La Libre Belgique

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04 december 1918
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s.n. 1918, 04 December. La Libre Belgique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n5059v/
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} Mercredi 4 Décembre 19 BÉDACTÏON ET ADMINISTRATION: BRUXELLES j 12, Moaîagae-aflx-Iîerbcs-Magères. ï 2 r Ties annonces sont reçues exclusivement au bureau du journal, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, 12, .#l à l'Agence Havas, place des Martyrs, 8, à Bruxelles LA LIBRE BELGIQUE ^woi»Ti 188. ruw£Hs / » lnr~mrJ wmw : DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS et .tic- SUJETS, 1 à 3 lignes . . 1.08 Chaque ligne supplémentaire 0.4ô PETITES ANNONCES : la ligne 0.60 RÉCL AMES avant les annonces : la ligne . . 2.00 FAITS DIVERS : la ligne. . ♦ . 6.00 6.00 4.00 NECROLOGIES: la ligne ........ 2.50 Les catholiques et le 8. U. i (Nous -aurons donc bientôt le suffrage Universel pur et simple à, 21 ans. C'est le désir de notre Roi. D'aucuns s'étonnent de voir les catholi-jques, si longtemps adversaîres du suffrage {universel, faire brusquement volte-face et orenier, disent-^ils, leurs principes. Ils s'ef-ïrayent de la victoire rapide, inespérée clu {parti socialiste. Ils se demandent quelles seront les revendications de demain et «voient déjà à l'horizon le spectre hideux du fcolchevisme, aboutissement logique du marxisme intégral. Qu'on se rassure ! Les catholiques sont et 'doivent être des hommes de principes. Ni l'opportunisme ni le patriotisme mal compris ne leur feront Jamais sacrifier les îdroits imprescriptibles de la vérité. i Mais la quesmon du suffrage «universel m'est pas, a proprement parler, une question de principes. On pouvait fort bien, il jy .a quelque dix ans, etre partisan du suffrage universel sans cesser d'être bon catholique. Dans telles circonstances le bien 'de la religion peut faire craindre ou espé-Srer tel mode de suffrage, mais aucune cc-jiig&on, que je sache, n'impose une solution jdu problème électoral. » Quelle est donc la liaison de notre ligne ."de conduite? Le suffrage universel est-il seul justifia jBle en droit (naturel} Est-ce au nom de ce droit iq<uë ses partisans d'avant guenre peuvent le revendiquer aujourd'hui comme la préparation d'une longue injustice? > . ±\on, n'est-ce pas? S'il en était ainsi, les .catholiques auraient dû de tous temps dépendre le suffrage universel, car la religion «doit toujours soutenir le droit naturel. Aucune forme de gouvernement, d'ailleurs, ne peut se prévaloir seuile au droit jnaburel. Aujourd'hui l'on considère géné-iralement le régime j^arlemeintaire comme ipioférable à l'absolutisme- C'est seulement si l'on admet une représentation nationale, avec recrutement par voie électorale, que se pose la question du droit de suffrage, i Le vote doit être un acte conscient, hon-fctête et, si possible, intelligent. Est incapable de voter celui qui ne sait pas ce qu'il iEait. Est indigne de voter celui qui se laisse guider par le sectarisme, l'intérêt personnel, ou qui s'avilit jusqu'à se laisser cor-irompre par des agents électoraux. Est peu ^capable de voter celui qui n'a pas l'instruction suffisante ni l'expérience qu'il faut des ihommes et des choses pour choisir un candidat avec discernement. • La conclusion logique de ces considérations c'est que le droit de vote appartient avant tout à l'intelligence et à la probité. (Dès lors, mettre tout le monde sur le même ipied, le savant et l'illettré, l'honnête hom-çme et la canaille, le héros qui a vingt fois affronté La mort aux champs ue bataille et il'embusqué ou celui qui s'est enrichi du-'/rant la guerre à fabriquer dju savon, c'est Ibien moins logique que de mettre en har-jmonde la puissance électorale d'un chacun «avec sa valeur personnelle. i Le vote plural bien compris est donc loin d'être contraire au droit naturel. La «eule difficulté qu'il soulève c'est ^ la ré-jpartition équitable des voix supplémentaires. On pourrait, si l'on voulait, le concevoir sous -une forme plus démocirtatioaie \que celle qu'il a connue jusqu'à ce jour, en attribuant des privilèges aux pères d'une nombreuse famille, au dévouement patrio-iSique, etc... Mais il est inutile d'insister sur des idées dont nous ine dépendons point g.' application. ■ Pourquoi donc sommes^nosus aujonrl'hu» (partisans du suffrage universel* Gédons-.nous à 1a pression violente des classes populaires ? Mais d'abord, cette pression n'exists pas. JLa grande masse du peuple «belge ne se -soucierait guère de réformes électorales si depuis des années on ne lui faisait entre-fvoir, par le moyen du suffrage