La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 januari 1918
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s.n. 1918, 08 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qr4nk3777m/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENWY «HONT: cinq centimes hollande: vijf cent lOBTINENr : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 —■ Téléphonât: Holbor» 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25"*» ANNEE MARDI 8 JANVIER 1918 No, 8 LA GRANDE GUERRE I Calme sur tous les fronts I Le discours de M. Lloyd George I Arrêt provisoire des négociations de paix La déclaration faite samedi par M. Iioyd George, parlant au nom du gouvernement britannique, aux représentants des trade-unions et 'que nous résumons d'autre part, est un document de toute première importance. Celle-ci est caractérisée par plusieurs "faits" que nous allons exposer. On remarquera d'abord que M. Lloyd George s'est assuré, avant de prononcer ce dis-cous historique, de l'approbatur de M. Asquith, chef de l'opposition libérale aux Communes, du vicomte Grey, qui fut mêlé si activement à la phase diplomatique qui précéda immédiatement la guerre, de M. Henderson, le chef virtuel du Labour, et des représentants des grands Dominions. Le télégramme chaleureux adressé à M. Lloyd George par M. Clemenceau, l'acocueil enthousiaste de la presse française qui paraît inspirée par la promesse du premier ministre anglais de rester jusqu'à la mort aux côtés de la France démocratique pour la "reconsidération" de la question de l'Alsace-Lorraine, le voyage de M- Bonar Law à Paris, voire celui de M. de Broqueville à Londres, semblent indiquer que ce discours a été fait d'accord avec les Alliés et conformément à la déclaration du 4 septembre j 1914, qui prévoit qu'aucune des puissances alliées ne pourra poser de conditions de paix sans consulter les autres alliés. Conditions de paix et buts de guerre sont des expressions assez identiques ' une fois qu'on se met à exposer les unes | et les autres. En disant à nouveau pourquoi l'Angleterre était entrée en guerre, en ramenant son intervention à la situation créée par l'Allemagne en août 1914, en spécifiant en outre pourquoi l'Angleterre se bat et pourquoi elle ne se bat pas, M. Lloyd George a défini, en fait, les conditions d'une paix possible.La défection russe a permis aux Alliés de reviser leurs buts de guerre. Ils ne i peuvent, certes, vouloir pour la Russie plus que celle-ci ne veut. D'où écart sensible entre la réponse des Alliés à la , note du président Wilson (10 janvier 1916) et le discours de samedi. Plus d'expulsion des Turcs de l'Europe, plus d'attribution de Constantinople aux Russes, plus de démembrement de l'Autriche.M. Asquith n'entendait remettre l'é-pée au fourreau que lorsque le militarisme prussien serait détruit et que la Belgique aurait reçu autant et plus qu'elle : avait perdu. M. Wilson, dont on remarquera que les exigences vont s'aggra-vanrt, ne veut pas discuter avec le Kaiser. M. Lloyd George dit que le peuple ■allemand lui-même doit décider de son ! sort. Il "croit" qu'une Pologne indépendante est une nécessité urgente pour I la stabilité de l'Europe centrale; il ! "sent" que l'autonomie de ces nationa-f lités austro-hongroises qui l'ont désirée si longtemps est une nécessité pour la paix. M. Lloyd George accepte l'idée d'une Conférence coloniale, mais il veut en tous oas l'indépendanoe des Arabes, des Arméniens, des Syriens, de la Palestine et de la Mésopotamie. Au lieu de la problématique ligue des nations, il parle d'une organisation internationa" | le quelconque pour régler les différends entre peuples, "limiter" les armements, "diminuer" la possibilité de la guerre. 