La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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01 oktober 1918
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s.n. 1918, 01 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fh9d/
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Th« Ndwipaptr for Belglaw LA MÉTROPOLE tE PENNY PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lue, W.C.2 — Telepko&e : Holborm 212, (3 moi» f ihi i moU 17 «h, )i «ht j25«ANNEE MARDI 1 OCTOBRE 1918 RtgitUrtd mi th* G. F. O. M « Ntwtftftr. No 274 LA GRANDE GUERRE A 4 kilomètres de Roulers RANDE VICTOIRE BELGE Une proclamation du Roi Lundi midi, semaine qui vient de se terminer comp-narmi les plus mouvementées de cette » AU total, les Alliés ont fait plus de (o prisonniers et capturé plus 950 ca-■ la Bulgarie demande la paix et ses en-fsont arrivés à Salonique. s événements considérés in globo j'xsti-les espérances de tous, mais, comme le disons d'autre part, à propos de la de-le bulgare nous devons nous garder de d'optimisme, nous devons, quoi qu'il !t nous en coûter, savoir ne pas oublier, sis pour nous, Belges, le fait dominant 1 victoire belgo-anglaise en Flandres. Cet-ctoire ne nous a pas surpris. Nous sa-i avec certitude que quand on lacherait (ravesils feraient merveille. Nous n'avons lis douté de leur vaillance, mais nous Les surtout heureux de ce succès parce [nous le désirions tout comme nos soldats, le qu'il remet le nom belge en brillante jure. (succès en supprimant l'obstacle de la [d'Houthulst, met les Allemands de l'au-ïôté de l'Yser et le long de la côte dans position plutôt difficile. oici le premier communiqué belge : (Havre, 28 septembre. — Communiqué iel du grand quartier général : imedi, au lever du jour, l'armée belge fit [attaque contre les positions allemandes e Dixmude et le nord d'Ypres. Celle-ci itapar un violente préparation d'artillerie iquelle prirent, en coopération avec les [es, de nombreuses batteries françaises et hises ainsi que quelques navires de la flot-itannique qui bombardèrent les défenses mies de la côte ainsi que les points vul-bles de ses communications. >rès ces préparatifs, notre infanterie de ert avec l'infanterie britannique adjacen-rocéda à l'attaque des positions organi-allemandes les assaillants rivalisant de sge. Nos troupes capturèrent toutes les ' nisations des lignes défensives de la posi-ennemie sur le front qu'elles dépassèrent, sant sans interruption à l'attaque de la 'déposition fortement organisée de i'en- ilgré le résistance ennemie et les vaines e-attaques que celui-ci tenta de nous op-1 principalement le long du chemin de fer taden, notre infanterie captura presque la forêt d'Houthulst, une zone solide-fortifiée par les Allemands au cours des e dernières années ainsi que tout le ter-s'étendant jusqu'à une ligne limitée par ealités de Woumen,Pierkenshoek, Shaep, et Broodseinde. 'vance faite est d'environ 35 milles et de 'reux prisonniers furent capturés. Pour elges le nombre est de 4.000. Des pièces Iterie, donHe nombre n'a pas été évalué, gaiement été capturés. Parmi elles une "ecomplète de 150 mm. avec son person-t son matériel ainsi que des canons de Jros calibre. Un matériel considérable est ment tombé entre nos mains. "ombre des cadavres laissés sur le champ ™le témoigne des pertes subies par les rnnds. 1C1 le 2e communiqué belge : Havre, 29 septembre. — Communiqué ;'('u grand quartier général. lourd'hui dimanche, nos troupes ont conteurs attaques, de façon ininterrompue 'poussé de l'avant, malgré la résistance nie. Elles réussirent à prendre pied sur ;te des Flandres, la seconde position en-mJI à capturer Dixmude, Zaren, Staden-, asschendaele, Moorslede et une partie estroosebeke. ]r arrêter notre avance l'ennemi amena Serves et contre-attaqua de façon vio-"os troupes au nord du village d'Hout-Cette contre-iattaque fut complètement • et elle nous permit même d'aller plus e l'avant et de nous emparer de la hau-le Terrest. 