La Libre Belgique

1197 0
30 november 1918
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s.n. 1918, 30 November. La Libre Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708q4r/
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RÉOÀCTION ET ADMINISTRATION : BRUXELLES ï 2, Mflnlagne-aiix-ÏIerbes-Polagêres, 1 "Les annonces sont reçues exclusivement au bur rtu journal, rue Moritagne-aux-IIerbes-Potagéres. et à l'Agence 11 a vas, place des Martyrs, 8, à Bruse . 0 O I • I mvm : ; ■ DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS et JeSOJBTS, a 1 "à3lignes . . î.oo Chaque ligne supplémentaire 0.40 I PETITES ANNONCES : la ligne O 60 RÉCLAMÉS avant les annonces : la ligne . . 2.00 FAITS DIVERS : la ligne. . . . 6.00 5.00 4.00 NECROLOGIES : la ligne- • »•»••• « 2.50 LES SPONSABILITES ' Quand, au nom de la Russie, la Répubii que fut proclamée en lieu et place de l'Em pire du Tzar, on convint, d'après les ap iparences, qu'elle serait formée d'<une quan lité de républiques distinctes,mais fédérées iLe prince Lichnowski, qui était ambassa deur allemand à Londres en août 1914, cru {pouvoir prédire que la gnande républiou» russe fédérative jouirait d'un bel avenir l'intérêt de l'Allemagne était de ne pas s'a fiiéner ce puissant voisin. Or, on apprenc maintenant à la fois que l'armée alliee d'O «rient, d'accord avec l'armée roumaine, au irait pour mission d'écraser dans leur repai re les boljevistes,honte de l'humanité com me le kaiserisme allemand en a été l'hor reur,et ou'un gouvernement pan-russe vien de se reconstituer à J\iew,avec Sasanof, an cien ministre des affaires étrangères de fei le Tzar Nicolas, réinstallé en la même qua ïivtê. A son tour, l'Allemagne s'est déclarée ei iRépublique par l'organe des"révolutionnai res ; la Ré?puiblique de Berlin a, trouvé de, imitatrices sur plusieurs points du ci-de !vant Empire. La Bavière est devenue uni -république à part sous la présidence d'ui ancien rédacteur du « Vorwàerts », Kur •iEisner. La Frise orientale, le Schleswig Holstein, Rrême, Hambourg composeraien la république nord-ouest de l'Allemagne 'Les Polonais font maison nette en Silésii et les Français dégagent l'Alsace-Lorrain de tout lien avec ses anciens persécuteurs 'Quel sera le statut politique et militaire d l'Allemagne républicaine qui déjà s'est fc licitée de regagner, et bien au-delà, par 1; •réunion des 10 millions d'Allemands autri abiens, ce que le traité de paix lui ôtera ei «vxéoution au principe que les peuples on 5e droit de disposer d'eux-mêmes? INrul n' ■3e pourrait nettement déterminer dès au ijoiurd'hui. M. Scheideman, un des membres influent du Directoire de Berlin (le Directoire com ■prend trois membres de la fraction socia liste majoritaire du lîeichstag et trois mem •bres du groupe Haase, ou groupe irfdépen dant: ce Directoire a mandat du Consei exécutif, comprenant 26 membres sccialis tes, et agit sous son contrôle), M. Scheide xnan a approuvé hautement la résoliutioi votée il y a deux mois par le Congrès socia 'liste bavarois de rechercher les responsabi lites qaiant à l'origine et à la conduite d< la guerre et d'en poursuivre le châtiment K. Si haut placés que soient les coupables disait alors M. Sclieideman, ils seront fran _ wurin^c n/prC la paix, immédiatement ajprès la paix. iKiurt Eisner n'a pas éité de ceit avis. Il es time, avec le ministre actuel des affaire étrangères en Bavière, qu'il faut inspire confiance aux Alliés, dès à présent; il voi jpour cela un bon moyen dians une réproba tion impitoyable de toute politique crimi nelle et tortueuse. La promesse faite pa les socialistes de Berlin de publier les do ouments diplomatiques de la <Wilhemstrass sur la genèse du conflit mondial ne l'a pa contente. Il a, pour son compte, passé au: «atctes. Disposant des archives, il en profite Le comte Hertling, président du Con seil des ministres à Munich, comme tel pré sidenfc du Conseil fédéral, protesta devan Je Reiclistag, quand il fut devenu, chance lier, que, bien que n'ayant ™as été mêl ♦aux événements des mois de juillet et d'aoû 1914;, il en connaissait assez, grâce à l'ha bilucle qu'il a des méthodes critiques, pou «affirmer que l'Allemagne a la conscien cc nette. Le rapport du ministre de Baviè re k Berlin, M. de Lerchenfeld, en date di as juillet 1914, exhumé des archives d'Eta de "Munich le 2'i novembre 1918, répond ; QVI. le comte Hertling, chancelier allemand « ...Le cabinet de Vienne est décidé à re mettre une note à la Serbie ; la remise . tjté retardée jusqu'au 25 juillet parce qiu'o: désirait attendre que MM. Poincaré et Vi .viani eussent