universel, lune égalité chimérique dans toutes les formes de la jouissance. Un mouvement populaire c'est quelque-jfchose de spontané, qui sort des entrailles mêmes de la nation. C'est le geste de ces milliers de citoyens qui, le jour de l'armis-Itice, arborent d'eux-mêmes le drapeau -national. Allez dire à ces gens-là, aux pauvres comme aux riches, que letuir étendard in'est point le drapeaii tricolore, mais bien lie drapeau rouge ou la bannière au lion de Flandre ou au coq wallon. Ils vous claqueront la porte au nez ! Du reste il serait peu chevaleresque de péder à la violence. Nous ne sommes *>as de la race de ces officiers qu'un simple jsoldat dégrade en pleine rue ! Pourquoi donc, enfin, nous rallions-nous lau suffrage universel ? Pourquoi? C'est bien simple. La situa-lion mondiale, créée par la guerre, a suscité partout un mouvement démocratique intense. On considère le sufîîrage universel (pur et simple comme faisant partie intégrante de ce qu'on appelle le Progrès.Ceux oui s'y opposent passent pour rétrogrades. jChez nous le mouvement est moins pronon-pé, mais gouverner c'est prévoir. Nous espérons d'ailleurs qu>e le beau ges-îfce des classes dirigeantes sera compris du peuple, et -que oe dernier envisagera sérieusement sa responsabilité n ou vel le. D'autre part, les catholiques auront à cœur de travailler avec -autant plus d'ardeur et d'abnégation au relèvement moral et intellectuel des classes populaires. L'idée chrétienne, pénétrant davantage toutes les couches sociales, ne ipeut qu'ias-isainir les jugements, affermir les volontés, en un mot accomplir sa mission civilisatrice.F. CROOY. Six centa soldat» belges soîU soignés, pour l'heure, à l'hôpital militaire. Un peu de vin leur ferait du bien. L'bôpital en est totalement dépourvu. Une personne charitable nous écrit que pour donner le bon exemple, elle vient de leur en faire parvenir 300 bouteilles. Et voilà un bien beau commencement. Nous prions ceux-là dont la cave est encore t)ien fournie et il y en a encore, grâce aux petits jeux de cache-cache joués avec les Allemands — d'écouter leur bon cœur et de venir en aide à nos petits soldats de l'Yser, qui ont offert si vaillamment leur vie pour nous. Prière de joindre nom et adresse à l'envoi. La question du Limbourg hollandais Le Limbourg hollandais est un tout petit coin d'Europe dont on a beaucoup parlé au début de la guerre, et dont on parle davantage encore depuis quelques jours. Au début de la guerre, le bruit courut que des troupes allemandes avaient traversé le sud de cette province pour envahir plus aisément la Belgique. Ce bruit fut considéré comme fondé par la plupart des journaux anglais et français : il fut officiellement démenti par le gouvernement néerlandais. Le 23 août 191 i, à la prière de la légation des Pays-Bas à Bruxelles, M. Max lit aflicher sur les murs de la ville une communication de cette légation di.-ant : « Les bruits que des troupes d'une des parties belligérantes auraient traversé le territoire hollandais sont démentis de la manière la plus formelle. Aucun soldat, de quelque pajs belligérant qu'il puisse être, n'a franchi le territoire néerlandais sans être immédiatement désarmé et interné ». Dans un ouvrage qui vient de paraître sous le titre « Cinquante mois d'occupation allemande » (11, l'état de l'opinion publique à cette date est noté en ces termes : Le bruit ainsi officiellement démenti est fort répandu dans Bruxelles et, naturellement, fait grommeler contre nos voisins du Nord.Dans tout malhéur public, il faut un bouc émissaire: les Hollandais risquent de se voir endosser ce rOle dans le cas présent. On a vu, parmi le charroi des troupes allemandes, des véhicules portant, comme indications d'origine et de propriété, les noms de localités et de négociants ou industriels hollandais ; mais il se peut que ces véhicules aient été pris par l'envahisseur quand ils se trouvaient en cours de route sur le territoire belge. Des gens qui ont dû hébergea des officiers allemands rapportent égale ment des propos d'où il faudrait conclure que ces officiers auraient passé par Maestriclit. Mais ces officiers ne se sont-ils pas trompés? Le doute ne fut jamais complètement dissipé; et durant toute la guerre, sans vouloir ajouter foi ni aux affirmations ni aux démentis, beaucoup continuèrent à se demander ce qui s'était en réalité passé. Mais ce qui ne laisse de doute chez personne, c'est le mouvement en sens contraire, et de clôture, pourrait-on dire : le passage à travers le Limbourg hollandais de troupes allemandes venant de Belgique et rentrant en Allemagne. Dans la nuifdu 12 an 13 novembre dernier, le gouvernement hollandais a autorisé ce passage qui a