôtre » ! D ti'ivembre 1913', devant le roi des Belges e .•visite B-arlia, Mjoltke et son Maître afti in aient «avec colère que la guerre était in r i table, oue la France et la Russie la is daient telle. i On fera plusieurs volumes à' l'aide f preuves qui ,chacune en particulier et to tes collectivement, démontrent que co; a été prémédité à Berlin et en est pirti La pièce ci dessus assurera notamment i von .rîertliai'g une place peu enviable dan l'histoire. Quelle leçon pour les bravo gens tentés de croire sur parole um savait • même orthodoxe, un professeur de philoo'j ^ phie selon S. Thomas ! } Il n'est pas possible que Bdheidej. tan, 1 x leader du groupe socialiste, ait ignoré ce s choses. Il a cependant toujours con test t" que l'agression vint de l'Allemagne, et , ^ Stockholm il refusa de discuter avec de e socialistes neutres ou alliés les causes e ,. origines de la guerre. Il était plus aisé, e l_' plus conforme aux intérêt^ de l'Allemagne ^ d'en imputer la responsabilité, d'une fa ). çon imprécise, aux capitalistes. t Le mémoire de l'ambassadeur alleman • à Londres en août 1914 sur ce qu'il a- vu entendu, directement pendant la pérk-d qui a précédé la guerre, détruit fonda ^ mentalement la vieille thèse du Gouverne ment allemand : l'Angleterre a été l'excita u trice de la .guerre,par jalousie envers l'Aile t magne laborieuse, savante,prospère.Les at testations de von Jagow, ministre des aif n faires étrangères à la même époque, on confirmé l'an dernier l'opinion m.otivee d !S l'ambassadeur- Le procès-verbal au jour 1 1_ jour du ministre bavarois-, :un ami, un coin e plice, nous initie à toutes les étapes d n l'entreprise. Nous sommes au cœ\ir de 1: •t conspiration contre paix du genre hv r. main. Bientôt, peut-être, la lettre du D Muhler, membre du Comité directeur de J Société Kiuiipp, assignant au Kaiser lui e même le rôle capital dans cette machina e tion, sera c-tayée de révélations qui met 5. tront cette vérité dans un jour absolu, c Pour punir le prince Lichno .vsky ,d'avoi î- été un témoin sincère, Guillaume II, su a avis conforme de la feue Chambre dos >ei i- gneurs, l'a mis 'à la porte de cette assoni n blée de nobles qui professaient la rl i it grande horreur pour les conquêtes mora e les, la plus religieuse vénération pour le i- conquêtes matérielles. Par l'exhibition d documents de ce genre,Eisner aidera à ro :s lever son peuple et à abattre définitive i- ment Guillaume, rêvant peut-être d'un <•- restauration. « On nous a dit, lit-on dans le « Vor )- waerts »,qaie Berlin n'avait pas connu l'u] il timatum de Vienne à la Serbie. Berlin au rait exhorté à la modération. C'est u: mensomge. Berlin a insti'gué Vienne. Gui] 11 lauime a dit dans sa proclamation : au mi lieu de la paix nous avons été surpris pa 1_ l'ennemi- C'est un mensomge éhonbé, la e che, sans retenue, et la bande des misera ^ oies assassins des masses qui, grâce à 1 magnanimité du peuple, s'en sont tires _ )_ bon compte, croit donc^ toujours rétabli :S sa prépondérance souillée de sang ^ et d ^ mensonges ! Le peuple les a chasses aye 3" mépris et dégoût et ils peuivent remercie ;s Dieu à genoux d'avoir échappé à ce prix •T là ! » . Des journaux socialistes indeoendants re •" clament en Allemagne la confiscation de r biens du Kaiser et du Kronprinz, puisqiu , leurs persomnes sont hors d'atteinte, c ~ l'incavcération immédiate de Bethmaii 'o Hollweg, Jagow et Zianmerman. , x En France et en Angleterre et en Amer • que, des journaux annoncent que les Allie étudient la question de l'extradition d é- Guillaume II et du Kronprinz.La Hollar it de, le cas échéant, aura à examiner, a }\ ger si les nombreux traités qui la lient et fé vers la France visent