quitté St-Pétersbourg afin (1 remire Uitricile entre les Puissances adver ses (France et Russie) un accord en vu d'une contre-action. Jusqu'à cette date, o garde à Vienne des apparences pacifiqiue en mettant en congé à la fois le ministre d la guerre et le chef du grand état-major «•n agit aussi avec fruit sur la presse cl su Ja Jiourse. On admet à Berlin que la con duite de Vienne est habile .» Après avoir reproduit le contenu de l'ai, timatum, à lui communiqué par Zimmer m an, sous-secrétaire d'Etat de M. von Js gow, le ministre bavarois continue ainsi c rapport à son chef, M- de Hertling : « 11 va de soi que de i elles conditions, ir coneiliables avec sa dignité d'Etat indépci dant, ne peuvent être acceptées par la Sei bie. La conséquence serait donc la guerre Ici on est parfaitement d'accord que l'Ai triche profite du bon moment, même a .péril île complications ultérieures... O pense ici-que pour l'Autriche l'heure déc sive a sonné. C'est pour cela qu'ici, à un question de Vienne, on déclare sans hés ter que nous souscrivons à toute action d «nature à atteindre ce résultat, au risqu d'une guerre avec la Russie. Le blanc-sein donné au comte Hoyos, chef du cabinet d comte Berchtold, venu pour remettre u mémoire détaillé, est à ce point étendu q,u le gouvernement austro-hongrois est ai torisé à traiter avec la Bulgarie pour l'« gréger à notre alliance...On aimerait mieu a Berlin qu'on hâtât l'action contre la Sei bie et que le temps ne lui fut pas laiss d'offrir des satisfactions sous la pressio de la Russie et dé la France... Le gouvei nement impérial, vu que le Kaiser fait u voyage dans le nord et que le chef d'étal major,comme le minnstre de la guerre russe eut en congé, continuera h <*tre aussi su] pris de l'action de l'Autriche que les ai 1res puissances. » Dans u-n aiutre rapport il est dit par 1 même ministre que MoJtke, chef de l'étal (major général, envisage la guerre a- ce î France avec pleine confiance ; en qiuatr semâmes il la réduira à l'impuissancc •<c L'armée française n'est pas animée d'u bon esprit ; elle .a peu de canons à tir rn «pide : son -foisil ne vaut pas le nôtre » ! Dè (novembre 1916, devant le roi des Belges e visité à Berlin, Molfke ët son Maître affii niaient avec colère que la guerre était int-vitable, que la France et la Russie la ren daient telle. On fera .plusicmrs volumes à l'aide l (preuves qui jehacune en particulier «t to'i tes collectivement, démontrent que li *ojj - a été prémédité k Berlin et en est parti. * La pièce ci dessus assurera notamment à ^ von Hertling une place peu enviable dans I l'histoire. Quelle leçon pour les braves gens tentés de croire sur parole um savant même orthodoxe, un professeur de phil.'jo-... phie selon S. Thomas ! Il n'est (pas possible que ScheideLuin. le u ~ leader du groupe socialiste, ait ignoré ces choses. Il a cependant toujours conteste ^ " que l'agression vint de l'Allemagne, et à 5sa- Stockholm il refusa de discuter avec des 'rut neutres ou alliés les causes et oue or^nes de la guerre. Il était plus aisé, et air • P|us con^orme aux intérêts de l'Allemagne, s»a' d'en imputer la responsabilité, d'une fa-' ^ çon imprécise, aux capitalistes. Le mémoire de l'ambassadeur allemand an_ à Londres on août 1914 sur ce qu'il a vu, •_ entendu, directement pendant la période om- a précédé la guerre, détruit fonda-lor_ mentalement la vieille thèse du Gouverne [ent ment allemand : l'Angleterre a été l'excita-an_ tricc de la guerre,par jalousie envers l'Aile fell magne laborieuse, savante,prospère.Los at-[ua- testations de von Jagow, ministre des ai faircs étrangères à la même époqiue, ont , en confirmé l'an dernier l'ojpinion motivec de nai_ l'ambassadeur- Le procès-verbal au jour k des jour du ministre bavarois, un ami, un com--de- plice, nous initie à toutes les étapes de une l'entreprise. Nous sommes -au cœur de la l'un conspiration contre la paix du genre hu Airt main. Bientôt, peut-être, la lettre du Di vig- Mu.hler, membre du Comité directeur ue ient Société Knvpp, assignant au Kaiser lui me. même le rôle capital dans cette machina-ésie tion, sera étayée de révélations qui met-line tront cette vérité dans om jour absolu", urs. Pour punir le prince Lichno.vsky d'avoii i de été un témoin sincère, Guillaume II, sui fé- avis conforme de la {eue Chambre -jU ô ei r la gnours, l'a mis à la porte de cette a itri- blée de nobles qui professaient la pl t.