La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 13 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t72794208t/
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LA MÉTROPOLE PRIX DU NUMERO itroNT *1 CINQ CENTIME rSyaumme-uhi: ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS ^ 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ! 23ME ANNEE JEUDI 13 AVRIL 1916 No 103 I LA GRANDE GUERRE I Attaque contre Douaumont=Vaux LES ALLIES ET LA GRECE I LA GUERRE SOUS-MARINE Le communiqué belge de mardi soir I ,jip " L'activité d'artillerie a été relati-I vement faible aujourd'hui sur le front ■ occupé par l'armée belge". L'axe de la bataille de Verdun s est I je nouveau déplacé vers la rive droite I (je là Meuse. Mardi, vers quatre heures ■ de relevée, les Allemands, après une in-I tense préparation d'artillerie complétée I par une usage intensif d'obus lacryma-I toires, effectuèrent une attaque en force I contre les tranchées du secteur Douau-I mont-Vaux. Ils purent prendre pied un I instant dans quelques éléments avancés I de la ligne française, mais ils en furent I immédiatement rejetés par une contre-I attaque qui leur fit perdre une centaine I de prisonniers non blessés, dont un offi-I cier. L'affaire, une fois de plus, se ter-I mina en défaite sanglante pour l'ennemi. I En Woevre, le duel d'artillerie fut très I On aura remarqué que l'état-major de I Potsdam qui prétend avoir capturé de- ■ puis longtemps le fameux Mort Homme, I passe sous silence toutes ses vaines ten-I tatives pour le conquérir et représente I les choses comme si c'étaient les Fran-I çais qui sont à l'attaque. Il espere sans I doute ainsi justifier sa théorie d'après I laquelle le but de ses attaques sur Ver-I dun n'est pas la conquête de la forteres-I se, mais un épuisement des armees fran-I çaises tel qu'il doit paralyser l'offensive I prochaine des Alliés. Cette theorie est I un aveu d'impuissance. Les Français I continuent à défendre leur grand sail-I lant avec les troupes strictement néces-I saires, et ils ménagent leurs réserves ■ pour l'offensive générale qui se déclan- ■ chera au moment propice, avec les chan- ■ ces les plus complètes de succès décisif. I Sur le front de la Dvina, à part une I tentative allemande d'offensive contre I la tête de pont de Uexkull, d'ailleurs I repoussée, il n'y a eu que des duels d'ar-I tillerie. En Caucasie, à l'ouest d'Erze-I roum, les Russes ont encore remporté I des succès locaux. Sur le front italien, entre les vallées I de l'Adige et de Sugana, les Autrichiens I ont fait usage de nouvelles batteries de I canons lourds, qui furent abondamment ■ bombardées par l'artillerie italienne. Le fort autrichien de Luserna (Alto I Astico) subit de sérieux dégâts. Un I raid aérien des Autrichiens ne causa que I des dégâts matériels à Grado. I En Grèce, les Alliés ont occupé tem-I porairement certains forts et certaines I îles nécessaires à leurs besoins militai-I res, et le gouvernement grec a — pour I la forme — protesté auprès des puissances. Sur l'île de Céphalonie (dans la I mer Ionienne, au sud de Corfou) les Al-Bfe occupent déjà les forts d'Argostoli et |de Lixouri; sur la terre ferme ils occu- ■ pent Katacolo et Kalamata, (sur le Pélo- ■ Ponnèse, près de l'île de Zante); l'île de H Cvthio (Cythère?) au sud-est de la pé-I ninsule sera également occupée. I Sqr le front de Salonique une certai- ■ M activité s'est manifestée; un bombar-I Ornent intense français près de Gevgheli H ™it les habitants en fuite; de l'offensive I ^nemie il n'est toujours pas question ; I es Allemands et les Bulgares se bornent ■ J exécuter des raids dans les villages- ■ frontière. I De Copenhague on annonce que l'ac-■'"rd conclu le 7 avril 1915 entre la Roumanie et l'Allemagne est confirmé et enivra sous peu en opération. Cet accord ■ W à Berlin par le ministre des Affai-I ' étrangères d'Allemagne et l'ambas-■Jfeur de Roumanie prévoit l'exporta- ■ 'n et l'importation de et vers les deux ■ de produits qui ne sont nécessaires ■ '«icun d'eux. ■ : "ins ces produits non nécessaires fi- ■ ^ent un million de tonnes de céréales ■ ^ la Roumanie a vendues