duré de nombreuses heures. D'après des renseignements reçus à Bruxelles, 110,000 soldats allemands se seraient ainsi frayé un chemin à travers territoire neutre. Comme on l'a vu dans notre numéro d'hier, le gouvernement hollandais explique par l'organe de son ministre des affaires étrangères, M. Van Karnebeek, qu'en accordant ce passage a il n'a eu en vue que l'intérêt des populations belges », car, dit-il, si ces soldats avaient été renvoyés en Belgique, ils y auraient certainement causé des désordres et commis de nouveaux pillages. L'argument n'est pas sans valeur, mais la question a d'autres aspects. Si le gouvernement hollandais n'avait pas permis à ces troupes de s'évader à travers son territoire, elles n'eussent vraisemblablement pas eu le temps de contourner tout le Limbourg hollandais par le sud et d'évacuer la Belgique dans les délais de l'armistice ; elles eussent, aux termes de l'armistice, été faites prisonnières,*-et cela ferait 110.000 soldats de moins pour l'Allemagne en cas où elle voudrait recommencer la guerre. Hypothèse folle, dira-t-on. Est-ce à dire qu'elle ne peut être envisagée d'aucune manière? L'armistice n'est pas la paix. Ofïicielle-menti la guerre n'est pas finie : dès lors, il est permis de raisonner comme si elle pouvait reprendre.Il n'entre pas dans nos désirs de prendre parti en l'occurrence.Nous rapportons objectivement tout ce que nous entendons dire autour de nous. Plusieurs voudraient tirer de ces expériences du pas«é des leçons pour l'avenir. Devrons-nous toujours être 1< s victimes résignées d'une délimitation de frontières dont les représentants de la Belgique signalaient déjà les défauts à la Conférence de Londres de 18^0? Dans son remarquable travail sur les « Origines diplomatiques do l'indépendance belge », publié par l'Ecole des Sciences politiques et sociales de Louvain, M. l'abbé De Lannoy dit à propos des solution": données par le traité des XXIV articles aux difficultés hollando-belges : Si on reconnaît à l'Europe le droit de partager les peuples et de fixer les frontières d'une nation au nom d'un intérêt général considérable, la solution nouvelle prise par les plénipotentiaires était juste et même elle faisait preuve d'une réelle ha jileté. La préoccupation constante de la conférence en fixant les limites des deux pays, avait été de fortifier la Hollande, de laisser en sa possession les points stratégiques importants et de la rendre ainsi capable de résister à une invasion éventuelle de la France. A la lumière de quels principes la Conférence de la paix qui va s'ouvrir examinera-t-elle les mêmes problèmes? Nous le saurons bientôt Mais qui pourrait blâmer la Belgique, au sortir du drame effroyable où elle a failli laisser la vie, d'exprimer l'espoir que, « au nom d'un intérêt général considérable », l'Europe fixera -es frontières de manière à « la rendre capable de résister à une invasion éventuelle de l'Allemagne » ? Tout en respectant ce point de vue de notre sécurité, est-il impossible de ré. 1er cette question sans fouler aux pieds les principes du président Wilson, comme d'aucuns le prétendent? REVUE DE LA PRFSSE Le incetmg dea trois ministres. — Sous ce titre, on lit dans 1' e Etoile belge » : On annonce un grand meeting' socialiste qui aura iou jeudi à la Maison du Peuple et dont l'ordre du our est ainsi conçu : « Commentaires du discours du rrône ». Orateurs : MM. Vandervelde, Anseele et ft'auters. Voilà certes un meeting qui ne peut manquer de tiquer la curiosité de tous. I-e programme du gouver-îement demande donc à être commenté, et ce sont rois membres du gouvernement, et non des moins nfluents. qui se chargent des commentaires. Trois ninistres vont donc développer devant leurs partisans e programme ministériel. (Jette méthode est assuré-nent nouvelle, du moins chez nous, et sa première implication promet de ne pas être banale. Il se peut taire, en eflét, si bien entendu ce meeting-l'est pas un meeting platonique où les auditeurs ont a bouche cousue, niais un vrai meeting contradic-oire, que certains auditeurs soient, comme nous, dé- : ;ireux d'être éclairés sur les points que les discours )arlementaires ont laissés dans l'omhre. Dans cette ivpothèse, on posera certaines questions aax nou-ôaux conseillers de la Couronne et et>ux-ci no pettr-•ont pas s'empêcher d'y répondre ; triais leurs réponses ' (1) Librairie Dewit, Bruxeilek» 1 * seront-elles faites au nom du cabinet et dans quelle ' ap mesure l'engafferont-elles ? Trois ministres parlant ». devant leurs électeurs se déboutonneront peut-être i plus facilement que le'chef du cabinet ne-l'a fait à la Chambre, devant les députés. Il y aura sans doute beaucoup de monde à ce