-i. en grande horreur pour les conquêtes mora-ont les, Idj (plus religieuse vénération pouir le' ne conquêtes matérielles. Par l'exhibition d< au documents de ce genre,Eisner aidera a re lover son peuple et à abattre définitive înts iment Gulillaumë, rêivant peut-être d'une om- restauration. cia- ^ « On n-ous a dit, ,lit-on dans le « Vor cm_ waerts »,q-ue Berlin n'avait pas connu l'ul )ell" timatum de Vienne à la Serbie. Berlin au rait exhorté à la modération. C'est ur ilis- mensonge. Berlin a instigué Vienne. Guil 1?e" lamrae a dit dans sa proclamation : au mi-t,1.on lieu de la paix nous avons été surpris pai Cw" l'ennemi- C'est un mensontge éhonté, lâ-a ,1_ cne, sans retenue, et la bande des misera ,e bles assassins des masses qui, grâce à lr magnanimité du peuple, s'en sont tires à , ' bon compte, croit donc toujours réfcablii '«'IP T5- i-»rnuo«(i('r,ia".p ^ovi'iVi.'o <h <'; mensonges ! Le peu-pie les a chasses avec c* ? mépris et dégoût et ils peuvent remercier ires ^€U >àj genoux d'avoir échappé à ce prix y16:i Des journaux socialistes indépendants ré ,ua_ clament en Allemagne la confiscation des imi- Kaiser et du Froniprinz, puisque r leurs personnes sont hors d'atteinte, et do- l'incarcération immédiate de Bcthman icse Hollweg, Jagow et Zimmerman. pas En France et en Angleterre et en Amen aux que. des journaux annoncent que les Allies hte étudient la question de l'extradition d( jon- Guillaume II et du Kronprmz.La Hollan pré- de, le oas échéant, aura à examiner, a ju 'ant ger si les nombreux traités qui la lient en ace- vers la France visent le cas des deux fu oêlé gitifs, également anxieux de se soustraire Loût à la reconnaissance de l'armée allemande 'iha- et du fpeuple 'allemand.La Hollande aurai tour à décider s'ils ont, en dehors et contre Ici ien- lois de la guerre, en violation meme de: viè- traités de droit international signes p.ai ^ du eux, commis des crimes de droit commui itat qui les font susceptibles d'extradition, d à nd : +. re- ï REVUE OE LA PRESSE Y11ô M. Helloputte et la révïeîon consti- tutïonneiie. - Dans son numéro de c( ,'iues matin, le « Peuple » prend à parti M. Hel î de iepulte, qui se serait déclara adversaire di •jor. s. U. sllr Le lait est inexact. -on" Des renseignements recueillis, il résuit* l> j qu'à la réunion de la Droite, M. Holleputtt Qcr- a, au contraire, déclaré qu'il était depui: Ja- toujours adversaire du système plural, niai-i ce il a ajouté qu'il n'admettrait point que^ poui le supprimer on se livrât à un coup d'Etat • in- La Constitution est notre charte solen P®11" nclle, a déclaré M. Helleputte. Les manda s"" iaires du pays lui ont prêté serment d( fidélité, et ils ne peuvent sans forfaire ; an ce serment coopérer à sa violation. O', M. Helleputte n'a donc visé que la ques léci- tion de forme, et sa protestation très éner •line gjque à ce propos exprime la pensée de tou: ceux qui ont souci d'assurer le respect né !(!„p ccssaire de notre pacte fondamental. eing t du nn g Le Chili et la libération de la Beliipe iaïuc Scr- Jssè Manite»Utlon en l'honneur .sif>rï «lu Roi Allieri ver- ; »n Santiago du Chili, 25. — Une grande ma stat- nifestation a eu lieu au théâtre principa l53J' pour célébrer l'entrée du roi Albert à Bru "m'ii- xelles. Trois mille assistants, parmi les quels les membres principaux du gouverne r le ment, ont longuement acclamé la Bclgiqu( ;tat_ et son roi. b la Un banquet comprenant une centaine de atre couverts a réuni les personnalités les plu; nce. en vue de la société, le ministre dos affaires ''lln étrangères et tous les ministres alliés. Dans leurs toasts, les orateurs ont exaltt 3 en ''héroïsme du Roi, qu'ils ont représentt ff.jr. comme le martyr du droit, le défenseur hé-iné- roïque de la liberté du monde. Le ministre L'en de Belgique, dont l'urbanité est si appréciée su Chili, a recueilli, pour son pays et sor roi; les acclamations les plus chaleureuses. £ip (1Iavas') La question des loyers. es —— '"i- COMH'M LE GOlVKRfiEMKW le PROPOSE BE LA RÉSOUDRE ..3 Le projet de loi sur les dettes do loyer à que M. Vandervelde a déposé à la Chambre es supprime ces dettes pour les loyers de 600fr. et par an et moins, dans l'agglomération bru et xelloise, de 400 et moins et de 200 francs 01 moins dans les communes de province, sui vant leur importance. Pour les loyers-dé nij passant G00 francs par an, 1a dette est Jimi u, nuée de 50 p. c. rie Toutefois, le propriétaire est admis ; a- faire la preuve de la possibilité, pour le lo cataire, de solder l'entièrcfé de sa dette. Li :a* propriétaire peut déférer le serment au pre ^ neur et lui imposer une déclaration détail Ù- do toutes ses ressourcés. Toute déclarant tion inexacte serait passible de peine-de sévères. Il est très naturel,même nécessaire. 