le cas des deux il :t gitiifs, également anxieux de se soustrair i- à la reconnaissance de l'armée allemand ir et du peuple .allemand.La Hollande aura i- à décider s'ils ont, en dehors et contre c 3- lois de la guerre, en violation même de u tiaités de droit international signés pn i/t eux, commis des crimes de droit commu à qu.i les font susceptibles d'extradition. I: 3- « — REVUE DE LA PRESSE C SB. I5ollepsstt« et la révision consti in tutionnciie. — Dans son numéro do c 'e matin, le « Peuple » prend à parti M. Ho: r leputte, qui se serait déclaré adversaire d "• S. U. i- Le fait est inexact. Des renseignements recueillis, il résuit qu'à la réunion de la Droite, M. Helloputt L a, au contraire, déclaré qu il était depui :e toujours adversaire du système plural, mai il a ajouté qu'il n'admettrait point que pou i- le supprimer on se livrât à un coup d Etat !- La Constitution est notre charte solcn r- nelle. a déclaré M. Helleputte. Les manda l'- taires du pays lui ont prêté serment d fidélité, et ils ne peuvent sans forfairo ; !" ce serment coopérer à sa violation. M. Helleputte n'a donc visé que la ques ie tion do forme, ot sa protestation très éner i- gique à ce propos exprime la pensée de tou le ceux qui ont souci d'assurer lo respect né le cessaire de notre pacte fondamental. u __ n " * ' ' — le i" Le Chili et la libération Se la Eelgip x [v !, Manilestation en l'honneur «lu Roi Allier L'- n Santiago du Chili, 25. — Une grande ma t_ nifestation a eu lieu au théâtre principa p' pour célébrer l'entrée du roi Albert à Bri; xelles. Trois mille assistants, parmi les quels les membres principaux du gouverne l0 ment, ont longuement acclamé la Belgiqu t_ et son roi. a Un banquet comprenant une centaine d •e couverts a réuni les personnalités les plu e. en vue do la société, le ministre des affaire a étrangères ot tous les ministres alliés. l" Dans leurs toasts, les orateurs ont cxalti l'héroïsme du Roi, qu'ils ont représenta r. comme le martyr du droit, le défenseur hé >- roïque de la liberté du monde. Le ministr i- de Belgique, dont l'urbanité est si apprécié au Chili, a recueilli, pour son pays et soi le roi, les acclamations les plus chaleureuses (Havas.) P j La question des loyers, i 5 - c C«5IHOT LK GOUVERNEMENT PROPOSE DE LA HÉS0UD8E. ; Le projet do loi sur les dettes de loyer, i que M. Vandervolde a déposé à la Chambre, s supprime ces dettes pour les loyers do GOOfr. t par an et moins, dans l'agglomération bru-' xeîloise, de -100 et moins et de 200 francs et ' moins dans les communes de province, suivant leur importance. Pour les loyers dé-j passant 600 francs par an, la dette est dimi-, nuée de 50 p. c. ? Toutefois, le propriétaire est admis à - faire la preuve de la possibilité, pour le lo-; cataire, de solder l'entièreté de sa dette. Le propriétaire peut déférer le serment au pre-neur et lui imposer une déclaration détail- - lée de toutes ses i-essources. Toute déclara-t tion inexacte serait passible de peines 3 sévères. Il est très naturel,même nécessaire, ° dans l'intérêt de la justice, que les person-l nC3 W ont vu leurs r.>ssoui'ces rester con- * Stantes, et surtout celles dont les moyens d'existence se sont accrus pendant la guerre, r payent l'entièreté de leur dette. Les actions devront être introduites en- • déans les six mois qui suivront la promul- - galion de la loi. Les propriétaires recevront-ils une in-r demnité de I Etat? La question est réservée i' fera sans doute l'objet d'un autre projet . de loi. On comprendra que l'Etat doit inter- - venir tour, d abord en faveur des victimes do 1 la guerre chez lesquelles le besoin de sub- • ventions est plus urgent : mutilés, veuves, 2 orphelins, etc. Si les propriétaires sont dé-dommagés dans quelque mesure, ce ne sera . qu après que le Gouvernement aura solu-; tionné les problèmes les plus pressants que comporte l'état actuel des choses. A noter que ce projet, au point do vue légal strict, peut présenter quelque irrégu-1 laritê, mais celle-ci s'explique par la néces- - .