La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 augustus 1918
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s.n. 1918, 07 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n08f/
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Tht NcwpapT for Btlflaw LA MÉTROPOLE ËPENWY CUQ cErnm vu» CK1T DIX cnrnn PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ; 43, Ckancery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holhora 212. (3 msii 9 «ht 6 m«it i7 «h. t an ja «fa, jm* #L^ il D XI I 25*1» ANNEE y auui i»xo Registered at the G. P. O. as a Nfwspafer. No. 219 LA GRANDE GUERRE I Nouveau crime allemand IN TEMPS D'ARRET I Les projets d'Hindenburg Mardi miai. ■ situation sur le front de l'Aisne-Vesle ■ne le temps d'arrêt attendu. Sur la rive Hjes détachements légers des Alliés se sont partout aux arrière-gardes allemandes R'v a eu que des engagements locaux avec ■obs isolés ; sur toute la ligne, des duels Ijllerie animés ont commencé et les Alle- ■ entretiennent un bombardement nourri Hde de pièces de 210 installées au nord de Baiit évidemment compter avec la néces-Kur les Alliés de réorganiser leurs lignes ■mmunications dans un territoire systéma-Bnent dévasté, de faire avancer leur artil-Hlourde et le gros de leurs troupes, de les Brcer par des effectifs reposés ; les pluies ■tes n'auront certainement pas favorisé le Lj sur des routes détrempées et sabotées ■'ennemi. ■5 Alliés doivent aussi nettoyer le champ ■taille qu'ils viennent d'occuper et ce n'est ■ en soi une mince besogne. D'après des ■unications dignes de foi il est semé de Kres et littéralement couvert de matériel ■erre abandonné par les Allemands. Les lico-Américains ont recueilli jusqu'à pré-■lus d'un million d'obus de 77, plusieurs ■s. d'innombrables mitrailleuses et des ■soires de génie très important. ■ont aussi découvert l'emplacement d'au Ks un des canons qui tiraient sur Paris et ■sieurs pièces de marine de 380 destinées ■barder les centres de communication de Biin de fer à 40 kilomètres derrière le front, ■èvement de ces emplacements, composés ■aques d'acier assises sur une couche de ■ de quatre mètres d'épaisseur, devait oc-Berau moins six semaines. L'immensité des fclux entrepris par les Allemands dans le ■nt de la Marne suffit à démentir leur as-■n d'après quoi ils n'avaient pas eu l'in-Bon de s'y maintenir et qu'ils l'ont évacué ■virement. Bu tient toujours dans les milieux bien in-Hfc que les Allemands ne tenteront pas de Brocher à la Vesle et qu'ils se retireront Heurs anciennes positions du chemin des ■s au nord de l'Aisne dès que le plan de Ichsesera suffisamment développé; ils doi-Hévidemment profiter du léger répit dont Blposent pour achever leur évacuation, qui ■s'effectuer maintenant dans des condi-lns|beaucoup plus favorables qu'il y a huit ■s, et pour réorganiser leurs positions d'ar- n'est pas impossible cependant que Lu-)rf cherche à se maintenir devant Reims ïme qu'il tente une diversion de ce côté compenser la perte de Soissons et se créer au moins le semblant d'une nouvelle base ! Paris. Mais on pense bien que le géné-erthelot à l'œil ouvert de ce côté et qu'il toutes ses mesures en conséquence. and à l'allure que va prendre la bataille, t s'attendre à de vifs combats sur toute ne de la Vesle. Il est évident cependant le nouvelle avance ne peut pas être réali-sulement par des progrès frontaux et il itisfaisant de constater à cet égard que [peut toujours maintenir une pression ne sur l'aile droite allemande. Toute dération sur ce point serait, comme on bien, prématurée, mais on peut être cer-jue le haut commandement français dé-pera son plan selon nos vœux. Iiut se garder bien entendu de croire que que la deuxième bataille de la Marne né à notre avantage, Hindenburg a dit ïrnier mot. La défaite qu'il vient de su->it avoir considérablement, dérangé ses et entraînera sans aucun doute une gran-rturbation dans tout son dispositif de 'gne mais cette défaite elle-même, en 'ce de la nervosité qui se manifeste à à ce sujet, doit fatalement l'inciter à de aux efforts pour reprendre l'initiative "'lue et pour terminer l'année par un spectaculaire qui permettrait à l'opinion p!de de résister encore cet hiver. Hin-rK est homme de ressource et il faut s'at-: à un nouveau coup dès qu'il aura pu 'User ses troupes. Le vieux maréchal est !ue jamais pressé par les circonstances, Il <!ue s'il ne remporte aucun succès cette i il lui sera bien difficile de réussir l'an ®'n et il doit chercher à organiser son F telle sorte qu'il se prête en 1919 à une sive vigoureuse. danger reste donc grand à l'ouest, partirent sur le front anglo-belge. ant au temps qu'il faudrait éventuelle-aux Allemands pour déclencher une • e offensive sur le terrain même où ils ent de subir un si sanglant échec, on peut er aPProximativement à au moins un qui nous amènera, il ne faut pas ces- i E a faire remarquer, de nouveaux ren- 1 américains. 