à l'Alle- ■ J]3 camPagne sous-marine allemande, ■ ,oan?rf .'a retraite de von Tirpitz et le I ailiS^r'.eux c'es conversations germano- I F'caines, est plus active que jamais comme le prouvent les listes de pertes publiées journellement par le Board of Trade. Celles du mois de mars comprennent rien moins de trente navires avec un tonnage total d'un peu plus de soixante mille tonnes. Un tiers environ de ces pertes sont attribuées à des mines, mais la plus grosse partie en revient évidemment aux torpilles. Dans les milieux navals compétents on ne se dissimule pas la gravité de cette nouvelle recrudescence de l'activité des sous-marins, mais on pense que, de même que celles qui se sont déjà manifestées, celle-ci finira par s'éteindre par l'effet des mesures prises par les flottes alliées. Il est certain cependant que cette extinction sera plus lente, parce que les sous-marins employés dans la nouvelle campagne sont plus nombreux et plus perfectionnés. Le contre-amiral A. W. Grant, commandant la flottille sous-marine des Etats-Unis, a révélé en février dernier au comité naval de la Chambre américaine des représentants que les sous-marins employés par les Allemands en 1915 avaient un déplacement de 750 tonnes en surface et de 900 tonnes en plongée, avec une vitesse utile en surface de 17 à 18 nœuds, réduite à 17 nœuds lorsqu'-aucun danger n'est en vue. Pendant des mois, ces sous-marins ont opéré à 1.350 milles de la base allemande d'Héli-goland; ils étaient capables de couvrir 2.700 milles en neuf jours et opéraient pendant 20 jours, à moins que leurs réserves de munitions ne fussent épuisées. Les nouveaux sous-marins, sur la construction desquels se trouve concentrée toute l'activité des chantiers de construction de l'Elbe et du Wéser, sont certainement plus puissants' encore et paraissent être outillés pour répandre des mines. Il ne faut pas oublier cependant que leur activité est limitée par la force de résistance de leur équipage. Les sous-marins de T915 emportaient 32 hommes et six officiers qui, après chaque voyage, devaient se reposer pendant douze jours avant de pouvoir entreprendre une nouvelle croisière, de sorte qu'il fallait au moins trois navires pour en avoir continuellement un seul en action sur un champ d'opérations donné. Mais après dix jours de navigation, un tiers de l'équipage perdait une bonne partie de son efficacité, ce qui indique qu'il doit y avoir une limite humaine au rayon d'action de tout sous-marin. En résumé, la nouvelle campagne de piraterie allemande fera peut-être plus de tort que les premières à la marine marchande des Alliés, mais comme nous l'avons déjà dit, elle ne saurait réussir à diminuer dans une proportion néfaste sa capacité en tonnage. Un nouveau zeppelin La National Zeitung de Bâle apprend que le nouveau type de zeppelin porte au minimum 100 bombes et peut prendre deux mille litres d'essence de benzine, de sorte qu'il dispose d'un rayon d'action double. Les mitrailleuses et les canons anti-avions sont disposés entre les deux nacelles. Les ballonnets sont plus petits, mais le nombre est plus grand, aussi le dirigeable peut-il encore manœuvrer même si plusieurs ballonnets sont détruits et si une explosion n'intervient pas. La démobilisation grecque Athènes, 11 avril.—Le gouvernement grec a décidé de relâcher temporairement cinquante pour cent des soldats mobilisés.— Wireless Press. En Méditerranée Naples, 11 avril.—Hier et avant-hier sont arrivés à Naples, quarante vapeurs chargés de céréales, de charbon et de viande. Aucun de ces vapeurs n'avait rencontré de sous-marin.