La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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13 februari 1916
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s.n. 1916, 13 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jg0m/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of ©hf SfaaÎKirJ, was removed to this couatry after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are Mp. to obtain the latest Beléian news in their own lanëuaée. LA MÉTROPOLE TV A TvT\7"Fh DQ PAPATÇÇAMT PPOVTRniRF.MF.NT A T.ONDPF.R, 23me ANNEE DIMANCHE 13 ET LUNDI 14 FEVRIER 1916. N°s- 44 — 45. LA GRANDE GUERRE. lle front de l'ouest.—activite allemande sur toute la ligne. -succes français a la butte mesnil.— activite russe dans le nord, la galicie, et la bessarabie—a salonique.—une sortie do general sarrail—occupation d'un poste important. — passage du vardar—encore le "moewe." —une tentative oui echoue. ['jciivité que des Allemands manifestent depuis une quinzaine à d'ivere points du front de l'ouest, vient à présent de .s'étendre à tout le front. En Belgique ils ont essayé à Het Sas et à Steenstraete de passer rYser, mais contre W attsnte iils ont trouvé à qui parler : sous le feu combiné de nos mitrailleuses et de notre artillerie ils ont du se retirer. En Champagne, dans les districts'de la butte de Mesnil et de [fovarin, il y a eu de violents duels d'artillerie [et après une préparation soigneuse les Allemands débouchèrent dans un saillant entre [îJaYaiin et la route de Saint-Souplet et y réussirent après de violents efforts à y prendre [pied. Près de la butte du Mesnil une attaque '■i la grenade effectuée pa'r les Français, ces ■derniers occupèrent une série de tranchées (longue de trois cents mètres. Une contre-attaque opérée au cours de la nuit et renouvelée le lendemain par les Allemands n'eut aurai résultat. Au contraire, à l'aide de grenades à main, les Français ont avancé encore Pvers l'est et capturé des prisonniers. En Argonne, près du Four de Paris, et dans ■les Vosges, au nord de Wissembourg et à l'est de St-Dié des attaques ennemies fuient étouffées.EnKussie l'initiative vient de nos Alliés, et l'offensive nouvelle en Bessarabie, accompagnée d'un sérieux mouvement au nord, indique chez eux un désir d'impressionner certain neutre qui s'est, jusqu'ici, fait tirer les 'oreilles. Les combats en Bessarabie ont pris ces derniers jours un caractère des plus vio-slents; les attaques russes, dirigées spéciale-■nient contre les hauteurs de Earancza et Tar-iBopol, réussirent d'abord, et les Autrichiens (durent évacuer cette dernière ville; s'il faut en croire le communiqué de Vienne la ville aurait été reprise ; Dans le secteur de Dvinsk, où les Allemands Mt cherché, avec tant de déboires, à faire un jçaa en avant, les Eusses se sont emparés du Sillage de Garbunovka. En Galieie, dans le ttteiir de Tsebroff, les Allemands essayèrent '(déloger les Russes d'une hauteur que ces é 'ïiiers avaient occupée après un violent comte; ils y réussirent, mais une contre-attaque d nos alliés en répoussa définitement les Allemands. 1 Salonique, où les Austro-bulgaro-alle-:»unds avaient promis depuis décembre une [énergique offensive, les alliés teutons ont eu june bonne surprise. Las d'attendre que l'en-"emi se brise sur les fortifications du camp '■tranché, le général Sarrail, après des reoon-jnaissances couronnées de succès, a fait une [sortie en masse, a passé le Vardar, et s'est jetabli sur de solides positions sur l'autre rive, dans la région de Yenitso, et à VeTria, une importante station sur la voie ferrée de Monastir ? ?a'°nique. Yenitso se trouve à quarante-"wt kilomètres de Salonique, et à vingt kilomètres à l'est du fleuve, tandis que Verria se rf|ive à soixante-quatre kilomètres de Salo-fP<lue et à trente-deux kilomètres au sud-sud-pest de Yenitso. Cttte avance sérieuse sept, suivit des milieux autorisés, le prélude M offensive générale dans les Bailkans., qui en rapport avec l'activité russe en Bessa-ft j11 -fait présager d'heureux événements dans ■ n avenir rapprochi. I , ^lœwe," le croiseur-auxiliare allemand I'1 sdéjà signalé par la capture de 1' " Ap-|n,am' Paraît avoir fait la chasse à un autre Es 'e "Cretic," jougeant 13,518 tonnes, as les environs de Gibraltar. Aucun détail donné. hj?n navii"e allemand " Asuncion," interné à au Brésil, a tenté de s'échapper, grâce p0.jrt>11 r(^' mais fut obligé de réintégrer le deux lettres. LA®,' ®m- cardinal Omette qui lui avait r ; a le cardinal M-er-cier a répondu 1 "ne l®ttre dans laquelle il lui dit :— L ^donnez à la brièveté et à l'insuffisance j a quelques lignes hâtivement tracées. Lu, voulu au moins y suppléer par d'am-îar ^"^rsatiojis à mon retour en Belgique. conri!?â ^es ^irooustiaaices et les étroites de rJî"* m'?n v°ya««, autant que la hâte ni'iB-n auPrès de mes chers abandonnés, kh,.