La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 11 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0000000t6g/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22mk AJNJNJiili. MARDI 11 MAI 1915. t — ■ No. 131. ENCORE LES MASSACRES DE LOUVAIN. I . UN NOUVEAU DOCUMENT, 1 RECIT D'UN PRETRE PARAGUAYEN. | flous avoiiB dit naguère qu'un prêtre du I iaragnay venait d'être frappé par son évêque H ;<lliraV<,if publié dans un journal une relation cruautés allemandes "dont il avait été I [emoin, à- Louvain, en août dernier. I Ou nous communique aujourd'hui le texte I de ce rapport , qui a été adressé à M. Renoz, I ministre de Belgique à Buenos-Ayres, par M. E abbé Manuel Gamarra, prêtre du Paraguay, I étudiant à ^l'Univeisité de Louvain,. pour ■ éclairer l'opinion américaine et confirmer les I rapports de la Commision belge , d'enquête. trrent-de M.-Gamarra a été publié • par le I »'Courrier de la Plata " du 4 mars 1915 et I y -Argentine" du même jour. -J'ai lu dàins " lia Nacion," écrit-il, et dans I Vautres journaux du samedi 6 février courant, ■ ulle communication Légation de Belgique I .Native à la- manière dont a été traité le cierge I tâ/Jiolique belge par les -Allemands dans la ■ présente guerre. •' ' •' ■ un v 6ité, entre autres nombreux faits, celui ■ d'un groupe de soixante-dix civils, parmi I lesquels ' se trouvaient un prêtre américain et I un espagnol, qui furent maltraités de, toutes ■ [acons depuis' Louvain jusqu'à Campenhout. B Ce piètre américain, c'est moi. Arrivé récem-I ment'de Belgique, dont j'ai réussi à sortir le ■ 31 décembre dernier, j'ai vu de mes propres I yeux quelques-unes des atrocités épouvanta-I h les commises systématiquement par l'armée ■ allemande envers les prêtres, les femmes, les I enfants et toute la population civile belge. .Te I Je?ire donc les retracer à grands traits, afin de I .onfirmer par mon témoignage les faits men-I tiounés dans la communication publiée par I "La Nacion," en y ajoutant quelques notes I personnelle?. De tout ce que je vais dire, je I prends l'entière responsabilité et j'engage ma ■ parole d'honneur. Et d'abord j'affirme qu'il n'y a nulle exagéra-I tion dans tout ce qui a été rapporté des I fusillades isolées ou en masse, des incendies ■ .-ystémàtiques, des viols, de vois et^ autres H ciimes perpétrés .par les soldats de Guillaume L'Allemagne n'est pas seulement une ■ nation civilisée : elle prétend marcher à la tête H de la civilisation. Sa culture scientifique el ■ sociale, son commerce, son industrie, tout ^ I est de premier ordre, tout admirable. Et voilà I justement' pourquoi le monde demeure per-I plexe et stupéfait -au récit de ce débordemenl ■ inouï de sauvagerie chez les soldats allemands ■ à tel point que beaucoup de gens refusent à > ajouter, foi, incapables qu'ils sont'de conceyoi] I qu'un peuple aussi civilisé puisse ains: I ilépasser en horreur les-r Vandales et le* I Huns... Mais les faits sont là. Et ce ne sont paî I les faits isoles, plus ou moins inséparables d< '.'état de guerre, et tels qu'il peut alors s ei I 'jommettre partout. .11 s'agit d'actes exécuté: I méthodiquement, selon un plan général trac* I à l'avance par une direction suprême. On sait que l'étair-major général de l'armé( I allemande a depuis longtemps adopté la théo I rie brutale de Von Bernhardi et d'autres chefs I d'après laquelle on doit terroriser les popula I lions ennemies, et les rendre moralement e ■ matériellement incapables de nuire aux opé H rations de l'envahisseur. D'ailleurs, ajoutent I ils. "la guerre ouvre la porte à tous les excès I qui sont en ce cas plus ou moins excusables, I H " l'on doit prévenir les officiers et lés sol I dais contre un humanitarisme exagéré.' Imbus de ces théories, et. engagés comme il I le -sont dans une lutte colossale contre les en ■ nemis puissants qui mettent en danger l'exis I tcnce même de leur empire, les Allemand I usent donc de tous les (moyens à leur portée I et font abstraction complète, de toute considc I pat ion sentimentale et des prescriptions mêm I des conventions de La Haye et de Genève-... ■ F; en arrive aux faits mentionnés dans 1 ai I >icle de " La Nacion," faits dont j'avais mo: I içème pleine connaissance, - et auxquels j'e: I ajouterai quelques autres non moins atroces I Oui. les prêtres ont été particulièrement poui I suivis ■pendant ces journées de terreur d'aoù I et de septembre., sans q'uè, du reste, d autre ■ non-combattants, hommes, femmes et enfants I en aient été moins cruellement martyrisés. la. Le cas du curé de Bùeken (village proch I le Louvain) est absolument vrai. Le martyi !