—Wireless Press. La Conférence de Paris L'indécision britannique Le résultat le plus clair de la conféren ce interparlementaire franco-britannique dont les délégués français ont déjeUnt mardi à Mansion House, avec nouveai discours de M. Franklin-Bouillon — qui connaît l'anglais — est en parfaii accord avec l'issue d'un débat qui a ei lieu le même jour à la Chambre de.' Lords. La conférence a voté le vœu que nous avons signalé hier sur la nécessité de 1 enseignement des langues française e1 anglaise, mais elle n'est arrivée à rien du tout au point de vue économique. Elle s'est " occupée " de la question du travail et des industries que l'Etat doit gérer en temps de guerre. Elle a "défini " que l'expérience de ces vingt derniers mois a montré que le commerce des céréales, du charbon et du sucre doit être monopolisé; les résultats de la discussion furent notés " pour de futurs développements " mais aucune décision ne fut prise et même aucune vœu précis ne fut voté. A la Chambre des Lords, Lord Court-ney, qui s'était déjà signalé précédemment par des discours " pacifistes " assez inquiétants, s'est livré à des critiques de la participation britannique à la prochaine " conférence économique de Paris. Le noble lord demanda que le gouvernement fît connaître les invitations qui lui avaient été adressées à ce sujet, les réponses à ces invitations et les instructions données à ses représentants. Le noble lord émit la crainte que le but de la conférence ne soit de prolonger 1e guerre avec l'Allemagne après la déclaration de la paix, et il critiqua vivemeni un tel but, faisant ressortir les difficultés (?) d'un tarif différentiel entre le; possessions et dominions britanniques ei les Alliés, la Russie par exemple, qu fournit la Grande-Bretagne de produit; qui proviennent également des Dominions. En d'autres termes,, le noble lord est d'avis que l'Angleterre ne peul payer par certaines concessions les immenses avantag'es qu'elle pourrait retirei da la capture intelligente et systématique des marchés allemands. Le noble lord, enfin, inquiété sans doute par la vigueur de M. Hughes et les sympathies que soi: énergique action a provoquées, demanda une définition exacte de la qualité en laquelle le premier ministre australien participerait à la conférence. Lord Brvce attira l'attention sur le danger (?) d'établir une politique commerciale sur des intentions de ressentiment ou de revanche. Il ne faut faire aux chevaliers du dumping nulle peine, même légère. Lord Crewe, au nom du gouvernement britannique, rassura ses nobles collègues et... mit les pouces. Il reconnut l'exactitude de la pjupart des critiques faites au sujet de la conférence, mais émit l'avis qu'il y a des sujets relatifs au commerce avec l'Allemagne qui sont dignes d'être discutés à une conférence entre les Alliés sans lier aucun des pays représentés à une politique définitive. On ne peut séparer la politique militaire de l'Allemagne de sa politique commerciale. M. Hughes assistera à la conférence en qualité de représentant impérial et il n'y a pas de doute qu'il prendra une part distinguée à ses délibérations. Les seules instructions que recevront les délégués britanniques, ajouta Lord Crewe, c'est qu'ils ouvriront leurs yeux et leur esprit et donneront leur aide dans l'examen des sujets qui seront portés devant la conférence. Ils iront à Paris et ils en reviendront sans engager le gouvernement à aucune action définie. Il appert de ceci que, comme l'a prévu la presse allemande, la première conférence de Paris n'aboutira à aucun résultat définitif. Elle constituera un échange de vues, et rien de plus. Après vingt mois de guerre, la Grande-Bretagne , le premier pays commercial du monde, ou plutôt son gouvernement, ne possède encore aucune idée nette sur la politique qilf'il conviendra d'opposer aux manigances commerciales allemandes qui se déchaîneront comme une trombe la conclusion de la paix. C'est toujours l'éternel Watt and' see. Et cependant, toutes les Chambres de commerce britanniques, y compris celle La dépression financière en Allemagne Au pays anversois Nous recevons de source hollandaise d'intéressants renseignements sur la situation . financière. Nos compatriotes y trouveront : de réconfortantes indications. Sur le marché hollandais, l'argent belge se stabilise à 36 florins par 100 fr., pour les billets de la Banque Nationale et à 33.80 pour les billets de la Société Générale. A 1 Amsterdam, le mark se maintient à un ; cours moyen de flor. 41.70, mais ce n'est qu'à la faveur des multiples stratagèmes que les financiers allemands emploient pour l'empêcher de fléchir davantage. Voici notamment un des moyens usités