meeting, C'est qu'il ne s'auit pas seulement de savoir quelle est la signification 3 pratique de certaines phrases du programnie gouvernemental : l'occasion nous parait bonne encore pour amener les trois ministres socialistes à s'expliquer sur • l'article publié par le Peuple et consacré à la lutte des classas. Cet article renferme aussi quelques points obscurs, et pour peu que ces messieurs soient en veine d'explications, ils pourront faire d'une pierre deux lj coups. Comme ministres, ils expliqueraient les d^ç-la- 0 rations du gouvernement, et comme membres du conT seil général du parti ouvrier, ils expliqueraient le manifeste sans signature publié dans le Peuple, 6 c a LE EOIAITAMÏÏE, I ' f « La race qui fera peur aux. Belges 1, ou qui les asservira n'existe pas encore. M De notre correspondant, le 2 : Namur a acclamé ce matin, avec un enthou-siasme délirant, S. M. le Roi. , Hier après-midi, le comte d'Oultremont avait f informé le baron de Gaitlier d'Hestroy, prési-dent de la Députation permanente, que le Roi ferait aujourd'hui visite à la vieille cité namu-roise. Le baron de Gaiffier en informa M. Pro- ; ces, bourgmestre, et le conseil communal, réuni d'urgence, arrêta les détails de la récep- f. tiun. J; Elle fut très simple, cette réception, mais elle i.' fut débordante d'intense loyalisme et de vi- " ferante affection. A 10 h. 1/2, les autos de la Cour amenaient à ® Namur, au faubourg de Sainte-Croix, le Souve- " rain et sa suite. Dans 1^ première, le Roi en petite tenue de n général en chef, et le lieutenant général Jung- a blutb. Dans la suivante, le lieutenant général P Michel, commandant la 4e D. A., les aides de P camp et otticiers d'ordonnance. Sa Majesté est reçue par le baron de Gaiffier et M le courgme-lre Procès. Celui-ci lui adresse quelques mots de bienvenue, auxquel le Roi répond. Puis, s'adressant à M. de* Gaiffier, Sa Majesté lui rappelle qu'il veut visiter une couvre au cours de sa visite, et elle ajoute : « Je viens a au-si pour voir et pas seulement pour être re- cl gardé, je voux regarder moi-même. » à Après cette première réception, le~ cortège royal traverse la ville pour se rendre au théâtre, où (l'hôtel de ville ayant été détruit par l'incen- e: die allumé par les Allemands) le conseil com- rt mun 1 doit être présenté à Sa Majesté. i,- Toules les maisons ont'-leurs grands pavois 5. de fête. La foule est immense, envahissant les arbres et les toitures. Les cris de « Vive le Roi » fusent de toutes parts en une clameur assour- ,, dissante. L'ovation ne discontinue pas. Clia- j peaux et mouchoirs s'agilent. Les enfants des écoles font flotter allègrement leurs drapele s. " C'e,-t un coup d'ceil merveilleux, un admirable spectacle d'enthousiasme et de sincère émotion. Au théâtre, le Roi est complimenté par le bourgmestre. Il lui répond en rendant hommage à la population, ainsi qu'à la quatrième î1 division d'armée et aux forts qui, en août 19U, " pendant quatre jours, tinrent tête à des forces a quatre fois supérieures. <1 Grandes, dit-il, ont rl été vos souffrances. Vous avez été les premiers . à subir les désastres de la guerre. Trois armées entières, parmi les plus formidables que le {, monde ait connues, se sont déchaînées comme ' un torrent dévastateur sur vos belles régions si " prospères. Le mot d'ordre était alors dans l'ar- îr mée allemande de se montrer brutal. C'était a même un système : il fallait terroriser les civils 1 pour faire finir la guerre au plus vite. Ce que furent les exactions commises, nous le savons. ^ Mais ce sera l'éternel honneur de nos vaillantes " populations d'avoir opposé une indomptable résistance à l'envahisseur. Celui-ci s'était gros- J1 sièrement trompé. 11 ne parvint jamais à terro- " riser nos compatriotes. La race qui fera peur " aux Relges ou qui les asservira n'existe pas encore. » ° Ces paroles sont accueillies par un tonnerre 1 d'accl.imations. Le Roi se fait présenter les conseillers et „ plusieurs personnes. Citons dans le nombre " M. l'échevin Golenvaux et M. Marc Wasseige, tous deux condamnés à mort par les Allemands. Sa Majestése rend ensuite au local du Comité provincial de secours et d'alimentation. Cette ci bel!e œuvre, qui concentrait toutes les œuvres c namuroise?, est celle que le P>oi tenait à visiter c) pendant ton séjour à Namur. Le baron Albert d'IIuart, président, en remerciant le Roi, lui dit comment le Comité pro- j, \incial fut toujours un centre patriotique, rece- 11 vant, malgré tous les obstacles, le mol d'ordre r, ®t l'exécutant. Il rappelle que la province de ti Namur fut, après les lignes du front, la plus éprouvée par la guer-e. On y compta, en août 19U, 5,500 maisons incendiées, 2,100 personnes fusillées. Plus tard les Allemands déportèrent q 20,0110 de nos ouvriers pour les forcer à travail- a 1er en Allemagne; ces hraïëS^éJisïSrent -ïT~q beaucoup succombèrent aux privations. Le dé- n voué président fait acclamer longuement le Roi, la Reine et la famille royale Le Roi le remercie et dit son admiration et sa reconnaissance pour c! l'œuvre du Comité. 