'a fin du jour nos troupes avancées "t poussé jusqu'à trois kilomètres de jrs et atteignirent à un point de la route Ïs-Menin. Le nombre des prisonniers depuis hier et comptés jusqu'à prêtasse les 5.500. "ombre des canons d'artillerie de tous es dont plusieurs de 240 et de 280 mm. lSe 'a centaine. Nous nous sommes égale-en,parés d'un butin considérable com-"" des mitrailleuses, des lance-bombes 1U "n matériel varié. inonde armée anglaise sous les ordres «al Plumer a coopéré avec l'armée bel. jU* 'es ordres du roi Albert. Avant cette I* commencée samedi à 5 h. 30 sur un Je 30 kilomètres, le roi Albert avait a ses troupes la proclamation suivan- Soldats ! En avant pour un assaut puissant contre les positions ennemies ! Aux côtés de vos camarades anglais et français vous avez le devoir de repousser l'envahisseur qui depuis plus de quatre ans opprime vos frères. L'heure est décisive. Les Allemands ■ont partout en retraite. Soldats, montrez-vous dignes de la cause sacrée de votre indépendance, dignes de nos traditions, dignes de notre race. En avant pour le droit et pour la liberté, pour la Belgique glorieuse et immortelle ! L'aile droite de l'attaque formée par l'armée anglaise a, en ces deux jours, avancé au-delà de Messines ainsi que de la fameuse colline des Flandres, elle a capturé Houtem, Bece-laere et West-Roosebeke. L'ennemi fut attaqué du reste en six endroits sur le front ouest perdant 51.000 prisonniers depuis jeudi matin. Dans la région de Cambrai un violent combat eut lieu à Gonnelieu à 10 kilomètres au sud-ouest de Cambrai. A Marcoing, à 6 kilomètres de Cambrai la tête de pont fut élargie à l'est du canal de l'Escaut. Les Anglais combattirent également à Arleux. A l'aube de dimanche, le combat se développa considérablement vers le sud dans la direction de St-Quentin. La ligne de Hinden. burg, à l'est du canal fut attaquée après aue celui-ci eut été franchi sous le couvert de l'artillerie. Bellenglise, Lehaucourt, Magny, La Fosse, La Vacquerie, Villers-Guislain, Mas-mères sont en possession des Anglais. Les Américains opérant sou le ordres du maréchal Haig ont également franchi le canal de l'Escaut et attaqué la ligne Hindenburg" et capturé Bellicourt et Naurov. La 63e division navale anglaise ayant forcé le passage à Cantaing a atteint les faubourgs de Cambrai. Durant ces trois jours de combats 22.000 prisonniers et 300 canons ont été capturés sur îe front de bataille Cambrai-St-Ouentin. Pris ea flanc de la sorte les Allemands manifestent quelque crainte pour leur forte position au chemin des Dames. Mais de ce côté les succès des Français-Américains en Champagne coopèrent à leur faire prendre des décisions d'une portée considérable. Les Français ont occupé la forêt de Pinon et atteint l'Ailette à environ 10 kilomètres de Laon. Us ont avancé au nord Grateuil tandis que de l'autre côté du chemin des Dames au sud de St-Ouentin l'ennemi, après une vigoureuse résistance fut rejeté hors d'Urvillers et de Cerisy. Entre l'Aisne et l'Ailette l'avance est d'environ deux kilomètres des deux côtés du chemin des Dames. En Champagne proprement dite les Français ont capturé Boucouville et les positions au nord de ce village,ainsi que le mont Cuve-let, les villages de Sechaut, Ardemil, Montfau-xelles, Vieux et Ste-Marie-à-Py. Les Américains ont repoussé de fortes con-tre-attaques entre Cierge et la vallée de l'Aire. En Palestine, le nombre de prisonniers s'élève à 50.000 dont 5.700 pris dans le district d'Amman. La flote anglaise a pris part à la victoire belgo-anglaise en bombardant samedi de 2 h. 30 à 4 heures la côte belge et les ports d'Os-tende et de Zeebrugge ainsi que les voies de communication. Le tir recommença à l'aube jusque vers 9 heures du matin. La vue en était extrêmement curieuse de Hollande. Les habitants de Sluis passèrent la nuit à observer le bombardement. La nouvelle de la démarçhe bulgare a pro^ duit une véritable panique en Allemagne, particulièrement dans le sud. La bourse de Berlin est extrêmement agitée. Du côté serbe on annonce la capture de Brod et d'Achrida. La cavalerie serbe a atteint la frontière bulgare. Les Anglo-Grecs s'avancent vers Petrie. La cavalerie grecque est au-delà de Vélès. 