■' ce .pauvre vieillard a eu lieu le 21 août, e I piésence de plusieurs .de ses paroissiens, qx I avaient été forcés -d'y assister. Tout ce qu'e I rapporte la communication faite au journal es I vérifié.-' 'Mais 'j'e dois ajouter qu'avant .de ' I mettre à- mort des bourreaux lui coupèrent I nez, et les oreille^ et lui arrachèrent les ongle I w- qHi a été-.constaté lorsqu'on l'exhuma poi K lui donner une. sépulture chrétienne. 2o. Le-martyre, de. curé do Gelrode (près c Tirîemont), le 24 août, est également vra I Seulement, la communication ne porte pas 1< I raffinements de cruauté et de basse perversi qui accompagnèrent son assassinat. L'info H tuné-(il s'appelait Dergent) fut emmené Aerschot, où on le dépouilla de tous ses vêt H merits et on voul,ut-le contraindre à abjurer ; ■ foi. Comme il s'y -refusait, on l'attacha à ui K croix en face de l'église et on lui broya I pointe" des' doigt-9- des mains 'et des pieds I : coups de crossÊ. ; Puis,-, on amena tous 1 •habitants, qu'on fit défiler en les obligeant uriner, sur. lui, chacun à- son tour. Apr [ j'.avoir înisiÛéVon le' jeta dans le canal Deme d'où son cadavre fut retiré plusieurs jou Plus tard et déposé dans la caserne i Werchter. • 3o. Le curé de Schaffen, près de Diest, q !l' pu se sauver eh faisant le mort et dont '^-position est consignée dans la communic '°n. a négligé de dire qu'il fut pendu et c Péndu-trois-fois'devant tout" le peuple atteri 1 ne voit plus'.maintenant à Schaffen que d ^uies ,et des familles dans là misère^pleura la mort cruelle de plusieurs de leurs-membres. J'y ai été et je l'ai vu. 4o. Le 26 août, le vieux prêtre Tielemand, ancien curé de SaintrJoseph de Louvain, et un autre prêtre, furent mis à nu et enfermés vingt-quatre heures en une loge à cochons. " Schwein bei Schwein " leur' criaient les Allemands. Cela s'est passé sur la chaussée de Tirîemont, à Corbeek-Loo (Louvain). Ce fait n'est pas rapporté dans la communication. 5o. Le 26 août, on a fusillé le Père Maximim, réeolet, curé de Boven-Loo, qui prêtait ses services dans une ambulance de la Croix-Rouge. Il fut mis à nu avant d'être tué. Ce fait non plus n'est pas mentionné dans la communication.6o. Autre fait encore non rapporté*. A Blauwput (Louvain), le 28 août, on arrêta cinq religieux, frères de la Miséricorde, et on les promena tout nus dans les rues. Plusieurs femmes furent traitées de même. 7o. Le Père Vincent, de l'ordre franciscain, vicaire de Werten (?) paroisse à côté de Louvain, a été fusillé le 27 août. Un soldat allemand, monté dans le clocher, tira quelques coups de fusil au passage de troupes allemandes, puis il accusa le prêtre d'avoir fait feu. Le malheureux fut saisi aussitôt et exécuté coaitre le mur du presbytère. 8o. Un jeune jésuite a été fusillé le 26 août à Tervueren (entre Louvain et Bruxelles), pour avoir été trouvé porteur d'un cahier de notes où il avait consigné quelques—unes des atrocités allemandes. Ce soir là il y eut des cruautés sur lesquelles aucun doute n'existe, leurs victimes étant très connues à Louvain, où je me trouvais alors. D'autres semblables furent commises sur les membres du clergé d'autres villes et d'autres provinces. Les cas que j'ai cités sont ceux que je connais particulièrement, mais les autres ne sont pas moins certains. Les curés sont toujours des personnes très connues et leur mort ou leur disparition ne saurait passer inaperçue. L'authenticité de ces martyres est prouvé par les témoignages les plus dignes de foi. Un des motifs de la grande fureur des Allemands ' contre le Cardinal Merciôr est que le sage et vertueux archevêque a publié les noms de ses prêtres fusillés ou pendus. Des évêques aussi ont été maltraités. On cite le noms de près de cent prêtres belges assassinés ; ceux dont parle l'article de " La Nacion " sont les plus connus. Les diocèses de Namur, de Luxembourg, de Liège, et de Malines en comptent le plus grand nombre. On me demandera peut-être pourquoi ces violences spéciales contre les curés. Là raison en est certainement .dans la grande influence qu'ils" exercent sur leurs paroissiens. Les Allemands, fidèles à leur principe de la terreur, 1 n'ont rien de plus pressés dès qu'ils occupent une localité/ que de prendre pour otages le | curé et les notables, qu'ils, fusillent sous le 1 premier prétexte venu, en présence de la 1 population, afin de la terroriser. Cet esprit : brutal, inculqué