^9 ^aire des sacrifices en faveur de _ 1 intérêt général. C'est une solution transac- r tionnello et forfaitaire, les immeubles 1 n ayant, au sens juridique du mot, rien perdu - de leur valeur locative, mais le préjudice (. restt|tant d'un cas de force majeure. A noter r aussi que des immunisations spéciales 3 seraient prévues pour les loyers dus par les c militaires, les veuves ou les femmes de r soldats. s Lia voix d'un mort e t Les « patriotes idiots » «lia gouvernement s m!?omœe 011 s,y Rendait, des voix s'élèvent en Alle-c Smrè? S"/,,.!1'?.- a2S <iu';lls atmosplière do men- - f-?iK ivio if 's, ,îù pa;-'s onr' '.«puis août 11114, la.t vim e leui peuple. 1O11 se souvient au laineux mé- l- moire du prince Lichnovvsky. ux mc " Vr 0 le.rtru V'critu Io 4 décembre 1917 par M Al- i- le plu.i ffi-and armateur d'Allemaane e ^Sblf1'K"Ain7iua,rt'oenmi!!Ut<l(!cédé' a ai. ilatneiiavi. directeur de la Société Générale fallo-e ^ -1 e*ectl'lcl.té, l'A. E. G-. Ce document se trouve l îeproduit, ce matin, dans les journaux néerlandais ; * Vous et moi, cher conseiller prive/ nous r f: rv0ins Jamais été les défenseurs de la po-n htique malheureuse de la guerre sans limites par les saus-marins. Vous vous souviendrez que j ai fait un voyage à Berlin ,rpo.ur essayer de convaincre les autorités. Je me suis jet-o a leurs genoux pour les émouvoir, mais on m'a répondu : « La nation le veut! » Il n'en était rien cependant. J'ai fait remarquer alors que cette décision en trame-raat fatalement la participation de l'Amé- - r;que a la guerre. On se mo.qua de moi, on C se gaussa de l'Amérique et l'on traita le - danger de niegliigea'ble. Ces messieurs ri-j raient-ils encore aujourd'hui?' I erraettez-moi de vous dire qu'à mon avis la participation de FAmériq.ue à la guerre signifie notre ruine totale. Notre ^ peuple con,naît peu ou mal la psvcholo.^ie - du peuple américain. Vous et moi nous s lavons étudiée"pendant des années. Vous s et moi nous savons que les Américains sont r vraisemblablement les plus grands idéalistes du monde entier. Nous savons qu'ils ne ^ seraient jamais entrés dans la guerre, aux côtes de ms ennemis, s'ils avaient eu le moindre doute quant «à la justice de leur 3 cause. Il est faux de dire que cela a été i machiné par l'Anigleterre. C'est de la folie de notre part de.ne pas voir où nous faisons _ voile. En armant 1 'Amérique contre nous, _ nous_ avons oomrnis une action malheureuse _ q.ui jettera son om,bre sur notre existence 5 économique pendant au moins line généra-" tion. ...Que nous battions l'Angleterre ou qu'elle nous batte, le résultat n'en sera pas moins le même : la ruine de notre commerce d'oiytre-mer, dès que l'Angleterre le voudra. Si nous étions victorieux,, nous pourrions imposer des conditions qui nous assurent le traitement de la nation la plus favorisée, l'accès li.bre daus les ports anglais, un accès libre .partout; mais aucun homme sensé ne pourra croire un moment t q.ue ces conditions puissent nous aider le moins du monde- Autre chose tout aussi sérieuse : com-1 ment pourrions-nous nous assurer, vis-à- - vis d'un empire britannique hostile, amer, . énervé par nos succès militaires, furieux à cause des pertes 'éprouvées, sans espoir d'amélâoration, les matières premières que l'Angleterre seule possède? Vous avez étudié cette question et je suis sûr que vous 3 partages ma manière de voir. Il n'est pas 5 