La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 oktober 1916
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s.n. 1916, 28 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xs33/
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LA MÉTROPOLE Buve? le rHÉ LIPTON i vous désirez le meillenr hé adressez-vous à la firme gui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. ONE PENNY PHONT- CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE SAMEDI 28 OCTOBRE 1916 No. 301 LA GRANDE GUERRE La menace contre le fort de Vaux La situation s'améliore en Roumanie Nouveaux succès serbes en Macédoine Le Kronprinz d'Allemagne, sans dou-| le revenu en toute hate de la fete intime où a régné la " gemùtlichkeit " | la plus impérialement allemande, vers le I front de Verdun, s'est empressé d'orga-| niser une contre-offensive tenace qui n'a i guère réussi. " Qui va à la chasse perd sa place " dit-on en France et ailleurs I et ce n'est pas la première fois que le K prince impérial apprécie toute l'amertu-I me de ce dicton. Les contre-attaques contre Douau-I mont se sont suivies et se suivront pro-[ bablement encore jusqu'à ce que les Al-■ lemands s'apercevront que c'est de la ; peine perdue. Douaumont est aux mains des Français, et les Allemands ne sauront plus le reprendre comme au début de la campagne, après une brève réoccupation par les Français. A cette oc-I casion nos alliés avaient dû abandon-[ ner la place par suite de la perte du bois de Caillette, qui se trouve immédiatement au sud-est, mais cette fois-ci le [ général Mangin et ses troupes colonia-[ les qui s'y sont couvertes de gloire t non seulement tiennent fortement Dou-I aumont où les fortifications ont été tour-I nées contre l'ennemi, mais sont en pos-I session de tout le voisinage, c'est-à-dire I le bois de Caillette au sud-est et Thiau-I mont au sud-ouest, qui commande l'ho-I rizon sur plusieurs kilomètres. De Dou-I aumont les Allemands dominaient Ver-I dun, mais à présent les rôles sont ren-I versés et ce sont les Français qui main-| tenant dominent les lignes allemandes. [ La hauteur où se trouve le fort est entourée de ravins et de petits bois qui ■constituent de fortes positions et qu'avec une célérité remarquable les S Français ont fortifiés. Nos alliés qui | sont dans le bois de Caillette et le bois [ de Fumin menacent sérieusement les j. positions allemandes à Vaux qui se trou-f vent sous la portée des canons alliés, I tant du côté nord que du côté sud et j du côté ouest, et on espère fermement que le fort tombera sous peu aux mains [ de nos alliés dont les lignes ne sont dis-I tantes de la position que de cinq cents I mètres. Ce succès français prouve une nou-| velle fois et avec une cinglante ironie t l'erreur fondamentale de l'état-major allemand au sujet de Verdun. Il y a à ! peine quelques jours l'Empereur était [ venu inspecter le front de Verdun et en | témoignage de son impériale satisfac-| tion de la façon dont les positions alle-| mandes étaient défendues avait accor-t dé au général von Einem et à d'autres j généraux les feuilles de chêne de l'ordre pour le Mérite ". Le 17 octobre le Kaiser avait félicité les Brandebour-[ geois du général von Luchow et à ce speech ce dernier avait répondu avec ef-t fusion, assurant Sa Majesté que ses | troupes n'attendaient qu'un signal pour ! renouveler l'attaque et écraser finalement les ennemis de l'Allemagne. Moins de huit jours après les valeureux Bran-[ debourgeois recevaient un "Knock out" I et allèrent se consoler à six kilomètres [ en arrière. Entre temps les journaux allemands 1 n'y voient qu'un succès purement local; néanmoins, ce succès local est dû, sui-| vant la Gazette de Cologne, au système I très développé des voies ferrées françaises et au gigantesque parc automobile qui permet de lancer rapidement ; des troupes considérables à un point quelconque du front étendu de Verdun. Les combats sur ce front, ajoute la l feuille allemande, sont loin d'être finis, I mais, même en supposant que nous per-I dions Douaumont, nous ne serions que dans la situation d'assaillants qui, après [ avoir surmonté tous les obstacles se trouvant devant eux, seraient arrivés à j la ligne réelle des forts et pourraient | décider l'attaque suivant le temps et les « circonstances i La signification de ces lignes demande une réflexion plutôt longue et l'au-i teur aurait