par les chefs à leurs soldats : bien disciplinés, explique seul tous les excès de cruautés inouïes dont se sont souillés les 1 Allemands en Belgique, quoique, probablement, des haines et des perversités particu-' lières y soient aussi pour quelque chose. Mais, ' somme toute, les vrais coupables sont les chefs ' militaires. Le peuple allemand ne sait rien de ce.que ses soldats ont fait en Belgique; si on lui parle des atrocités commises, il se figure ; que tout cela n'est qu'inventions et que calomnies. Je ne. le crois pas ,coupable; il s'unirait au monde civilisé pour réprouver de , tels attentats, s'il connaissait la vérité. Mais l comme il est trompé ! Pauvre peuple, qui va [ rester à jamais deshonoré, à cause du mili-" tarisme effréné qui le domine. 5 Je vais maintenant reconter en peu de mots ' ce que j'ai eu à souffir dans le catastrophe de Louvain. J'en ai envoyé la relation plus détaillée à mon gouvernement au Paraguay, peu de jours après les événements. Cet article serait interminable si je voulais tout rapporter. 1 Plus tard je prouverai que l'incendie de Louvain et le massacre de ses habitants furenl r prémédités; je veux seulement rappeler ic: £ que, de la célèbre bibliothèque de l'Université s qui contenait plus de 200,000 volumes, il ne ^ reste pas un morce.au de papier, que, dans h partie centrale seulement de la ville, 14Ô0 des e plus belles maisons ont été le proie des e flammes, que, dans les environs, tout est er n ruines, et qu'à peu près cinq cents hommes !j femmes ou enfants, ont été fusillés ou brûlés n vifs.. ■I Et tout cela, pourquoi? Rien, absolumen e rien, ne saurait le. justifier. Accuser cett< e population1 pacifique d'avoir tiré sur les Aile mands, c'est calomnier d'innocentes victimes L'avant-garde de l'armée de Von Klucl e occupa LouVain sans coup férir, le 19 août ; midi. Première erreur à rectifier: ;s Louvain n'a pas été bombardée. Il n'y eu ^ de combats que du côté de Tirîemont et d< r. Diest, au Nord et à l'Eët de Louvain. Li à destruction de cette ville a été expressémen exécutée par une compagnie incendiaire, sep a jours après son occupation. Le commandai ,c de la place qui l'ordonna, se nommai [a Manteuffel. et c'est le 52e régiment tf'infanteri à qui s'y trouvait pendant ces premiers jours, îs L'incendie commença à sept heurs et demi à du soir, le 25 août. Pendant que la vil! ;s brûlait de toutes parts, les Allemand r, fusillaient les malheureux qui fuyaient d rs leurs logis en flammes. Ce fut une nuit d\m le horreur inimaginable. La plupart des hab: tants réussirent néanmoins à échapper pa ni les cours et les jardins. C'est ce que je fi la moi-même, quand vers minuit commencèrer a- à flamber les maisons voisines de celle qu é- j'habitais rue Juste Lipse. é. Le lendemain matin, je fus fais prisonnie es et emmené-à la gare vers dix heures, ut iA-suivre.) LA GRANDE GUERRE. ENCORE LE " LUSITANIA."—1145 VICTIMES.—LA "JUSTIFICATION" ALLEMANDE.—A LA CHAMBRE DES COMMUNES—UN RAID DE ZEPPELINS AU DESSUS DE SOUTHEND UNE VICTIME. — BEAUX SUCCES FRANÇAIS—A QUAND L'ITALIE? La liste des victimes du " Lusitania," torpillé en haute mer par le ou les sous-marins allemands—on ne sait encore au juste—s'élève suivant les dernières données à 1145, alors que le nombre dès victimes du "Titanic" dépassait dix-sept cents ; ce sera encore Lord Mersey qui prendra la présidence de la commission d'enquête. Dans une note qu'elle vient d'adresser aux Etats-Unis en réponse à la demande d'explication de ceux-ci, l'Allemagne essaye de justifier l'acte innommable que ses sous-marins—^suivant un télégramme de Genève ce serait le " U39 "—ont commis contre l'humanité ; avec une hypocrisie bien digne d'elle l'Allemagne exprime sa "plus profonde sympathie" à l'égard des citoyens américains qui ont perdu la vie dans le désastre, miais toute la responsabilité, à son avis, retombe sur le gouvernement britannique, qui a " provoqué " les représailles allemandes en voulant affamer la population civile de l'Allemagne; elle prétend—faussement—que le "Lusitania" était armé et portait une forte cargaison de munitions de guerre. Elle ajoute, en outre, que le gouvernement anglais avait été prévenu officiellement et officieusement que le navire serait attaqué et qu'il n'a pris aucune mesure pour le protéger. Tout cela justifiait-il l'assiassinat? Et s'ils avaient une crainte quelconque de devoir combattre, pourquoi les "héros" de " U39 ' sous-marin ultra moderne et armé comme un torpilleur—n'ont-ils pas accepté le