'in Enfin, S M. se rend à la cathédrale. Elle y est j reçue par Mgr Hevlen, évêque do Namur, entouré ? de son chapitre. SIgr adresse au Roi une patrio- u tique allocution. S. M. répond, puis, avec notre d vaillant et bien-aimé prélat, va prier quelques instants. C'est le dernier épisode de la visite de notre Souverain à Namur, visite au cours de laquelle d la population tout entière lui a clamé de tout son 81 cœur son respect, son admiration, son affection. e a ■ • j< La Ligue des Patriotes cl© £ Belgique en Angleterre " prépare son retour en Belgique et, d'ici peu, plu- ei sieurs membres du comité directeur seront à n Bruxelles où ils installeront leurs services. t, Fondée à Londres dès la première année de fuerre. la Ligue groupa les Belges exilés, assura a célébration de nos anniversaires nationaux, aultiplia les assemblées patriotiques non seulement à Londres, mais par tout le Royaume-Uni. a Elle tint à honorer les tombes de" nos héros te norts en Angleterre et de nombreux (-ous- d ;omités lui félicitèrent toutes les initiatives jatribtiques. Installée à Bruxelles, elle compte, rtans sa séance inaugurale, remettre au général Léman un album et proclamer le cardinal Mer- p :ier, le bourgmestre Max et le général I.eman ® Drésidonts d'honneur de la Ligue. ï mriosiii è ssrm tislOBip. „ cJ ELLE SERA LONGUE & DIFFICILE r î)es circonstances multiples rendent particu-èrement ardue la réorganisation de ce pré- r iMUMmiliaire de la vie économique. d Les communications sont rétablies avec un tl srtain nombre de vides belges, mais seules les f ulorités militaires en disposent. s Les relations téléphoniques sont rétablies ussi, en partie tout au moins, entre les minis- d ires, les ambassades, les services publics, pos- v S de police, de pompiers, etc. d Viendront ensuite les grands établissements r nanciers, puis, dans l'ordre de l'importance de' j îùrs affaires, sans doute, les particuliers. Peut-être la ville sera-t-elle desservie plus I H qu'on le pensait. c Les obstacles à surmonter résident non seu- i Mnent dans le manque de matériel et la diffi- I ulté de s'en procurer, mais aussi dans la pénu- (J 1e de la main-d'œuvre. Nombre d'ouvriers jadis v sés dans la capitale hésitent à y reprendre omicile, par suite du coût élevé de la vie; t' 'autre part, ils ne peuvent songer à regagner 1 naqiie jour leurs pénates. Quant au personnel n nuellement en service, il travaille avec une jble ardeur. De plus, le génie belge et un cer- a lin nombre de téléphonistes français assument ; tâche de rétablir les circuits entre les princi-jux centres du pays. t Quant au tarif, ce sera, très probablement, F îltii do 1914 plus, une majoration de quarante 1 3ur cent. é Si, comme on l'a fait prévoir, le rétablisse-.ent régulier de tout le réseau peut exiger deux 1 mées d'efforts, 011 ne sera pas privé du télé- s #one pendant ce laps do temps; il sera remis < 'ogre.sivement à la disposition du public. 1 a LÂ JOURNÉE j Le Roi 1 reçu en audience de congé Mgr Locatelli, ar- •ovêque de Thessalonique, nonce apostolique s Bruxelles. f ♦ q M. le ministre de Bîroqueville . it parti mardi après-midi pour Anvers afin de ' :g er avec 1 s autorités civiles et militaires de ' •province, le rapatriement des réfugiés belges f journant en Angleterre et en Hollande. , s US. Gérard a ;.-A.-J.), secré'aire général honoraire au mi- i, stère des chemins de fer, est nommé-, par ar-;té royal de ce jour, membre du conseil d'ad- j inistration de la Société nationaledes chemins ti î fer vicinaux. d - ♦ - d M. Hoover, inistre américain du ravitaillement et fonda- h ur de la « Commission for relief in Belgium » p 'rivera à Bruxelles samedi prochain. Il sera s içu à 3 heures par le conseil communal. c M. le bourgmestre, interprète de la popula- g on, dira à M. Hoover toute sa gratitude pour d intérêt qu'il n'a cessé de lui porter pendant s jeeupation et lui décernera, ainsi qu'à M. A rand Whitlock, minisire des Etats-Unis, au li arquis de Villalobar, ministre d'Espagne, et p M. van Vollenhoven.î chargé d'affaires des L ays-Bas, le titre de « Bourgeois de Bruxelles ». n D'autre part M. Hoover apprendra que l'Uni-:rsité do Bruxelles lui a conféré le titre de a octeur « honoris causa ». 