fort à faire pour les expliquer. Mais comme elles sont destinées au peuple allemand cela n a vraiment aucune importance. Sur les fronts de la Somme le temps reste mauvais et la situation est par conséquent inchangée. Par contre les nouvelles des fronts de Roumanie sont meilleures. Dans la Do-brudja, où suivant le communiqué de Berlin les Roumains ont fait sauter le célèbre pont de Cernavoda, la pression ennemie a diminué. Sur le front des défilés nos alliés ont remporté quelques succès significatifs. Sur la frontière occidentale de la Moldavie (Roumanie du Nord) l'ennemi a été rejeté au delà de la frontière et les troupes de Falkenhayn ne sont plus maîtresses que d'une petite partie de territoire entre Sultza et Tro-tus et d'une faible partie de la vallée d'Oitoz. Au défilé de Vulcain (au sud de Pe-troseny) où les Allemands ont forcé un passage l'ennemi a fait quelques progrès à l'ouest de la vallée de Jiuz; au défilé de Predeal les combats continuent avec violence et il semble, par la nature de la position, que l'attaque principale .est dirigée contre ce col le plus rapproché de Bucarest. En Macédoine les Serbes ont capturé une nouvelle série de crêtes sur la rive gauche de la Cerna, tout en capturant cinq cents prisonniers. Les Français occupent une série de points stratégiques au sud-ouest du lac Prespa, dans le sud de l'Albanie. Sur le front de Lemberg des attaques austro-allemandes ont été repoussées, de même que dans les Carpathes, au mont Capul. En Caucasie les Russes ont occupé la ville de Bidjai, au nord-ouest d'Hamadan. D'Athènes on annonce qu'à la suite de la Conférence de Boulogne les puissances de l'Entente ont décidé d'appuyer le gouvernement provisoire organisé par M. Vénizélos en lui accordant un emprunt. L'annonce du rétablissement des bonnes relations entre les puissances et le roi a occasionné une certaine surprise dans les milieux intéressés et l'on croit que'le roi Constantin a décidé d'accepter dans un esprit de plus grande conciliation les demandes des puissances. Les troupes grecques de Thessa-lie seront transférées sur la ligne de Missolonghi, et en même temps Constantin a signé le décret de la démobilisation des 50.000 hommes. Ifs auraient construit 250 sous-marins D'après les évaluations qui ont été fournies par la presse, l'Allemagne aurait construit pendant la guerre 225 sous-marins. Du moins, le prince de Bulow l'aurait dit à un journaliste. Ce n'est d'ailleurs pas là de la vantardise. En juin 1914, l'Allemagne ne disposait que de 30 submersibles et elle en avait autant en construction. Le haut commandement ayant largement utilisé les sous-marins, tous les chantiers navals se mirent à en construire et négligèrent les navires de ligne. Aussi peut-on admettre que l'ennemi a toujours en construction au même moment une centaine de sous-marins, étant donné que les moteurs ne lui font pas ! défaut. Comme un navire moderne submersible est construit en moins d'un an, on arrive à cette conclusion que 200 navires ont pu être construits par l'Allemagne et l'Autriche pendant la durée de la guerre. En tenant compte de ceux qui existaient déjà, on obtient le chiffre de 250. A Voyage îhrough the Clouds The Game of to-day (Made in Bavaria) L'ironie des choses est parfois extraordinaire. On peut voir au tournant de King William Street, à l'étalage d'un marchand de joujoux, une boîte à jouets sur le couvercle de laquelle se trouve dessiné un zeppelin et tout en bas, dans le coin : Made in Bavaria. Mais le piquant, c'est que le jeu s'appelle : " Un voyage à travers les nuages. Le jeu du jour En effet, et même de la nuit. Il est non moins curieux de noter que c'est ici, où le petit jeu se pratiqua de façon aussi sanglante, qu'on peut voir exposer pareille chose à une vitrine. L'Université von Bissing A propos du Dr. Persijn Le Belgische Standaard de Mlle Belpaire (19 octobre) nous endosse la responsabilité de la nouvelle d'après quoi le Dr. Julius Persijn aurait accepté une chaire à Gand et entoure ce fait de considérations désobligeantes. Nous attendions de ce confrère un peu plus de bonne foi. Nous n'avons pas, en effet, annoncé de notre propre autorité cette nouvelle, mais nous avons très clairement et très nettement indiqué notre source, à savoir la Gazet van Brussel du ier octobre, et nous l'avons démentie dès que nous avons eu connaissance du retrait de