combat comme des gens d'honneur après avoir mis en sécurité les passagers? Au cours de la séance el'hier de la Chambre des Communes, M. Winston Churchill, premier lord de l'Amirauté, a déclaré qu'en effet le gouvernement anglais avait été prévenu et qu'un avertissement avait été envoyé au "Lusi-tania " au sujet de la course à suivre ; en réponse à diverses questions M. Churchill déclara encore qu'une jjrotection efficace, sous forme de navires de guerre convoyeurs, n'était pas possible parce que les ressources de l'Amirauté ne permettent pas de distraire des unités de la flotte pour former Une escorte aux navires marchands ou paquebots. L'indignation douloureuse qui s'est produite aux Etats-Unis s'est encore accrue par le fait que les mêmes avertissements comminatoires ont été publiés par les Allemands au sujet du paquebot " Transylvania " de la compagnie Cunard, et qui est parti de New-York samedi passé. Et nous savons à présent que ces menaces ne sont pas vaines, quoique.d'autre part on puisse s'attendre, malgré les déclarations de M. Churchill, à ce que les coupables reçoivent un juste châtiment. On ne sait toujours pas quelle sera l'attitude qu'adopteront les Etats-Unis ; deux sénateurs américains n'hésitent pas à déclarer que le président Wilson convoquerait une session extraordinaire du Congrès en vue de décider une action à prendre au sujet du " Lusitania,': mais nous n'en croyons rien et nous sommes convaincus que les "officiels" qui ont laisse assassiner la Belgique ne bougeront pas. Ces assassins d'Allemands, qui donnent la préférence aux procédés de guerre les plus diaboliques, ne se sont pas contents d'" opérer ' en mer, ils viennent de faire un raid de Zeppelins au-dessus des villes non défendues de Southend et de Westcliff (Est anglais), où ils ont jeté quatre-vingts bombes incendiaires tuant une pauvre femme et causant des dé gâts considérables dans tout le district. Il faut vraiment que les Allemands ait'défi nitivement et complètement perdu le sens d» ce qui est droit et juste: les termes adéquats manquent pour qualifier des actes de ce genre Nous Tongerons le frein de l'impatience jus qu'au jour où la vengeance sera nôtre! Entretemps les années alliées font ele h bonne besogne sur les divers fronts. Les fusi liers marins français ont capturé dimanche h ferme de l'Union, considérablement fortifiée • située à Test de Saint-Georges, tandis que dan la région d'Arras les territoriaux ont capturé haï sud de Carency - et sur un front'de sep ' kilomètres, de deux à trois lignes de tranchée solidement fortifiées; ils • capturèrent - égale ment le village de La Targette et la modti-du village dé NeuviîTe-Sain'tr-Vaast, faisant ei ■ tout une avance remarquable de quatre kilc ; mètres, prenant 2000 prisonniers et captura n ( six canons. 1 La première armée anglaise attaqua l'enne • mi entre 3e Bois-Grenier et Festubert et gagn-; du terrain dans la direction de Fromelles: l'e?t d'Ypres de nouveaux progrès ont été fait 1 et la ligne y est fermement établie. Notre ai ; mée, de son côté, a eu à subir un violent as ■ saut d'artillerie et nos canons lourds y repli • quèrent vigoureusement. L'offensive énergique allemande dans 1 : Courlande a fait perdre aux Russes la ville e 1 le port, de Liban, que les Allemands avaien copieusement bombardés et où ils ont fai' b disent-ils, un butin important. Dans le 5 autres parts de ce théâtre de la guerre il n 1 s'est produit que des attaques et des eontn ^ attaques qui n'ont rien produit de définitif, t Un grand point d'interrogation domine toi jours l'action de l'Italie dont l'interventio t meitrait un si grand poids dans la balance. Su ? vant les dernières nouvelles la mobilisatio de première ligne serait complète, ce qi s donnerait momentanément à l'Italie une a s mée de 400.000 hommes; quant à la façon dor s elle interviendrait, elle publierait un Jivre ve: e diplomatique au sujet des négociations ave e l'Autriche et l'Allemagne et se terminant p? - la rupture de la Triple Alliance; la mobilis; r tion générale suivrait alors. s A peu près tous les Allemands et les Autr t chiens quittent en hâte l'Italie, tandis que c e leur côté les Italiens s'empressent de lâch< l'Allemagne. Si cette constatation ne signif r rien en elle-même elle est au moins s,uggestii de l'état d'esprit qui règne tant parmi L Allemands..que^>aJnni les-Italiens. - LA LEÇON DU " LUSITANIA." CE QU'IL EN RESULTE POUR LES BELGES. La presse américaine a comparé le crime vCommis contre le " Lusitania " à ceux commis à Louvain et ailleurs en Belgique. Nous qui avons souffert souvent du doute parfois injurieux avec lequel certains irréductibles sentimentaux accueillaient ne>s accusations contre l'Allemagne homicide, nous trouverions, si cela'était possible devant tant d'horreur, quelque réconfort dans la constatation sanglante que vient de faire la presse américaine. S'il y a encore des hésitants, des larmoyants qui s'imaginent que ces crimes 6ont uniquement imputables à l'armée et à la flotte allemande, qu'ils lisent donc les ignobles manifestations de joie à laquelle se sont livrés Berlin et les Germano-Américains des Etats-Unis en apprenant l'assassinat de près de douze cents innocents. N'est-ce pas une " yictoire " sur la nation anglaise? Est-ce que les malheureuses victimes du " Lusitania " étaient des franco-tireurs, excuse invoquée par les brutes allemandes pour expliquer leurs assassinats en Belgique? Non, l'Allemagne tue pour assurer sa domination sur le monde ! Que les admirateurs de sa KultuT s'en convainquent, que les business men qui protègent les Allemands ici et ailleurs portent la part de leurs responsabilités dans ces crimes; que les ea/vants qui, enfermés dans leur tour d'ivoire, ne voient, que par la science allemande ouvrent leurs yeux enfin sur la façon honteuse dont la science est prostituée; que l'on prenne donc contre les crimes de l'Allemagne tous les gages de représailles nécessaires, car si on ne le fait pas on commet un crime contre les siens! L'Allemagne, en tuant, voit plus loin que nous ne le pensons. Elle pense à demain. Elle pense que c'est autant de milliers d'Anglais, autant de milliers de Belges, d'Américains même, supprimés pour les luttes futures. Diminuer la population des autres pays est un calcul diabolique. C'est pourtant le but poursuivi par l'Allemagne infernale. Que ceux qui douteraient encore attendent un peu. L'Allemagne leur dissipera toutes leurs illusions. Nous *iui avons la prétention^ de la connaître, nous prédisons sans la moindre hésitation des crimes nouveaux dans le genre du "Lusitania." de Dînant, do Louvain, et d'An-dehne. L'Allemagne ne se -bat pas contre des armées, mais contre les " nations ennemies." LES ALLEMANDS ET LE DRAPEAU AMERICAIN EN BELGIQUE. Nous lisons dans le " Maasbode " du 30 avril 1915, le joUrrial germanophile catholique hollandais connu;— " Le ' Committee for Relief in Belgium ' a été obligé de prendre une mesure radicale. On reprochait à ce comité, aussi bien du côté allemand que du côté belge, d'abuser des circonstances pour faireN pour l'Amérique une réclame telle, qu'après la guerre l'influence américaine et l'importation de produits américains seraient enracinés. C'est pourquoi le Comité a envoyé des délégués chez le générai von Bissing pour lui demander d'accorder les même>s faveurs à un nouveau drapeau -plutôi qu'au drapeau américain. "Il a été donné une suite favorable à cette démarche et les ' stars and stripes ' ont ét< remplacés par un drapeau blanc avec indica tion du but du Comité. C'est sous ce drapeai ! qu'on distribuera dorénavant les marchandises américaines, en Belgique. On fera disparaîtr< ' I des succursales de cette organisation le mo ' américain.' " On peut être certain que ce n'est pas di ; côté belge que sont venues les protestation: ; invoquées pour justifier cette -mesure. Le; . Belges saveilt trop ce qu'ils doivent à la géné - rosité américaine pour ne pas saluer avec joii le drapeau étoile partout où il apparaissait t C'était pour eux .le symbole de la liberté ei - même temps que de la charité. On comprem l trop que sa vue ait offusqué les yeux aile , mands ! . 5 LES BONNES RIPOSTES. J La scène se passe à Seraitig, en plein pay industriel. Un ofScier teuton est attablé dan \ un café et discute avec quelques bourgeois ai ; sujet des conquêtes faites par les armées di j kaiser. — Nous afons bris la Belchique, nous afon t bris, la moitié de la Vrance, nous afons bri le guart de la Russie... Lorsqu'un mineur, buvant sa chfcpe sur 1 t coin du (iomptoir^ l'interrompt et lui pose cett ^ question: s —Vous avez tant pris des affaires, n'avêv nin co pris li grand bleu mâ d'arrêche? — Non, répond l'officier, mais ça ne tarder guère ! On devine la joie des auditeurs ! a. t " IL FAUT A LA BELGIQUE UN REGIM1 1 DE FER.'' C'est la " Suddeutsche Monat&hefte " qui I G déclare en invoquant des arguments qui soc tout à l'honneur du peuple beige:— "Ce serait, dit cette revue, une grosse e: a reur de s'imaginer que le peuple belge, surtoi: l_ dans la classe moyenne, se .résignera facili n ment au nouvel était de choses. "Il ne faut pas non plus nous attendre à c .. que les Flamands aient à notre égard une att t. tude sympathique. Ce peuple a en lui un aï .J tique et vigoureux esprit d'indépendance ave c lequel tout gouvernement doit compter. C r serait donc perdre du temps que de voulo L_ établir des méthodes d'administration- conc liantes. 