1<- dans l'intérêt do la justice, que les person L}~ nos qui ont vu leurs re.-.sources rester con la s|anfes> e' surtout celles dont les moyen: 1U d'existence se sont accrus pendant la guerre, 3r payent l'entièreté de leur dette. Los actions devront être introduites en-jî déans les six mois qui suivront la promul gation de la loi. Les propriétaires recevront-ils une in >ir demnité de l'Etat? La question est réservé; Ur ^ ï0I'a sans doute l'objet d'un autre projei ei- de loi. On comprendra que l'Etat doit inier :«• vcnir tout d'abord en faveur des victimes dt 1* la guerre, chez lesquelles lo besoin de sub-a- yentions est plus urgent : mutilés, veuves, jg orphelins, etc. Si les propriétaires sont dé dommages dans quelque mesure, ce ne sor; -e- qn après que le Gouvernement aura solu ue ùonné les problèmes les plus pressants qu; comporte l'état actuel dés choses. ■T 1-^ no^r clue 00 projet, au point de vu; ^Sal strict, peut présenter quelque irrégu un mais celle-ci s'explique par la néces il- sUé ito faire des sacrifices en faveur d-ni- 1 intérêt général. C'est une solution transac ar tionnelle et forfaitaire, les immeuble, a- n'ayant, au sens juridique du mot, rion perd; '■a- de leur valeur locathe, mais le préjudic. ;L résultant d'un cas de force majeure. A note: li'r aussi QUO des immu^faaticràs spéciale dc seraient prévues pour les loj t^'s au^|>ai» ee militaires, les veuves ou les femmes di er soldats. X- es La voix d'un mort et ,n- a.e» « patriotes Idiots »> <lu gouvernement Impérial de 011 s'y attendait", des voix s'élèvent en Aile magne pour dire dans quelle atmosphère de mon f?tori, /?e 011 f» depuis août M-; JaitMMe leur peuple/On se souvient du laineux m<! »n- moire du prince Liclinowskv. Eu- 1™.0'?.' n'-'c Iei" l e f01''1"2 !o 4 décembre 1917 par M. A ire , 1 î, ' sra/iil armateur d'Allemagne 1 d ,Ç ®L: de la Hamburg'-Amerîka, récemment décédé de a M. Rathoiiau. directeur de la Bociété iiSrale faS ait mande) d électricité, I A. E. (i. Ce document ,;c trouv les ePr°duit, ce matin, dans les journaux néerlandais ; 'r," ,Vous et moi, cher conseiller privé, non ® avons jamais-été les défenseurs de la pt htique malheureuse de la -guerre sans li mites par les saus-marins; Vous vous sou viendrez que j'ai fait un voyage à Berli pour essayer de convaincre les autorités Je me suis jeté à leurs genoux pour le émouvoir, mais on m'a répondu : « La na tion le veut ! » Il n'en -était rien cependant. J'ai fait rc marquer alors que cette décision entraîne u- rait fatalement la participation de l'Ajnc ce r;que à la guerre. On se moqua de moi, o el- se gaussa de_ l'Amérique et l'on traita 1 du danger de négligeable. Ces messieurs r raient-ils encore aujourd'hui? Permettez-moi de vous dire qu'à mo avis la participation de l'Amériqtue à 1 "e guerre signifie notre ruine totale. Notr tte peuple connaît peu ou mal la psvchologi jis du peuple américain. Vous et moi non ^is 1 avons étudiée pendant des années. Von et moi nous savons que les Américains soa vraisemblablement les plus grands idéalis ; * tes du monde entier. N.ous savons qu'ils n " seraient jamais entrés dans la guerre, au côtés de nos ennemis, s'ils avaient eu 1 de moindre doute quant à, la justice de leu à cause. Il est faux do dire que cela a ét machiné par l'Angleterre. C'est de la foli es_ de notre >part de ne pas voir où nous faisc.îi voile. En armant l'Amérique contre nous nous avons commis une action malheiweus us q,ui jettera son ombre sur notre existenc le" ■économique pendant au moins une génén tion. ...Que nous battions l'Angleterre o qu'elle nous batte, le résultat n'en sera ps moins le même : la ruine de notre con merce d'outre-mer, dès que l'Angleterre J ip voudra. Si nous étions victorieux, nov pourrions imposer des conditions qui noï assurent le traiteme>nt de la nation la pli favorisée, l'accès libre dans les ports ar glais, un accès libre partout; mais aucu ,rt homme sensé ne pourra croire un momer q.ue ces conditions puissent nous aider ] moins du monde-ia" Autre chose tout aussi sérieuse : con >al ment pourrions-nous nous assurer, vis-£ "U- vis d'un empire britannique hostile, amei es- énervé par nos succès militaires, furieux ie_ cause d-es pertes ôpror^ées, sans espoi d'amélioration, les mat.eres premières qu l' Angleterre seule possèdeVous avez étn dio cette qiuestâon et je suis sûr que von partagez ma manière de voir. Il n'est pa us possible que vous croyiez à la sotte snpo^ •es siukm qr.e les matières premières anglaise seront purement et simplement mises à m tre disposition après la guerre. Nous voi Ions reprendre notre commerce naval, c'eî . notre vœu le plus cher. Comment pourron? lL'" no,us reprendre notre navigation vis-à-v d'iune union anglo-saxon.ne qui nous ha ée et qiui doit haïr notre apparition 1 Nos p«r on triotes idiots s'apcooivent ils seulemer ^s> que nous ne possédons pas un seul port o nos navires pourront jeter l'ancre et s'a tendre à un accueil amical? •s. Le priQûs Léopoîâ eî le 12e i§ ligne. Un discours du Itoi. *E- ^ l'entrée du Roi à Bruxelles à la tète des troupes belges et alliées victorieuses, tous ont remarqué 4e • prince Léopold, duc de Brabant, en uniforme de simple , soldat. L'héritier présomptif a été pl^cé à la suite du . li'de ligne. 