La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 januari 1915
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s.n. 1915, 14 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t047/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. JEUDI 14 JANVIER L915. N°- 14. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. TEMPETE DE SABLE, PLUIE VENT, NEIGE. AUTOUR D'UN EPERON. PARIS, 13 janvier.—Communiqué officiel d 15 heures:— Le mauvais temps persistant a retardé le opérations sur presque tout le front. En Belgique, il y a eu une tempête de sabl dans les dunes, le long de la côte. Dans la région de Nieuport et d'Ypres, notr artillerie a bombardé avec succès les travaux d l'ecinenii. Sur l'Aisne, au nord-est de Soissons, les con: bats autour de l'eperon 132 ont été très acharnôi Pendant toute la journée les Allemands ont eir ployc sur ce point des forces très importante* N'ous nous sommes maintenus au sommet de utilités à l'ouest de l'éperon. Vers l'est, no troupes ont dû céder du terrain. La lutte cor iinue. Entre Soissons et Berry-au-Bac, notre te d'artillerie a provoqué des explosions en diver points au milieu des batteries ennemies. En Champagne—de Reims à l'Argonne—il ;t eu des duels d'artillerie d'une grande viol en cé! Dans la région de Souain. le salient de 1 redoute au nord de la ferme de Beauséjour d< meure entre nos mains. Nous avons établi un tranchée -a soixante mètres des tranchées all< inandea.* Dans l'Argonne, il y a eu de la pluie et d vent. ' Il n'y a pas eu d'action d'artillerie. De l'Argonne à la Moselle, il y a eu un canonnade intermittente. Dans les Vosges, le temps a été brumeux, « >1 y a eu une forte chute de neige.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 13 janvier.—Communiqué offick du grand état-major:-—. Dans le théâtre occidental de la guerre, de duels d'artillerie acharnés ont eu lieu dans 1 voisinage de Nieuport. qui ont eu pour résulta l'évacuation des tranchées ennemies à Palingi brug, faubourg de Nieuport. les attaques de l'ennemi près du canal de L Bassée ont été finalement repoussées. Des attaques françaises sur La Boiselle et su l'a colline de Nouvron ont été repoussées. Les attaques infructueuses d'hier sur les co ines près de Crouy ont été suivies par une contre attaque allemande, que se termina par la défait complète des Français, et l'évacuation de collines au nord-est de Cuffies et au nord d < rouy. Nos troupes brandebourgeoises ont pri possession de deux positions françaises et or < apturé 1700 prisonniers, quatre canons e , plusieurs mitrailleuses,... Une"attaqué .par. les sapeurs français dans 1 voisinage de Saint-Mihiel a été repoussée ave .«ucc.ès. Nos troupes ont pris possession des hauteur au nord et au nord-est ae Nomény. La situation, dans les Vosges demeure' ir t iiangée. Daais le théâtre oriental de la guerre, la situz lion n'a subi aucun changement.—Wireles Press. MOUVEMENTS DE TROUPES EN ALLEMAGNE. AMSTERDAM, 13 janvier.—Le " Telegraaf apprend que le trafic, ordinaire des passagers su les chemins (Le fer allemands est suspendu depui " fer jusqu'au .18 courant. Les trains servent exclusive me-nt pour le transport des troupes et d l'équipement militaire.—Exchange. . PROPOSITIONS DE PAIX ? COPENHAGUE, 7 janvier.—Le journal " Pol tiken" publie un télégramme du Wolffburear daté de Rome, et disant que d'après une agenc italienne les cardinaux américains Gibbons, Fai .ley et O'Connor, se sont adressés au présider Wilson eu vue d'une intervention commune d l'Amérique et du Saint-Siège pour obtenir i paix. 1-e in-ésident aurait promis d'examiner favoi ablement cette proposition .et d'envoyer probable ment un ambassadeur à Rome pour féliciter 1 Pape' de sou accession au trône pontifical et pou discutei- avec lui au sujet de la paix. "Politiken" déclare qu'il est surtout r< uiarquable que oette dépêche soit répandue pa le bureau Wolff, organe officieux du gouverna inént allemand. CENT MILLIARDS. LE PRIX DE LA GUERRE. Un statistique élaborée d'après des source officielles par le " Vorwàrts " permet de se rendr • omple des pertes colossales provoquées par 1 guerre que le militarisme prussien a infligées l'Europe. On peut la résumer comme suit :— Mobilisation ©t entretien des armées pendant cinq mois de guerre . frs.37,500,000,00" Dégâts en Belgique 6,750,000,00i Dégâts en Prusse orientale ... 