possible que vous croyiez à la sotte supoo-5 siti'on que les matières premières anglaises seront purement et s'amiplement mises à no-; tre disposition après la guerre. Nous vou-Ions reprendre notre oommerce naval, c'est 3 notre vœu le plus cher. Gomment pourrons-nous reprendre notre navigation vis-à-vis 3 d'tune_ union anglo-saxonne qui nous hait 3 et qufi doit haïr inotre a.piparition1 Nos pa-i trio tes idiots s'aperçoivent ils seulement que nous ne possédons pas un seul port où nos naviires pourront jeter l'ancre et s'attendre à un accueil amical? i ¥BDt8 68 l'aICOOl BSt Inl0IÛÏlB. Voici les dispositions essentielles d'un arrêté-loi qui rient d'être pris par le Itoi en matière de fabrication, le transport et de vente de l'alcool. Le rapport du Itoi lit qu'il ne s'agit là que d'une mesure transitoire qui levra être soumise aussi tôt que possible à la ratifica-ion du Parlement, Article 1er. Saui'les exceptions prévues à l'aride 2, sont interdits la fabrication, l'importa-ion, le transport, l'achat pour revendre, l'exposition, en veille, la vente, le débit : 1. De l'alcool distillé et de tous les liquides pii en renferment, sauf une tolérance de 2 p. c. i'alcool distillé à 50 degrés pour les vins; 2. De ,ir,s do liqueur, vins aromatisés et autres titrant >lus de 15 degrés d'alcool; 3. De liquides fabri-piéa au moyen do fruits secs et titrant plus de 5 degrés d'alcool ; -4. l)e bières, cidres et autres iquides similaires titrant plus de 8 degrés l'alcool. Est interdite également l'offre à titre gratuit le ces liquides par les personnes visées à l'aride -i, même dans les locaux qui font partie de eur domicile privé. Art. 2. Les interdictions relatives aux pro-luits éniimérés à l'article précédent ne sort pas ipplicabîes lorsque ces produits sont destinés : 1. A des usages médicaux, vétérinaires, pllar-naceutiques et de droguerie ; 2. A des usages icientitiques; 3. A des usages industriels; 4. A 'exportation; 5. Au transit. lin arrêté royal détermine les conditions aux-[uelles ces exceptions seraient subordonnées. Art. 3. Pendant la durée du temps de guerre, m arrêté royal peut, pour tout ou partie du ter-itoirc, étendre sous les mêmes sanctions les nterdictions prononcées par l'article 1er aux lières,cidres et autres boissons similaires titrant ilus de 5 degrés d'alcool. 11 peut également nterdire l'ouverture de nouveaux cafés, caba-ets et autres débits do boissons fermentées. Art. 4. Les producteurs, marchands et dobi-ants d'aicool, de liquides renfermant de l'alcool listillé, do vins, de bières et autres liquides fer-nentés qui, à partir de la mise en application lnjprésent arrêté-loi, détiendraient des liquides risés par l'article 1er, sont tenus d'en faire la léclaration, sauf empêchement légitime, dans la [uinzaine, au bourgmestre de leur résidence ou i celui qui en fait fonction. La même obligation :st imposée à toute personne qui détiendrait dé :cs liquides pour compte des producteurs, mai'-ilianps et débitants. DISTINCTIONS Dislinctions honorifiques. — La croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold est décernée nu drapeau du 17° régiment do ligne poui reconnaître la belle conduite, au feu, de? officiers, gradés et soldats de ce régimeni pendant les journées du 18 au 23 octobre 1914 à Saint-Georges-lez-Nieuport. Les 9°, 11°, 13° et 14e régiments do ligne, les 1e'' et 4° régiments de chasseurs à pied, le 1er et le 2°groupes du 2 L., le 3 A., le 9 A.; le 3' et le 9' bataillons du génie, son! autorisés à inscrire ■< Liège » sur leurs drapeaux, étendards, fanions et bouclier; do pièce, pour commémorer la bollo con duite de ces unités au cours do la glorieuse défense de Liège en août 1914. En souvenir des glorieux