11 ne parle pas des résolutions de l'a Conférence de Paris. Pour nous résumer, la comparaison entre ce discours et les précédents pourrait laisser l'impression que les buts dé l'Entente sont changés si l'on remarquait que l'imprécision de certains termes laisse plus d'élasticité à leur interprétation. Il ne faut pas oublier que l'intervention américaine est un gros facteur agissant i sur les directives des puissances de l'Entente. Est-ce là qu'il faut chercher l'ex-piioation? I] sera intéressant de suivre [ les commentaires de la presse américai-| ne sur l'événement. Les déclarations de M. Lloyd George sont bien accueillies par la presse anglaise, encore que le Times marque que le premier ministre a parlé"avec une modération qui peut déconcerter certains "fidèles amis des Alliés et peut même se prrêter à être dénaturée par l'ennemi", mais "son désir évident fut de ne laisser aucune phrase dépasser le cadre des réalités de la situation militaire présente". Les socialistes de la nouvelle école, et notamment MM. Henderson et Ramsay MacDonald, se montrent satisfaits, mais le vétéran Hyndman élève des critiques au sujet des détails, notamment au sujet de la proposition de laisser les indigènes de la plus grande partie de l'Afrique et ceux de la Nouvelle-Guinée décider de leur sort et au sujet de la perspective de rendre Tsingtau et Kiao-Tchéou à l'Allemagne. En France, c'est un concert d'éloges. M. Clemenceau — fait inusité — a envoyé à M. Lloyd George le télégramme suivant : "Je m'empresse de vous envoyer mes félicitations les plus cordiales et celles de tous les Français au front et à l'arrière pour votre admirable discours, dans lequel vous avez si heureusement réuni les véritables faits que nous ne devons jamais cesser d'opposer aux mensonges de l'Allemagne." M. Albert Thomas, qui se trouvait à la Conférence où le discours a été prononcé, a exprimé la vive émotion qu'il a ressentie en voyant M. Lloyd George affirmer, aux applaudissements de l'assistance, que l'Angleterre entendait rester jusqu'à la mort aux côtés de la démocratie française pour la "revision" de la grande injustice de 1871. Aux Etats-Unis, on tient que le mot "reconsidération" employé par M. Lloyd George signifie que les Alliés appuyeront la France jusqu'au bout au regard de l'Alsace-Lorraine et que c'est à la France à dire jusqu'où elle veut aller. On marque à New-York que M. Lloyd George ne paraît pas aller aussi loin que M. Wilson dans sa demande de changements dans les méthodes gouvernementales allemandes. "On tient pour certain, dit le correspondant de la Daily Chronicle, que l'Allemagne ne saurait ignorer ces propositions."Les négociations de Brest-Litovsk sublissent un temps d'arrêt à la suite de le demande de la Russie de transférer leur siège dans un pays neutre. L'Allemagne a déjà refusé Stockholm, alléguant la difficulté des communications. Trotsky s'est rendu à Brest Berne. La Gazette de Foss dit que l'Allemagne "a déjà perdu la première cnanche dans la partie contre l'Angleterre". Les socialistes allemands sont très agités. La situation militaire est inchangée. Les Allemands ont pris et perdu une tête de sape près de Bulleoourt, dans la ligne d'Hindenburg. Les Anglais ont de nouveau bombardé par avions des buts militaires près de Metz. Coups de main et duels d'artillerie sur le front français, dans l'Aisne, en Champagne et dans le secteur de St-Mihiel. Les aviateurs autrichiens ont bombardé Mestre, Bassano et Castelfranco, tuant des civils. Les Arabes ont oapturé une garnison turque sur le chemin de fer du Hedjaz, à 35 kilomètres ou sud de Maan, à la' frontière syrienne. La France a reconnu la république finlandaise. o—o Pour nous, en même temps que française, la lutte est religieuse. Car nous pensons qu'il s'agit, par la Victoire, de sauver ce patrimoine de droit et de justice, pour tous les hommes et pour les peuples, que le Christ, par l'Eglise qu'il a fondée, a donné au monde. G. DE LAMARZELLE, sénateur du Morbihan. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfant: se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. . « Chef du Service pédologiqut k de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront répar- | ] ties entre les enfants pauvres d'An-vers, sans aucune distinction de parti ou de religion. TRENTE-DEUXIEME LISTE ! Report £ 531 4 il Fr. 210 | 1 Produit de la fête organisée le '■ 23 décembre au Criterion par < le docteur et Mme Clément ] Philippe ... ... ... ... 