5. " Pendant la génération actuelle, il n'e; 0 pour la Belgique qu'un seul régime: le régin ;r de fer, la,domination de la foroe." ie II est intéressant de noter que les " Su -c deutsche Monatshefte ont la collaboratif •s assidue de plusieurs députés socialistes < ' .marque*- AU PAYS NOIR. LE TERRORISME ALLEMAND. M. Victor Ernest, député suppléant de Charleroi, montre la manière dont les Allemands font peser leur joug brutal sur la population carolorégienne, par l'exposé de quelques faits précis:— Le bourgmestre et le commissaire de police de Courcelles sont accusés d'avoir favorisé le départ de miliciens: quinze jours de cachot sur la dure. Un commissaire de police adjoint de Charleroi est accusé d'avoir favorisé le départ de volontaires. Il n'y a aucune preuve, aucun fait, rien que l'accusation portée par un misérable. Depuis neuf semaines, il est au cachot, ainsi qu'un membre de la Société française de bienfaisance, arrêté en même temps et qui s'y trouve malade, quasi sans soins. Ni l'un ni l'autre ne sont interrogés et ne savent exactement quelle prévention pèse sur eux. Un commerçant de Charleroi se trouvait sur le pas de sa porte, fumant paisiblement son cigare. On l'arrête et, pendant un mois, il reste emprisonné sans savoir_ ce dont on l'aC-cuse. A la suite de démarches réitérées des siens, il obtient d'être interrogé. Il apprend ainsi qu'une femme l'accuse de recevoir des lettres pour l'étranger, moyennant paiement de 25 centimes. On le confronte avec la femme. Celle-ci ne le reconnaît pas. On s'est trompé et on daigne le remettre en liberté» en lui faisant remarquer qu'il eût pu être condamné à de l'amende. Une habitante de Gilly reçoit une lettre de son fils, soldat à l'armée belge. Quelques jours après, on l'arrête parce qu'elle a refusé d'indiquer la personne qui lui a apporté la lettre, et on la retient en prison pendant trois jours. Mais ce que le3 autorités allemandes paraissent rechercher tout particulièrement, c'ést l'occasion d'appliquer des amendes. C'est un moyen comme un autre de remplir la caisse... Un éditeur gantois ,avait omis de soumettre à.-la censure une carte du théâtre des opérations. Coût: 5000 irancs d'amende, payables en or endéans les trois jours, ou un mois de prison. Un châtelain des environs de Gand est requis de loger un officier allemand; il l'accueille fort bien, va même jusqu'à lui faire tous les honneurs du logis, lui montre toutes les antiquités et curiosités qui y sont collectionnées, et notamment un vieux, mousquet damasquiné, fort curieux, mais auquel manque le chien. Son séjour prenant fin, l'officier prend congé de son hôte et, quelques heures après, des soldats viennent saisir l'arme et arrêter le propriétaire. Résultat: 2000 marks d'amende- et un mois de prison. Deux habitants de Charleroi vont voir én Angleterre leurs \fils_, soldats blessés au cours de récents combats. Pour être sortis du pays sans passeport,, la date de validité étant expirée: 15 marks d'amende. Un ingénieur de charbonnage avâit dissimulé du cuivre dans la mine. Il est arrêté, emprisonné pendant douze jours, puis il lui est donné communication d'un jugement— alors qu'il n'avait jamais été interrogé et n'avait comparu devant aucun tribunal—le condamnant. à. 2000 marks d'amende ou sept semaines de prison ! Je pourrais indéfiniment allonger cette cnu-, mération. Je me borne à ces quelques fait's; , tous très récents et absolument authentiques. C'est, on le voit, un véritable régime de ter-; reur. 11 faut veiller à toutes'ses paroles, à ses ; moindres actes. Un jeune homme crache er ■ passant dans la rue. Il est aussitôt, sur l'or-1 dre d'un officier, appréhendé par deux soldats L'officier prétend que le' geste était à son intention. Coût: deux jours de prison. Ce qui augmente -le régime' de terreur, c'est l'heure de retraite. Si vous êtes, rencontré dans la rue; sur les chemins, deux minutes après l'heure fixée, 011 vous arrête. Le même ! sort vous attend si vous prenez le frais à votr< 5 porte, ou encore, si vous osez vous rendre che: [ un médecin, pharmacien, ou