La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 13 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz3358f/
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LA MÉTROPOLE Ione penny CWQ CEXTIKS» VIJF CEÎKÏ [îo5T«®n: DIXC™m_ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 2Ï2. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 moia, 9 rb. Etranger : 1 mois, 4 «h. ; 3 moia, I£ sb 23ME ANNEE JEUDI 13 JUILLET 1916 No. 194 LA GRANDE GUERRE I BEAUX SUCCES ANGLAIS MO prisonniers austro-allemands V ditqi il TATS DE L'OFFENSIVE CONCERTEE Il — — rmtérêt de la bataille de Picardie L concentré mardi sur le front bri-Lique au nord de la Somme. Les bra-E"Les du général Haig ont enleve Laut au cours d'une attaque noctur-|f village de Contalmaison, capturant Ko prisonniers non blessés, dont un che bataillon et quatre autres officiers et [poussant une forte contre-attaque allé-Le Contalmaison fut atteint par les Liais le jour même de l'offensive de 'icardie le'ier juillet, mais ils ne purent v maintenir; ils s'y établirent de nou-le 7 à midi, mais en furent refoules jour même par une contre-attaque. Le immuniqué officiel dit que " tout le vil-ge " est maintenant entre les mains de is alliés. Plus à l'est , ceux-ci ont enlevé d'as-ut plusieurs lignes de tranchées dans bois de Mametz dont ils possèdent aintenant la plus grande partie, cap-irant un canon lourd, trois canons de impagne et 296 prisonniers non blessés jni un officier. Enfin, ils ont de nouveau pris aux Allemands le bois des Trônes, l'exception de son extrémité nord, qui donc coûté à l'ennemi six assauts san-ants et infructueux. Après dix jours de combats continus, s troupes britanniques ont complété nsi la capture méthodique de tout le «nier système de défense ennemi sur p front large de 14 kilomètres et pro-fcd de 2 à 4 kilomètres. Cette organi-(tion défensive se composait de lignes ombreuses et continues de tranchées de :u, de tranchées d'appui et de tranchées e réserve, et comprenait cinq [liages transformés en autant de forte-Èsses — Fricourt, Mametz, Montauban, .a Boisselle et Contalmaison — de nom-Jeux bois coupés de tranchées et de prbelés, et un grand nombre de redou-is " immensément fortes pour em-foyer le langage un peu hyperbolique fer au grand quartier général anglais, tore un certain nombre de canons calés dans des maisons en ruines ou en-ivelis sous leurs débris, les Anglais ont ipturé au cours de ces opérations 26 wons de campagne, un canon naval, a canon anti-aérien et un canon lourd, ■ le nombte des prisonniers allemands B1 ils ont faits dépasse maintenant 7.500. ■ On le voit, nos amis ont fait de l'ex-■s'iente besogne, surtout si l'on considère ■ue leur front d'attaque est très étendu ■ qu'il y a un intérêt stratégique évident ■ ce qu'ils avancent sur toute sa lon-■"'ur. Au surplus, la lutte continue, et ■Joi) peut prévoir que, maintenant qu'el-I sont engagés à fond dans cette gran-VPartie, les troupes britanniques ne lais-■*ront plus un moment de repos à nos ■fueilleux ennemis. le front français de Picardie, après ■ S[1nd effort de ces derniers jours, les ont été plus calmes, et nos amis Ht s°M contentés, par de petites actions bien conduites, d'arrondir et de ■jMider les avantages obtenus depuis Mené. Ils ont nettoyé complètement H 't bois situé au nord de la cote 97 ui't occupé des boyaux de communi- ■ !'Vntre ^-str^es et Belloy-en-San- ■ ans la nuit de lundi à mardi leurs Curs ont; jeté 220 bombes sur des ■ de chemins de fer importants, H. ~"m à Ham, La Fère et Chaulny. V ombre de prisonniers allemands cap- ■ ^ sud de la Somme dimanche et Vsse 1.300. H '^dun, le Kronprinz est de nou- ■ n,-enu à l'attaque. Poursuivant ■1 1 aque de mardi matin qui s'émiet- 0 ^eu ^ranÇais, les troupes alle-Hfr0[1 ^"Puyelèrent leur assaut dans Barelv. e 'a ^ourn^e sur le front Fleury Mvetpl ' "^"Chapitre et Bois Chênois, Bna|e succès que leur tentative ma-MieuWl. . s Plusieurs tentatives infruc-r^U1. llJ' coûtèrent très cher, l'en-lssit à prendre pied de nouveau dans la batterie de Damloup et dans quelques éléments de la ligne française dans le bois Fumin. Le bombardement