„', ei .un ret°UT précipité par le même em n qu'a l'arrivée. pOus'nmf ^a-'s <^'es v°eux ardents pour que Ides snuJ6 J?111,8®6, après un éclatant triomphe IPèlerinatrîf bonne cause, faire mon libre v piiw aU-p ^es autels du Sacré-Cœur, TOm ' " a vos °°tés le plus vibrant "-Te 1 In • * * * l^e ad5^lmunioiPal ^ Venise ayant voté [celui-ci as , sJmPathie au cardinal Mercier, ^ epondu par le télégramme suivant : |®'adres<J°f'!! !a symPathie et le salut que l^ges. v«ri^~ mes s* chauds la cité des l^ature, ont ér ^ les F.landres, parents par |ï°ur l'w c!ans l'histoire, souvent unies salue , y-?]ourd'hui, ie Lion de Saint-l?nsembk li L- ?? ®es Flandres pour affirmer ? distance ^^-le droit imprescriptible et iorçç «-e chrétienne contre l'abus de la ii0'tr le triom!-!11 ^e^dre bientôt vos vœux <Jsuisfier(]pl u !a i^ice et de la liberté. FaSe de v«tt. „ a mes compatriotes l'hom-n«ble sympathie." nilritimoP^,(^a^^'" ie populaire or-I U;eUeest 1 1fue' disparaîtra sous L aùsorbee pat la " Llovd's List." la colere de von bissing. La publication de la lettre des évêques bel ges aux évêques allemands a plongé von Bis sing dans une colère folle, aussi Son Excel lenoe a-t-elLe déversé sa bile dans les colonne: de la " Kolnische Zeitung." Voici en effet ce que le correspondant di cette feuille à Bruxelles, un des valets d< plume de l'éphémère gouverneur, a écrit, à et propos, à son journal Sous la direction du cardinal Mercier, le: évêques belges, à l'exception de ceux de Bru ges et de Gand, ont adressé une lettre collée tive aux évêques allemands et austro-hongrois Us réclament la création d'un tribunal arbitra composé de trois évêques belges et de troi: évêques allerr^nds, travaillant sous la prési dence d'un évêque d'un pays neutre, pour en quêter sur les faits de la guerre de francs tireurs et sur les soi-disant violations pa l'Allemagne des règles du droit des gens. L; lettre est datée du 24 novembre 1915; mais i semble bien qu'elle soit parvenue très tare aux évêques allemands. La semaine dernièri elle a été publiée par des journaux de réfugié: belges en Hollande et aussi par des journau2 hollandais, en tout cas avant que les évêque: allemands aient pu y répondre. En outre, cetti lettre est répandue clandestinement en Belgi que même sous forme de brochure. On se trou ve par conséquent à nouveau en présence d une tentative de fomenter une grande agita tion contre l'Allemagne, car la lettre—laquelle trahit à chaque page le style tranchant des let très pastorales du cardinal Mercier—contien en effet, une répétition des anciennes accusa tions formulées contre la manière dont l'Aile magne fait la guerre. Pour inviter les évêque: allemands confidentiellement^—comme la let tre l'indique—à créer un tribunal arbitral point n'eût été besoin de ce morceau déclama toire, l'exigence est suffisamment remarquable par elle-même. Les évêques allemands 3 trouveront bien la réponse qu'il convient d< faire, car il est probable qu'ils ne se sentiron; pas appelés à jouer un rôle qui n'a rien à voi: avec leur mission religieuse et ecclésiastique Il est plus que probable que le Vatican aurs son mot à dire dans cette affaire, laquelle aurs sans doute été aussi peu soumise d'avance au Pape qu'il n'a été demandé officieusement auj évêques allemands s'ils étaient disposés éven tuellement à entrer dans une entreprise pure ment politique. Ce n'était manifestement pas non plus ce qui importait au promoteur de l'affaire. Pour lui et l'agitation qu'il se proposait d'instituer, il valait beaucoup mieux que les évêques allemands répondissent négativement à la proposition d'un tribunal arbitral, car un refus peut être aisément représenté comme issu de la crainte de la vérité et comme un aveu. La lettre collective répète les accusations archi-connues. Elle prétend être une réponse au Livre-blanc allemand sur la guerre des francs-tireurs en Belgique, et aussi à la brochure des catholiques allemands: "La guerre allemande et le catholicisme." Le promoteur de la lettre des évêques a oublié que le Livre-blanc et la brochure des catholiques allemands ne sont que des réponses à des accusations ennemies. Par leurs raports officiels sur les atrocités allemandes, les Belges ont commencé à écha-fauder des calomnies romanesques contre les armées allemandes. Baudrillart, à Paris, a retravaillé ces calomnies et d'autres encore, les fait traduire en d© nombreuses langues et les a fait répandre de par le monde. La proposition du tribunal d'arbitrage fournissait l'occasion de rafraîchir toute cette campagne. Toutefois le moyen a perdu beaucoup de sa force attractive. Le seul effet de la publication semble être d'accompagner le voyage de Mgr Mercier à Rome d'une nouvelle campagne de presse dans les pays ennemis de l'Allemagne.Nous