combats qu eurent lieu à Steenstraat en avril 1915 1< 23° régiment de ligne et le 2° régiment d< grenadiers sont autorisés à inscrire " Steen straat " sur leurs drapeaux. Le 2° bataillon 2 C. est cité à l'ordre di jour do l'armée : pour sa belle conduite ai cours de l'attaque du 14 octobre 1918, où grâce k son mordant et à son élan irrésisti ble, il contribua pour une large part à 1< prise de Iïoulers. Les régiments d'infanterie de la 4 D, I., 1< 4 A., etle4°bataillondugéniesontautorisési inscrire " Cortemarck sur leurs drapeaux boucliers de pièce et fanions, en souvenir d< la belle conduite do ces unités au cours de: combats du 14 au 1G octobre 1918. I..CS régiments d'infanterie do la 10 D.I. le 10 A, le Gr./L. 4 D. A. etlo 10- batailloi du génie sont autorisés à inscrire « Hand zaemo » sur leurs drapeaux, boucliers d< pièce et fanions, en souvenir de la belle conduite de ces unités au cours des combat: lu 14 au 1G octobre 1918. La Médaille de l'Yser. "Pour récompenser la vaillance de nos troupes le Uoi a créé différentes décorations. Parm celles-ci, une des plus récentes est la médailli de l'Yser. Elle n'orne pas encore la poitrine de: brave-, mais ce sera pour bientôt. Elle ser; conférée à ceux qui, au cours de la périodi comprise entre les 17 et 31 oe'obre 1914 inclus ont fait partie de l'armée do campagne en luth sur l'Yser et se sont montrés dignes de cetti distinction. Elle est également décernée à titri posthume' aux militaires tués et à ceux décédé: des suites des blessures renues à l'ennemi ai cours de la même période. L'octroi de cetti décoration est étendu aux militaires des troupe: alliées qui ont participé à la bataille. Elle es conférée à titre individuel et demeure la pro priété des familles. Cette médaille est en bronze; elle est suspen due à un ruban de moire noire de 37 millimè très de large,portant au centre une bande verti cale rouge fou de 13 millimètres de large; elli est portée sur le côté gauche de la poitrine immédiatement après la croix de guerre ; elli ne peut être détachée du ruban. Le retour de nos compatriotes internés en Suisse. Genève, 28. — Les 1,170 officiers, sous-ofli siers et soldats français et belges internés à Ge nève quittèrent la ville aujourd'hui pour rapa Iriemcnt. Le. retour des 16,500 interné: français et belges encore actuellement en Suissi Jurera jusqu'au 9 décembre, à raison de deu: trains par jour. (Havas.) Le prince Léopold iî ie W de lipi i Un discours du ESoY* A l'entrée du Roi à Bruxèlles à la tète des troup< belges et alliées victorieuses, tous ont remarqué prince Léopold, duc de Brabant, eu uniforme de simp: soldat. L'héritier présomptif a été placé à la suite d 12° de ligne. Le 0 avril 1015, le Roi présenta son lils à ce régimer d'élite au cours d'uno manifestation émouvante q» eut lieu sur la plage de La Panne et à laquelle assu taient la Reine, le comte d'Athlone, beau-xrère du ri Georges d'Angleterre et. èhef delà mission britanniqu auprès do l'année belge, le baron de Broqueville.aloi ministre de la guerre. le général Jacquet, commai dant alors la .'J0 division d'armée, le colonel Jacque commandant la 2° brigade (maintenant le générj Jacques, commandant la :î° D. A.), le colonel Va Rolleghem, commandant alors le 12e de ligne. Le Roi prononça à cette occasion un discours q\i nous tenons à reproduire maintenant, parce qu' constitue une véritable page d'histoire : « Officiers, sous-officiers, soldats, Je vous ai réunis aujourd'hui pour vous pri! senter mon jeune lils. Si j'ai choisi le l?e de ligne, pour que mo fils y soit formé au métier des armes, c'est parc que'ce régiment s'est distingué entre tous par s vaillance au cours de la campagne passée. J'aime à évoquer, devant