reste intense sur la rive droite, mais n'est que modéré sur la rive gauche. Le communiqué allemand ne fait pas état de ce léger avantage pour la raison bien simple qu'il n'a cessé de prétendre que la batterie de Damloup était entre les mains des Bavarois. En tout cas, les événements de mardi ne rapprochent pas le Kronprinz de son but. Il paraît évident que ses derniers assauts n'ont plus ni la vigueur ni le mordant de ceux qui lui permirent de s'établir à Vaux et à Douaumont et que les organisations françaises sont mieux défendues que jamais. Sur le front russe, c'est toujours la lutte pour Kovel qui fixe le plus puissamment l'attention du public. Les généraux Lesh au nord et Kaledine au sud poursuivent méthodiquement leurs opérations combinées. Leur objectif immédiat est la possession de toute la ligne de la Stok-hod et leur but éloigné la prise du centre ferroviaire qui sert de charnière entre les fronts autrichien et allemand dans l'est. On ne peut dire encore que la ligne d'eau de la Stokhod soit entre les mains des Russes, qui rencontrent de la part des Allemands une résistance obstinée appuyée par des renforts et de l'artillerie lourde, mais il est incontestable que l'opération est en bonne voie et que nos amis ont d'importants atouts entre leurs mains. Il faut noter surtout que les vaillantes troupes du général Lesh ont refoulé, non des Autrichiens, mais les légions allemandes du prince Léopold de Bavière qui, l'an dernier, marchèrent en " libératrices " à la conquête de la Pologne et entrèrent à Varsovie clairons sonnant. L'intervention et la victoire du général Lesh ont exercé un effet des plus heureux sur la situation de Kaledine qui, à ce qu'on assure, s'était avancé un peu vite à certain moment pour tirer tout le parti voulu de son artillerie. Les Austro-Alle-mands, qui avaient profité de cette circonstance pour le presser assez vivement se sont vus menacés d'enflanquement et ont dû céder du terrain, de sorte que Kalédine a retrouvé toute sa liberté stratégique. La zone comprise entre la Styr et la Stokhod est maintenant aux mains des Russes et cette dernière rivière est l'ultime barrière naturelle qu'ils ont à renverser pour atteindre leur but final. Evidemment, comme nous l'avons dit plusieurs fois, les Allemands feront l'impossible (pour conserver Kovel, mais les Russes disposent à la fois des moyens, du temps et de la persévérance, qui sont, dans la phase actuelle de la guerre, les facteurs essentiels de la victoire. Sur le reste du front russe, les choses sont plus calmes. En Bukovine méridionale, le général Lechitsky a infligé une nouvelle défaite aux Autrichiens sur le front nord-ouest de Kimpolung, mais il ne paraît plus avoir avancé au delà de Delatyn; aucun communiqué ne nous donne plus de nouvelles des combats de Baranovitchi, au centre. Au 10 juillet, les armées du général Brusiloff avaient capturé approximativement 272.000 prisonniers, dont 5.620 officiers, 312 canons et 866 mitrailleuses. En un mois, les Russes ont donc fait 165.000 prisonniers. De tels chiffres se passent de commentaires. Les Italiens poursuivent leur avance et continuent à remporter des succès locaux dans la guerre de montagne, dure et lente, qu'ils ont recommencée à nouveau. Un des points les plus intéressants de leur offensive, c'est que, d'après'le communiqué officiel de Rome, elle a forcé les Autrichiens à ramener sur le front italien au moins cinq divisions en route ou prêtes au départ pour le front russe. C'est là un des fruits essentiels de l'offensive concertée des Alliés, qui ne peut manquer d'en produire d'autres. Hoibiirg aux Allemands Homburg, la célèbre ville d'eaux allemande, se félicite de la guerre. Non pas qu'elle lui ait amené un surplus — très désirable et très désiré — de clientèle, mais l'air y est plus respirable, les bois sont plus tentants, les fontaines plus limpides et les bains plus salutaires depuis que ces Anglais détestés n'y vont plus. Les Anglais ont disparu, écrit le Lokal Anzeiger, mais les fontaines, les bains, les collines et les bois sont restés (ce qui ne serait probablement pas le cas si Homburg avait été une