l'acceptation du professeur gantois, à savoir dès le 18 octobre. Le Belgische Standaard se dit en mesure de démentir " complètement " cette nouvelle et il ajoute : "Le Dr. Julius Persijn ne va pas à Gand." Notre confrère est-il prêt à nous affirmer que le Dr. Persijn n'a pas accepté, puis retiré sa chaire à Gand ? Voudra-t-il aussi annoncer à ses lecteurs que le Dr. J. Persijn, qui avait signé, lors de son séjour à Oxford, le manifeste " passiviste " du Prof. Ch. De Visscher, a apposé sa signature sur le manifeste " activiste " des cent trois " activistes " embochés, puis l'a retirée ? Voudra-t-il dire à ses lecteurs que le Prof, abbé J. De Cock en a fait autant et que M. Lod. Dosfel a accepté une chaire à Gand ? Voudrait-il aussi nous dire pourquoi le Dr. Persijn, après avoir été reçu à Oxford avec tous les égards dus à son rang — et même plus ! — s'est rendu en Hollande pour y siéger comme secrétaire, à côté de nombreux Hollandais bochisés et bochisants, dans une machine de guerre bochisante et pan-néerlandaise appelée V olksopbeuring ? Plus que personne, nous voulons éviter les amertumes inutiles, hiais nous exigeons aussi et avant tout, pour employer une expression flamande, qu'on nous verse du vin clair, que toutes les responsabilités soient nettement fixées dès à présent et que les chèvre-choutistes, les invertébrés, les demi-traîtres et les spéculateurs à la baisse soient démasqués sans faiblesse et sans pitié. Tant pis si ceux qui veulent faire leur petit Blondin sur la barricade se cassent le nez en tombant de l'un ou de l'autre côté ! Le Bureau international de la paix Dans le Mouvement pacifiste, organe officiel du Bureau international de la paix à Berne, a paru un article dans lequel le Bureau définit son attitude en présence de la guerre mondiale. On entend en effet de divers côtés des appréciations très divergentes. Certaines personnes confondent l'activité du Bureau avec les diverses manifestations pacifistes que l'on a vu se produire récemment (Kienthal, mission Ford, Comité pour l'étude des bases d'une paix durable, etc.) ; d'autres au contraire lui reprochent son inaction et mettent en doute'son activité. Il n'est pas inopportun de dire aux lecteurs de cette revue que si nous avons observé scrupuleusement l'attitude expectante qu'imposaient les circonstances, nous n'avons pas cessé un instant de nous sentir en pleine communion d'idées et de sentiments avec ceux pour qui la cause de la paix se confond avec la cause du droit, de la justice, de la vérité et du respect des traités. Car le pacifisme est cela, rien que cela, mais tout cela." L'auteur de l'article n'a pas de peine à prouver son dire en s'en référant aux résolutions adoptées avant la guerre dans les assemblées générales et les congrès. Et il poursuit : " Malheureusement, le mot de "pacifisme" couvre, aujourd'hui des entreprises parfois équivoques et auxquelles le souci du droit et de la vérité paraissent souvent étrangers... " ...L'heure viendra où nous devrons proclamer à nouveau les principes de notre doctrine... dire ce que nous entendons par ce mot de " paix ", dire surtout si en l'achetant, la paix, au prix de l'asservissement de la Serbie et de la Belgique, elle ne serait pas payée plus qu'elle ne vaut." Conclusion : le Bureau de la paix reste à l'écart des tentatives de médiation et se consacre aux oeuvres de la charité. Cela ne représente pas pour lui une diminution d'activité, au contraire : jamais il n'a été plus actif ! Et son activité présente, pour silencieuse qu'elle soit, n'en profitera pas moins à son activité future, alors qu'il s'agira de consolider la paix conclue par les belligérants et de travailler à son maintien et à sa durée. Mort à Téhéran de M. Mornard Un dépêche de Téhéran annonce la mort en cette ville de M. Mornard, ancien trésorier général de l'administration persane. M. Mornard était belge ; il avait fait sa carrière dans l'administration des finances belges,d'où il était passé au service des finances persanes ; il avait fait une ascension rapide jusqu'aux fonctions de trésorier général. Sa santé s'étant ébranlée depuis environ un an, il avait démissionné il y a quelque "neuf où dix mois. Il avait pris, au cours des années passées au service du Schah, une part active à la réorganisation financière de la Perse. L'AFFAIRE HOBHOUSE JUSQUES A QUAND ? Aux Communes En réponse à des questions du major Hunt et de M. Pennefather, deux députés unionistes, sur le point de savoir si Miss Emily Hobhouse, sujet anglais, avait obtenu du Foreign Office l'autorisation de se rendre en Allemagne et en Belgique et si le gouvernement était au courant de son but en visitant ces pays, Lord Robert Cecil, sous-secré-taire d'Etat, a répondu : — Le gouvernement de Sa Majesté est au courant de la visite de Miss Hobhouse en Allemagne et en Belgique, qui eut évidemment lieu avec la permission des autorités allemandes, mais le gouvernement de Sa Majesté ne sut rien de l'affaire avant le retour de la dame en Suisse. M. Ashley (unioniste).