souvenant de ce que, pour dégoûter les Spartiates de l'ivrognerie, on leur montrait un ilote en état d'ivresse, nous pourrions—pour faire apprécier les Allemands à leur juste valeur par les neutres-—nous borner à publier, sans commentaires, ce factum prouvant d'une manière lumineuse qu'il n'y a que la vérité qui blesse. Mais l'occasion est trop tentante de mettre une fois de plus le nez de von Bissing dans ses... mensonges, aussi ne la laisserons-nous pas échapper. Nous dirons donc: (lo.) Il est faux que la lettre des évêques belges ait été antidatée; (2o.) il est faux que les évêques allemands n'aient pas eu le temps d'y répondre depuis le 24 novembre 1915; (3o.) il est faux que les évêques de Gand et de Bruges n'aient pas adhéré à la lettre puisque tous deux l'ont signée. Voilà beaucoup de contre-vérités pour un seul homme, fut-il gouverneur provisoire de la Belgique, mais, pour un officier prussien, qui a donné la mesure de sa valeur morale à Saint-Cloud, en 1870, le mensonge ne doit pas peser bien lourd sur sa conscience ! aveux reconfortants d'un journal allemand. ZURICH, 11 février.—Le " Reichszoll-beamte," organe professionnel de l'Association amicale des employés des douanes allemandes, paraissant à Hambourg, publie dans un de ses derniers numéros un article qui a échappé à la censure et qui se passe de commentaires. "La guerre, dit cet article, peut encore durer longtemps, et c'est pourquoi les fonctionnaires doivent se tenir les coudes serrés s'ils veulent échapper aux conséquences de l'effroyahle cherté des vivres... Toutes les mesures officielles ont été prises trop tard et ne servent à rieai. Les perspectives sont sinistres, même dans le cas d'une victoire complète. Mais il n'y a plus un seul Allemand raisonnable qui croie encore à cette victoire complète. Il est probable que la guerre finira par un compromis plus ou moins favorable pour nous, et alors la preuve .sera faite d'une vérité qui cet vieille comme la sagesse des nations: La meilleure guerre ne vaut pas une pipe de tabac ! " Le journal auquel est empruntée cette intéressante appréciation des chances allemandes par les Allemands eux-mêmes n'est pas une feuille révolutionnaire, tanit s'en faut. En tête du numéro qui contient les passages oités on lit: "27 janvier! Longue vie à Sa Majesté l'emDereuT ! " LES DEUX HARDEN. A ; octobre 1914—fevrier 1916. . L'écroulement progressif de la puissance allemande, le sentiment qu'ont "les Allemands qui savent" de la prochaine et, inexorable défaite des Centraux, s'annonce déjà par d' autres symptômes que de vaines tentatives d' offensive sur le front occidental, des propositions officieuses de paix séparée à la Russie et à la Belgique, le fait que Berlin cède aux justes et trop modérées exigences de Washington. Déjà se produit, sur une certaine échelle, une évolution que nous avons prévue depuis longtemps, et sur laquelle nous ne cesserons, pour neutre part, d'attirer énergiquement l'ai-tention afin d'immuniser l'esprit public contre l'infection du virus pacifiste et internationaliste qxii le menace d'un nouvel et dan-" gereux accès: l'Allemagne intellectuelle com-I nience à merttre les pouces—par ordre, évidemment. Nous avons dit à plusieurs reprises, à , l'heure même où son triomphe trompeur pa-, raissait le plus éclatant, que, dès qu'elle se . sentirait battue, elle mettrait tout en œuvre ^ pouT essayer de se faire pardonner, qu'elle ' adopterait une fois de plus, malgré l'horreur [ récente de ©es crimes, l'hypocrite attitude de l'innocent agneau, qu'au besoin même elle , ferait publiquement sa coulpe et so roulerait dans la poussière pour éviter à son peuple de " bandits le juste châtiment de la catastrophe [ qu'il a déchaînée sur le monde. Nous n'en sommes pas encore là, évidem-' ment. Cependant, nous nous orientons tout doucement dans cette voie. Des symptômes , curieux apparaissent. Et, comme il fallait ' s'y attendre, ce sont les organes extrêmes de l'opinion, réputés pour " oser tout dire," ceux-là même qui, au début de la guerre, défendaient avec le plus d'acharnement la brutale politique d'annexion, " justifiée " par le succès facile des armes teutones, qui servent, sous une apparence anarchique, les desseins des Bethmann et des Dernburg—de tous ceux, enfin, qui voient clair de l'autre côté du Rhin. L'article que Maximillian Harden publie dans le dernier numéro de sa " Zulcunft "—récemment supprimée, sans doute pour donner une explication plausible à certaines choses qui, autrement, paraîtraient inexplicables—est caractéristique à cet égard. Répondant à une interview de M. Lloyd George dans laquelle cet homme d'état avait déclaré que " les Alliés sont engagés dans un puissant effort pour creuser la tombe de l'horrible mensonge aux termes duquel la force constitue le droit," Harden prétend (le doux agneau !) que Bismarck ne proclama jamais cette doctrine et que oelle-ci n'est pas " maintenant " (cet adverbe vaut .tout un poème !) celle de l'Allemagne. Le célèbre publiciste juif s'embarque ensuite dans un argument selon lequel la guerre, telle qu'elle se présente aujourd'hui, ne peut conduire qu'à l'épuisement complet de l'Europe, sans servir les intérêts anti-allemands. " La menace à l'Allemagne n'est que la menace du danger commun pour tout le continent, non la menace d'un danger séparé." Les Alliés sont confrontés de l'Escaut à la Dvina, d'Héligoland au Bosphore, avec un " mur de fer." La France est frappée à mort par l'occupation de ses districts industriels; avant la fin de 1''année cent milliards de francs auront été engloutis. Le succès de la prochaine offensive qui doit écraser les lignes allemandes en Belgique et en France et chasser les soldats allemands par dessus le Rhin est aussi improbable qu'un miracle. Certes l'Angleterre pourrait tenir (précieux aveu !) mais, dans ce ca.s, les plaintes de " l'humanité au desespoir " se tourneraient de plus en plus contre elle. Harden ne dit pas expressément que si, à son sens, les Alliés sont incapables de vaincre l'Allemagne, celle-ci, à son tour, et malgré les déclarations officielles prétendant le contraire, n'est pas à même, non plus, de forcer une décision. Mais, s'il ne dit pas cela, il présente du moins la conclusion qu'on devine: faisons la paix! Cela pourrait s'effectuer du reste tout à fait en douceur:— C'est un mensonge que de dire que l'Allemagne veut exterminer ses ennemis et que, si elle ne peut Técolter demain les dépouilles, elle armera son bras après-demain en vue d'une nouvelle campagne de brigandage. C'est un mensonge que cette Allemagne puisse être bannie de l'avenir de l'Europe. Elle ne mendiera jamais la paix. Mais elle saluera avec joie l'aurore du jour qui la libérera de la terrible tâche et lui permettra de retourner à son calme travail créateur et à la préparation du labeur commun, libre et digne. En d'autres termes, aux dires du Harden de février 1916, l'Allemagne n'a jamais voulu que la paix, elle fait la guerre à contre-cœur, et elle aspire au jour où elle pourra remplacer ses casernes par des laboratoires. Le malheuT pour ce brave homme, c'est qu'il y a eu, au début de la guerre, au moment où l'Allemagne était victorieuse sur tous les fronts et n'avait pas encore abandonné l'espoir d'imposer sa volonté à l'Europe, un autre Harden qui, au lendemain de la chute d'Anvers, écrivait dans la même " Zukunft," le 14 octobre 1914:—■ Il faut que le noble germanisme se conquière ici (en Belgique et en France) de nouvelles provinces. Sans cela, même si un pactole de milliards devait être versé dans le Rhin, le coût de cette guerre serait honteusement perdu... La force crée pour nous le droit. Un plus fort seul pourrait nous contraindre... Ne laissez-pas (Allemands), ébranler votre volonté par la perspective d'annexer sept millions d'hommes... lie Calais à Anvers, Flandre, Limbourg, et Bra-bant, jusqu'au delà de_ la ligne des forteresses de la Meuse, tout prussien ; le triangle sud, avec l'Alsace-Lorraine, le Luxembourg aussi, s'il est d'accord, à un prince catholique indépendant rattaché à l'Empire, sorte de nouvelle Lorraine. Alors l'Allemagne saurait pourquoi elle a saigné... Avec l'Empire allemand, dont les mortiers menaceraient, de la côte, la Manche; dont le drapeau flotterait sur les deux plus grands ports de l'Europe et sur le bassin du Congo, l'Angleterre serait amenée à s'entendre amicalement. Car cet empire détiendrait une égale puissance de droit (" Machtrecht "). Sinon, hop ! en avant I Nous t'attendons sur notre jeune terre 1 Si M. Harden ne reconnaît nas sans am-bage qu'il défendit en octobre 1914 la théorie de la force créatrice du droit, la politique de conquête et d'annexion et, éventuellement, la nnnvAlle cmerre avpc 11 Artrrl ptprrip M. nnp pp« l'allemagne est l'ennemii des catholiques. Il fut un temps où le Kaiser faisait d charme, écrit M. Marcel Boulanger dans " Excelsior." Il se déguisait en Sirène, t s'en veia it séduire par-ci, sourire par-là, mer tir partuiit. Naturellement, il ne laissa poin de rôder ainsi autour du Vatican, ne doutan point—de quoi ooutait-il avant septembr 1914?