vous, les brillanl états de service du 12e régiment. C'est son 2e bataillon, commandé par le vail lant major Collyns, qui est ie premier au fei Le 4 août, ce bataillon fait une magnifiqu défense du pont de Visé. Le 5 août, le 32e d ligne est vivement engagé entre Evecnée et Bai cîion, pendant que le 1er bataillon élu 12e con bat vers Sart-Tilman. Le 12e de ligne joue un rôle important â I deuxième sortie de la garnison d'Anvers. Le 11 et 12 septembre il exécute une brillante att; e[ue sur Haecbt et Over De Vaart et ne se retiri en formant l'arrière-garde de la division, (pi par ordre supérieur. Pendant le siège d'Anvers, il concourt à 1 défense du 4e secteur, est vivement engagé vei Breindonck les 28 et 29 septembre et dans 1 tête de pont de Blaesveld du 30 septembre a 3 octobre. Lors de la retraite d'Anvers, il form l'arrière-garde de la division et contient, le octobre,au sud de Lokeren, les forces ennemie qui tentent de couper la retraite do l'armée. Mais c'est à la bataille de l'Yser, c'est à Dis mude, en défendant le point le plus menacé d notre position, que le 12e de ligne devait dor lier toute la mesure de sa valeur. Le 19 octobre, il coupe la tête de pont d Dixnmde et y protège la retraite de la 5e. div sion d'armôe par les ponls de cette ville. I. 20 octobre, il y est soumis à un bombardemet d'une extrême' violence. Colonel Jacques, bless i une première fois, conserve son commandi , ment. Nous arrivons ici à la phase critique (J , la défense de Dixmude. La nuit du 20 au 21, la lutte fut particulière 1 ment ardente; de vio!en!es attaques venant d 1 Beerst viennent se briser sur la solTclité des 1 1 gnes du 12e. Lo 21, le bombardement redoubl d'intensité; le brave colonel Jacques, constan ment au milieu de ses troupes pour les encoi rager, blessé une seconde l'ois, reste à so poste, donnant ainsi à tous un bel exemple e fidélité au devoir. Kelové par le lie de ligne, le 21, au soir, 1 12-3 reprend ses positions dans la tète e pont au cours de la nuit du 23 au 24 octobre. La journée du 24 devait être une des pli chaudes de toute la bataille de l'Yser. Au cours de cette journée mémorable, le pr< mier bataillon, placé à gauche sous les ordri de l'intrépide major Van Itolleghem, arrête, p: son énergique résistance, 11 attaques, pendai ' que le 2e bataillon,qui occupe la droite, repou se 15 assauts des Allemands. Pendant la nuit du 24 au 25 et la journée qi 1 suivit, les bombardements et les attaques furei 1 continuels. La nuit du 25 au 26, un bataillon enneii ■ parvint à entrer dans Dixmude et à s'avanci i jusqu'à Kaeskerke; bien que tourné, le 12e e ligne reste à son poste et le bataillon ennen . est anéanti par nos réserves. Quand, enfin, le 2ti, au soir, le 12e de ligr est relevé, il a perdu à la défense de Dixmue 1/3 do son effectif, mais il a maintenu tout: '' ses positions et occupé les tranchées pendai 1 120 heures, ce qui peut être considéré comn un des événements les plus remarquables de guerre. i Le 30 octobre, il fut encore fait appel au d • vouement du 12e pour défendre le centre ( , notre front. Il relève les grenadiers épuisés d . vant Pervyse et repousse plusieurs attaque C'est là que le brave major Collyns fut grièvi ' ment blessé. Après la bataille de l'Yser et jufqu'à ce jou le 12e de ligne, placé tantôt dans le secteur i Pervyse, tantôt dans celui d'Oostkerke, veil soigneusement sur la garde de nos position no se laisse rebmer ni parles intempéries, : 4 par les bombardements et progre-se cliaqi , fois que les circonstances le permettent. Voilà les beaux états de service du 12e rég '■ ment de ligne. ' Ce sont ces états de service qui ont valu à < 1 corps d'élite la récompense de la décoration e ! drapeau. F.n plaçant mon fils à la suite de votre rég ! ment, je suis heureux de vous donner un gai 1 de mon entière confiance. Les princes doivent être élevés de boni > heure à l'école du devoir,et il n'en existe pas i 1 meilleure qu'une armée comme la nôtre, q ■ personnifie héroïquement la Nation. > Mon fils a revendiqué comme un honneur < 1 porter l'uniforme de nos vaillants soldats. 