1 il raut compter aussi avec 1e possioinie que les Centraux cherchent ailleurs que sur le front occidental quelque succès dramatique destiné à soutenir le moral de leurs armées et de leurs peuples. M. Lovât Fraser rappelle à ce sujet qu'ils ont eu recours à ce truc chaque année. En 1915, vers la fin d'octobre, une armée austro-allemande appuyée par les Bulgares à l'est, traversa le Danube et oblitéra la Serbie. En 1916, pendant la deuxième quinzaine de septembre, Falkenhayn et Mackenzen organisèrent rapidement les opérations qui conduisirent à la conquête de la Dobroudja et de la Roumanie méridionale et à la chute de Bucarest. Le 24 octobre 1917 les Autrichiens, appuyés par des divisions allemandes et favorisés par des manœuvres de trahison, attaquèrent brusquement l'Isonzo, conquirent la moitié de la Vénétie et privèrent les Italiens de la plus grande partie dç leur front défensif en montagne.Cette année, les conditions sont moins favorables pour l'ennemi. Cependant, il faut toujours compter avec un coup de surprise de cette espèce, particulièrement du côté de l'Italie, de la Macédoine, ou peut-êre de la Palestine, de la Mésopotamie et de la Perse. Il faut espérer cjue les Alliés sont bien gardés de ce côté... Des zeppelins se sont approchés de la côte est de l'Angleterre lundi soir vers 9 heures et demie, mais n'ont pu pénétrer fort avant au-dessus des terres. Le communiqué qui mentionne cette visite inattendue ne signale ni de perte ni de dégâts. Les Allemands ont torpillé et coulé samedi le navire ambulance Warilda retour de France. Il y a 123 victimes, dont au moins 90 blessés. Il est caractéristique que, pour la première fois depuis deux ans, le Warilda ne transportait ni prisonniers ni blessés allemands à cette occasion. Le journal officiel des bolchevistes annonce que les Alliés ont attaqué et occupé l'île de Moudjouza, à 50 kilomètres au nord d'Arehan-gel, dans la mer Blanche. Il est possible que les Alliés aient déjà débarqué dans ce port. —♦ L'activisme à Dusseldorf Un jeune Flamand qui a séjourné dans plusieurs camps allemands a réussi à arriver en Hollande et a confié ses impressions au Teie-Çraaf. - Ce jeune homme ayant atteint l'âge militaire au cours de la guerre tenta en mai 1916 de passer le fil électrique, mais fut trahi patron guide, arrêté près de Turnhout par les Al-mands, condamné à cinq mois de prison et envoyé en Allemagne. Il séjourna d'abord à Sennelager, où étaient internés un grand nom. bre d'employés et ouvriers des chemins de fer selges qui avaient refusé de travailler pour nos ennemis, puis à Munster, où il vit Borms sn septembre 1916 et enfin en octobre 1917 il réussit à se faire envoyer dans un Komtnando à Dusseldorf en qualité de travailleur volontaire — toujours dans le but de se rapprocher le plus possible de la frontière. Après certaines difficultés il fut admis au Kolping Haus, maison de logement organisée exclusivement pour Ses Flamands et centre d'activisme. Notre évadé gagnait 40 marks par -emaine >our un travail très dur, le chargement et le déchargement de wagons de chemin de fer -nais en sa qualité de logeur au Kolping il tou_ ;hait 1 mark 40 de plus par semaine. On v -ecevait toute la littérature activiste, y com-sris un journal flamand imprimé à Dusseldorf "nême et qui s'intitule De Vlaming, Un religieux belge, le R. P. Stracke, était l'aumônier des 550 Flamands du Kolpig et dans ses serrions du dimanche il faisait continuellement de la réclame pour l'activisme et exposait tou-:es les raisons pour lesquelles l'avenir de la Flandre était en Allemagne. D'après cet évadé, René de Clercq est le *rand homme du "Bund fur die gute Bedin-*ungen