—que le Pape ne dût se laisser prendre ces grâces prussiennes. " Considérez l'Empire, le Saint Empire all< mand, publiait la presse boche, tandis qu Guillaume II regardait tendrement vers 1 pont Saint-Ange... Remarquez bien, ô catlic liques, notre bienveillance, notre magnan mité, notre amitié pour vous. Evidemmen nous sommes un empire protestant, où d moins, les protestants pullulent, où ils oppr ment peut-être un peu autrui. Assurémen aussi, le protectorat des catholiques d'Orien nous fait grandement envie, puisque cett France exécrable ne l'estime pas à son pris 11 faut avouer encore que l'adjectif "ultra montain " constitue chez nous un blâme trè sensible, et qu'il fait injure... Néanmoins croyez-en notre intelligence si libérale, aye confiance en nous, remettez-vous à nous." Ainsi chantaient les publicistes teutons e les penseurs officiels de Berlin, avant 1 guerre. Or voici, sans autres commentaires, une ré ponse par le fait. C'est bien contrariant, Kaiser, un fait, les faits ! Mais dans votr pays, on aime la méthode historique, et l'o prétend la pratiquer à merveille. Eh bien mais celle-ci ne tient-elle pas compte surtout et presque uniquement, des faits dûment er registrés et classés? Notons donc celui-ci, i ne saurait être perdu. Il existe à Berlin une " Fédération ant: ultramontaine de l'Empire." Ce groupemen va, paraît-il, changer de nom, et se propose d prendre dorénavant pour titre: " Fédératio: allemande de l'Empire." Afin d'en averti ses adhérents, elle leur adresse trois bre chures, en l'une desquelles un des prophète de ladite Fédération examine notamment 1 question belge. Nous devons, déclare-t-il en son langage léger savoir- si, en incorporant toute la population belg. fortifier de telle sorte l'élément catholique ultra montain, qu'il en résultât pour le germanisme ui grave danger; et si, par conséquent, il ne vaudrai pas mieux exiger, sans se laisser arrêter par qu que ce fût, l'expropriation et l'expulsion, ai moins progressive, de la population wallonne. Voilà. Simple aveu. Ce n'est déjà pa mal. Mais le prophète précise plus loin si pensée :—■ Notons en passant que l'Eglise catholiqu romaine, malgré un effort incontesté de plusieur, siècles, n'a pas réussi à faire l'éducation moral» du peuple belge. La grossièreté bestiale (!) qu'i a montrée à notre égard en est la preuve. Oi constate le même fait partout où règne l'ultra montanisme. L'Espagne £ conservé ses ignoble: courses de taureaux; l'Italie, la Corse, la SiciL ont leur vendetta et leur brigandage; le Mexiqu. et les Etats libres du Sud-Amérique ont leur: révolutions sanglantes et continuelles. L; France a été, aussi longtemps que les Jésuites e l'Eglise y ont régné, le pays le plus immoral, e il fallut un bain de sang pour le purifier. Et — le fait est particulièrement instructif — le clergi romain n'a jamais été plus détesté que dans le: pays où il a régné, et où il règne. La brochure ajoute encore:—■ N'oublions pas — et il faut bien le dire — qui nous avons en Allemagne un parti du Centre e des millions de catholiques égarés qui, en tan qu'ultramontains, suivent aveuglément le Centre personnification de J'ultramontanisme interna tional et sans patrie... L'empire allemand, m du sol protestant, c'est-à-dire de la liberté d< pensée, ne saurait supporter qu'on ajoute à ce: éléments les Wallons français, remplis de haine avec leur clergé qui attise cette haine... Enfin, conclusion:—- Rendons-nous bien compte de ce fait, une foi: pour toutes: l'Allemagne, malgré ses 24 million! de catholiques, est le premier des Etats protes tants... Et une petite note, assez savoureuse, pou finir:— Les dédommagements aux expropriés seraien payés par la France. C'est tout simple. Un rien, n'est-ce pas? Si l'on veut bien songer que cette " Fédéra tion allemande de l'Empire " comprend m nombre respectable d'adhérents, peut-être pen séra-t-on que la Bochie n'est pas encore prè: de pouvoir passer—comme elle en aurait telle ment envie !—pour une nation fort amie de lî religion catholique et romaine. on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dan: le Royaume-Uni sont informés que les " Boarc of Trade Labour Exchanges " (qui sont lei seules autorisées par le gouvernement britan nique de présenter des ouvriers belges auj patrons anglais) ont un grand nombre d'em plois à conférér surtout dans les industrie; agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à U Bourse du Travail la plus proche du domicile pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles d« réfugiés à Londres peuvent s'adresser auj Bourses du Travail qui sont établies dans ce: asiles; d'autres Belges résidant à Londres, i la Bourse du Travail chez " The War Refugeei Committee," General Buildings, Aldwych W.C. (au premier étage). vues exprimaient celles die l'immense majorité du peuple allemand, ainsi que le prouvent les déclarations officielles de ses partis politiques s'il ne reconnaît pas que ces vues sont spé' cifiquement allemandes, c'est qu'il faut doutei de son bon sens ou de sa bonne foi. M. Harden, et " les Allemands qui savent,' tiennent aujourd'hui un langage différent Pourquoi? Parce que la situation a change sous l'action de l'effort militaire des puissances de l'Entente. Ils ne sauraient reconnaître avec plus de force l'imminence de la défaite. Mais ils se trompent s'ils croient