1 ' ■ 1,0 0 avril 11)15, le Roi présentason fils ù ce régiment ' Hit d'éiiLo ail cours d'une manifestation éniouvaiile <^ui i ..... eut lieu sur la plage de La Panne et à laquelle assis- u taieutla Iteine.'le comte d'Atlilorie, beau-irère du roi ( 3 et tie^i'jies d'Anglc:erreet chef delà mission britannique < -nj. auprès de l'armée belge, le baron de Broijueville, alors 1 ,. ministre de la guerre, le général Jacquet, commande- dant alors la :j° division d'armée; le colonel Jacques . Luj commandant la "2° brigade (maintenant le général ' Jacques, commandant la D. A.), le colonel Van Kolloghoni, commandant alors lo 12e do li;>nc. I a "ï.e lloi prononça à cette occasion un discours que i i nous tenons à reproduire maintenant, parce qu'il , '' constitue une véritable page d'histoire : Le ire; n Officiers, sous-officiers, soldats, ..m. Je vous ai réunis aujourd'hui pour vous pré- ; ' " senter mon jeune fils. 1 Si j'ai choisi le i'.'o do ligne, pour que mon ' ncs fils ï soit formé au métier, des armes, e'est parce ' ire, que ce régiment s'est distingué entre tons par sa on- vaillance au cours de la campagne passée, on J'aime à évoquer, devant vous, les brillants ; ens états de service du 12e régiment. TG C'est son 2e bataillon, commandé par le vail-' tant major Collyns, qui est le premier au l'en. Le 4 août, ce 'bataillon fait une magnifique i défense du pont de Visé. Le 3 août, le 32e de lul ligne est vivement engagé entre Evegnée et Bar-clion, pendant que le 1er bataillon du lîe com-in bat vers Sart-Tilman. vé; Le 12e de ligne joue un rôle important â la )jci deuxième sortie de la garnison d'Anvers. Les ior !1 et là septembre il exécute une brillante atta-;il0 que sur Haecht et Over De Vaart et ne se retire, ul en formant l'arrière-garde de la-division, que . " par ordre supérieur. 'es, pendant le siège d'Anvers, il concourt à la de défense du 4e secteui;, est vivement engagé vers orr- Breindonck les 28 et 29 septembre et dans la >lu tète de pont 4g Blaesveld du 30 septembre au qu; 3 octobre. Lors de la retraite d'Anvers, il forme YUI. l'arrière-garde de la division et contient, le 8 octobre,au sud de Lokeren, les forces ennemies qui tentent de couper la retraite de l'armée. Mais c'est à la bataille de l'Yser, c'est à Dix-muete, en défendant lo point le plus menacé de sac- notre position, que le 12e de ligne devait don-Jles ncr toute la mesure de sa valeur. rdu Le 19 octobre, il coupe la tête do pont de lie,. Pixinude et y protège la retraite de la .Se divi->1,,, sion d'armée par les ponts de cette ville. Le 20 octobre, il y est soumis à un bombardement , d'une extrême violence. Colonel lacunes, blessé . une-»] irmiére fois, conserve son commande-"e ment. Nous arrivons ici à la phase critique de la d -l'ense de JDixmude. La nuit du 20 au 21. la lutte fut particulièrement ardente; de violentes attaques venant de Beerst viennent se briser sur la solidité des lignes du 12e. Le 21, le bombardement redouble d'intensité; le brave colonel Jacques, constamment au milieu de ses troupes pour les encourager, blessé une seconde fois, reste à son poste, donnant ainsi à tous un bel exemple de laU fidélité au devoir. Aile- Relevé par le lie de ligne, le 21, au soir, le non- 12e i'fprend ses positions dons la tète de 'mt' Pon- au C0UI'S ('e 'a nuit du 23 au 24 octobre. La journée dn 24 devait être une des plus . Al- chaudes de toute la bataille de l'Yser. «ne, Au cours de cotte journée mémorable, le pre-mie-r bataillon, placé à gauche sous les ordres buvê de 1 intrépide major Van Iiolleghem, arrête, palis ; son énergieyie résistance, 11 attaques, pendant que le 2e bataillon,qui occupe la droite, repous-l,ol,s se '.