zwischen Flandern und Deutschland" fondé à Diisseldorf. ♦ L'affaire Malvy Les débats publics de l'affaire Malvy 3-e sont clôturés et les 182 sénateurs appelés à siéger se réuniront à huis clos. Il y eut, lundi, un moment d'émotion orsque Malvy, pâle et livide, et s'appuyant sur l'a barre pour ne pas chance-er, prit la parole. Il protesta avec vio-ence' de son innocence et de son ardent patriotisme, disant qu'il ne sollicitait ni jrâce ni pitié, mais désirait, par iun acquittement, voir restaurer son honneur ;t celui de ceux portant son nom. La deuxième victoire de la Marne Grand enthousiasme en Belgique occcpée On n'admirera jamais assez l'attitude des Belges du pays occupé. Déportés dans les usines allemandes, astreints au travail militaire sous le feu des canons ou sous les bombes alliés, emprisonnés, brutalisés, pillés, affamés, soumis à mille vexations, isolés du reste du monde, avec, sous les yeux, toujours et toujours les communiqués menteurs, les articles tendancieux des journaux à la solde des "Kommandanturen", ils conservent en eux le plus ardent patriotisme qui, de ci, de là, éclate en dépit de toutes les répressions teutonnes. C'est ainsi que, d'après des informations parvenues en Hollande, la nouvelle de la deuxième victoire française de la Marne et de la retraite allemande, a suscité un grand enthousiasme dans toute la Belgique. A Liège, oe fut une véritable explosion de joie. La foule se livra spontanément à des manifestations et la Marseillaise fu chantée dans les rues. L'autorité militaire allemande s'es,t vengée en frappant la ville de Liège d'une amende et en interdisant aux habitants de quitter leur demeure pendant plusieurs semaines, après 7 heures du soir. ♦ L'activisme et les Belges Ce qu'on en pense & Bruxelles Extrait d'une lettre de Bruxelles, du 7 juillet 1918, traduit du flamand : Il m'est difficile de comprendre pourquoi les Belges exilés et les journaux hollandais se préoccupent tant de cette question germano-hollandaise (l'activisme) car, en Belgique, on la considère comme un problème résolu et qui ne mérite même plus d'être discuté par des gens sérieux. L'opinion unanime, tant en Flandre qu'en Wallonie, c'est que les activistes sont, ou bien des 'vendus désireux de se remplir les poches à notre détriment, ou bien de malheureux dégénérés dont la guerre a dérangé l'équilibre mental et la perception exacte des chosts. Des douches et une alimentation fortifiante rétabliront ces derniers ; quant aux autres, on a déjà désigné à Anvers et à Gand les réverbères où les membres du Conseil de Flandre occuperont une situation élevée le jour où les Boches prendront la poudre d'escampette. On ne pense pas que ces derniers se préoccuperont beaucoup du sort des tristes individus à leur solde, car si l'amour de leur pays est souvent mal glacé chez eux, les Allemands ! sont des patriotes à leur manière ; on sait de bonne source qu'ils méprisent profondément les activistes qui trahissent propre pays, et que, lorsqu'ils sont entr'eux ils ne se gênent pas pour le déelarer très carrément. L'armée belge triomphante et les Flamands exilés peuvent donc être à peu près sûrs qu'à leur rentrée le pays sera purifié de ces vipères et de ces crapauds repoussants et que le Roi ne devra pas se donner la peine d'instituer un conseil de guerre pour juger les traîtres. Ceux-ci le savent du reste fort bien, et ils sont surveillés de près... L'activisme et le semi-activisme de certains chefs flamands on fait un tort tort immense à la cause flamande. Par esprit de contradiction on parle et on apprend le français dans les villes et les villages flamands infiniment plus qu'avant la guerre, quoique natjrellement rien ne se remarque officiellement de cela. Pour une enseigne qu'on flandricise, on ouvre un cours de français et surtout d'anglais, qu'on n'a jamais autant étudié en Be'gique que depuis trois ans. A Bruxelles et à Anvers les professeurs d'anglais font littéralement des affaires d'or et ne peuvent suffire à leur clien-tièle. Partout on se prépare à recevoir en frères les soldats français, britanniques et américains qui se battent si courageusement pour nous libérer. Vous pouvez être certains qu'ils n'auront pas besoin d'interprètes pour se faire comprendre dans le dernier de nos villages ! ♦ M. Hoover