ville d'eau française ou belge honorée d'une visite du Kronprinz. R.) et ils assurent sa permanence à Homburg, qui fut jadis sous la dépendance économique de l'Angleterre.Finis les temps, continue VAnzeiger, où le roi et la reine d'Angleterre, avec une suite de cinquante personnes, logeaient à l'hôtel historique. Finis les temps où le Tsar et les grand-ducs donnaient des banquets magnifiques. Heureusement c'est l'Allemand qui est l'atout maintenant et l'on ne regrette ni les Anglais ni les Russes quand on voit à leur place le prince et la princesse Johann-George de Saxe, la grande-duchesse de Mecklenburg-Schweritz (à côté desquels le roi d'Angleterre et le Tsar ne sont que de la petite bière. R.) et quand on voit comment les bons citoyens allemands s'en vont maintenant vers les eaux de Homburg et font de la ville d'eaux internationale, avec ses amusements bruyants, une cité de bains allemande élégante et confortable. Il n'y a qu'une petite ombre à ce tableau, suivant le Lokal Anzeiger : le Kurhaus a rudement besoin d'un nettoyage, sans parler du reste. Mais le Lokal Anzeiger dénigre ses compatriotes, car n'est-ce pas là ce qui fait l'élégance et le confort de tout bon Allemand qui se respecte un peu? Tout cela et les petits plats de choix de l'hôtel " historique " élaborés par le pharmacien d'en face, sans compter les " pistolets " qui ont l'air de K.K., doivent faire de Homburg une villégiature bien délectable.Ah ! ces Allemands ! Ils ne sont jamais contents ! Les Boches en territoire occnpe F70n aurait tort de croire que les Allemands se gênent le moins du monde d'avouer le caractère cyniquement brutal de leur politique économique dans les terri toires occupés. Cette brutalité s'étale ouvertement dans les communiqués officiels envoyés à la presse allemande, comme le suivant, qui est destiné à détruire la "légende populaire " que l'Allemagne doit se priver pour nourrir les populations des contrées envahies : Jamais des vivres d'aucune nature n'ont été exportés par l'Allemagne en Belgique pour la population civile. La même chose est vraie pour le nord de la France et cette partie de la Belgique qui n'est pas sous la juridiction du gouverneur général mais appartient aux lignes de communication. De même, en Pologne, il n'y a eu que de petites quantités de blé et de pommes de terre envoyées d'Allemagne, et encore cela est-il très compréhensible pour des raisons politiques et sanitaires ainsi que pour des motifs militaires, toute idée d'humanité mise à part. La distinction entre la Pologne et la Belgique quant au besoin " politique " et " militaire " de ravitailler la population civile s'explique facilement et avec éloquence.Les barbares Les Austro-Boches—car nous croyons bien qu'à la fin ce nom restera globalement à l'ensemble de ces races de primates sanguinaires, attardés en ce siècle—auront, en cette guerre, inauguré et retrouvé toutes les horreurs, celles de l'âge de la chimie et celles de l'âge des cavernes. Sur le front italien, le général autrichien Barœvic avait armé des troupes spéciales de massues hérissées, à leur sommet, de pointes aiguës et destinées à achever par assommades les Italiens blessés ou à demi-asphyxiés par les gaz. Le sort des armes a voulu que les Italiens, ayant chassé devant eux les Autrichiens, aient trouvé nombre de ces engins entre les mains de prisonniers qui n'avaient pas eu le loisir de s'en servir, mais ont bénévolement expliqué l'emploi qu'on en comptait faire. C'est du joli, Ah ! parlez-nous des doux Autrichiens !... HOLLANDIANA Ne vous paraît-il pas que, comparativement, on parle un peu trop de la Hollande parmi les Belges exilés ? En somme, c'est un bien petit pays, moins peuplé que beaucoup d'autres, occupant un rang modeste au point de vue commercial et industriel, doté d'une petite armée et d'une minuscule flotte, parlant un idiome peu répandu et qui n'a donné aucun chef-d'œuvre d'importance internationale, pourvu de quelques prix Nobel voguant dans le sillage des savantasses allemands, mais dépourvu de grands artistes. Son peuple est, dans l'ensemble, une race plutôt molle et balourde, profiteuse et