chercher quel ' qu'autre secours. A Jumet, deux épou: " étaient allés jouer aux cartes chez des voisins ! L'heure de la retraite était passée de cine minutes lorsque la partie prit fin. Mais il n'; avait que la rue à traverser: 8 à 10 mètres Ils s'y risquent, mais essuyent trois coups d< feu ! Toutes les nuits, vingt à trente personne; 5 sont arrêtées et emmenées à la caserne d'in 5 fanterie, où on les jette dans un réduit infect 1 sans lumière, sans siège. Si elles veulent-dor 1 mir, elles peuvent s'étendre sur les dalles Encore n'y a-t-il pas place pour toutes b Hommes et femmes sont jetés ensemble. G s séjour est à ce point redoutable qu'un officie de gendarmerie allemand, chargé de ce sei q vice, m'avoua n'avoir jamais revu un "client5 e après son élargissement. e LA BATTERIE ALLEMANDE DE 380 BOMBARDEE, î De renseignements qui. ont été reçus d Dunkerque, et qu'on a tout lieu de considère comme exacts, il résulte que la batterie d £ 380 allemande qui, la semaine dernière, bombardé Dunkerque, a pu être très exacte ment repérée par un avion français, e Cet avion est descendu jusqu'à 150 mètre t au-dessus des casemates en ciment armé sou lesquelles se dissimulaient, aux environs d Dixmude, les énormes canons allemand; l L'aviateur a pu en prendre des photographie qui ont permis de fixer avec une précision al solue la situation de la batterie! e Aussitôt des ordres ont été donnés et deu ■_ mille obus ont été envoyés sur les casemate qui abritaient les canons allemands. c On ne connaît pas encore le résultat exai ^ de cet arrosage. Mais on a tout lieu de croii r que la batterie allemande a été détruite, i- DUNKERQUE, 6 mai.—La situation tend s'améliorer à Dunkerque, le bombardemei >t ayant cessé depuis vendredi soir. Une part ie des habitants réfugiés dans les communes vo sines commencent à rentrer. La moitié errv 1- ron des magasins d'approvisionnements soi n ouverts ; leurs stocks sont suffisant pour ass" le rer l'alimentation de la population civile a tùelle, qui-reste .toujours très calme. MONITEUR BELGE DES. 1, 2, 3, 4, 5, 6 ET 7 MAI. MINISTERE DE LA GUERRE-L© "Moniteur Belge" public le texte,du rapport adressé au Roi par le Ministre do la guerre au sujet des prestations pour logement do troupes en marcho et les arretts-royaux e'j rapportant. ACTIONS D'ECLAT. Par arrêté roval du 12 décembre 1914, le lieutenant Scouvcmont, A.-À.-E.. du 2c régiment de chasseurs achevai est homme chevalier do l'Ordre do Léopold. Par arrête royal du la même date sont nommes chevaliers do l'Ordro de Léopold II: , . . , L'adjutont Deroover, J.-B., du bataillon du «renie do forteresse do la 2e division d'armée, pour le dévpijcnieiit et le courage dont il a fait preuve le 2 décembre 1914, en retirant dee déoombres croulants do l'hospice de Nieuport, sept vieillards qui s'y trouvaient ensevelis; Les maréchaux des logis au 2o régiment do chausseurs a cheval Bonjonne, pour le sang-froid et la présence d'esprit dont il a fait preuve le 18 août 1914, à Budmgen: blcs-e sérieusement au coude, il explique rapidement à un officier des guides le mécanisme de sa mitrailleuse et continue a 6ervir la pièce malgré la souffrance que. lui cause sa blessure : et Van Hassel, pour le courage et le sangfroid dont il a fait 19 preuve au cours d'un engagement le 17 août 1914, 6ur la Gette; . . , Le brigadier Mcrtens, du 2e régiment de c-haieeur» a dhoval, ]K>ur sa belle conduite au combat do llaclcn, ou .il fut blesseé à la fin do la journée; Les • cavaliers du 2<' régiment do chasseurs a cheval Neyrinckx, pour, nêtro distingué par son sang-froid, le 17 août 1914, sur la Gotto: blessé, il revient à son corps auseitpt guéri et sollicite l'honneur'do combattro au premier rang; et Delabby, pour sa belle conduito au combat de Haelen, où il fut blo«c à la fin de la journée; - La décoration militairo do -2e c'.asso est "décernée an sergent Panis, E.-C., au caporal Carpentier, E.-T., et au soldat Prévost, A.-J., du bataillon du génio do forteresse de la 2e division d'armée, pour le dévouement et le courage dont ils ont fait preuve do décembre 1914, en retirant dç.s déoombres do l'hospice do Nieuport 7 vieillards qui b'y trouvaient ensevelis. MUTATIONS DAKS L'ARMEE. Par arrêté royal du 29 avril 1915, le lieutenant Delpire, P., du le régiment do chasseurs à pi,cd, à la suite du 4o régiment d'artillerie, passe dans l'artillerie. Il prendra rang d'ancienneté du 26 .mars 1912 et sera classé entre les lieutenants Lebon et Vanhove. Par arrêté royal du 29 avril 1915. lo lieutenant Tcriv, H.