de l'autre côté du Rhin pour raffermir artificiellement un crédit défaillant. Il existe en Allemagne pour le change des " Wechsel Centrale " auxquelles il faut s'adresser pour avoir des devises sur l'étranger. Il est à remarquer qu'elles ne délivrent jamais le montant total qu'on leur demande; le maximum qu'elles accordent est de 50 p. c., Sst elles prient le client de repasser pour le solde. C'est la suppression du libre marché du change. Un négociant hollandais nous contait ces jours derniers qu'ayant à solder une facture dans une grande ville rhénane, il adressa à son client un chèque en marks. Deux ou trois jours plus tard son mandat lui fut renvoyé par le " Wechsel Centrale avec prière de s'acquitter en florins au cours de 59 florins par 100 marks. C'est une règle que l'Allemagne ne permet l'exportation de ses produits, qu'à la condition que les paiements se feront au cours précité de 59 florins. De tels procédés de tyrannie financière en disent long sur la situation. Le déséquilibre est manifeste. Tout est désormais basé sur le crédit arbitraire et forcé de l'intérieur. En voici un exemple. Une très grosse firme automobile, les Usines Deuz, accuse un bénéfice de 15 millions de marks. Or, sur ce total, 5 millions ont servi aux amortissements, 5 millions aux taxes de guerre, et 5 millions... ont dû être souscrits au nouvel emprunt. Ouant aux actionnaires... ils attendent. Ôn peut se demander combien durera ce jeu précurseur de la débâcle, et il n'y a pas lieu de s'étonner de voir les capitaux allemands émigrer j en Suisse et en Hollande. Cependant la misère est grande et les vivres manquent à l'intérieur de l'empire. L'armée se démoralise. Depuis les chefs jusqu'aux humbles troupiers, tous sentent que la partie est perdue et redoutent que la paix qu'ils réclament ne soit pas acceptée par les Alliés. A Anvers, la misère est surtout sensible dans la petite bourgeoisie. Tous les soldats qui étaient cantonnés Sur la frontière hollandaise au nord de la province sont par-L tis pour le front oriental : il en est beaucoup qui ont déjà fait trois fois la navette. Dans la campagne anversoise, les fermiers qui écoulent aisément leurs produits réalisent de gros bénéfices. A la Bourse d'Anvers, les affaires sont nulles. Les cours se maintiennent à leur valeur nominale. de Manchester, qui représente la forteresse du libre-échange intégral, se sont prononcées pour la guerre commerciale à l'Allemagne par l'union douanière des Alliés. Et cependant, l'opinion publique anglaise a forcé le gouvernement britannique à envoyer à Paris M. Hughes, qui a déjà étranglé en Australie la pieuvre métallurgique allemande. Nous avons une dette de gratitude à l'égard de nos amis anglais et, précisément pour ce motif, nous ne pouvons laisser de leur dire combien l'inertie de leur gouvernement étonne et même inquiète l'opinion belge. La paix peut venir demain. Si, à ce moment, tous les détails de l'union économique de l'Entente ne sont pas réglés, la Belgique, la France l'Italie et la Russie seront pour ainsi dire automatiquement rejetées dans les bras de l'Allemagne au point de vue commercial et industriel, et tous les plus beaux discours n'empêcheront pas cette catastrophe. Comment, d'autre part, le gouvernement anglais accorde-t-il son refus de ne se lier en rien au point de vue économique avec la récente déclaration des Alliés au Havre qui assure à la Belgique des avantages économiques et commerciaux? Si ces avantages ne doivent consister que dans la conclusion d'emprunts et ne nous assurent point, par des accords commerciaux et maritimes, des prérogatives permanentes, ils ne nous aideront que de façon temporaire. De toutes parts, on demande que le gouvernement britannique adopte une politique économique qui s'harmonise avec les événements. Nous n'en sommes plus semble-t-il, au 4 août 1974. L'actualité politique Autour d'un bateau illjf'Vous ne saviez pas que la Ijwl Belgique possède depuis l'an-<iY JL née dernière une puissante flotte de guerre et que c'est un de nos sous-marins qui, sur l'ordre de John Bull, a torpillé le Tubantia - P°ur amener la Hollande du côté