50,000.001 Pertes maritimes 55,000,000,00) frs.99,300,000,001 La guerre a donc déjà coûté au moins oen milliards de francs. Et la statistique ci-dessus ne comprend, ni le dégâts en Pologne et dans le nord français, ni le ruines résultant de la destruction de l'industri belge et de la diminution de l'activité écont inique du monde entier, ni la perte du capital i ravail représenté par les victimes de oette guerr inique. — Les ministres de Suéde et de Suisse, et 1 iiargé d'affaires danois à Vienne, se rendant Vienne, furent arrêtés dimanche dans la gare d ■. ette ville pour ayoir parlé français et anglai dans un train, malgré les observations d'ui officier. Ayant prouve leur identité, ils furen relâchés avec excuses. — M. de Broqueville, ministre belge de 1 guerre, est revenu au Havre. — Le correspondant du " Messagero " Vérone dit que des réfugiés autrichiens cor tirment la nouvelle qu'une violente insurrectio s'est produite en Bohème et en Moravie. L" bourreau est arrivé à Sarajevo pour exécute nombreux notables tchèques. — M. Millerand, ministre de la guerre, a reç une lettre contenant un don anonyme de quatr millions de frades destinés à l'armée français pour l'acquisition de matériel de g-uerre de prt mière nécessité. — La garnison de Przemysl a effectué, ce temps derniers, île' nombreuses sorties qui, toutes uni. été repoussées par l'armée russe. Celle-t resserre de plus en plus ses lignes d'investisse meut. Le assiégé souffrent énormément du fxoi et les vivres se fout rares. > PROCEDES LOUCHES. BELGES, OUVRONS L'OEIL. , Les journaux ont reproduit une appréciatioi du " Lokal Anzeiger " sur la valeur respectiv des troupes qui combattent les Allemands. En règle générale cet article exprime l'éfcoc nement des Allemands de s'être trouvés e face d'adversaires redoutables. Il n'y a rie d'étonnant à cela. Et il faut être saturé d mensonge et d'orgueil ridicule, comme l'es tout bon Allemand, pour avoir cru que seul B les Allemands avaient du courage. Mais tout l'article n'a en réalité qu'un bu s habillement déguisé. On y parle assez longin ment de l'armée belge afin de pouvoir y de e clarer que les Wallons sont de valeur militair inférieure et que les régiments flamands e: e des combats désespérés ont prouvé qu'il e étaient les dignes descendants des ancêtres qu gagnèrent les victoires d'Egmont (?) et d Guillaume -a Orange. Toute la malice est là : les régiment . flamands. s Or, il n'y a pas chez nous dë régiment s flamands et de régiments wallons. Il, n'y que des régiments où Flamands et Wallon T sont confondus. s Nous voudrions bien savoir comment le pei fide organe allemand s'y est pris pour dis p tinguer parmi tous nos soldats qui ont s a vaillamment combattu, les Wallons de Flamands. e Flamands de Courtrai et Wallons de Boi vignes sont toujours dignes de leurs, ancêtres qu'on le sache. Il n'y a .entre eux aucun J différence et la plus étroite fraternité d'arme e les unit. Ils l'ont bien fait voir sur l'Yser, et la noi: i, velle tentative des Allemands de jeter la dis corde dans leurs rangs échouera. Ils s'e: aperccvont bien quand nos troupes entreron en Allemagne. 1 Mais nons ne voulons pas laisser le Flamands objets des tentatives allemandes dan s l'ignorance de l'injure dont on tente vainc e ment de les souiller: La " Vossische Zeitung t du 12 novembre écrit au sujet d'Anvers:— - " La grande masse de la population n' qu'un désir: la paix, le travail et les bénéfices a II lui est bien indifférent de se trouver sou r l'autorité des Allemands ou sous celle de Belges. Il ne peut pas y être question d'u: .- véritable patriotisme, non plus que d'u: - attachement réel à la Famille Royale." ® Comme tout cela vient d'être infirmé d'un e façon cinglante par le retentissement qu'a eu ; s Anvers particulièrement la lettre pastorale d t Mgr Mercier ! t De tout quoi il résulte que 1a. presse aile niandi© n^est pas plus adroite que sa dir ® lomatie. COMMENT ILS ECRIVENT L'HISTOIRE. s LE ROLE DE L'ARMEE BELGE Le " Berliner Tageblatt " dit dans une revu des événements militaire©, que la résistance de , fortifications belges n'a pas arrêté de faço; sérieuse les opérations allemandes :— s " Liège n'a pas retardé la marche effective de - Allemands d'un seul jour. Car, lorsque la cor 0 oentration de ceux-oi était terminée, Liège éta:i aux mains des Allemands, pris par des force d'avant-garde qui eussent couvert là marche 1 ou ailleurs. " La nouvelle célèbre que les forts de Liég tenaient toujours, n'empêcha pas le corps d'armé . de l'aile droite allemande de traverser Bruxelles b Naniur était derrière les champs de bataille d Mons et de Charte roi. Les armées des générau t von Kluck et von Bulow avaient dépassé ces ,1'or.t b avec toutes leurs forces. 