La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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04 februari 1917
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s.n. 1917, 04 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9cf5s/
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LA MÉTROPOLE ONE PEIMNY I CINQ CEMTIME1 I S?U«DK- VIJF CENT ■ DIX CENTIMM a -r-« PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. étranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 24ME ANNEE DIMANCHE 4 ET LUNDI 5 FEVRIER 1917 Nos 35-36 LA GRANDE GUERRE Les États-Unis rompent avec l'Allemagne Préparatifs militaires et navals Dernières tentatives de l'Allemagne Ile président Wilson, par l'attitude crâne et énergique qu'il vient de prendre dans la question de la guerre sous-marine, a démontré que, quand il le faut absolument, il n'est pas " trop fier pour se battre ". L'agence Reuter, en effet, transmet la : dépêche suivante, dont le caractère de [ oravité n'échappera à personne et sur-1 tout pas à l'Allemagne, qui avait cru sans | doute pouvoir exploiter la mollesse du ! président des Etats-Unis pour le forcer à renouveler d'urgence ses tentatives paci-: fiques auprès des Alliés et au besoin, en I cas de refus, à se déclarer solidaire de l'Allemagne, tout en déclarant, comme Ponce-Pilate : "Je m'en lave les mains Voici ce qu'apprend Reuter de Washington : Le comte Bernstorff a reçu ses passeports et M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, a été rappelé. La décision de rompre les relations diplomatiques a suivi la conférence du président Wilson avec les membres du Cabinet et du Sénat, qui ont convaincu le président que le pays serait derrière lui. La rupture des relations diplomatiques avec l'Autriche-Hongrie est attendue, mais il n'appert pas encore que les Etats-Unis aient déjà reçu une notification formelle de l'Autriche, suivant laquelle cette dernière se déclarerait solidaire avec l'Allemagne dans la question de la guerre sous-marine. Cependant, la rupture des relations diplomatiques n'entraîne pas nécessairement la guerre, le président ayant décidé, avant de prendre cette mesure extrême, d'attendre qu'un attentat soit commis contre la personne d'un citoyen américain. Dans la conférence que le président Wilson a eue avec les membres du Cabinet et seize des membres les plus influents du Sénat, tous les membres présents se trouvèrent d'accord pour déclarer que les Etats-Unis ne pouvaient pas accepter la menace allemande et devaient ou bien le premier acte hostile par les sous-marins allemands contre la personne d'Américains ou contre des navires américains. Une pareille situation, disait-on, serait des dispotitions furent aussitôt prises et un projet de loi fut déposé pour l'émission de bons du Trésor pour un montant de deux milliards et demi de francs, en vue de compléter les préparatifs navals et militaires. Une heure après que la nouvelle eut été connue, les banques et les maisons de commerce arborèrent le drapeau américain et dans les rues se pressaient des foules enthousiastes. L'effet de la nouvelle situation sur les marchés a été moins considérable qu'on ne l'avait prévu ; la baisse modérée du début s'est accentuée dans la suite ; la baisse dans les actions de chemins de fer fut contrebalancée par la hausse dans les cotons qui avancèrent de 90 à 108 points ; l'acier avança de 2 à 4 points. Les intérêts des Etats-Unis en Allemagne ont été confiés à l'ambassade d'Espagne ; M. Gérard, ambassadeur à Berlin, a reçu ordre de fermer l'ambassade ; tous les consulats américains en Allemagne seront également fermés et les attachés d'ambassade ainsi que tous les agents consulaires et le personnel quitteront l'Allemagne. Les Allemands n'ont pas attendu leurs instructions pour se livrer à différents actes d'hostilité cachée ; ainsi les machines du vapeur allemand George-Washing-ton qui se trouve à Hoboken ont été démolies ; à bord du cargo autrichien Himalaya qui se trouve dans un estuaire du port de New-York les têtes de piston ont été démolies à coups