chez le roi Albert M. Herbert Hoover, ministre de l'Alimentation aux Etats-Unis, l'homme à qui la Belgique a dû, pendant ces quatre années da guerre, l'organisation merveilleuse de son ravitaillement, vien d'arriver en France après un séjour de dix jours à Londres. M. Hoover a voulu que sa première visite fût pour le roi Albert et il s'est | rendu aussitôt au grand quartier général où il a été reçu par notre souverain et où s'étaient rendus aussi pour l'accueillir en Belgique libre, MM. Cooreman, chef du Cabinet, et les ministres Hymans, Se-gers et Vandevyvere... Un appel a l'intervention anglaise dans la question flamande ! LE MEMOIRE VAN CAUWELAERT Le dernier courrier de Hollande nous effet de notoriété publique qu'avant la guerre apporte des précisions définitives sur un la propagande officielle française a soutenu en incident que nous connaissions depuis Belgique financièrement des organes de pres- assez longtemps déjà, mais dont nous s?' ^es associations et des instituts qui se sont n|ei désirions itijrer les conclusions né- distigués toujours par leur hostilité contre les cessaires qu'après avoir obtenu des ga- 'dées flamandes. Le ministre du Commerce, r n -i iS M- David, a déclare en ion à la Chambre ranttes formelles au sujet de son authen- française que ,a brill,ante p9ar3tioi tion de [a ticite. Il ne s agit rien moins que d'un France à l'exposition de Gand avait pour but mémoire adressé dans le courant de cet- d'y soutenir les amis de la France dans leur te année par M. Frans Van Cauwelaert, résistance aux progrès flamands, notamment l'un des "chefs" les plus remuants du à la transformation de l'Université françai- mouvement flamingant, au gouverne- se (s*c) Gand en Université néerlandaise, méat britannique et dans lequel le dépu- Le zèle immodéré avec lequel les adversai- té catholique d'Anvers appelait l'inter- res belges du programme flamand ont lutté du- vention du Cabinet de St. James dans la ra.nt 'a §u'®rre P®ur l'idée d'une union écono- solution de la question, flamande ! ™£Ue et d ,une alliance PoMque étroite avec Ti-,. j jj , • .. 'a rrance n'a pu manquer de réveil er ces sou- L existence die cette démarche inouïe venirs pénibles n'a pas été démentie par son auteur lui- On affirme du reste couramment dans les meme- Bien mieux. Les derniers jour- -milieux flamands cjue certains organes de près- naux des Pays-Bas nous apprennent que se belge qui — notamment aux Pays-Bas M. Julius Haste, Jr., le "brillant se- attaquent tout oe qui est flamingant avec une coud' ' de M. Van Cauwelaert à La Haye, entière absence de scrupules, touchent directe- après avoir nié le geste extraordinaire ment ou indirectement des subsides français de son chef, a dû se rendre à l'évidence. ou ang aïs. Dans ces conditions, et comme une par- Je n examine pas le bien-fondé de ces ru- tie importante du mémoire — sa conclu- a seV e c °®e qu il_ importe, à mon • _ t., .. , , sens, de retenir, c est que ni la Belgique, ni s o ,a été publiée, il n y a plus auçu- ies Alliés n'ont aucun intérêt à donner ni à ne bonne raison pour ne pas mettre l'o- laisser aux Flamands, préoccupés de l'avenir pinion belge en Angleterre au courant moral de leur race, l'arrière-pensée d'être te- des faits. nus en mésestime ou en suspicion et à les ex- Les amis de M. Van Cauwelaert ex- Pos^r sans contre-poids à la seule attraction pliquent la genèse du mémoire de la fa- (,eA"er"agne. Çon suivante. Lorsque M. Van Cauwe- *'"1 > '&Ut conserver a" .Pa>'s fla- 1 f 4. 1' tt ArjT> mand son intégrité morale et sa résistance à kert fut appele au Havre par M. de Bro- ,-obsession a„efllande en marquant à k Z queville, il dut se mettre en rapport avec flamande les faveurs qu'elle mérite le consul-général de Grande-Bretagne à c'est avant tout le devoir du gouvernement Rotterdam, pour 1 obtention de son pas- belge, mais les sympathies anglaises peuvent seport. Le fonctionnaire lui aurait de- être aussi d'un précieux concours. Il est na- mandé à cette occasion des "renseigne- turel que les sympathies de la France aillent mlents" au sujet du mouvement fla- P'us spontanément vers nos populations wal- mand, et le député d'Anvers aurait rédi- '°nnes, qui sont unies à elle par la commu- gé une note purement "illustrative" qui "a.ut(^ de