1 " Devant ces faits il est difficile de comprend r qu'on puisse encore parler d'un arrêt dans le - opérations pa-r les fortifications belges." Les Allemands, dit le "Courrier de l'Armé e Belge," ne veulent pas confesser que l'armé r belge—la méprisable petite armée—ait p' mettre en échec le colosse germanique. Cependant, quel que soit leur toupet, il y r pour eux des dates bien gênantes. Les Alk - mands sont entrés en Belgique le 4 août à 1 première heure, avec trois corps d'armée et deu divisions de cavalerie, qjn se sont rués vers Liég« A la vérité, ils sont entrés dans cette ville le août. Mais l'accueil trouvé en Belgique avai été tel que les trois corps d'armée étaient démoli et incapables d'une action sérieuse contre l'armé belge. La preuve en est qu'après une attaque infruc s tueuse sur l'extrême gauche de l'année belge, 9 Haelen. le 12 août, ils durent se replier, et o t n'est que le 17 août qu'ils poussèrent en force L Diest et à Tirlemont; le 20 août seulement il entrèrent à Bruxelles. • Alors? Toute la rhétorique allemande n'empêcher pas l'armée allemande d'avoir subi à Liège u: grave échec. Leur rage contre la Belgique n' ) pas d'autre cause. ) : ) ) UN GENERAL BELGE CONDAMNE. ) Nous avons annoncé dans notre numéro d t, mardi la condamnation par la cour martiale alk mande du général Fivé. 5 Nous avons eu confirmation de la nouvelle e 3 avons appris que le brillant officier, victime de 1 3 haine prussienne et condamné à perpétuité, est I - générai pensionné Gustave Fivé,-frère du colon-e . Fivé, du lime régiment des guides, mort 3 Bruxelles il y a quelques années à la suite d'un chute de cheval. Ils ont été tous deux envoyés plusieurs fois ei s mission au Congo et en Chine par feu Léopoli i H* 5 Le lieutenant Gille, qui partage le sort di 5 général Fivé, est aussi un ancien Congolais. i t SOUS LA BOTTE ALLEMANDE. AMSTERDAM, 13 janvier.—Cinquante-hui 1 Belges ont été obligés de force à travailler dan la fabrique de poudre de Caulille, contrairemen à aux. lois internationales, et contribuent ainsi - manufacturer des munitions destinées à être err i ployées contre leurs propres compatriotes. H r reçoivent deux marks par jour! r Caulille doit fournir de grandes quantités d foin et de paille, et on réquisitionne du bétail e i des chevaux. e Les bourgmestres sont chargés des réquis e tions et reçoivent un seul bon pour facilite - l'administration. Les garnisons autour de Turnhout ont été cor s sidérablement renforcées. Les. plus vieux soldat de la Landsturm qui sont arrivés sont évidenmien j fatigués de la vié de campagne. On creuse des tranchées le long du canal (do 1 l Campine) et on emploie des canons français pou . les exercices de tir.—Central COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. I REGIMENT TURC CAPTURE. i LA BATAILLE DU CAUCASE, i \ PETROGRADE, 12 janvier. 11 11. 45 soir.— g Communiqué officiel de l'armée du Caucase:— Dans la direction d'Olty de violents combats ^ ont lieu avec les arrière-gardes russes. Sur la rivière Oltysu, et à l'ouest du district de Kara Urgan, la violente bataille. continue à se - développer favorablement. e Pendant la journée du 11 janvier, les Russes ^ ont fait prisonnier le 92me régiment turc, com-s prenant 11 officiers, 3 docteurs et 1500 hommes. Les Russes, le même jour, ont presqu'annihilé un bataillon turc, faisant prisonniers son unique â officier et ses 250 hommes restants. Pendant une attaque sur une montagne en s territoire turc, les Russes ont capturé un campement turc avec provisions, artillerie, fusils et g cartouches.—Central News. j| LA BATAILLE DE LA VISTULE. PETROCRADE, 12 janvier.—Communiqué officiel de l'état-major du quartier-général:— Pendant la nuit du 11 et toute la journée du lendemain, les Allemands poursuivirent leurs 1 attaques habituelles, par petits paquets, dans s plusieurs régions sur la rive gauche de la Vistule. Ces diverses attaqués furent repoussées par l'artillerie et par une violente fusillade qui ' décima les forces ennemies. Les attaques allemandes les plus acharnées 5 furent livrées dans le district de Sukha et près de Moghelly. Le 11 à l'aube, quelques éclaireurs russes se _ glissèrent à proximité des tranchées ennemies, et y firent des dommages considérables par l'emploi de grenades à main. 6 Le 10, les Allemands subirent des pertes énormes, au cours d'une attaque de nuit, aux s approches du village de Samitze, et abandon-g nèrent cinq cents morts sur le champ de bataille. Les projecteurs russes furent très efficaces. , Aucun changement important sur les autres fronts. 1 LA SITUATION DES TURCS. PETROGRADE, 12 janvier.—Les turcs qui s combattent à Karaurgan, à environ trente deux 3 kilomètres au sud-ouest de Sarykamysch, sur la i route la plus courte vers Erzéroum, se composent 1 des restants des troupes battues à Sarykamysch et d'une troupe fraîche du 'district d'Olty sur le flanc occidental turc, ainsi que des renforts 3 d'Erzéroum, bien qu'il soit improbable que la i garnison ait été diminuée de façon considérable, s On croit qu'Enver Pacha en est le commandant; aujourd'hui c'est le sixième jour que dure la bataille. La troupe d'Ardagan, complètement éparpillée, n'y prend aucune part. Il n'y a plus eu de combats à Olty.