-> assauts des Allemands. , P?' Pendant la nuit du 24 au 25 et la journée qui ' , suivit, les bombardements et les attaques furent , i; " continuels. ■t/ La nuit du 25 au 26, un bataillon ennemi jg ' parvint à entrer dans Dixmude et à s'avancer n&- jusqu'à Kaeskerke; bien que tourné, le 12e de ligna reste à son poste et le bataillon ennemi , re_ es1 anéanti par nos réserves. ine- Quand, enfin, le 2ti, au soir, le lîe de ligne jné- esi.relevé, il a perdu à la défense de Dixmude ' on 1 5 do son effectif, mais il a maintenu toutes à le ses positions et occupé les tranchées pendant ri- 120 .heures, ce qui peut être considéré comme un des événements les plus remarquables de la mon guerre. la Le 30 octobre, il fut encore fait appel au dé-otre vouement du 12e pour défendre le centre de ogie notre front. Il relève les grenadiers épuisés de-;ous vant Pervyse et repousse plusieurs attaques. rous c>st là que le brave major Collyns fut griève-sont isî; lit blessé. alis- Après la bataille de l'Vser et jusqu'à ce jour, s ne le 12c de ligne, placé tantôt dans lo secteur de aux Pervyse, tantôt dans celui d Oostkerke, veille 'e soigneusement sur la garde de nos positions, ."ï n.° laisse reii-.i er ni par les intempéries, ni f ,. par les bombardements et progresse chaque °c^cs fois ejue les circonstances le permettent. ous Voilà les beaux états de service du 12e régi-e!lsè ment de ligne. once £0nt ces états de service qui ont valu à ce éra- corps d'élite la récompense de la décoration du drapeau. ou Kn plaçant mon fils à la suite de votre régi-pas ment, je suis heureux de vous donner un gage :om- de mon entière confiance. e le Les princes doivent être élevés de bonne nous, heure à l'éco'e du devoir,et il n'en exittepas de nous meilleure qu'une armée comme la nôtre, qui plus.l personnifie héroïquement la Nation. an-l Mon fils a revendiqué comme un honneur de icun | porter l'uniforme de nos vaillants soldats. fient ; n sera très fier d'appartenir à un régiment ' le "dont les actes de bravoure et de.dévouement au pays formeront une page glorieuse de notre ;°m-1 histoire nationale. ls-a- ner, « îx à "tl'tie Le Roi, la Magistrature belge et la ('anse du Droit. Le Moniteur publie un arrêté au* termes duquel le Roi, " voulant reconnaître le courage avec lequel, uses sous l'occupation ennemie, ils ont soutenu, au prix de no- leur liberté, la cause du droit et de la dignité de la vou magistrature », décide ce qui suit, sur la proposition l'est du ministre de la justice : ons- M. Lévy Morale, président de la Cour d'ap-nau pel de Bruxelles, est promu au grade de grand- officier de l'Ordre de Léopold. "er\; MM. Ernst et Carez, présidents à la Cour d'appel de Bruxelles, sont promus au grade de S a„ iinmmand/mr rla l'Aivli»o rlo I ôonold A NOS MORTS GLOBIEUX r r * Un service funèbre à Salnie-Guciuie. Le service solennel à la mémoire de toutes les victimes glorieuses de la giuerre a été célébré, vendredi, à la collégiale de Ste-Gudule, avec une pompe et une simplicité également émouvantes. Dès neuf heures, la foule faisait queue devant les différentes portes de l'église. L'accès par le grand escalier -était réservé aux parents endeuillés des nobles victimes. Lorsque la foule fut admise dans le temple, elle le trouva dans sa suprême splendeur funèbre. Un dais à la hauteur des voûtes surmontait l'autel encadré de cinq ifs de luanièrè, et des deux côtés desquels se trouvaient le trône royal et le siège 6nis-copal. Sur le premier, la couronne avait été entourée d'un voile de crêpc. Un autre dais surmontait le catafalque, placé à la hauteur du transept. Entouré de quatre cires énormes et d'un triple rang de cierges plus petits,il portait le drapeau national voilé ae crêpe et un « obit :> aux armes de la Belgique. Tous nos morts, en effet, no reposent-ils pas dans la noblesse du blason national \ Quatre ifs à cinq rangs de cierges l'entouraient au bas du transept. De grands cierges encore à toute la clôture du chœur, et partout les hautes draperies noires, bordees d'« hermine ;> héraldique, c'est-à-dire d'étoffe Blanche à fleurons noirs. Afsn que le plus possible d'espace pût être laissé aux familles, les autorités principales seules assistèrent à-l'office. Le corps dipîomati.«que,sous la présidence du nonce apostolique, Mgr Locatelli, comprenant les représentants de l'Angleterre, de la France, de l'Italie, de la Chine; M. le marquis de- Viillalobar, M. Brand Whithlock, M. van Vollenhovcn, les ministres du Japon, de. Perse, etc., etc. Remarqué au hasard des entrées : M. le duc d'Ursel, M. et Mme Paul Hymans, M. Delacroix, chef du Cabinet, M. Max et son collège communal, M. de Favereau, M. le baron Goffinet, M. van der Best, gouverneur de la Banque Nationale, M- Béeo, M. le général Buffe, de nombreux senateurs et députés, M. Woeste, ministre d'Etat. Le. service d'ordre est fait par des grenadiers | du 1er régiment; ils sont en tenue de campagne, avec la pelle de tranchée à la! ceinture, et vraiment superbes de simpli-! cité martiale. Dans le chœur et le.