de hache. Les chantiers navals de League Islands sont sur pied de guerre et fermés à tous les visiteurs et les congés des hommes sont supprimés. Les gardes ont été triplées et devant les usines et à bord des navires de guerre il y a des gardes supplémentaires. A New-York la réserve de la police est mobilisée ; les quais et les passages à niveau sont gardés militairement. On annonce encore que les Etats-Unis ont adressé à l'Allemagne une demande formelle de libérer immédiatement les 64 sujets américains qui ont été faits prisonniers par les pirates allemands dans le sud de l'Atlantique. | 7| Dans la situation militaire générale il L'Internationale et la guerre Une scission entre patriotes et internationaux On a lu l'émouvant et énergique appel des ouvriers socialistes en Belgique occupée au sujet des déportations. M. Camille Huysmans, dont la dévotion à l'Internationale est connue, n'a pas hésité à mettre en doute le caractère d'authenticité de cet appel. Les Allemands font de même. M. Huysmans a écrit dans le Socialiste belge : Ces instructions n'émanent pas du Parti ouvrier belge. Elles émanent — et VHumanité le dit et les instructions le disent elles-mêmes — elles émanent " des militants qui ont pu être consultés..." Et le secrétaire de l'Internationale ajoute qu'il posera la question devant l'Union des travailleurs belges de Hollande, qui compte 1.200 membres. " Nous sommes persuadés, dit-il, que les instructions belges de Belgique n'émanent pas même de 1.200 socialistes." Enfin, M. Camille Huysmans prétend que les instructions données par quelques militants ne sont que des indications que les deux délégués à Patis peuvent modifier si des faits ou des arguments nouveaux étaient produits et que ces instructions ne sont pas données aux membres du Comité exécutif du Bureau socialiste international. Elles sont données aux deux délégués à Paris. Les militants belges en Belgique continueraient à laisser toute latitude aux membres belges du Comité exécutif d'agir d'après les nécessités du moment. M. Vandervelde, ayant lu cet entrefilet, a fait au XXe Siècle l'importante déclaration suivante : Une chose m'attriste ou plutôt m'exaspère, c'est de voir contester la réalité d'un document par ceux-là mêmes qui savent qu'il ne nous serait pas possible de donner des précisions sans compromettre, vis-àvis de l'ennemi, ceux qui ont voté la résolution. En tout cas, je puis affirmer à nouveau que la déclaration du parti ouvrier belge est l'expression indiscutable de la pensée de ceux qui le composent. Comme toujours, M. Vandervelde, président de l'Internationale, reste chèvre-choutiste.En attendant, et quoi qu'en puisse dire M. Huysmans, les socialistes belges de Calais ont pris l'engagement de rester dignes des résolutions sublimes de leurs camarades du pays, en poursuivant opiniâtrement leur réalisation. o—o Le sort de la Belgique Les interets de la batellerie DECLARATIONS DE M. HELLEPUTTE PAR M. L. TEVGELS-DE VOS Le Comité temporaire pour la Défense des Intérêts de la Batellerie nous 1 transmet le rapport officiel suivant : ; Le Comité, tenant compte de l'impossibilité alléguée par MM. Adriaenssens, président, et L. Van der Slyen, secrétaire, de pouvoir quitter Londres, avait délégué MM. Lamot, Depret et le soussigné auprès de ( M. Helleputte, ministre des Travaux pu-blics, en résidence au Havre, pour soute- < nir les vœux énoncés dans le programme du Comité. L'audience eut lieu le 29 janvier. M. Helleputte tint avant tout à rassurer ' les constructeurs de bateaux d'intérieur et i les bateliers belges quant aux bruits d'après lesquels le Lloyd Royal Belge se préparait à entreprendre la construction de i ces bateaux et à s'adonner à la navigation fluviale. Ces bruits n'ont aucun fondement. Le Lloyd songe avant tout à mener à bien la tâche qui lui incombe, il aura à créer des 1 lignes régulières, à organiser des transports 1 maritimes vers et de la Belgique,à soutenir la concurrence de rivaux étrangers, ce qui accaparera toute l'énergie de sa direction. 