pacifiste. Elle n'a produit aucun homme d'Etat digne de ce nom qui ait réussi, dans les graves circonstances de l'heure présente, à secouer la conscience nationale. Cette aimable contrée de polders laitiers et de moulins virevolants s'endort avec complaisance dans le serein reflet de ses canaux tranquilles, et les glorieux lauriers du roi Albert n'empêchent pas, semble-t-il, le prince Henri de dormir. Oui, oui, la Hollande a un gr-r-r-and passé, mais qui s'en souvient, à Rotterdam ? Et qu'en reste-t-il ? Les Indes, dont la seule fonction paraît être de permettre, chaque année, à quelques centaines de fonctionnaires et de " courtiers en café " d'aller manger paisiblement leurs rentes entre Scheveningen et Den Haag. Cependant, on parle beaucoup, passionnément, à la folie, de la Hollande entre exilés belges dans les deux hémisphères et en Grande-Bretagne. Serait-ce qu'elle est restée neutre dans le conflit mondial ? Mais elle partage cet enviable privilège avec les Etats-Unis, les pays Scandinaves, l'Espagne, la Suisse, l'Abyssinie et, si je ne me trompe, la république de Saint-Domingue.—Elle est la voisine de l'Allemagne, qui s'efforce d'en tirer tout ce qu'elle peut ? La Suisse se trouve, si je puis dire, dans le même sac.—Elle a accueilli nos exilés ? L'Angleterre, la France, la République helvétique en ont fait autant.—On y publie le Nieuwe Rot-terdamsche Courant ? La Nouvelle Gazette s'imprime à Zurich.—On y a vu M. Kimpe ? M. Bary vitupère à Genève.—On y écrit le néerlandais ? Toute la Suisse française parle, à ce qu'on m'assure, la langue de Bossuet et de Voltaire.—Dès lors, pourquoi s'occupe-t-on plus, dans nos milieux belges, de ce qui se passe à Amsterdam que des graves événements qui révolutionnent Berne, Copenhague, Christiania ou Stockholm ? Voilà un puzzle qui mérite réflexion, et dont je n'ai pas encore trouvé l'énigme. Il y a bien une hypothèse, qu'un mauvais plaisant devant lequel je discutais hier de la question m'a suggérée avec un sérieux paradoxal, et à laquelle je ne donne donc l'air que sous les plus expresses réserves : Il y aurait, paraît-il, en Hollande une demi-douzaine de Belges qui appartiennent à une secte étrange (quelque chose comme les Quakers anglais), celle des Flamingants. Sous prétexte qu'ils réussissent, quelquefois avec un certain succès, à parler une langue assez semblable à celle des Hollandais cultivés, ces sectateurs d'un dieu mal connu s'imagineraient qu'ils sont chez eux à La Haye et auraient entrepris de mettre les Pays-Bas dans la confidence de - nos petites affaires bien nationales. Grâce à cette quasi-similitude idiomatique, ils prendraient place sur la tribune, s'agiteraient dans tous les couloirs, encombreraient les journaux de leur prose, bref, agiraient comme ces très rares Belges qui, connaissant l'anglais, ont réussi, dans des domaines plus inoffensifs, à se faire sacrer grands hommes par certains folliculaires londoniens. Et les Hollandais, évidemment enchantés des petits hors-d'œuvre plus ou moins épicés qui leur sont servis de cette façon (du reste à peu de frais), trouveraient cela, sinon très distingué, du moins assez amusant : Zeg, die typische Belgen toch, niet ? Er c'est ainsi que nous serions assourdis de toute la grosse caisse hollandaise. Mais, je le répète, cette hypothèse me paraît bien invraisemblable. Ni en Angleterre, ni en France, ni en Suisse— ou presque—les Belges exilés n'ont eu le mauvais goût de faire assister des étrangers à l'essorage du peu de linge qui leur reste encore, ni surtout de chercher auprès desdits étrangers des appuis destinés à alimenter leurs petites querelles intestines. Et je ne puis croire que, même s'ils Les Allemands et la Religion Dès le début des hostilités, les Allemands habiles à se travestir, se sont posés aux yeuj des catholiques neutres comme les défenseurs de la religion et sont parvenus souvent è tromper nombre d'entre eux. Depuis lors, cependant, bien de ces neutres sont revenus à une plus saine appréciation des choses, ayant vu à l'œuvre ces fameux protecteurs du catholicisme. Non contents de détruire les églises et de massacrer les ministres