1; A l'issue de la réception du conseil commu- n al, le ministre des Etats-Unis assistera, du li alcon de l'hôtel de ville, à une revue des éco- J is sur la Grand'Place. a Dimanche, le Comité National offrira un dl- s er à M. Hoover dans les salons du Concert oble, rue d'Arlon. Le ministre américain sera, lundi, l'hûte de J :. Delacroix, président du conseil, et le pro-ramme se terminera par une soirée artistique i théâtre de la Monnaie. » ■ « ■ c Le général «c t'enntncl; t immandera, la 4e division de l'armée d'oe- ' ipation en rem.placcm&nt du général Mi- î îei, nommé commandant en chef. 1 Le lieutenant-général «élis, j ispeeteiur général au service de santé de t armée, ira organi-ser les services sanitai- r >s de l'armée en Prusse rhénane. Il par- 1 ra mercredi pour l'Allemagne. < Les eanons à portée extrzi-Iongiie .li tirèrent, sur Paris, si l'on en oroit les itorités militaires bavaroises, ne seraient C ne des piebeg-de-maïine munies d'une âme ( juvelle. i Le calibre du canon était de 21 centime ; •es.Le poids du projectile, 150 kilos; la ( large, a (peujprès(identique: l'angle du ca- c on, 60 degres ; le projectile (monte à 36 c ilomètres. Le tir fut base* unièmement sur ( es calculs, sans essai.Deux canons étaient 1 rajours en position sur plates-formes bé | Minées, mobiles sur rails et montés avec , es grues.. • < I»es détenteurs rte marKs, i e billets étrangers et de bons communaux [ >nt priés d'en dresser la liste «n double ' ïemplaire et de l'adresser, par la poste, ' >us pli recommandé et endéans les trois ' mrs, au ministère des Finances, adminis- j la t ion de la Trésorerie et de la Dette *-'u- ' liqiue, rue do la Loi, 9. J La déclaration doit être signée et datée, .,en ce qui concerne les bons communaux, f lentionner les noms des (Communes émet- ices. - i Récépissé sera envoyé aux déclarants. Ija Manque jvationale J 'cordera (un diplôme de reconnaissance à t ■ut quiconque lui apporte de la monnaie j 'or- ^ It'après l'évaluation (le Sir liric (.oit(tes. J remier lord de 1 ' ain iran té _ an glaise. les dé- its causés aux nations alliées par la gue r ( ; déclanchée par l'Allemagne et I Aut-ri < îe-Hongrie seraient de 1,250 milliards. 1 ■ Le retour <le nos internés en Hottande Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Masson, îinistre do la guerre, et M. Franck, ministre es colonies, se sont rendus, hier matin, à apelle, au nord d'Anvers, pour y recevoir le remier groupe de soldats belges internés en :Oliande tt rentrant au pays. Ce groupe se composait d'un millier d'hom-îes, de vieilles classes en majorité, d'hommes e l'ancienne armée, vêtus encore des uniformes i e jadis, de capotes usées, déteintes; et leur < iule faisait contraste avec celle de nos jeunes 1 aidais en kaki qui leur présentaient. les armes. M. Masson les a harangués en français, tl a it que le pays savait leur rôle crâne, les ser-ices qu'ils avaient rendus pendant le siège . 'Anvers, leurs longues souffrances, et leur j sndait hommage. M. Franck leur a ensuite arlé en flamand dans le même sens. , Ces hommes ont pu partir vers leurs foyers. ' . en rentrera chaque jour un millier — ils sont, n le sait, vingt-cinq ou vmgt-huit mille. Il . iur est accordé un congé de dix jours, après ; ;quel ils seront concentrés dans les environs , e Furnes. Ils seront libérés lorsque les nou- 1 elles classes seront instruites. Ils sont généralement bien portants. Presque >us ont travaillé régulièrement en Hollande. ' nsemble ils rapportent un pécule d'environ six lillions de florins. < jcm exactions «lu gouvernement < allemand à la Banque Nationale. ' Le Cons-il d'administration de la Banque ationale a adressé au Roi un rapport qui rap- : elle quelques-unes des vilenies commises par :s autorités boches à l'égard de notre grand . tablissement financier. Dès que commença l'invasion, au mépris de 1 protection dont jouissait la Banque Nationale, ociété privée, par la Convention de La Ilaye u 18 octobre 1907, qui déclare intangible avoir des banques p-ivées, l'autorité militaire j Uemande s'empara des fonds qui reposaient ans les agences de province. ! Le 12 août, jour du combat de Haelen, renaisse de l'agencé de Ilasselt, forte de deux mil- ( ons de francs, fut enlevée à l'agent, sous la îenace du revolver. Le 1S août, à Liège, les troupes allemandes £ aisirent plus de six nvllions à l'agence, et n'é-argnèrent pas davantage l'encaisse des ban-ues privées. On s-; trouvait sous le coup d'ordres systéma-ques menaçant tous les sièges de la Banque J ationale, et", à mesure que l'invasion s'accom- f lissait, les faits justifiaient cette appréhension, j A Huy, à Charleroi, à Dînant, à Nivelles, à 1 th, à Mons, à Gand, des ofliciers allemands animèrent, toujours sous menace de mort, les . gents de la Banque de livrer le