-T.-.T., du -régiment des grenadiers, à la 6uitc duc 4e régiment d'-artillcrie, passe dans l'artillerie avec son ancienneté. Il 6ora classé entre les lieutenants Swaluë et Thiryn. Par arrêté royal du 3 mai 1915, les lieutenants Vermaelen, C.-A., du 1er régiment de chasseurs à pied, et De Wilde, R.-M.-J.-H., du 14e régiment de ligne, à ia s-uite de la artillerie respectivement de la 5e et de la 2o brigade do la 3a division d'armée, passent dans l'artillerie. Ils prendront rang d'ancienneté du 22 novembre 1911 et seront classés dans l'annuairo immédiatement après lo lieutenant d'artillerie Beyens. DEMISSION. Par arrêté royal du 27 avril 1915, la démission du grada offerte par lo capitaino en second do réserve Lenglcz, de l'artillerie, est acceptée, pour causo do maladie ne provenant pas du fait du service militaire. CONSULATS. Par un arrêté royal du 25 a.vri,l 1915, démission bopor.ibJo do ees fonctions a été aocordée, à ta demande i M. nardy (E.) consul do Belgique à Puebla. ECHOS. A propos du congres-bouffe de La Haye. Nous avons reproduit dans notre numéro de samedi d'après un journal paraissant à Anvers, par conséquent sous la censure allemande, une information annonçant la participation de Mme Léonie Osterrieth et d'une autre dame au congrès de la paix de La Haye'. Le temps'dont nous disposions ne nous a pas permis de la commenter, mais, pour tous ceux qui connaissait "Mme Osterrieth, cette information aura paru suspecte. En effet, notre estimée concitoyenne n'a pas quitté Anvers, où elle continue à se consacrer, et ce malgré son état de santé précaire, au soulagement des misères si nombreuses. Nous recevons à ce propos la lettre suivante:— Londres,, le 10 mai 1915. Monsieur le Directeur, Permettez-moi d'attirer l'attention de vos nombreux lecteurs sur un renseignement erroné <]ue vous publiez dans votre numéro du samedi 8 mai. Vous imprimez: " Les journaux d'Anvers ont annoncé quo H Mmes Osterrieth et... représenteraient la ville d'Anvers au congrès-bouffe de la paix à La Haye." Jamais ma mère n'a été désignée par qui- â conque et à quelque titre que ce soit, pour assister à ce congrès de dames en Hollande. 11 faut croire que les. journaux auversois inféodés aux Allemands, sont bien mal renseignés. Ma mère n'a pas quitté' Anvers depuis le commencement de la-guerre, où elle s'occupe comme présidente du Comité des Daines de la Croix-Rouge, à soulager les toi- , 1 sères. et - les souffrances que cette' guerre ai-: freuse et injuste a " infligées à notre pauvre ; population, belge. ' Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'ex-' pression de mes sentiments distingués. : PAUL. OSTERRIETH. 21, Mincing-iarie, E.C. ! _—: ■—- . LES BILLETS BELGES EN ANGLETERRE. ■i A en croire'la ct Gazette de. Txmchr^,'' Te - gouvernement anglais aurai!, décidé d'int.er . dire l'importation de tous billets de banque - belges dans le R©yaùme-Uni. " " ■ Le gouvernement' belge, dit. lo " .\Xibc • Siècle," n'a point citc avisé de cette décision, 5 qui ne pourrait avoir pour objet que d'em -c pêcher des émissaires allemands d'importer en - Angleterre des billets émis sous le couvert de ' l'autorité allemande en Belgique. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Bes ouvriers belges désirant travailler dans k 2 Royaume-Uni sont informés qu© les " Board of r Trade Labour Exehanges" (qui sont les seules e autorisées par le gouvernement britannique de , présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. s Des offres de service doivent être faites à la s Bourse du Travail la plus proche du domicile ; c pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. '* Des Belges se trouvent dans les asiles de s réfugiés à Lon-dres peuvent s'adresser aux Bourses « i- du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Lond.res, à la Bourse x; du Travail à Àldwych Skating Rink (hommes) . s ou à 60, Great Marlborough-street, W.C. (femmes). !e " ANNONCES. D pence la ligne.—Joindre le montant *ax ordres, s-v.p. ^ "YfOUS mettons vivement nos compatriotes en it garde contre certaines agences de placement d'employéa. a qui ne viaent qu'à lenr escroquer de l'argent. Ne versez da '. cautionnement ou do garantie qu'arec les références les plua i- 6ériensea! I- - 1 a DÉCÈS. 1- annonce de Bruxelles, le décès de Madame " VEUVE JOSEPH DAVID, après une lon^ue et Déniblo' a&iadia.-

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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