4 Les bolcheviste* mettent leurs vols en sûreté Le ministre des Finances bolcheviste, Gou-kovski, est arrivé à Stockholm, venant de Pétrograde, apportant avec lui plusieurs millions de roubles. Un navire venant de Pétrograde vient de débarquer une cargaison de plusieurs centaines de tonnes de cuivre à l'adresse du représentant bolcheviste Vorowski, et d'étain, à l'adresse de la présidente du Comité zim-merwaldien, Angelica Balabanoff. Une quantité de caisses de vodka étaient adressées au leader bolcheviste suédois Hceglund. ♦ — La Norvège suit l'Espagne en réclamant des indemnités à l'Allemagne pour ses navires coulés. Signe des temps. La victoire des Flandres Il faut retenir nos troupes Front belge, 29 septembre. — D'un témoin oculaire : Samedi à 5 h. 30 du matin après une préparation d'artillerie qui dura 3 heures les troupes belges attaquèrent les positions allemandes de Dixmude au nord d'Ypres. Le 27, le roi Albert, avant l'attaque, avait lancé une magnifique proclamation dont le texte sera lu d'autre part. Cet appel fut accueilli par les troupes avec un enthousiasme indescriptible. L'heure impatiemment attendue de se ruer sur l'Allemand avait sonné ! Les soldats belges allaient pouvoir prouver que leur valeur dans l'offensive ne le cédait en rien à l'obstination ni à l'endurance tenues dans la défense.A minuit, les hommes se mirent en route vers le terrain d'action par une nuit opaque et une pluie diluvienne.Nous rencontrons des convois et des troupes marchant allègrement et remplies de confiance.A 2 h. 30 l'horizon s'embrasse de flamboiements ; le feu roulant des batteries se déchaîne. Les Allemands inquiets lancent de toutes parts des fusées vertes et rouges. Avant 6 heures, l'aurore blanchissait, l'infanterie s'élança en avant. A midi plus de 2.000 prisonniers sont recensés; la route de Dixmude à Houthem est atteinte et nous nous emparons de la forêt d'Houthulst. A ce moment les premiers blessés belges reviennent de la ligne de feu. Le moral admirable de tous affirme la certitude de voir les Boches reculer devant l'élan irrésistible de nrs troupes-çt rien n'est plus poignant que la confiance calme de nos héros. Les soldats légèrement blessés vont clopinant vers les ambulances et réconfortent tes blessés plus graves que des brancardiers ou des prisonniers transportent. De véritables colonnes de prisonniers continuent à affluer vers nos lignes. A la fin de l'après-midi on a recensé plus de 4.000 prisonniers.Pendant I'.attaque d'un abri, les Allemands réitérèrent le coup classique de traîtrise, levant d'abord les mains puis tentant de fusiller les vainqueurs à bout portant. Tous furent abattus sans pitié. En bien des points nos troupes poursuivirent leur progression avec une impétuosité telle que les chefs durent retenir leurs hommes voulant devancer la préparation d'artillerie.En même temps les avions soutiennnet les fantassins, mitraillent et bombardent les lignes allemandes et observent les moindres mouvements. Les ballons captifs sont remorqués dans îes lignes à 40 mètres d'altitude. L'artillerie allemande réagit assez faiblement. A 7 heures le vent souffle en tempête et la pluie torrentielle augmente les difficultés du terrain déjà affreuses. Malgré les circonstances défectueuses toute la première ligne ennemie est enlevée entre 7 et 8 heures du matin ; à gauche, la progression s'était ralentie par la résistance acharnée le long de K route de Dixmude à Ypres. Cependant, en dépit des efforts désespérés des Allemands notre ligne admirablement appuyée par l'artillerie progressa suffisamment vite, si bien qu'entre 10 et 11 heures toute la 2e ligne allemande est emportée, puis la je. Notre infanterie ayant franchi l'Yser au sud de Dixmude attaque le village de Wou-men.Une batterie complète d'obusjers de 15 cm. est capturée avec les officiers, les hommes, le matériel et les attelages. L'après-midi l'avance atteignait une profondeur moyenne de 5 à 8 kilomètres. Notre droite était aux abords de Westroosebeke et de Passchendaele. Un matériel considérable dont le recensement n'est pas encore terminé a été capturé. Il comprend plusieurs canons lourds. A mesure de notre avance les routes étaient aussitôt mises en état. Nos batteries avec ca'me et ordre se portaient en avant et couvraient la progression des fantassins. Les artilleurs et les soldats du génie rivalisèrent d'audace et d'entrain. Toutes les armes se sont admirablement comportées et ont bien mérité la reconnaissance de la Patrie. Pour assurer l'importance de la victoire il faut insister sur les difficultés inouïes de leur tâche. La pluie avait transformé en un vaste marécage le terrain criblé de trous d'obus et bouleversé par les luttes acharnées antérieures.Pourtant ni la fatigue ni les obstacles de la zone puissamment fortifiée par les Allemands depuis quatre ans ne purent entamer 'e merveilleux élan de nos troupes. Parmi les pri-soniers il y a des hommes de régiments variés prussiens et des troupes de Saxe. La lutte a partout le caractère d'une gran-dve apreté et le combat se continue avec un acharnement incroyable. 