11 sera très fier d'appartenir à un régime dont les actes de bravoure et de dévouement : ■ pays formeront une page glorieuse de noti ■ histoire nationale-, ^ Le Roi, la Magistrature belge et la Cause du Dro1 Le Moniteur publie un arrêté aux termes duqu le Roi, « voulant reconnaître le courage aveclequ • sous l'occupation ennemie, ils ont soutenu, au prix leur liberté, la cause du droit et de la dignité de magistrature -, décide ce qui suit, sur la propositi du ministre de la justice ; M. Lévy Morclle, président de la Cour d'à ■ pel de Bruxelles, est promu au grade de gran ' officier de l'Ordre de Léopold. MM. Ernst et Carez, présidents à la Co ^ d'appel de Bruxelles, sont promus au grade commandeur de l'Ordre de Léopold. A NOS MORTS GLORIEUX Un service funèbre à Sainte-Gudule. i Le service solemncl à la mémoire de to.u- > tes les victimes (glorieuses de la giuerre a j été célé;bré, vendredi, à la collégiale de Ste-Gudule, avec line p.om,pe et une simtpïi-t cité ég-alement émowva.iites. Dès neuf heu-i res, la foule faisait queue devant les dif-: f-érentes portes de l'église. L'accès par le ; grand escalier était réservé aux parents • endeuillés des nobles victimes. Lorsque la foule fut admise dans le tem-^ pie, elle le trouva dans sa suprême splen-[ deur funèbre. U.i dais à la hauteur des voûtes surmontait l'autel eaicadré de ci.nq i ifs de lumière, et des deux côtés desquels l se trouvaient le trône royal et le siège 6ois-copal. Sur le p ramier, la couronne avait-été entourée d'un voile de crêpe. Un au-. tre dais surmontait le catafalque, placé à la .hauteur du transept. Entouré de quatre cires énormes et d'un triple ra.ug de , cierges plus petits,il .portait le drapeau na-[ t:io.nal vio.ilé de crêpe et un « obit » aux armes de la Belgique. Tous nos morts, en e£-. fet, me reposent-ils pas dans la noblesse du blason national ? Quatre ifs à cinq rangs de cierges l'entouraient au bas du transept. De grands cierges encore à toute la clô-[ ture du chœur, et partout les hautes dra-[ peries no-ires, bordées d'« hermine ;> héraî-' dique, c'est-à-dire d'étoffe blanche à fleurons noirs. Afin que le plus possible d'espace pût être laissé aux familles, les autorités prin-1 cipales saules assistèrent à l'office. ' Le corps diplomatique,sous la p ré s ici en-: ce du nonce apostolique, Mgr Locafcell»i. > comprenant les représentants de l'Angle-; terre, de la France, de l'Italie, de la Chine ; M. le marquis de Viillalobar, M. Brand i Whithlock, M. van V'ollenhoven, les minis- > très du Japon, de Perse, etc., etc. llemar-t que au hasard des entrées : M. le duc i d'Ursel, M. et Mme Paul Hymans, M. Delacroix, chef du Cabinet, M. Max et son î collège communal, M. de Favereau, M. le 5 baron Goffinet, M. Van der llest, gouver-; neur de la Banque Nationale, M- Béco, M. le général BuffLn, de nombreux sénateurs - et députés, M. Woeste, ministre d'iLtat. Le ; service d'ordre est fait par des grenadiers i du 1er régiment ; ils sont en tenue ^ de oampagne, avec la pelle de tranchee a. la > ceinture, et vraiment superbes de fcimpli-; cité martiale. Dans le chœur et les nefs, de > nombreux oSîiciers, parmi lesquels beau-[' coup d'américains, des anglais, des îran- 1 Ç Le cardinal, en costiume d'officiant, clia-i sable noire et mitre de moire blanche, ' vient à la rencontre des Souverains. 