46 5 o ] Que Dieu protège mes fils ... S o Anonyme, Rotterdam fl. 2 50 Vande Velde, Rotterdam 50 Powers Rotterdam ... 1 00 Moreels, Rotterdam ... 50 1 1 P. Cambier, Rotterdam 50 Richard, Rotterdam ... 1 00 , Van Looi, Rotterdam ... 50 B. Sannders, Rotterdam 1 00 Peggv C., Rotterdam ... 1 25 Barbie C.', Rotterdam 1 25 Allard K., Rotterdam ... 1 00 19 7 ! ' Total £ 578 14 6 1 Fr. 210 1 o—o . , Le banditisme allemand Un manifeste de la Chambre de Commerce de Philadelphie La Chambre de commerce de Philadelphie (Pensylvanie) vient d'adopter et de soumettre à la signature de ses 5.500 membres une carte aux armes des Etats-Unis portant en titre ces mots : "An Amerioan's pledge" (L'engagement d'un \ Américain), dans lequel se trouvent énu-mérés les principaux motifs de l'intervention de la grande République dans la guerre contre l'Allemagne prussionisée. L'empereur allemand y voit rappeler ses méfaits les plus graves perpétrés contre la démocratie et l'humanité; on y lit notamment : "Il (l'empereur) a violé tous les principes d'humanité et de droit international dans la façon de traiter les Belges conquis." Le document se termine par ces mots : "Pour ces raisons je m'engage à mettre ma personne et mes biens à la disposition de mon pays et je veux accepter n'importe quel service que je suis capable de remplir." Une Belge du Canada La plus belle page du plus beau livre de guerre n'émeut point comme la simple lettre, dont traduction ci-après envoyée par une Belge, fille de ferme au 1 Canada, au département des Finances du Dominion oanadien : Bellevue, Alberta, le 12 décembre 1917. Département des finances, Ottawa. Cher Monsieur, Comme cette grande guerre ne finit pas, pourquoi une jeune fille ne pourrait-elle être 1 soldat, comme un homme? Mon cœur dé- < sire faire quelque chose pour ma patrie, le 1 cœur d'une jeune fille belge. Je souhaite < partir depuis le début de la guerre, mais je n'ai jamais réussi à trouver le moyen de partir et il est temps pour nous d'aider ' ceux qui nous aident. Je ferai n'importe 1 quoi pour partir, car plus j'entends parler, 1 plus j'aspire à partir. Je sais très bien crier, 1 car je suis une "ranch girl". Il y a sept ans que je vis dans les "tanches". Je puis faire aussi bien qu'un homme. Je me ! battrai jusqu'à mon dernier souffle. S'il t vous pjaît, essayez et laissez-moi aller avec 1 l'armée qui va partir et donnez-moi une ré- t ponse aussi vite que possible, car je désire 1 partir pour ma patrie, mourir ou me battre. I S'il vous plaît, donnez-moi une réponse aus- f si vite que vous le pouvez. J'ai dix-huit ans. < UNE JEUNE FILLE BELGE. \ S'il vous plaît, laissez-moi partir. \ Répondez. t Adresse : Sarah Dubois, Bellevue, Alber- c ta, Canada. i —0-0— i Un conseil des ministres belges Un Conseil des ministres s'est réuni le 5 ^ janvier à 10 heures du matin, à Sainte-Adres- . se, sous la présidence du baron de Broqueville. t Toute la séance, comme suite des délibérations de la Conférence interalliée de Paris, a ' été consacrée à l'examen de la situation politi- I que et diplomatique et à la question dit ravitaillement en Belgique occupée. 1 LES BUTS DE GUERRE DE LA GRANDE-BRETAGNE SENSATIONNELLE DECLARATION DE M. LLOYD GEORGE M. David Lloyd George, premier mi-îistre de Grande-Bretagne, a fait same-li une déclaration de toute première im->ortance sur les buts de guerre de la Grande-Bretagne à la Conférence des lélégués des trade-unions, réunie à Westminster pour y examiner le nouveau projet de loi sur les effectifs qui va soumettre à la conscription environ un iemi-million d'ouvriers "protégés", employés dans les usines à munitions et ail-eurs.Après avoir constaté le caractère raisonnable des représentants du Travail >rganisé en Angleterre qui, au