4 „ — Dans le courant du mois d'octobre, le Lord-Maire de la Cité de Londres offrira un lunch à l'occasion de la visite du maréchal et de Mme Joffre. L'offre bulgare et les petits alliés Méfions-nous. Tel est, jusqu'à preuve du contraire, l'attitude que nous estimonis devoir observer à l'égard de l'offre bulgare- Et, sous ce rapport, nous sommes d'accord avec les Serbes qui., eux, se souviennent de l'attitude, identique à celle d'aujourd'hui, des Bulgares en 1913. Les petits Alliés, Belgique, Serbie et Roumanie, ne doivent pas oublier que les pays non. envahis pourraient avoir une propension trop grande à conclure la paix, oubliant que l'Allemagne a, dans cse derniers temps, fait plusieurs tentatives, auprès de la Belgique notamment, afin d'amener les plénipotentiaires à se réunir autour d'un tapis vert. On dit ici que des délégués bulgares sont à Londres depuis une quinzaine de jours. Raison de plus pour craindre que la démarche bulgare n'e soit qu'une manoeuvre allemande après l'échec de la note autrichienne. Nul d' entre les belligérants ne songe, certes, à prolonger d'une minute une guerre aussi terrible et c'est le devoir des gouvernements de hâter la conclusion, de la paix aussi vite qu'e possible. Mais on ne doit pas oublier qu'une fois la conversation entamée avec la Bulgarie, la. Turquie pourrait suivre, puis l'Autriche et que l'Allemagne ne demande pas autre chose que de pouvoir interpréter les négociations qu'elle conduirait en sous-main ou auxquelles elle finira bien par prendre part comme étant en aveu d'impuissance de part et d'autre à conclure la. paix par la victoire des armes. Il faut songer à demain et ne point trop songer à se réjouir comme nous savons qu'on .a une grande propension à le faire ici.. Or, demain on dira au peuple allemand : "Nous n'avons pu être vaincus malgré que .tout l'univers fût contre nous." C'est-à-dire, que l'orgueil allemand et le militarisme prussien ne seront pas abattus. Et c'est cela qui importe. Les petites puissances ont tout à craindre de ce retour offen.sif de l'orgueil allemand. C'est pourquoi, tout en. nous réjouissant de l'aveu de la défaite allemande que constitue lia démarche bulgare, nuos craignons que, soit parce qu'on n'aimerait pas voir certaine immixtion prépondérante dans le règlement des affaires européennes, soit pour toute autre raison, on n'e se jette avec trop de précipitation sur l'offre bulgare. C'est parce que nous avons prévu la .manœuvre allemande depuis toujours, parce que nous savons que l'Allemagne battue en fait évitera par tous lies moyens possibles l'écrasement final et que, dès lors, dans peu de temps, elle sera aussi redoutable, qu'avant que nous ne sommes pas à notre aise. Sans duote, les Alliés sont décidés à exiger que la Bulgarie abandonne ses alliés, y compris la Turquie; sans doute le règlement des questions territoriales bulgares feront l'objet de la Conférence de la paix'; sans doute la Bulgarie devra abandonner tous les territoires envahis-et rentrer dans ses frontières provisoirement ; mais le but .allemand sera atteint : on parlera et on parlera alors que l'Allemagne est en Belgique et en France ! On dit qu'elle abandonne la Roumanie et qu'elle y fait ses paquets .avec une hâte fiévreuse. C'est encore une raison de croire qu'elle ne fait pas, d'avance, d'ôp-position à ce que les Roumains, reprennent la Dobrudja. C'est la. première concession allemande et le moyen d'être, en fait, mêlée aux pourparlers. * * • On annonce que M. Liaptcheff, ministre des Finances, le général Lukoff, commandant la 2e armée bulgare, et M. Ra-deff, ancien, ministre, sont arrivés à Salonique pour négocier et ont été reçus dimanche par le général Franchet d'Espe-rey.Suivant un télégramme de Sofia à Copenhague (donc par l'Allemagne), c'est d'accord avec le bloc des partis que le gouvernement bulgare a fait une offre d'armistice le 27 septembre, à 5 heures. Le bloc invite la population et l'armée à observer la discipline. Le parlement s'est réuni hier. ♦ — La récolte du blé en Angleterre sera augmentée cette année de 46 0/0; celle des Etats-Unis de 32 0/0 en hiver et de 47 0/0 en été. Les ressources et les dépenses des Etats-Unis comparées à celles de l'Allemagne Le département du Trésor de Washington a publié un rapport dans lequel les ressources et les dépenses des Etats-Unis sont comparées