—Reuter. INVASION DEJLA PERSE. LES TURCS OCCUPENT TABRIZ. PETROGRADE, 13 janvier.—Une avaint-garde a turque a occupé Tabriz.—Reuter. 3 Note.—Tabriz est la capitale de la province 1 persane d'Azerbayan, et est situéè sur l'Aigi. à trente-six milles au dessus de l'ejidroit où le s fleuve se jette dans le lac Uramia. Son commerce est considérable. ! " KULTUR " TURQUE. a LES FUGITIFS DU CAUCASE. 3 PETROGRADE. 12 janvier.—Un télégramme v- de Tiflis fait un tableau terrible de la désolation s qui règne parmi la population arménienne. Des régiments turcs et arméniens sont entrés 3 à Naraga, dans la province Azerbaijan de la s Perse, au sud du lac Urumiah, et la boucherie des Armqjpiens continue dans la région de Basli- 2 kala. 3 La population chrétienne d'Azerbaijan se dirige ! à pied vers le Caucase. Les horreurs de l'exode sont indescriptibles; de nombreux réfugiés i meurent de faim et de froid. Il y a un nombre énorme de fugitifs de la vallée d'Alasbkert, et de nombreux décès se v produisent. Cinquante mille malheureux sans feu ni lieu se précipitent vers le Caucase. ^ Un télégramme de Telfa au " Russkoye Slovo " t dit que la station de chemin de fer est comble. s et que la panique est terrible. 9 De nombreux enfants ont été abandonnés sur les routes.—Central News. • NOURY BEY CAPTURE. s L'ENQUETEUR MALHEUREUX i PETROGRADE, 12 janvier.—Le correspondant 1 de la "Gazette de la Bourse" à Tiflis télé-1 graphie :— Dans la bataille de Karaourgan, qui a déjà duré cinq jours, les cosaques ont capturé Nourv Bey, le clieï d'état major du troisième corps d'armée ottoman, ancien officier d'ordonnance du Sultan, qui avait été envoyé par celui-ci sur le 3 théâtre de ia guerre pour enquêter au sujet des " causes de la défait© de Sarykamisch. Noury Bey est d'origine hongroise. t Pour empêcher les lacs de Masurie de geler, 1 les Allemands y font circuler beaucoup de brise ^ glaces, dans le double but de faire office de 1 canonnières et d'empêcher le passage sur la 1 glace des Russes combattant en Prusse orientale. 3 —Reuter. j ENVER PACHA RAPPELE. PETROGRADE, 12 janvier.—Le mystère en-î to'urant les mouvements d'Enver-Pacha est dissipé. D'après la " Russkoye Slovo " il a été rappelé à Constantinople.—Central News. 3 L'INTERVENTION DE LA ROUMANIE, t SOFIA, 11 janvier.—On croit ici que l'intea- x vention roumaine en Transylvanie commencera - probablement vers la mi-février. Il est possible s que la Bulgarie et la Roumanie concluent une entente, restituant les villes de Dobritch, Baltchdk s et les districts environnants à la Bulgarie, t L'hésitation temporaire de, la Roumanie était due à l'attitude incertaine de l'Italie, mais les - deux pays latins ont grandement resserré leurs r liens d'amitié en ces derniers temps. Une coopération italienne abrégerait la durée - de la campagne roumaine. Mais même si l'Italie s persistait dans son attitude de neutralité, la t décision de la Roumanie n'en subirait aucune modification; son armée entamera d'autant plus i. rapidement l'offensive que l'avance russe en Buko-r vine sera davantage marquée,- et le nouvel état de choses définitivement consolidé. RAID SOUS-MARIN SUR DOUVRE! DEUX SOUS-MARINS ALLEMANDS COULES ? DOUVRES, 13 janvier.—Un escadron de soué marins allemands a fait deux attaques su Douvres au cours de la nuit dernière. La première attaque eut lieu vers minuit, e la seconde vers les premières heures du jour. Les canons du pier de Douvres et les batterie de la côte ouvrirent aussitôt le feu, et les sou* marins furent repoussés. La canonnade reveilla la population d Douvres et il y ent assez bien d'émotion en vilk Les deux canons du fort sur le brise-lames d port ouvrirent le feu vers 11 heures et demi< Aussitôt après le projecteur d'un engin aérie balaya le ciel. Une demie-heure plus tar l'engin disparut. Le résultat du feu n'est pas connu. On croit cependant que deux des sous-marin ont été coulés. UN DUEL DANS LES AIRS. MORT DU CAPITAINE VON FALKENHAYN. PARIS, 13 janvier.