1 eu après, la sonnerie des _ clairons annonce j ceux-ci, qui sont amenés, a.vec leur suite, J dans trois autos couvertes. Le Boi est eu tenue nouvelle de tieute-' riant-général, La Reliie est Aussi gracieuse qu'émouvante dans une robe noire très simple que recouvre on partie un manteau 1 beige avec fourrure grise. Chapeau de ve- 2 krars noir. Le prince Léopold, qui accompagne seul ses augustes iparevts, porto 5 1J.uniforme khaki avec son ordinaire crâne-î fie. Sans allocution d'aucune sorte,le cardinal présente l'eau bénite aux Souverains, 5 -qui serrent la main de Mgr lo doyen de Ste-Gudule, puis vont prendre place dans - le chœur. , 3 Le c Eequiiem j est execute en piam-r chant avec un sobre accompagnement d or-t gue. A l'élévation,les clairons font e-nten- - dre la sonnerie royale. L absoute est donné© par le Cardinal ; et pendant qu il re- i pand l'eau sainte et l'encens autour du t sarcopkaige vide, njous sentons ceue t ern-mago va à tous nos morts de 1-a grande i «lierre : à tous nos héros glorieux des r champs de bataille; à, tous n,os héros ç.bs-» curs de partout, fusillés des premiers i iours, martvrs de l'occupation, humbles et radiaux -oubliés que notre admiration p ignorante reconnaît cependant en Dieu... a Et c'est pour eux qu'éclate alors une tbra-, bançonaie », ii>enda.nt laquelle tc,ut le mon-t de frémissant et rouet, se tient detxcut ; avec nos Souverains pendant que .nos sol-r dats portent les armes loyales, consacrées S par la défense du droit. Lorsque -nos Souverains, sortant de 1 église enaeunl.ee, I disparaissent dans le jour radieux, chacun e sent que la Belgique, sauyee, fortwioe, par * la présence inr.ésible de tons les morts glo-' lieux, commence une nouvelle route vei3 l'avenir de lumière* J LA RATION DU SOLDAT BELGE Le soldat bel^c en campagne reçoit : i 450 gr. de viande fraîche oui ^ 300 gr- de q viande .congelée; 700 gr. de pain blanc cm. Dyj gr. de biscuit; 1,500 ar. de ip-ommcs de terre, plus des légumes uaffl^tés sur nlace ou provenant des jardins potagers établis par . la troupe; 35 gr. de café; o gr. de chico-rée ; 40 gr. de riz ou 25 gr. ae haricots, a pois ou pâtes alimentaires; 20 gr. de sucre; 25 'gr. de sel ; 45 -gr. de saindoux, marga-" rkie ou lard ; 20 gr. de tabac .ou 5 cigaret-e tes. Le samedi, *"5 .gr. de -fromage. Quand il se trouve dans les tranchées ou ® occupé "à des travaux ou à des gardes do 9 nuit, il reçoit s nppl é m en t ai r e m e n t par ù jour : 175 gr- de pain, 20 gr. de riz ou 12 gr. de haricots ou 10 gr. de graisse, e Quand il est employé en permanence aux travaux de défense, il reçoit un supplément t de 10 gr. de graisse par jonr et de 40 gr. de -i riz deux fois par semaine-e # — La Claire suédoise à la Cliamlire Mu Stockholm, 26. — La deuxième cliambro du Rilcsdag a envoyé à la Chambre des députés belges ce télé£ranime de félicitations : '• Les représentants du peuple belge étant >! maintenant libres de reprendre leur capitale, la j deuxième chambre du Riksdaç suédois joint ses iè félicitations à celles envoyées a votre peuple par la le monde entier. n « Nous voyons dans votre indépendance reconquise la victoire du droit qui est de la plus grande importance internationale, et nous sou-!" liaitons à votre peuple, si durement éprouvé, de pouvoir reconstruire bientôt votre.pays par un travail pacifique sous la protection de l'ordre ir international, de la justice qui se développe de ■° plus en plus. » Signé : Lindquist, Président

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Dit item is een uitgave in de reeks La Libre Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1918 tot onbepaald.

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