1 Il n'est pas question de divertir ses forces ; 1 la rédaction de ses statuts a pu éveiller oer- ; taines craintes; mas ce n'est là qu'une rédaction de style. Ces affirmations seront utilement rendues publiques et il est dési- < rable qu'elles soient communiquées aux intéressés, afin qu'ils soient convaincus que le gouvernement a le souci de leurs intérêts. 1 M. le Ministre a ensuite abordé, point par point, tout le programme. Il se dit partisan de l'unification des péages. Les raisons qui ont présidé à l'adoption d'un tarif unique pour les chemins de fer doivent être prises en considération pour le réseau hydraulique. Il projette donc l'unification des droits à un taux réduit. Après la guerre, vainqueurs et vaincus devront avoir recours à toutes les sources d'impôts ; il est donc à prévoir que les pays voisins établiront ou aggraveront leurs taxes ; ce serait un progrès que de ramener le régime du tarif belge à égalité, ou même en dessous des tarifs français et allemands. Ce même besoin d'argent empêchera la suppression complète des péages. D'ailleurs bien des réformes seront subordonnées à l'élévation des indemnités de guerre à obtenir. M. le Ministre dit ne pouvoir entrer dans la voie indiquée par le Comité, quand celui-ci demande l'intervention du gouvernement afin de permettre aux sociétés exploitant des voies navigables d'abaisser leurs perceptions au niveau de celles que l'Etat établira. Un délégué a fait observer que la dualité des régimes d'exploitation aura pour M. Helleputte ne se dissimule pas que >eaucoup sera à fair£, mais tous ses efforts seront dirigés vers l'œuvre de l'urgente réparation.Le programme mentionne la création de sections de navigation, de chambres arbi-:rales, de bourses de batellerie, toutes institutions recommandables, mais qui sont lu ressort des chambres de commerce des :entres de navigation. L'unification des contrats d'affrètement rentre dans la mène catégorie. Un guide revisé pour bateliers allait être publié quand la guerre éclata. Aussitôt :elle-ci terminée, la parution ne tardera guère. Le gouvernement belge poursuit des légociations d'ensemble, s'étendant à de rombreuses questions économiques, avec le gouvernement français, en vue d'augmen-:er considérablement les relations d'affai--es entre les deux pays. La France est on 1e peut mieux disposée et la suppression le bien des entraves, comme par exemple :elle des taxes et surtaxes spéciales, est envisagée.Le création d'écoles professionnelles pour ?nfants de bateliers préoccupe au plus haut legré M. Helleputte et il approuve entière--nent la solution préconisée par le Comité. 11 est d'avis que le mode d'enseignement suivi par le R. P. Lucas, à Namur, est exemplaire ; il a produit des résultats re-narquables ; des institutions qui adopte--aient les mêmes procédés pratiques d'instruction professionnelle rendraient partout le grands services ; des initiatives officielles ou privées interviendraient utilement. Tout ce qui contribuera à intensifier le trafic fluvial, au moment où il aura à suppléer en partie aux chemins de fer, devra stre mis en œuvre. C'est ainsi que sur les sections du réseau où le mouvement sera le plus fort, il faudra éclairer, la nuit, les voies et les travaux d'art; la manœuvre des écluses par l'électricité a toute l'attention de M. le Ministre. Il en est de même du ha-lage; cependant, considérant les conditions variées de divers tronçons du réseau, le degré d'abondance du trafic, les plus ou moins grandes difficultés d'exploitation, etc., M. le Ministre ne pense pas qu'une exploitation unique, soit par l'Etat, soit privée, répondrait aux besoins et aux intérêts engagés.Enfin, arrive la grosse question des ■noyens financiers d'exécution. Quel sera e montant de l'indemnité que la Belgique ecevra, quelle part sera destinée à la réfection du système de transport hydraulique ? De là dépendra l'ampleur des travaux à entreprendre. " Mes vœux, continua M. Helleputte, se-aient comblés, si disposant d'un nombre

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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