—Dimanche dernier uu de pilotes français des plus expérimentés effectua une reconnaissance au-dessus des lignes ennemie dans le nord, accompagné comme observâtes d'un lieutenant d'un sangfroid extraordinain Les aviateurs revenaient dans leurs propres ligne quand à environ vingt kilomètres de Lille i aperçurent un Taube qui épiait les positions frai ç ai ses. On lui fit la chasse aussitôt, et pendant un heure on le poursuivit; arrivés au-dessv d'Amiens, l'aviateur français rangea son appare à côté du l'aube et l'observateur visa. Le premie coup de feu perça le cœur de l'officier allemand c'était un capitaine, fils du général von Falkei hayn, qui succéda au comte von Moltke comm chef de l'état-major .allemand; le second cou fracassa le. bras du pilote, le troisième le frapp à la nuque, et le quatrième perça le radiateu les deux machines descendirent dans les ligne françaises, à quelques mètres l'une de l'autn —Reuter's Spécial. UNE SEMAINE EN BELGIQUE. LES FAUX BRUITS ALLEMANDS. (Correspondance de la " Metropole.' BERGEN-OP-ZOOM, 5 janvier.—Je viens d rentrer il y a une dizaine de jours d'un voyag y-i*culaire en Belgiquç, Je saurais difficilemei vous donner une idée de la pauvreté et de 1 détresse qui régnent dans notre malheureuxpay: Ives provisions en pain, café, charbons et petrol diminuent partout et tout ce qui sort de la vil] à destination de la campagne sans l'autorisatio des Allemands est tout simplement confisqu» Qu'arrivera-t-il quand ces provisions seront con plètement épuisées? Les Allemands dispose roi de la vie et de la mort des gens. Il serait inutil de vous cacher le découragement qui s'empai d'une certaine catégorie de gens, gavés jusqu' l'excès des mensonges allemands au. sujet de opérations de leur armée, de 1' "insuccès" d< Alliés, de la " trahison " du Roi Albert et d gouvernement belge, de nos soldats qui se batter " pour des pays étrangers," etc. Entretemps les Allemands poussent l'appai vrisseinent du pays jusqu'à l'extrême: dans 1< ateliers de l'Etat "à Malines tout a été volé ju; qu'au moindre outil; les hôpitaux, les caserne: les forts, les fabriques jle conserves, les meurn ries, les caves à vin, les fabriques de tabac, d draps, etc., toUt est vidé aveC une minutie qi ne tient certes pas du hasard. A Willebroeck le quartier de la gare a été plt ou moins épargné, mais le quartier le long d canal a terriblement souffert; Blaesveld, le Ion de la chaussée, n'est qu'une seule ruine. A Boom, sur la grand'place, les Allemands oi établi six canons de gros calibre, la gueul dirigée sur Tamise; près du moulin Rypens. d< vant le pont, se trouvent des mitrailleuses. Klei Willebroeck ni Boom n'ont souffert. De Boom il est impossible de partir vers Hob< ken et Anvers sans un passeport spécial, délivi par les Allemands; la difficulté pour la sortie es particulièrement grande le long des forts, où toi: ceux qui n'y travaillent pas sont considère comme des espions. Depuis le 10 décembre le Allemands font journellement des exercices d tir aux forts de Liezele, de Breendonck et d Bornhem : le tir est chaque fois dirigé sur Tamis- J'ai été péniblement impressionné à Bruxelle: où j'ai vu passer des solaats bavarois, menotte aux poings, parce qu'ils refusaient de partir pov le front. De nombreuses troupes de catfaleri sont passées par Malines dernièrement; les Mal nois croyaient voir en cela l'heureux présag d'une retraite, mais comme on me l'a affirmé d bonne source la cavalerie rentre en Allemagn pour s'initier aux exercices d'infanterie, les ch< vaux n'étant plus, à l'heure présente, d'aucun utilité pratique pour la guerre. Périodiquement les Allemands annoncent qu la Hollande a déclaré la guerre à l'Allemagn< Ce même bruit courait en Belgique lors de mo dernier voyage, et même avec une pareille pe: sistance que je me suis mis à douter. Qu< soulagement, quand rentré en Hollande, j'apnr: qu'il n'y avait à ce bruit pas même l'ombre d'u fondement. DANS LES CHARBONNAGES BELGES. NOS FORETS MISES EN COUPI AMSTERDAM, 13 janvier.—D'après le " Tel" graaf " les Allemands font travailler 40,00 mineurs dans les charbonnage de Mons, Liég< Charleroi, à raison de 2 marks par jour, et e: portent le charbon en Allemagne. Des sentinelles allemandes surveillent le charbonnages. D'énormes quantités d'arbres, abattus dans 1< forêts de Namur, Brabant et Hainaut, ont él envoyées eu Allemagne.—Reuter. UN DEMENTI. PARIS, 13 janvier.—Un démenti officieux e. publié ici à la nouvelle selon laquelle le croiseu cuirassé français " Courbet " aurait été torpil par un sous-marin autrichien.—Reuter. — 1/î tremblement de terre de Monte-Rotonc (20 kilomètres de Rome) a créé une terrib panique. De nombreuses maisons 6ont endon magées et deux personnes ont été tuées. Naples la secousse a duré 20 secondes. Le préf< de Rome annonce deux décès à Frosino. U seeond secousse à Rome a duré 30secondes; 1 Chambre des députés et le palais Farncse soi endommagés. 1/5 tremblement a été ressen dans toute l'Italie centrale. i L'ARRESTATION DU CARDINAI MERCIER. INTERVENTION DU CARDINAI . HARTMANN. r AMSTERDAM, JS janvier.