des Alliés tout en permettant au Foreign Office de tirer son épingle du jeu ? Non ? C, est que vous ne lisez pas la presse proboche de Hollande et, vraiment, elle en vaut quelquefois la peine ! Pour que vous ne nous accusiez pas de vouloir vous mystifier, voici, textuellement traduit, ce qu écrit dans la Toekomst de la Haye, (2e année, No. 1, 1er avril 1916, p. 3) un certain Herr P. C. Valter : Il est vrai qu'au début de la guerre, le petit royaume qui fut anéanti par sa coopération avec 1 Entente ne possédait probablement qu'une paire d'avisos et de navires de police, mais un de ceux-ci peut néanmoins avoir accompli l'acte (de torpiller le Tubantia). Au surplus, il faut compter avec la possibilité qu'après le 4 aoû<i le gouvernement du roi Albert ait organisé comme croiseurs auxiliaires une couple de navires marchands, ou bien qu'après la cliute d'Anvers il ait acheté, avec l'emprunt d'un milliard et quart (presque certainement suivi plus tard par plusieurs centaines de. millions), conclu via et par ^Angleterre, quelques navires de guerre pour la livraison desquels l'Angleterre, toujours à la (disposition des Detits Etats, aura certes été prête en tout temps. S'il est hors de doute que l'Autriche. la France ou la Belgique peuvent porter la faute du torpillage supposé du Tubantia, il est très frappant que notre gouvernement (hollan-da s) n'a pas réussi jusqu'à présent à recevoir de ces Etats un témoignage d'innocence dans la catastrophe du Tubantia. Nous doutons qu'il existe un seul Hollandais de bon sens qui puisse prendre au sérieux l'hypothèse grotesque qu'un sous-marin belge aurait coulé un navire hollandais. Herr Valter raisonne à peu près comme son maître Bethmann, qui prend le monde à témoin des dispositions "amicales" de l'Allemagne à l'égard des petites nationalités et, en ce faisant, semble croire que l'univers n'a jamaié entendu parler des. méthodes prussiennes à l'égard des Danois, des Polonais ou des Alsaciens-Lorrains et de la violation de la neutralité belge. Les Hollandais savent mieux que nous que ce n'est pas la première fois que l'Allemagne coule " par erreur " et sans avertissement des navires neutres, hollandais, danois, suédois et norvégiens, alors qu'ils ont toujours à enregistrer un seul fait analogue de la part des 'puissances de 1 Entente. Toutes les présomptions sont donc contre l'Allemagne, qu'elle se soit servie d'un sous-marin allemand ou appartenant nominalement aux marines autrichienne, turque ou bulgare. Néanmoins, il ne serait pas mauvais peut-être que le gouvernement belge, suivant en cela l'exemple de nos amis anglais, donnât un démenti formel et catégorique à de semblables inventions. On ne parait pas toujours, au Havre, aussi attentif que nous le voudrions aux canards qui prennent leur vol, au sujet de la Belgique, dans la presse neutre. Quelle que puisse être leur invraisemblance, il ne faut pas oublier que, s'ils ne sont pas démentis, ceux qui les lancent peuvent s en prévaloir dans une certaine mesure. Il ne nous reste que notre honneur sans tache. Sachons le défendre par tous les moyens. La fête du roi Albert Les Ministres Les ministres ont adressé au roi le télégramme suivant : Avec la certitude d'exprimer les sentiments que tous les Belges éprouvent en ce jour, les membres du gouvernement adressent à Votre Majesté, pour l'anniversaire de sa naissance, l'hommage de leurs vœux les plus respectueux et les plus ardents. En attendant l'heure où sonnera le triomphe du droit, tous les Belges, .plus jaloux que jamais de leur indépendance, et dont l'union ne peul être que fortifiée encore par les manœuvres ennemies, n'ont qu'un seul cœur pour acclamer leur roi et qu'une seule volonté pour travailler avec lui à la libération et à la grandeur de la patrie bien-aimée. De Broqueville, Carton de Wiart, baron beyens, berrver, PoUL- i.et, Van Dewyere, Hellepute, Hubert, Segers, Renkin, comte Goblet d'Alviella, Hymans.Van-dervelde.— Le prince Christophe de Grèce en route pour Pétrograde est arrivé à Stockholm,

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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