contenu de 1 :urs coffres-forts. Dès le 12 août, la Banque avait adressé à i. de Bethmann-Hollweg un télégramme pro- f istant contre celte violation de la Convention ( e La Haye et réclamant la restitution immé-iate des tommes saisies au mépris des traités. Cette protestation n'eut aucun résultat; — sureusement, la Banque Nationale, après les j rentières alertes, avait envoyé l'ordre à ses ( ;ents de transporter immédiatement leur en- j lisse à Anvers, ce qui permit de sauver en t ■ande partie les fonds menacés. La succursale 1 Anvers fonctionna pendant toute la durée du ] ège ; elle fut ensuite successivement installée à , nvers et au Havre, tandis que l'encaisse métal- 5 que, ses valeurs, ses stocks de billets étaient, t ir ordre du gouvernement belge, envoyés à ondres et déposés à la Banque d'Angleterre au om de la Banque Nationale de Belgique. Cette situation 11e fut pas sans dépiter les .itorités allemandes, qui menacèrent de fermer I . Banque dans toute la Belgique, si la direction s faisait pas revenir de Londres à Bruxelles :s valeurs déposées à la Banque d'Angleterre. 1 ais le rapatriement exigé par le gouvernement 3 lemand n'eut pas lieu, le ministre des finances 4 y étant opposé. ^ 1 Le» troupes trançai»e» pansent toujours. 1 Mardi matin, ont défilé à Bruxelles devant le « énéral Serrigny et son état-major, les chasseurs ipins, de la 77e division, 33e corps. Ces braves lit été recru és, pour la plupart, dans le Nord e la France. Nombre d'entre eux, originaires de 'ourcoing, Lille, Roubaix, Armentières, n'ayant, ien retroavé de leurs habitations, ont rencon-•é dans notre capitale maints de leurs proches éfugiés. Un de ces vaillants soldats nous dit : « Vous ouvez c^ rlifier que nous aimerions mieux res-?.r à Bruxelles. Nos évacués y ont été si bien eçus et nous-mêmes y sommes choyés. Ce se-ait autrement agréable d'être parmi vous que .'aller chez les boches... » Le devoir soeial de demain. LeR.P. Rutten, directeur des œuvres sociales !e,l'archidiocèse, a traité celte question diman-lie au Cercle St-Capistran. Le courant démo-ratique est si violent qu'il ne faut plus songer y résister. Le peuple est-il prêt à tous points e vue à coopérer à la gestion des affaires puhli-ues ? Oui, (lit le P. Rutten; mais l'éducation, ni était jusqu'aujourd'hui trop individualiste, oit avoir un plu< large sens social; on devra éagircontre ceux qui voudraienteompromettre, iar des questions de partis ou de personnes, la èalisation des projets sociaux, préparés de ongue main par des spécialistes et qui seront lemain déposés sur le'bureau de la Chambre; l faudra se souvenir de ce que la liberté — qui loit aider au triomphe de la justice — a été trop ouvent confondue avec la licence; il est-, enfin, irgent de multiplier le nombre des cercles ['études pour ouvriers et employés, de songer raffinement de laïinain-d'œuvre. En un mot, a valeur intellectuelle et la valeur technique loivent être illustrées par la valeur morale, 'elle est la thèse que le R. P. Rutten développa t fit longuement applaudir. « Lin insigne spécial pour no» réformés , de la guerre. , Il existe, vous l'avez déjà vu peut-être à la : loutonnière de quelque brave garçon revenu de à-bas. Vous le verrez plus souvent encore ; uand reviendront au pays tous nos glorieux nutilés de l'arrière. Mais, si vous n'êtes avertis, ous 11e le reconnaîtrez pas, vous le prendrez , tour l'un quelconque de ces nombreux indignes atrioti<(uas dus à l'ingéniosité de nos artis es. ; 11 ne tant pas qu'il en soit ainsi. C'est pour- 1 uoi soyez avertis. L'insigne spécial se compose 1 '1111 large bouton portant au-dessus : « Belgique- ; lelgië », au-dessous, nos trois couleurs ; au ;ntre, le Lion Belgique ajouré tenant le glaive, a été créé par un arrêté royal du 25 avril )17. Sont autorisés à le porter ceux qui ont été iformés par suite d'une incapacité provenant 3 faits de guerre. Je l'ai vu ce matin à la boutonnière d'un de js braves,.qui s'e-t montré, je dois le dire, relque peu morfondu de m-m ignorance. En vérité, il a raison. Nous no devons rien norer de nos héros. Nous avons largement :té nos soldats sous les armes. Fêtons aussi, tons doublement ceux qui nous reviennent tninués dans leur corps, mais grandis clans ur àme par leur vertu et par leur souffrance. «. Aux chemins «le lor. Notre raihvay national reprend vie au jour ta ur. Outre los détails d'horaire déjà donnés, >s trains seront mis en marche : Au Nord, à S h. 50 et 16 h. 05 pour Ostende, h. 30 et 17 h. 30 pour Namur. Départs pour ; Ostende via Malines - Termonde : 6 h. 20; iége (arrêt : Louvain, Tirlemont, Landen, 'aremme), 7 h. 10 ; Anvers (arrêt partout), h. iO et 16 h. 20. Trains pour