—Suivant te 11011 velles de Cologne, l'archevêque de cette ville, 1 t cardinal Hartmann, aurait obtenu du gouverneui général en Belgique, le général von Bissing, qu s les prêtres belges internés en Allemagne puipen rentier en Belgique, et reprendre leur sacerdoce Le cardinal Mercier et le nonce du Pap pourront à leur tour circuler librement dans 1 s partie du territoire occupée par les Allemande • leur correspondance avec les évêchés ne ser i point censurée, et les encycliques pontificale • pourront être publiées librement.—Reuter. 1 Note.—On remarquera qu'il n'est pas questioi dans cette dépêche des lettres pastorales. ANVERS, 5 janvier (par courrier).—Malgré 1 3 défense qui.en avait été faite par les Allemands la lettre pastorale de Mgr Mercier a tout de mêm été lue dans les églises 'd'ici. A la suite de cett lecture une perquisition a été faite chez Mg Cleynhens, curé-doyen de la cathédrale, par deu officiers allemands. Après un interrogatoir assez long un procès-verbal fut rédigé ; Mg Cleynhens refusa de le signer parce qu'il étai rédigé en Allemand, et exigea qu'il fût rédig en flamand ou en français. Au moment où j vous écris je ne sais encore comment cela s'es g terminé. t Tous les exemplaires de la lettre pastorale qu _ les Allemands ont trouvés ont été saisis. Quant au cardinal Mercier, il reste consign dans son palais. '' La " Gazet van Antwerpen " a été suspendu pour un mois; il paraît qu'elle donnait trop d t " bonnes " nouvelles. p L'IMPRIMEUR DE LA LETTRE PASTORAL] s CONDAMNE A UNE AMENDE. ' AMSTERDAM, 9 janvier.—Le correspondan à Anvers du "Koerier* écrit ce qui suit:— ,"l Le doyen d'Anvers, Mgr Cleynheus, vien e encore de m'affirmer, ce matin à 7 heures. aJor p qu'il venait de recevoir un courrier spécial d a Malines, et cela de la façon la plus formelle, qu •_ Son Emincnce le cardinal ne peut toujours pa s quitter Malines, quoiqu'EUe puisse se motivoi librement dans la ville. Ce qu'en seront les cor séquences pour le cardinal on ne peut le prévoii Les conséquences lourdes pour l'imprimeur on cependant été déjà publiées hier; M. Dessai est condamné à 500 marks d'amende ou cir quante jours de prison. Quant au démenti dir Wolffbureau au suj« do l'arrestation des prêtres, voici : Le cur d'Hemixem a été prisonnier de samedi nric jusque dimanche matin au fort d'IIoboken. Le cures de Duffel, de Contich, de Brasschaet et d Schooten ont été faits prisonnier?. Ces prêtre sont prêts à témoigner sous serment, au 'cas © ) le Wolffbureau maintient ses affirmations. \ LES BELGES EN HOLLANDE ^ Le docteur Arendt. d'Anvers, vient d'entrer a é sein du Comité belge à Middelbourg, et s'et e chargé spontanément et d'une manière absolt n ment désinterressée du service sanitaire que c i. comité vient de créer. Déjà le docteur Arenc [I s'est mis à l'œuvre et a débuté en organisant 1 t service hygiénique des écoles belges. e Le comité belge a certainement fait une prt e (rieuse acquisition en M. Arendt. qui y aura à remplir un rôle de la toute première important s Ajoutons encore que le docteur Arendt met se s services gracieusement à la disposition de ton u les belges indigents. ^ Le Comité belge à Middelbourg se charge d faire parvenir des lettres en Belgique, gratuit* i- ment pour les indigents et militaires et moyet s nant 1 floriq pour les autres personnes; Le réponses peuvent être adressées par la rnêmevoi< Ç. La succursale à Roosendael du Bureau centra e anversois pour les renseignements aux réfugié d fait connaître que les autorités allemandes cor tinuent à prohiber la correspondance, mais qu s le service de renseignements de la filiale cor u tinue à fonctionner dans les provinces d'Anver; g Brabant, Limbourg, Flandre orientale .et (pa: tiellement) Flandre occidentale. Les renseigna t ments ont exclusivement trait à la santé de e intéressés et l'état de maisons. Il faut indique >- clairement le nom et l'adresse du demandeur e u brièvement mais clairement, l'objet de la d< mande. Lorsqu'il s'agit de personnes à reclie ). cher il convient d'indiquer nom, prénom, âg< é profession et dernière adresse. Le service ei it gratuit, mais les dons sont les bienvenus. L s nom de l'institution est " Antwerpsch Centrât s Bureel voor Inlichtingen aan Vluchtelinger s Filiaal Roosendael, Holland." Elle est en raj e port avec tous les grands bureaux d'informatioi e les hôpitaux, les camps d'internés et, indirect* i. ment, les dépôts de prisonniers en Allemagne. ® M. POINCARE ET L'EVEQUE CARRAS, e _ ' i- PARIS, 12 janvier.