\nefs, de nombreux officiers, parmi lesquels beaucoup d'américains, des anglais, des iran- ^ai!c o«-iaiaal," ea co^tarmt; a-csW suiblo noire et mitre de moire blanche, vient à la rencontre des Souverain s. Pou, après, la sonnerie des clairons annonce ccux-oi, qui sont amenés, avec leur suite, dans trois autos couvertes. Le Roi est en tenue nouvelle de lieutenant-général. La Reine est aussi gracieuse <ju'émouvante dans une robe noire très simple que recouvre en partie un manteau beige avec fourrure grise. Chapeau de ve-; lours noir. Le prince Léopold, qui accompagne seul ses augustes parents, porte l'uniforme khaki avec son ordinaire crane-rie. Sans allocution d'aucune sorte,le cardinal présente l'eau bénite aux Souverains, qui serrent la main de Mgr le doyen de Ste-Gudule, puis vont prendre place dans le choeur. Le « Requiem » est executé en plaui-' chant avec un sobre accompagnement d orgue. A l'élévation,les clairons font enten- • dre la sonnerie royale. L'absoute est donnée par le Cardinal; et pendant qu'il répand l'eau sainte et l'encens autour du ; sarcophage vide, nous sentons qrne 1 nommage va à tous nos morts de la grande i guerre : à tous nos héros glorieux des • cliamns de bataille ; à tous nos héros o.bs- i ours 'de partout, fusillés des premiers i jours, martyrs de l'occupation, humbles et radieux oubliés que notre admiration , ignorante reconnaît cependant en Dieu... ; Tît c'est pour eux qu'éclate alors une «bra-! ba.nçonne », pendant laquelle tout le m-on" ' de frémissant et muet, se tient debout ' avec nos Souverains pendant que -nos spl-' dats portent les armes loyales, consacre es 1 par la défense du droit. Lorsque nos Souverains, sortant de l'église endeuallee, disparaissent dans le jour ïadieux, chacun î r,ent que la Belgique, sauvée, fortafaee, par la présence invisible de tous les racrts glo-■ rieux, commence une noanvelle route vers l'avenir de lumière- I DISTINCTIONS i Distinctions honorifiques. — La croix de i Chevalier de l'Ordre de Léopold est. décernée au drapeau du 17e régiment de ligne pour - reconnaître la belle conduite, au fou, des officiers, gradés et soldats de ce régimînt 8 pendant les journées du 18 au 23 octobre 1 1914 à Saint-Georges-lez-Nieuport. Les 9°, 11°, 13° et 14" régiments de ligne, I les l«r et 4° régiments de chasseurs à pied, le lor et le 2° groupes du 2 L., le 3 A., le e 9 A.; le 3' et le 9' bataillons du génie, sont e autorisés à inscrire « Liège >■ sur leurs i drapeaux, étendards, fanions et boucliers de pièce, pour commémorer la belle con-e duite de ces unités au cours de la glorieuse défense de Liège eu août 1914. | En souvenir des glorieux combats qui J eurent lieu à Steenstraat en avril 1915 le 23e régiment de ligne et le 2' régiment de grenadiers sont autorisés à inscrire -• Steenstraat » sur leurs drapeaux. Le 2° bataillon 2 C. est cité à l'ordre du jour de l'armée ; pour sa belle conduite au cours de l'attaque du 14 octobre 1918, où, '• grâce à son mordant et à son élan irrésisti-,! ble, il contribua pour une large part à la i, prise de Roulers. c Les régiments d'infanterie de la 4 D, I., le a 4 A., et le 4"bataillondu géniesontautorisés à n inscrire « Cortemarck » sur leurs drapeaux, boucliers de pièce et fanions, en souvenir de „ la belle conduite de ces unités au cours des [- combats du 14 au 16 octobre 1918. Les régiments d'infanterié"de la 10 D.I., r le 10 A, le Gr./L. 4 D. A. et le 10' bataillon o du génie sont autorisés à inscrire « Hand- pièec et fanions, en souvenir de la belle conduite de ces unités au cours des combats du 14 au 10 octobre 1918. lie rLe retourde jios coropatriotss e a internés en Sui sse. de ph- Genève, 20. — Les 1,170 officiers, sous-oHi-'eu- cieis et soldats français et belges internés à Go-d'£- nève quittèrent la -iile aujouiel'hui pour rapa-: j0 iriement. Le retour des 16,500 inti més >nts français et belges encore actuellement en Suisse durera jusqu'au 9 décembre, à ra'son do deux trairs par jour. (tjavas.) des o 'i-nq ^ la Claire suédoise à la Mrs Iieip. fait Stockholm, Cp. — i.a deuxième chambre du îîiksdag fl.y. a envoyé ii la ! hamfcrcc&s députés belges cctéléftram-,4 ^ me de félicitations : lt!jc Les repré entants du peuple belge étart dc niainteiiLiiit libres de reprendre leur capitale, la deuxième chambre du Iliksda^ suédois joint ses aj" félicitations à celles envoyées a voire peuple par j1" le monde entier. . j" « Nous voyons dans votre indépendance ' j reconquise la victoi: r du droit qui e-t dt^ la plus Çg" grande impoHîince intci'nationale, et nous sou--Imitons à Mitre peuple, si durement éprouvé, de pouvoir reconstruire bien'ôt votre pays par lèu- un travail pacifique sous la protection de l'ordre international, de la justice qui se développe du LA JOURNEE uwuniiJULi Le Roi se rendra ;i Paris le 5 décembre. Le Souverain partira «par Bruges, où ua train français le conduira à Paris. M. Iiigclbleek a été nommé, par aireté royal du ÛC novembre,admi-niistratcur de la Liste civile et secrétaire honoraire de S?