du culte, les Teutons ne cessent dans les camps de prisonniers de donner des preuves de leur haine contre les prêtres, allant même jusqu'à empêcher ceux-ci de s'adonner aux pratiques de la dévotion, La Croix de Paris, dans son numéro du 8 juin, publiait à ce propos les lignes qui suivent : Un de nos amis a reçu d'un de ses anciens élèves, prêtre prisonnier, la lettre suivante : " Peut-être savez-vous déjà que la pire des choses m'est arrivée ? J'ai été pris le 2 avril près de D... et me voici maintenant au fond de la Prusse... _ "■••Je ne pourrai guère répondre aux élèves qui m'écriront, parce que nos lettres, à nous, sont trop limitées. Santé bonne... Spirituellement cela va moins bien ; je n'ai pas encore obtenu d'être traité en prêtre. Pas pu dire la messe, pas même y assister le dimanche ici." Puis deux lignes raturées par la censure allemande. Mais celles qui précèdent en disent long sur le prétendu respect des autorités germaniques ^ à l'égard des prêtres !... Quoi ! un prêtre infirmier, qui a été fait prisonnier le 2 avril, n'a pu encore le 8 mai (le peut-il aujourd'hui ?) être traité en prêtre. Il n'a pas pu dire la messe, pas même y assister le dimanche ! ... Voilà un fait. Mais ce n'est pas seulement en Occident que les Allemands témoignent de cette façon de leur respect pour la religion, la positior des ministres du culte catholique est encore moins enviable en Turquie, où les Teutons sont maîtres. Des nouvelles de plus en plus alarmantes arrivent en effet de Syrie concernant la situation des catholiques d'Orient. Le patriarche maronite Mgr Hoyek a été arrêté pai les autorités turques. Son conseil a été dissous ; ses évêques, ses secrétaires, ses serviteurs ont été emprisonnés ou dispersés pal la force. Seul avec son secrétaire, Mgr Sakr, et un domestique, il a été traîné de sa résidence de New-Canoulin à Alep, où il comparu! devant la cour martiale. Sept évêques, dont Mgr Baspous, archevêque de Sidon, ont été déportés à Damas. Plus de quarante abbés mitrés, supérieurs de communautés, dignitaires, simples prêtres et moines ont été également arrêtés et emmenés à Damas. Les allégations des Turco-Teutons poui motiver ces mesures sont basées sur la prétendue découverte de papiers compromettants trouvés aux archives du consulat de France à Beyrouth. Nous livrons ces faits aux méditations des catholiques neutres. Suisse, Belgique et charbon Un correspondant bien informé sur les conditions présentes de la Belgique écril au Journal de Genève : Les Allemands prétendent que fournir ls Suisse de charbon et de fer constitue poui eux un très gros sacrifice, par le fait que manquant de main-d'œuvre, ils sont obligés d'utiliser pour l'extraction une partie des hommes mobilisables. Cet argument n'a aucune valeur. El effet, la Belgique, qui, avant la guerre, déjà fournissait du charbon à la Suisse, seraii heureuse de la faire également en ce moment ci, la plupart des charbonnages belges ne travaillant que pendant deux à cinq jour; par semaine et encore à extraction réduite La main-d'œuvre ne jait pas défaut. Ai contraire, bon nombre d'ouvriers sont réduits au chômage et les industriels belges seraienl heureux, en augmentant l'extraction, d'occu per le plus possible les ouvriers réduits ai chômage et de soulager ainsi les souffrances de la classe ouvrière. L'extraction belge actuellement est redui te de près de 50 %, surtout dans le bassin de Charleroi et de Liège, où l'on produit les charbons domestiques et pour chaudières. L'extraction est un peu plus forte dans le Borinage, où on produit des charbons à gaz. La Belgique ne manque donc ni de charbon à vendre, ni d'hommes pour l'extraire. C'est aux Allemands de laisser passer ce combustible en levant à l'égard de la Suisse l'interdiction d'exportation dont ils ont frappé les charbonnages belges. appartiennent à la secte étrange dont on m'a parlé, il se trouve de nos compatriotes pour obtenir qu'in petto des Hollandais —des Hollandais, mon Dieu ! — se paient gratuitement notre tête. Callixte.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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