ouvriers et autres voyageurs ; Alost (arrêt partout) 19 h.; Malines (arrêt irlout), 19 h. 01. Arrivée de ; Alost, 6 h. 59 ; Malines, 7 h.j nvers, 10 h. 40 ; Ostende, 15 h. 20. Au Midi ; Départ de Bruxelles-Midi potu harleroi, 0.30; Braine-le-Comte, 7.00; Ilaine ï-Pierre vià Braine-le-Comte, 14.10; Braine-le-omte, 14.25; Charleroi, 14.00. Arrivée à Brunies de : Braine-le-Comte, 8.30; Ilaine St-ierre, 8.45; Charleroi, 8.58, 16.58. Les trains pour Namur s'arrêtent aux stations itermédiaires-suivantes : Etlerbeek, Wat:-r-lael, Boitsfort, Groenendael, La Ilulpe. Genval, ixensart, Ottignies, Mont-St-Guibert, Chastres, embloux, S:-Denis, Rhisnes, Namur. Le public est informé de ce que à partir du ardi 3 décembre 1918 les billels pour voyageurs vils en de tination de Bruges et au delà seront istribués de 13 à 15 h. la veille du départ du ain jusqu'à concurrence du nombre de places sponibles. Aucun voyageur ne sera admis au delà de c« imbre. La distribution se fera aux guichets donnant ir la salle des bagages, rue du Progrès. [Défense d'exporter «lu* lin. l'n arrêté royal, publié au « Moniteur » de ce atin, prohibe provi oirement pour toutes les ontières de terre et de mer, l'expo' talion et le ansit, pour quelque destination que ce soit, du I et des filés âe lin. e Luxembourg et Sa Belgique La Ohamibre des députés du Grand-Duché adressé, le 22 novembre, au présidemt d« Chaimîbre belge, ium télégramme, oui a -é victime de longs retards. En voici te texte : « Au moment où le peuple luxembour* jois, avec rainte reconnaissarace émue, ac* ame les libérateurs de son territoire, la hambre des déjputés du Grand-Duché est iureuse de s'associer aux trandports en-ousiastes du (peuple (belge à l'occasion da rentrée glorieuse de LL. MM. le roi et reine des Belges dans leur capitale libé->e. Elle adresse à la Ghambre des repré^ nta-nts belges l'expression de sa sympa* aie la -plus cordiale. » Le président de la Chambre des députée-François Altwies. e Belgipe ravitaillera le GraiiOncii D'accord avec les Etats-Unis d'Amérique, ravitaillement du Grand-Duché de Lu-?mboung sera, d'après ce que nous anpre->ns, orgamisé par les services belges. Un remier train, serait déjà formé et mis ea arche à destination de Luxembourg. • ■es locaux des Chambres Législatives. L'éta<t indescriptible dans lequel les bo-xes ont laissé les Chambres et les locauaç inistériels vont entraîner de longs et imitants travaux. 11 faudra un nouvel Her-ile pour, nettoyer ces écuries d'Au\gi-ais. ISTe serait-ce pas le moment de caser con-înablement la Chambre et le Sénat, et de s pourvoir des dépendances indispensable» Lie l'on réclame depuis si longtemps? La situation .actuelle est vraiment Jamen-i-ble. Les -services sont dispersés et établis la diable. Les greffes sont à l'étroit et la uesbure nu lie jpart. Les députés ne savent li recevoir les visiteurs. Les salons de lec-ure ne sont que des galeries de passage, n manque de salles de sections. Partout i est aaimpé, et il faudra bien un jour li'on fasse le nécessaire. N'est-oe -as l'oc-ision ou jamais? II suffirait pour résoudre le problème 'annexer aiu> Palais de la Nation les deux inistères qui l'encadrent. On trouverait là tout d'abord deux hô-îls pour les présidents de la Chambre efc n Sénat. Jusqu'ici le présiden-b de la hambre <a seul un logement au Palais d« , Nation, et ce n'est qu'un *>ied à terre in-iffisant, mal distribué et mal situé. Ne conviendrait-il pas que les présidents es Chambres (habitassent Bruxelles et u'ils fussent installés par l'Etat aux hatmbres mêmes avec toute la décence qui >nvient aux éffninentes fonctions qu'ils emplissent ? L'annexion au Palais de l<a Nation deg eux ailes actuelles fournirait toius les lo-lux nécessaires pour «et.te réorganisation, b vraisemblablement il resterait encore isponibles des locaux tque pourraient uti-setr des -départements ministériels. Cette combinaison obligerait l'Etat èù •ouver des immeubles ipour deux ministres ; mais il y a longtemps que cela est de-enu une nécessité, et le moment semble ropice pour installer définitivement le arlement et les administrations centrales. On a maintes fois démontré que les solu-ons fragmentaires (par lesquelles on a, ans le passé, tenté de parar aux nécessi-îs des services publics, ont toujours été liai conçues, totalement insuffisantes, et tit, en fin de .compte, coûté Hu-s cher que es solutions franches et radicales q.u'o* Hinait prises /au moment ovnorbim. Que ce passé, serve de leçon 1 f 0 Centimes lê numéro.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Libre Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1918 tot onbepaald.

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