à celles de l'Allemagne. Les ressources totales des Etats-Unis s. nt estimées à environ "deux cent cinquante milliards de dollars"; les bénéfices annuels représentent à peu près 50 milliards de dollars. Quant à la dette nationale, y compris le troisième emprunt de la Liberté, elle peut être évaluét à 12 milliards de dollars en chiffres ronds. Avant la guerre, le gouvernement américain dépensait environ 1 milliard de dollars par an. Quand la guerre sera terminée, la charges des intérêts sur les avances aux Alliés, ainsi que les dépenses d'assurance du gouvernement et les autres dépenses résultant du fait de la guerre, représenteront environ 1 milliard de dollars. Les Etats-Unis n auront donc, quand viendra la paix, qu'à trouver annuellement 2 milliards de dollars de sources de revenus, ce qui constitue une tâche facile pour une nation aussi riche et dotée de ressources considérables. Les ressources de l'Allemagne avant la guerre étaient évaluées à 80 milliards de dollars.Les dépenses annuelles du gouvernement impérial se chiffraient alors par 800 millions de dollars environ. La dette de l'Allemagne est aujourd'hui de 30 milliards de dollars et ses ressources ont été considérablement diminuées. Après la guerre, l'Allemagne devra faire face à environ 4 milliards de dollars de dépenses additionnelles résultant du fait de la guerre. L'intérêt de sa dette de guerre, même si celle-ci n'augmente pas, sera d'environ 1.500 millions de dollars. Bien que le gouvernement impérial soit avare dans ses allocations aux soldats et à leurs familles, 1 milliard de dollars par an seraient à peine suffisants pour payer même de petites pensions aux mutilés et aux familles des soldats tués. La dette de guerre de l'Allemagne devra être amortie à un moment donné et un fonds d'amortissement de 5 0/0 ajouterait 1.500 millions de dollars, résultant uniquement du fait de la guerre. Naturellement, il est possible que les Etats-Unis et l'Allemagne voient augmenter leur dette dans d'assez fortes proportions, mais cela ne changera rien à la situation respective des deux pays. Le gouvernement impérial a enlevé aux Allemands leur or et même leurs bijoux et cependant la Banque impériale d'Allemagne n'a aujourd'hui dans ses coffres qu'un peu plus de 500 millions de dollars d'or. Les Etats-Unis n'ont pas eu de grands efforts à faire pour obtenir de l'or; .ils n'ont pas fait appel à leur peuple pour avoir ce métal et, cependant, aujourd'hui, le Trésor américain détient dans ses coffres 2.500 millions de dollars d'or. ♦ La prophétie du curé d'Ars Elle est intéressante à reproduire, car elle a ce mérite, qui manque à tant d'autres oro-phéties et pseudo-prophéties, de n'être pas formulée en langage sibyllin ou en style apocalyptique : " Plus tard, il y aura une guerre avec l'Allemagne. Elle sera mieux conduite que la première. Oh ! les petits Français, comme ils se battent bien ! On laissera les Allemands pénétrer en France, mais on se réunira derrière eux. Ils seront battus, et de tous ceux qui seront rentrés en France, il en rentrera très peu dans leur pays. Alors la France recouvrera ce qu'elle avait perdu, et quelque .hose de plus." Cette prophétie est d'un voyant qui était en même temps un saint homme et un bon patriote. On voit qu'il a prévu Joffre, Foch, et les chefs admirables qui commandent aujourd'hui "les petits Français", lesquels " se battent si bien ". Il a prévu également M. Clemenceau... Enfin, cette prophétie ouvre une large porte à l'espérance, avec le " quelque chose de plus " que ce que la France a perdu en 1870. Puisse le curé d'Ars avoir été bon prophète en son pavs ! ♦ Les attaques de trains à main armée Les attaques de trains ne cessant pas en Allemagne, bien au contraire, l'administration a pris des mesures préventives. Le personnel des trains de marchandises est armé jusqu aux dents. De plus, des patrouilles militaires ont lieu constamment sur les points jugés suspects. De fortes récompenses sont promises à celui qui dénoncera ou livrera les malfaiteurs. De nombreux chiens sont dressés à découvrir les malfaiteurs. Certaines parties des gares sont interdites au public. Celui-ci a été prévenu que l'on tirerait sans hésitation sur toute personne ne se soumettant pas aux interdictions de circuler affichées dans les gares.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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