moment 3Ù le gouvernement fait appel à son esprit de sacrifice, est parfaitement en droit de demander que les doutes et les soupçons qui s'attachent aux buts de juerre soient complètement dissipés, M. Lloyd George a expliqué que dans la shase présente de la lutte, il est essentiel ]ue ces buts répondent à la conscience le la nation et soient clairement exprimés. Le premier ministre s'est entouré le tous les éléments qui devaient lui permettre de faire une déclaration définitive. Il a consulté les représentants de routes tes opinions, il a conféré avec les :hefs du Labour Party, il est assuré du larfait accord de M. Asquith et du vi-:omte Grey, il a vu aussi certains re-Drésentants des grands dominions bri-:anniques.Je suis heureux de pouvoir dire comme ré-:ultat de toutes ces discussions que,quoique le gouvernement soit seul responsable pour ses léclarations, il existe un accord national au sujet du caractère et des intentions de nos suts de guerre et de nos conditions de paix ; lans ce que je vous dis aujourd'hui et, par votre intermédiaire, au monde entier, je puis jrétendre que j'exprime, non seulement la sensée du gouvernement, mais de la Nation ?t de l'Empire dans son ensemble. Pas de guerre vindicative M. Lloyd George dissipe d'abord certains malentendus. L'Angleterre ne fait pas une guerre d'agression contre le peuple allemandd. Il est faux que celui-ci se défende contre une ligue de nations rivales qui veulent la destruction de l'Al-emagne. Contre son gré et sans prépa-'ation pour cette lutte, l'Angleterre fut :orcée de participer à cette guerre de dépense "du droit public européen violé et des obligations contractuelles les plus solennelles sur lesquelles était basé le sys-ème public européen et que l'Allemagne ivait inplacablement foulées aux pieds jar son invasion de la Belgique". Ce point de vue initial est toujours ce-ui de l'Angleterre. Le peuple britanni-}ue n'a jamais voulu de désintégration de l'Etat ou du territoire allemand : L'Allemagne a occupé une grande position lans le monde. In n'entre ni dans nos vœux ni lans nos intentions de mettre en question ou le détruire cette position à l'avenir, mais plu-ôt de la détourner d'espoirs et de projets de lomination militaire, et de la voir consacrer oute sa puissance aux grandes tâches bienfai-;antes du monde. L'Angleterre ne se bat plus pour mor-jeler l'Autriche-Hongrie ou pour priver a Turquie de sa capitale et la dépouil-er de ses territoires essentiellement ot-omans en Asie Mineure ou en Thrace. Nous ne sommes pas non plus entrés en 'uerre simplement pour modifier ou pour dé-ruire la constitution impériale de l'Allemagne, nalgré que nous considérions cette constitu-ion militaire autocratique comme un anachro-îisme dangereux au vingtième siècle. Notre joint de vue est que l'adoption par l'AIlema-;ne d'une constitution réellement démocratise serait la preuve la plus évidente que le ^ieil esprit de domination militaire est effecti-rement mort en elle au cours de cette guerre t nous faciliterait beaucoup la conclusion l'une paix large et démocratique avec elle. 1lais après tout, c'est là une question dont le >euple allemand doit décider. Le silence des Centraux Ayant ainsi exposé son poipt de vue général, M. Lloyd George marque et décore le silence des empires centraux au ;ujet de leurs buts de guerre. Ils n'ont >as répondu sur ce point à la note du >résident des Etats-Unis, alors neutres. Même sur un point aussi essentiel que eurs intentions au regard de la Belgi que, ils ont conformément décliné de donner aucune indication digne de foi. La déclaration du comte Czernin du 25 décembre 1917 (à Brest-Litovsk) est déplorablement vague, elle laisse la porj te ouverte à n'importe quel plan de conquête et d'annexion, elle n'assure pas l'indépendance complète aux petites nations, elle refuse emphatiquement toute réparation pour les dégâts iniques infligés aux villes et villages belges et à leurs habitants, elle refuse toute autonomie