— Le*Foreign Office a certainement dû délivrer un passeport disant où cette dame allait voyager ? Lord R. Cecil. —-Je puis assurer mon honorable ami de ce que le Foreign Office ne délivra jamais de passeport pour permettre à aucun sujet britannique de se rendre en Allemagne. Major Hunt. — Le Foreign Office délivra-t-il des passeports pour permettre à Miss Hobhouse de se rendre à l'étranger ? Lord R. Cecil. — Je voudrais que cette question me fût posée par écrit. Je présume qu'elle avait un passeport avant de se rendre à l'étranger. Sir W. Byles (libéral). — La visite de cette dame à des hauts fonctionnaires du Foreign Office allemand n'aurait-elle pas pu être très utile à ce pays (l'Angleterre) ? Lord R. Cecil. — Non, monsieur, j'estime très indésirable que n'importe quel sujet britannique rende visite à des hauts fonctionnaires allemands (approbations). M. Pennefather. — Devons-nous inférer des réponses que si Miss Hobhouse obtint des passeports pour quitter ce pays, elle les obtint sous de faux prétextes ? Lord R. Cecil.— Non, je ne voudrais pas dire cela. Je ne crois pas que les faits que je possède appuieraient une conclusion de ce genre. Sans doute, elle obtint un passeport pour se rendre dans des pays alliés ou neutres. Ce qu'elle fit après cela, je n'en sais rien. Je ne désire pas supposer qu'elle nous fit aucune fausse déclaration. Voix de presse M. Camille David, correspondant du Social Demokraten de Christiania et de la Sentinelle de La Chaux-de-Fonds, adresse une lettre à Miss Hobhouse, dans laquelle il oppose aux allégations de cette dame son témoignage personnel et le résultat de ses investigations sur place. Parlant de cette ville de Louvain, dont Miss Hobhouse a dit que sa destruction n'est qu'une fiction, M. Camille David s'écrie : Il n'y a donc plus de ruines place de la Gare, rue de la Station, chaussée, boulevard et rue de Diest, boulevard de Tirlemont, rue Léopold, rue de la Cuillière, rue Stas, place du Peuple, rue van der Keelen, rue du Canal, rue du Manège, rue des Cerisiers, place Marguerite, rue de la Monnaie, au Vieux-Marché, rue de Paris, rue de Bruxelles ? La station ne forme donc plus paravent aux ruines de Kessel-Loo ? On ne vous a donc pas raconté comment les petits enfants de cinq ans ont dû défiler devant les officiers allemands et les soldats, les bras en l'air ? Le correspondant du Social Demokraten évoque ensuite Charleroi et Aerschot : Je fus à Charleroi, dit-il, non en train, mais à pied, peu de temps après l'entrée des Allemands dans la ville. Vous n'avez donc pas vu la chaussée de Bruxelles à partir de Jumet, ni la rue de la Montagne, ni le boulevard Audent, ni la rue du Grand-Central, où l'on retrouva des cadavres carbonisés, ni la rue d'Orléans ? Et le viaduc sinistre ? Vous n'avez donc pas vu les maisons en face du parc ? Vous n'avez donc pas vu la route de Trazegnies, ni les pauvres petites maisons ouvrières de la rue Paul Janson, à Monceau-sur-Sambre ? Je vous affirme qu'il n'y avait là aucune trace d'obus, mais de longs baisers noirs de l'incendie. Demandez-moi les photographies et vous jugerez ! Je fus à Aerschot, alors que l'entrée de la ville était interdite par les Allemands. J'ai fait le pèlerinage d'Aerschot à pied, comme toujours. Et tout le long du chemin, depuis Haecht jusqu'à Betekom (aux portes de la ville), je n'ai pu compter une, vous entendez, une seule maison intacte ! Les détails donnés par M. Camille David au sujet des malheureuses cités d'Aerschot, de Tamines, de Namur, de Visé, de Lierre, de Duffel, de Dinant et des localités du Luxembourg belge qu'il a lui même parcourues, au lendemain du passage des hordes allemandes, sont; précis et appuyés de documents photographiques incontestables. Un