—: A près avoir offert u e drapeau aux fusiliers de marine français prè e de Dunkerque, tandis quç, de nombreux aér< e çlanes survolaient les environs pour préveni >- éventuellement une attaque aérienne, M. Poil e caré visita^ le quartier-général anglais, où il de jeûna et décora de la cravate de grand officier d e la légion d'honneur, à la requête du générf î. Joffre, les généraux Sir Douglas Haig et Sir L a Smith-Do rrien. :- Après s'être rendu à Hazebrouck et au qua->1 tier-général du général Maud'huy. le présider s se dirigea en auto sur Arras, située entre 150 Q et 3000 mètres des premières lignes allemandes M. Poincaré parcourut les quartiers de la gar et de l'hôtel de ville, complètement détruits, < contempla le beau beffroi ruiné. Il fut accon pagné par le préfet, l'évêque et le maire, qi refusèrent toujours de quitter la ville, oii il n reste que trois mille habitants, et donnent l'e> emple du plus grand courage et du dévoùment î plus absolu pendant le bombardement presqu ^ quotidien de la cité. I» M. Poincaré félicita chaleureusement le autorités et rentra en train à Paris. P LA CAMPAGNE D'EGYPTE. LE CAIRE, 12 janvier.—Un communiqué ofl s oiel dit que les autorités britanniques considérer qu'une attaque venant de la Syrie ne saurait ei s core tarder longtemps. é Les forces que les Allemands rassembler . contre l'Egypte sont grandes, et, si elles pa viennent à distance convenable, elles feront u effort déterminé pour percer. Les Allemands ne sont pas arrêtés par 1e >t mésaventures des Turcs dans le Caucase. Lei r; but est, non de gagner des victoires pour 1 é Turquie, mais de distraire l'attention de 1 Grande-Bretagne dans les Flandres. C'est seulement dans ce but qu'ils se sor lancés dans la direction de l'Egypte dans un p aventure qui, au point de vue militaire, est voué j d'avance a un écnec certain.—Central News. A — it —On dément que Mme Delna, la célèbr n cantatrice de l'Opéra, son mari, M. Prié d a Saône, et le baryton Bourbon aient été tués dan it une auto le long du front français. M. Ûourbo ti a été simplement fait prisonnier et interné e Westphalie. , LES BELGES EN ANGLETERRE De nombreux abonnés nous ont écrit pour obtenir des exemplaires de la lettre pastorale de Son Eminence le cardinal J^ercier. N'étant i pas encore en possession de ce document intéressant nous préviendrons nos lecteurs, par la voie du journal» des conditions dans lesquelles nous pourrons leur procurer le noBle écrit qui a déchaîné la colère des Allemands. 3 Mr. Pimbury continue sa tournée dans le ^ Yorkshire. Déjà 15,000 ouvriers se sont fait ^ inscrire comme membres. Ils ont promis do faire ^ une souscription hebdomadaire afin de venir en aide à leur camarades belges dans la détresse. 3 Mr. Pimbury a harangué dans différents meét-1 ings les ouvriers des environs de Huddersfield, et • va continuer jusqu'à Bradford. Un comité a 1 été formé à Huddersfield sous la présidence du 5 maire de la ville, qui lui même avait déjà constitué un fond. Ce comité continuera l'œuvre i commencée. Mr. Walter Wray, une personalité très connue ^ de la colonie anglaise it Bruxelles, et ami de Mr. Pimbury, a bien voulu aider Mr. Pimbury l dans son travail à Bradford afin de permettre g au délégué de continuer plus loin, r * * c La situation de la plupart des musiciens in-5 strumentistes qui ont dû quitter notre pays est r une des plus intéressantes parmi tant d'autres, t Ils ne peuvent, en effet, songer à trouver ici de é situation équivalentes à celles qui ont été anéan-e ties par les événements. Et, de plus, les entre-t prises artistiques établies en Angleterre ne •peuvent pas, pour le moment, les accepter dans e leur sein. Dans le but de leur procurer autant que pos-é sible des ressources, une association vient de se constituer sous le titre de " Belgian Popular Con-e certs." Sans songer aucunement à une concur-e rence avec les sociétés anglaises, concurrence qui serait au moins déplacée dans les circonstances actuelles, l'association se propose de donner, dans r les quartiers de Londres et les villes de provinces, une série de concerts d'un caractère populaire, afin de mettre a la portée d'un public que t les grandes entreprises ne peuvent atteindre, les jouissances artistiques de la musique, t L'association a reçu, dès sa fondation, les ap-s puis les plus flatteurs, et a obtenu le bienveillant p Patronage de S.A.I. et R. Mme la princesse Clc- 0 meutine-Napoléon, de S.A.R. Mme la duchesse de s Vendôme, et de S. Ex. M. le ministre de Belgique i- à Londres. Les répétitions de l'orchestré, composé de 70 musiciens, ont commencé, sous la direction de t M. Anthony Dubois, chef d'orchestre ;) l'Opéra de 1 Boston, le concours des artistes anglais et belges . les plus émineutes a été assuré aux concerts, dont les trois premiers auront lieu au Northern Poly-t technic Hall, Holloway-road, N. ô II sera répondu immédiatement à toute de-i mande de renseignements adressée à la direction s des Belgian Popular