que leurs lamentations hypocrites et intéressées puisses exercer la moindre influence sur les fermes -r->!r-vlp ttq i n^nioiirc ri û-m o i ri l ! NOTTVFT.T.FS T>IT PAYS Jeudi soir a eu lieu une séance du Consei communal d'Anvers, sous la présidence de M 1 le bourgmestre. Au début de cette séance, M le conseiller Franz Steger, membre de la Coin t mission du Théâtre flamand, s'est levé pou . rendre hommage la mémoire d'Ed. Keurvel t et demander que les funérailles se fassent au: ^ frais de la ville—ce que le Collège avai décidé : il a demandé en outre que l'on donnâ f le nom du défunt à l'une des nouvelles rue a de la ville, • Sur l'invitation du bourgmestre, M. le secré i- taire communal a donné ensuite lecture de li e lettre de condoléances qui a été adressée, ai e nom de la Ville, à Mme veuve Edouard Keur i- vels :— —Madame, le Collège des bourgmestre e > échevins se sent profondément ému par 1 Ll décès de M. Ed. Keurvels, qui fut au premie: " rang des Flamands les plus éminents de ce temps-ci. Il a sacrifié toute son activité i * augmenter la culture du peuple flamand et soi e nom reste indissolublement lié à la renais * sance de l'art flamand. Il fut un des colla - borateurs infatigables de Peter Benoît, de s même qu'il fut jadis l'âme du drame lyrique. Le Collège se rend parfaitement compte z qu'avec Edouard Keurvels disparaît une de: figures les plus originales et les plus méri j toires de notre monde artistique et offre à li ;l famille profondément affligée ses condoléance: émues. En témoignage de sa haute estim< et de sa reconnaissance pour les service: 5 inappréciables rendus par Edouard Keurvels e le Collège a décidé que la dépouille mortelli 1 sera déposée plus tard dans le Parc di Schoonselhof. En attendant, l'inhumation si fera provisoirement, aux frais de la ville ai [ cimetière du Kiel. y Le Collège rend hommage à votre inou bliable époux et vous présente, Madame l'assurance de sa considération distinguée. t * * * e L'année dernière, on s'en souvient, étan j donné la situation financière difficile où s< r trouvait la Ville, l'administration communal avait décidé de retenir provisoirement ur quart des traitements et des salaires du per * softnel urbain, et ce pour un terme d'une année, le quart en question devant être re stitué, soit au 1er août 1916, soit au plus tare > six mois après le fin de la guerre, soit er * argent, soit en obligations de la Ville ou er ! tous autres titres, suivant décision du Consei t communal. i Les circonstances actuelles n'ont pas apport» 1 d'amélioration, tant s'en faut, dans la situa tion financière. C'est pourquoi le Collège « s proposé de continuer la mesure en questior 1 pendant une nouvelle période d'une année er partant du mois de mai 1916, et avec la stipula tion que le total des retenués sera restitué auj intéressés au plus tard six mois après la con clusion de la paix. ; Cette proposition a été adoptée à l'unani - mité. ... * . * * s L autorité militaire allemande a fait affiche] 5 à Gand la proclamation suivante :— i " Par ordre de Son Excellence m. l'Inspec i teur de l'étape, je porte à la connaissance des communes ce qui suit:— ; " L'attitude de quelques fabriques qui sous J prétexte de patriotisme, et en s'appuyant sui ' la Convention de La Haye, ont Tefusé de tra vailler pour l'armée allemande, prouve que parmi la population, il y a des tendances ayani ! pour but de susciter des difficultés' à l'admini t stration de l'armée allemande. " A. ce propose, je fais savoir que je répri ' merai, par tous les moyens à ma disposition i de pareilles menées qui ne peuvent que : troubler le bon accord existant jusqu'ici entre 1 l'administration de l'armée allemande et ls ' population. "Je rends responsables, en premier lieu, les autorités communales de l'extension de > pareilles tendances et je fais remarquer que la ' population elle-même sera cause que les libertés accordées jusqu'ici de la façon la plus . large (sic!) lui seront enlevées et remplacées par des mesures restrictives rendues néces' saires par sa propre faute. ; "Lieutenant général, " (s.) GRAF VON WESTARP. " Le commandant de l'Etape." * * * 1 Le XXme Siècle du 8 février publie des " détails circonstanciés sur la " neutralité " au 5 moins singulière que les autorités militaires hollandaises pratiquent à l'égard de l'enclave 1 belge de Baerie-Duc, où les autorités belges. comme c'est leur droit, ont installé une station : de T.S.F. qui gêne naturellement beaucoup... les Allemands. Les Hollandais ont entouré plusieurs enclaves de barbelé ; la ligne télégraphique belge qui relie la T.S.F. à la gare est , "contrôlée "par les Hollandais; le 14 et le 1£ 1 janvier des soldats hollandais ont pénétré en , territoire belge et ont tenté d'intercepter les . communications ; des agents du gouvernement : hollandais (?) interrogent nos employés; le . commandant militaire de Baerle-Nassau à' dé-, fendu l'importation de tout de ce qui peut alimenter la station, chaTbon, benzine, pétrole. , caoutchouc. Tout cela malgré que les Hollan-; dais utilisent 1 enclave belge dans des desseins i militaires: passage de troupes, de trains de troupes et de matériel de guerre, pose de lignes , télégraphiques, etc. Est-ce parce que la Belgique est envahie qu* l la Hollande pemte ainsi atteinte à nos droits i souverains, et que fait le baron Fallon, notre i ministre à La Haye? Est-ce parce que ce di-, plomate de la vieille école est bien en cour qu'il a laissé passer sans protestation le scandale d'Urk, la situation misérable des familles de nos internés et maintenant les faits de Baerle-Duc? On demande de la lumière ! * # * Beaucoup de Bruxellois qui se passaient d éclairage au gaz ou de lumière électrique. * ont pris un abonnement à l'usine; mais tout le monde ne peut pas suivre oet exemple, d'au- , tant plus que les environs de la ville sont | dépourvus de distribution de gaz ou d'élec- , tricité. Mais il paraît que cette situation va c'ian- i ger. Dans quelques jours il y aura moyen de , se procurer élu pétrole venant de Galieie, à ur ; prix qui sera le quintuple de celui du temps /Ja non* ECHOS. i Anniversaire. Notre confrère " Neptune," qui défend avee 1 la compétence qu'on lui connaît le point de r vue et les intérêts maritimes d'Anvers et de 3 la Belgique, a célébré la semaine dernière le c premier anniversaire de sa pubicatiexn à Lon-t dres. k Dams son domain© restreint le " Neptune '*■ 3 a su rendre des services à la patrie, et nos vœux i'accom'pagnent dans cette nouvelle pé- - riode que nous souhaitons, comme pour nous, i la moins longue que possible ici. Mieux fa-i verisé—si faveur il y a—que nous, le " Nep- - tune " n'a eu qu'une partie de ses bureaux détruits lors du bombardement d'Anvers, mais cela ne l'empêchera pas, pas plus que nous du reste, le jour de la rentrée victorieuse de reprendre le combat pour l'épuration définitive de la patrie de la souillure allemande. t La reine Aœelie a Richmond. i Mardi prochain la reine Amélie assistera à " l'ouverture d'une exposition organisée aux Cas-tle Assembly Rooms à Richmond au profit des soldats belges et des réfugiés se trouvant derrière les lignes belges ou britanniques. L'exposition groupera une collection de plus ' de deux mille trophées de guerre, des panoramas des divers théâtres de la guerre, des ^ tranchées réelles creusées par des soldats en 5 congé, ainsi qu'un modèle de super-Zeppelin, " made in England." A l'ouverture assisteront la Dr L. Huïtt, J.P., maire de Richmond, Sir George Cave, K.C., sollicitor-général, Sir James W. Szlumper, D.L., J.P., le baron A. M. H- de Castelberg, etc. Après l'ouverture, qui a lieu à 2 heures 30, 1 aura lieu un concert où se produiront le poète belge E. Cammaerts, Signor Arioso, le R. Dî ColCison et la musique de la garde écossaise. MONITEUR BELGE ; des 30, 31 janvier, 1, 2, 3 \ et 4 fevrier. i ACTIONS D'ECLAT. ORDRE DE LEOPOLD. [ Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold:— Le capitaine-commandant d'infanterie Hannevart, V. : Corn-l mande sa compagnie depuis le début de la guerre déployant en toutes circonstances les qualités d'entraîneur d'hommes, courage, sangiroid et ténacité. Blessé à l'Yôer, est retourné L au front, imparfaitement guéri. Le capitaine-commandant d'inJanterie Honorez. A.: Depuia le début de la campagne, remplit ses fonctions d'adjudant-i major arec un entrain digne d'éloges. S'est signalé par son zèle et sa compétence, son activité et son audace. Le premier sergçnt-maior d'infanterie Bersez, E. : N'a cessé de servir d'exemple à ses hommes, montrant un oouragei L à toute épreuve sous le feu de l'ennemi. Grièvement bleesé L au moment où il s'engageait sur une passerelle, ramena. néanmoins deux soldats blessés jusqu'au poste de secours. L Le sergent d'infanterie Leleux, G.: Se distingua à Beyghem, le 12 septembre 1914, par 6on courage. Fut blessé en combattant au premier rang pendant les glorieuses journées ; d'Oudstuyvekenskerke. Blessé de nouveau dans Tes tranchées de l'Yser, il demanda à revenir au front où il fut blessé pour la troisième fois. L'aspirant du service médical Cornélis: Pour le dévouement dont il n'a cessé de faire preuve dans les circonstances les plus périlleuses en soignant 1& blessés sous ie bombardement.ORDRE DE LA COURONNE. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne:— Le lieutenant d'infanterie Paix, M.: Dirigea avec calma et fermeté une reconnaissance offensive. Par son attitude énergique maintint l'ordre dans ses troupes à un moment critique et remplit entièrement sa mission. ; Le sous-liçutenant auxiliaire d'infanterie Christiâens, G.: Traversa une passerelle à découvert sous une pluie do ballc-s et ramena sur 6on dos un soldat blessé. Le médecin adjoint Graveline, A-: S'est dévoué d'une i façon constante à Bcninphe, n'a pas quitté son poste malgré le feu intense de l'ennemi. Va toujours en avant dès qu'il croit que 6on devoir l'appelle. ORDRE DE LEOPOLD II. , Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II. r L'adjudant sous-officier d'artillerie Declercq, H.; N'a cessé ' de se distinguer par son courage. N'hésita pas à se rendre dans une zone bombardée pour réparer d®» lignes téléphoniques.Le sargent du génie Fiévet, F. : Poux la belle conduite qu'il a montrée au cours do la campagne. Fut atteint d'une blessure qui nécessita l'amputation du bras. . Le soldat d'infanterie Hennau, F. : Pour le courage dont , il a fait preuve dans son service de téléphoniste, sous le bombardement. Fut grièvement blessé. i La soldat d'infanterie Van den Meersche, J.; Pour le courage et le dévouement dignes des plus grands éloges dont il a fait preuve en secourant les blessés sous un bombardement intense bien qu-il fut liu-même gravement, blessé. Le maréchal des logis de gendarmerie Deramaut, A.-P.-L., i est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II.:— Pour la , persévérance avec laquelle il a cherche à rejoindre l'armée, en marchant du 7 au 11 octobre 1914, de Hamont à Selzaete, à travers les patrouilles de l'ennemi. i DECORATION MILITAIRE. ; La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée: • A a sergent du génie Sohy, H.: Se repliant avec sa troupe, se reporta en avant pour chercher son officier blessé et la ramena sous un feu violent de mitrailleuses. An sergent d'infanterie Henrion, P.: S'est distingué depuis 1© début de la campagne par son courage et son dévouement. C'est de sa propre initiative, sans jamais v être sollicité qu'il part en reconnaissances audacieuses et toujours avec fruit. Au caporal d'infanterie Declercq, R. : Peur le courage dont il a fait preuve dans son service de téléphoniste sous la bom bardement. Au soldat brancardier Jacob, A.: Se dévoua, en plusieurs circonstances, pour sauver des blessés sous un bombardement ininterrompu. Aux soldats brancardiers Van Wesemaeî, X., et Orion, J. : Pour le courage et le dévouement dont ils ont fait preuve sous le feu de l'ennemi. Aux soldats du génie Michiels, C., Cnapen, J., Soetej, ,^I.. Barthélémy, E.: Furent grièvement blessés en précédant' la colonne d'attaque d'infanterie lors de l'action contre la. ferme Terstille. Aux soldats d'inianterie Carpentier, D., Strimel, A., Lequeux, P. : Pour le courage dont ils ont fait preuve dans leur service do téléphonistes sous le bombardement. Au ^soldat d'infanterio Brauwers, A.: Ayant eu son fusil mis hors d'usage par des éclats d'obus quand il se trouvait de garde à un poste d'écoute, alla chercher un autre fusil dans la tranchée et regagna son poste sous une pluie de balles ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1C4, Shoe» lane, au premier. \ D. CORYN, professeur de chant français au I\. Guildhall Sohool of Music. leçons particulières, réper-toire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guild* hall Music School, John Carpenter-street. GEORGES LÈEMANS, groupement génie Calais, hôpital complémentaire 38 Villeddeu^ (Manche) voudrait trouver adresse de ses parents, M. et Mme Van der Gucht-Leemans. — —. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux enfants 1 après-midi ou autre occupation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire «f. V., bureau du Journal. Den tis try.-vic to e ooïils, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à 6 heures.—Oxford-street, 351. Téléphone, 2782 May f air. I^nglïsh gentleman, already speaking1 li French, wants lessons in proficiency from educated Parisienne.—Address E. G., 1864, Standard Office, Fleet-st., E.C. GARDE couche belge expérimentée, av^o références, demandée pour le 20 mars.—Ecrire Mïn'a de M., 40, Bouverie-square, Folkestone. GRÂJtfD-nombre de personnel demandé pour hôtels et familles.—Agence, Henry. 19. Edgware-road. JEUNË~fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant Hayward's Heath» eh échange léger travail de ménage et soins à donner aux enfants. Vie de famille.—Ecrire W. L.. bureau du journaL JEÛNE anglaise, institutrice diplômée, cherche occupation.—Ecrire bureau du Journal, L. B , ICOLAS SACRE, caporal 12e ligne, interné b*r. 48 camp d'Harderwijk, voudiait trouver personne anglaise pour correspondre en français. PRINCE"PAUL de CAEAMÀN CHIMAY est prié donner son adresse en Angleterre pour communication.—Réponse bureau journal, X.Y. ; "\rRANKEN HENRI, trompette, A. 185, artill ▼ à cheval, 2e^atteric, demande personne pooir corre-

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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