article du "Morning Post" Dans un leading article, le Morning Post écrit : Les explications de Lord Robert Cecil hier, à la Chambre des Communes, ne nous éclairent pas. Il nie, et, naturellement, nous acceptons aussitôt son démenti, qu'un passeport ait été accordé à Miss Hobhouse pour se rendre en Allemagne ; mais il " présume " qu'elle avait un passeport avant de se rendre à l'étranger. Mais si elle avait un passeport elle devait déclarer l'objet de son voyage ? Quelle raison donna-t-elle pour demander un passeport ? Demanda-t-elle l'autorisation de se rendre à l'étranger pour des affaires publiques ou privées ? Dans le premier cas, il est incroyable que le Foreign Office, connaissant l'histoire de la dame dans la guerre des Boers, lui ait accordé l'autorisation. Dans le second cas, son échappade d'un pays neutre en Allemagne pour des affaires qui n'étaient certes pas privées équivaut à un abus de confiance envers les autorités. Ensuite, n'est-ce pas une offense, pour un des sujets de Sa Majesté, de tenir une conversation avec l'ennemi ? Lorsqu'on découvrit que Miss Hobhouse était allée en Allemagne, prit-on des mesures ? Comment lui fut-il permis de publier le compte rendu de sa tournée, bien faite pour aider la propagande allemande en pays neutres ? Il y a deux offenses ici — la première, que Miss Hobhouse a dû prendre certains arrangements avec les autorités allemandes, car il est impensable qu'elles lui aient permis de se rendre en Belgique sans stipuler ce qu'elle aurait à voir et à dire. Et la seconde, c'est qu'elle ait publié le résultat de sa tournée faite avec la connivence de l'ennemi Le public ne se contentera pas de laisser l'affaire là où Lord Robert Cecil l'a abandonnée. Le Foreign Office néglige ses devoirs à l'égard de la nation et des Alliés s'il autorise ou laisse passer des divagations aussi dangereuses. L'incident, tel quel, laisse une mauvaise impression : notre prestige national n'est pas dans un état si heureux que nous puissions souffrir que de telles choses continuent sans être démenties et punies. Et le gouvernement belge ? Nous ne dénions pas à Miss Hobhouse, dont les sentiments sont connus, le droit qu'elle s'arroge de faire la navette entre Londres et Berlin. Cela ne concerne que sa conception du patriotisme et les autorités de son pays. Mais, dès qu'elle touche aux choses belges, nous lui enjoignons de mettre cartes sur table et de ne pas essayer de représenter comme la vérité, auprès de nos amis anglais, les faits systématiquement incomplets que ses cornacs boches ont bien voulu lui montrer ou ceux qu'elle daigne soumettre à ses compatriotes. Bas les pattes ! comme dit Lloyd George. Nous nous demandons si le gouvernement belge — à défaut du gouvernement britannique — ne se rend pas compte du mal immense que provoque, tant en Angleterre que dans les pays neutres, tant en Belgique que chez les Belges du dehors, une propagande comme celle de Miss Hobhouse et le fait qu'elle est autorisée. Chez le peuple anglais et chez les neutres, elle mine la sympathie pour la cause belge en laissant entendre que toutes les " histoires de Belgique " sont du bluff exagéré et qu'après tout les Belges ne sont pas si malheureux que cela sous la botte allemande. En Belgique occupée, elle encourage la propagande anti-anglaise, notamment au point de vue du blocus, exploité en ce moment par les Allemands pour essayer de justifier leurs déportations : Chez les Belges exilés elle fait naître des doutes au sujet de la sincérité du gouvernement anglais qui couvre de la propagande pro-allemande et anti-belge en Angleterre ! Il est incroyable que certaines insultes de Miss Hobhouse (comme celle où elle dit que, quand ils quitteront la Belgique, les derniers fonctionnaires allemands partiront avec une gratitude dépassant de loin celle des Belges qui les verront s'en aller !) soient permises sous le manteau facile de la " liberté " ! Ce n'est pas, semble-t-il,parce qu'avec leur habileté coutumière, les Allemands ont choisi une femme pour nous injurier ici, et que cette femme est anglaise, que le gouvernement belge devrait s'abstenir d'élever une protestation officielle qui, en rappelant les faits connus, dissipera les gaz asphyxiants lâchés jusque sous son propre nez !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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