Concerts, 33, Alexandra-e road, Finsbury Park, N. S w * V 1 Un groupe de soldats belges flamands, blessés, a récemment quitté Londres pour l'Afrique du Sud, où ils se reposeront et se rétabliront au milieu de leurs congénères Afrikaanders. Comme, au moment de leur départ, plusieurs d'entr^eux étaient peinés par le fait qu'ils se ! i trouvaient, maintenant encore, salis nouvelles de l leurs familles, et qu'ils désiraient que i- -parents sachent où ils se rendaient et comment la e correspondance pourrait leur parvenir, nous pub-t lions à l'intention de nos lecteurs belges, les e noms de ces soldats, qui sont les suivants :— Nom. Prénom. Domicile. Ace.Numéro. Régiment. Jîauden ..Désire . Zillebeke.. 23.. 54404 .. 2 Cliass, àpied. ^ Ketrb .. itone .. Nevdc ..25.. — •• 1 Chass.iipied, L irul>ert ..Léo .. — ~ •• Mathieu ...fuies .. ..£7,. — .. — . S Roman .. Albert .. — .. £4.. — .. — S Sanders ..Daniel.. _— .. £0.. 54939 .. 3 Chass. àpied. Van denBril . y oretit.. Lierre .. 50.. 55.54 .. 25me de ligne. Van Hemelen. Pierre .. — ..2ô.. — .. — 0 Yermoulen ..Michel.. -- ..24.. — .. j. Verstoekt .. Herbert. Farmisc ..21.. — .. 3me de ligne. Le "Wounded Allies' Relief Committee". de s Londres s'empressera do faire parvenir à ces soldats les nouvelles de leurs familles et amis, ou les lettres qui leurs seraient adressées C.O., 1 tlie Salva,tion Army, Capetown. s . la misere a anvers. ROOSENDAEL. 10 janvier.—Voici quelques - renseignements précis sur la façon dont on remé- :- die à la misère dans l'agglomération anversoise : ® La ville d'Anvers octroie à tout chômeur. r homme ou femme majeur, une indemnité de 60 -> centimes par jour; à ceux ayant de 18 à 21 ans, 40 centimes par jour. Les bénéficiaires de la rémunération militaire sont privés de ces avan-tages.1 Le bureau de bienfaisance octroie en outre, en ® nourriture—pois, lentilles, pommes de terre. 1 charbon—un supplément de 4 francs si le mari ' est chômeur, aux personnes n'ayant pas atteint 18 ans 2 francs, aux femmes de miliciens 2 francs • et aux enfants de ceux-ci 1 franc par quinzaine. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS- 1 9 pence 1* ligne.—Joindre le montant ara ordres, s.r.p. s C^ASENAVE (Ant.-Const.), Brigadier au 2e ex- y 22e Rftt. de Dragono français, blessé lo 20 octobre au [_ oombat do HtadeuberK (Belgique), laissé sur Je champ de ; bataille et relevc par les Allemands, est recherché paj E. d« ■" Cartier^ Belgian Légation. 15, .West Halkin-streot, lx>ndou. i AN désire connaître adresse à Londres de M. - V J Cassai, file de M. J. Caesel, banquier à Bruxelles.— Prière écrire, N. D. II., " Pari6 Télégrammes," 156, rue Montmartre, Parifi._ ON demande, nouvelles de M. Alphonse-de Vos van Hce, greffier, Boulers.—S'adresser " Métro-D PQle-" 1 PERSONNES pouvant donner renseignements utiles sur Pauline Knaepen, d'Anrcrs, sont priées ari-,t reaser correspondance, Begaux, Goes Hôtel. Vlietingen. Hollande.1 1Z INGSWAY THEATRE. e XV UATINEKS SPEOIAIiES, les 19. 21, 22, 26, 28, 29 ja-nr.. à 2 heure* 30. e CARLO HT EN dans LE CLOITRE,D'EMILE VKRHAEREN. e rpoUTE personne connaissant adresse Eugène J Suies, industriel do Termonde est prico la. faire oon-c naître.—Comptoir Commercial Anreraois, 133, Fenchurch-street, E.C. NAISSANCES. MADAME MAURICE MISSON, née de Hennin de Boussu, Walcourt, Tient de mettre au mondo uue j. fillo qui a reçu le nom d'Elisabeth.—75, Queen's Gâte. DECES. ? T A famille GUSTAVE THUYSBAEKT a la I J profondo douleur de faire part du décès do leur Q regretté époux et père.—45, Lanorcost-road, Tulso Hill, SAV 1VT A DAME HENRI VERBUECKEN et sa fille, 3 1tI_ Monsieur et Madame Oscar Suys et leurs entante voit, r font part de la mort do Madame F. WautergeerU, leur mère a aïeule et bis aïeule bien aimée.—Rotterdam, 7 janrier a 1915, Stationsweg 10. Madame v. rousseau dont nous avons annoncé la mort, hier, est decédéo à 11, Kin£ -L • avenu''. Ealing. VV. G ■■ ° T A METROPOLE parait chaque matin, sauf -e J J dima.nchct dans le " Standard." vendu chez tons lo? marchands de journaux au prix d'un penny Nous conseillons vivement à nos ami» de ^'abonner au prix do 3sh. 3 p.tr O mois pour le Royaume-Uni et 4i.h 4 pour l'étrange r, et rie n nous adresser le prix de l'abonnement en un mandai. Le tarif des annonces est de 9d. la. ligne pour le " Line S d'adrof?r_3 des exilés," payable d'avance, et pour toute *utio ; publicité, le tarif du " Standard." Noue avons ouvert un , bureau aans l'immeujjlo du " Standard," Fleet-street, 132-4. B.C., ouvert «le 2 à 6 houree. En cats dé demande par écrit, joindra deux timbres d'un penny.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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