< ! Majesté. I Assistance aux prisonniers militaires li-bérés ou rentrant de captivité. - Los comités de secours et d'alimentation ont étc invités à ne remettre de seccurs en espècôs aux prisonniers militaires belges ot étraiii-gers, revenant d'Allemagne eu dc Hollan- -i<- ç-fc cbii cnnra fit» r<yuA*«, q-u' à. titro à) fait exceptionnel efc pour permettre aux intéressés de ccmtinwer leur voyage. Ils doivent les inviter à se présenter, au plus tôt, aux centres de concentration les plus proches de leur résidence et qui sont ac« tuellement : Bruxelles, caserne* du 1er régiment de guides, à Etterbeek ; Lou-vain^ eoole communale, situçe 5 et 6, rue des Chevaliers, et Lierre, école adoptée, avenue du Chemin-de-Fer. Les comités ont été priés de vouloir bien se mettre en rapport iwee l'autorité militaire compétente aux lins de oooirvoir îV l'alimentation des prisonniers dans les locaux de concentration, et de leur servie, trois repas par jour : matin, midi et soir si c'est nécessaire, aussi longtemps que la dite autorité n'est pas à meme de pourvoir elle-même à la chose d'une manière suffisante.. De même, les comités se mettront en rapport avec l'autorité précitée, relativement -à l'octroi de repas chauds (s.o«u<pe>.pain et décoction de torréaline), dans certaines gares de ehesmins de fer, situées sur les voies ferrées -par lesquelles s'effectueront les transports de prisonniers militaires libérés, aussi longtemps que l'armée ne dis-(pose pas des moyens voulus pour orgmi* ser ces distributions de vivres chauds. La même procédure est à suivre si les co« lonnes cheminent à -pied. Des distributions de vêtements ne doivent être faites aux prisonniers que si elles sont absolument indispensables, sur*, tout en ce q-ui concerne les vêtements de. dessus. Les personnes en q>uestxv/i doivent, en effet, conserver autant que possible la tenue militaire.. Ta maison militaire (lu Roi est composé* comme suit : Adjudant général, chef de la maison mi-« litaiire: le lieutenant général Jungbluth. i Les aides de camp: Baron de Moor, co-«. lonel de cavalerie; le général-major De-, rue tte ; le général-major, chef de la mai- j son militaire ' Londres comte de JongàieJ d'Ardoye; le lieutenant général Ha.aoteau ; ' le lieutenant général commandant la 6e dd-. vision d'armée Biehuyck ; le général-major^ ' commandant la division de cavalerie, Lc-Î mercier; le colonel d'artillerie, adjoSnf d'état-major, Lemercier. Les officiers d'ordon.nance : le lieutenant*, colonel d'état-major Galet; le colonel ad*' joint d'-état-major, commandant le 2e oa-rabi(mers,Daiitr-»;pc«nt ; le major-adjoint d'état-major du lie de ligne Preud'homme; le major du génie Dej-ardkn ; le major des grenadiers de Hennin de Bo.ussu ; le capitaine-commandant d'artillerie, adjoint d.'é« tat-major. Van Overstraete- Les officiers attachés à la maison : l'ins-» pecteur général du service de santé Mélis;' le capitaine-commandant du 7e de ligne Delvaux* » 1 Transformations à nos réunions parle* : menlaires. — Le bruit court que la Cham- • bre des représentants et le Sénat adopte* raient une nooiivelîe méthode de se réunir#, L insçpdrée par les circonstances, l'exemple des réunions parlementaires britannique» et commandée par les difficultés de com- • municaticxns. Il n'y aurait plus que deux, ' jours de séances par semaine : le jeudi efc i le vendredi. Mais les débats dureraient du matin au soir et continueraient, si c'est né* \ cessadre, dans la soirée. [ Ces séaaices prolongées auraient poii$ but d'épuiser un ordre du jour ou l'exa-' men d'aune question. Gomme en Angleter-» ^ re, les députés ne se quitteraient que l'or* > dre du jour aohevé ou la question résolue...+. 1 La presse belge à l'Vser. Les délégué! - de la presse braixelloise se rendront pro.^ 3>babjement à l'Yser mercredi. Samedi 30 Novembre 1ÎVI8. y W» ^i. Irt nnm«îï*r»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Libre Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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