aux nationalités sujettes et se contente d'un vœu pieux pour la protection des minorités "dans la mesure où elle est pratiquement ' réalisable". Il est impossible de croire qu'aucun édifice de paix permanente pourrait être érigé sur une telle fondation... Avant même qu'aucune négociation puisse être entamée, les Puissances Centrales doivent se rendre compte des faits essentiels de la situation. L'époque du traité de Vienne est passée depuis longtemps. On ne peut plus soumettre l'avenir de la civilisation européenne aux décisions arbitraires de quelques négociateurs qui s'efforcent par des chicaniers bu par la persuasion d'assurer les intérêts de telle ou telle dynastie ou nation. L'établissement de la nouvelle Europe doit être basé sur telles fondations de raison et de justice qui donneront quelque promesse de stabilité. C'est pourquoi le gouvernement du consentement des gouvernés doit être la base de toute solution territoriale de cette guerre. C'est pourquoi aussi, à moins que les traités ne soient observés, à moins que chaque nation ne soit prêté à n'importe quel sacrifice pour faire honneur à sa signature, il est évident qu'aucun traité de paix ne pouvait valoir le papier sur lequel il est écrit. La Belgique M. Lloyd George passe ensuite en revue toutes les questions territoriales. La Belgique reste au tout premier rang des exigences britanniques : Les premières demandes, donc, toujours mises en avant par le gouvernement britannique et ses alliés, ont été la restauration complète, politique, territoriale et économique de l'indépendance de la Belgique et telle réparation qui peut être faite pour la dévastation de ses villes et provinces. Ceci n'est pas une demande d'indemnité de guerre, telle que celle imposée par l'Allemagne à la France en 1871. Ce n'est pas une tentative d'endosser le coût d'opérations guerrières d'un belligérant à un autre, ce qui peut ou ne peut pas être défendable. Ce n'est ni plus ni moins qu'une insistance qu'avant qu'il puisse y avoir le moindre espoir d'une paix stable, cette grande violation de la loi publique de l'Europe doit être réprédiée et, autant que possible, réparée. Réparation signifie Récognition. A moins que le droit international ne soit reconnu par l'insistance sur le paiement du mal fait au mépris de ses règles, il ne peut jamais constituer une réalité. Immédiatement après vient la restauration de la Serbie, du Monténégro, et des parties occupées de la France, de l'Italie et de la Roumanie. Le retrait complet des armées étrangères et la réparation pour l'injustice commise sont une condition fondamentale d'une paix permanente. L'Alsace-Lorraine Nous entendons rester jusqu'à la mort aux côtés de la démocratie française, dans la demande qu'elle fait pour une reconsidération de la grande injustice de 1871 lorsque, sans aucun égard pour les vieux de leur population, deux provinces françaises furent arrachées des flancs de la France et incorporées à l'empire allemand. Cette blessure a empoisonné la' paix de l'Europe pendant un demi-siècle et à moins qu'elle ne soit guérie une situation saine n'aura pas été restaurée. Il ne peut y avoir de meilleure illustration de la folie et de la perversité d employer un succès militaire transitoire pour violer le droit national. Russie et Pologne Au sujet de la Russie et sans se livrer à aucune récrimination, M. Lloyd George s en tient à l'attitude de son discours de Glasgow. Il met notre alliée en garde contre la duplicité allemande, mais l'ouverture de négociations pour une paix séparée l'empêche évidemment de formuler aucune condition. M. Lloyd George dit cependant : Nous croyons toutefois qu'une Pologne indépendante, comprenant tous les les éléments réellement polonais qui désirent en faire partie, est une nécessité urgente pour la stabilité de l'Europe occidentale. (Voir suite 3ème page, 3ème colonne)

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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