langue. L'Angleterre, de son côté, aurait été transmise au Foreign Office. P0^61" s°n attention spéciale sur la partie „ ... , ® . ,, flamande de la Belgique, et j'ai des raisons Cette explication, cependant, est inde- de dire que dans certains milieux politiques de fendable. Il est difficile de croire que M. l'Allemagne on a peur de voir l'Angleterre en Van Cauwelaert aurait dû "justifier" agir ainsi. son activité flamingante pour passer par J'ai déjà signalé que le Flamand apprend l'Angleterre en se rendant au Havre dès avec facilité la langue anglaise qui a dte larges l'instant où il était mandé au siège du affinités avec la sienne. Il est assuré aussi vis- gouvernement belge par le chef du Cabi- à-vis de 1 Angleterre de sympathies historiques net. Le gouvernement belge, qui ob- f' PfrtaS® avec elle le culte de toutes les li- , • , 1 tt* • /-»/y Dertes puuiiciues. tient du JHoreign Office — nous ne par- T >A„ ,, . , . . , 1 a c a: ^ l Angleterre a de son coté un intérêt mani- lons pas du Syndicat des marins — tou- feste à ce que les côtes occidentales de la mer tes les facilites desirables pour M. Camil- du Nord soient gardées par de petits peuples le Huysmans, ne_ peut manquer d'avoir libres, prospères et fiers de leur indépendance, été au moins aussi favorisé au regard de en même temps que sympathiques au génie M. Van Cauwelaert. D'autre part, M. anglo-saxon. Hoste ne nie plus la possibilité que son Si jamais l'Allemagne parvenait à faire inchef aurait envoyé ou fait envoyer spon- cliner vers elle l'esprit public dans les provin-tanément un mémoire à M. Balfour. ces "amandes, ce serait pour l'Angleterre une Onant à la thèse rl'anrès lanuellp re &randt; Perte et un danger grandissants.Si, au yuant a la thèse d après laquelle ce contraire, elle profite de la répugnance et de document ne serait q,u une note destinee ia haine que l'âme flamande aussi bien que à eclairer 1 opinion mondiale sur la l'âme wallonne éprouve à l'heure actuelle pour question flamande a.u regard du gouver- les tyrans d'outre-Rhin, pour montrer aux Fla- nement britannique", elfe est tout aussi mands de Belgique que l'Angleterre n'est pas peu plausible. M. Van, Gauwelaert sait seulement le défenseur irréductible de la liberté fort bien que le Foreign Office n'a au- politique de l'Etat belge, mais également un cun besoin d'être éclairé sur dette ques- 'imi sincère de leur renaissance complète à la tion, pais plus que sur aucune autre; car jIV"f*1" andaise, elle donnera preuve -, ,, ;• , 1 • A de grande prévoyance politique. il a sa question flamande a lu. en A- La partie flan(ande dPe la qBelgi en effet frique australe et, depuis la guerre, il y n'est pas seulement la plus exposée (!?) à l'Al. a intéressé dieis _ Belges.Du reste, le lemagne, elle constitue aussi la partie la plus texte du mémoire pulvérise mieux que forte, la plus importante, la plus fidèle à ses tout autre argument cette assertion in- traditions, nos institutions nationales'' et au suffisante. On jugera par sa conclusion, trône de Belgique, en même temps que la plus reproduite d'après l'Echo belge (29 juin), riche d'avenir de la nation belge, et ses sym-s'il n'est pas autre chose qu'une note ^at ies lnternationales ne manqueront pas explicative d influencer indirectement celles de la Hol-' . ' lande, qui devient chaque jour plus friande Voici donc ce que M. Van Cauwe- des produits littéraires d'e sa sœur flamande, laert, député belge, secrétaire du Comité officiel belge en Hollande, a osé écri- Ajoutons dès aujourd'hui, pour disisi-re secrètement et à l'insu du gouverne- P.er toute équivoque,^ que dès la récep-ment belge, au gouvernement britanni- ^on ,^e cet extraordinaire document, le que : Foreign Office l'a transmis purement et simplement au ministre de Belgique à La question (flamande) intéresse aussi la po- Londres, qui l'a envoyé à notre ministre litique des grands alliés de la Belgique, en par- (jeS! Affaires étrangères ticulier la France et l'Angleterre parce que les Poilr' avoLr m,anqué' 'son but - ,a di lo_ inquiétudes plus ou moins vives de 1 esprit fla- Tr À mand au sujet de son intégrité (sic) future m,a le SeCJ. e e •. Van Cauwelaert exercent inévitablement leurs répercussions sur n l0n ^PPe''e Pa'Si moins quelques com- ses conceptions internationales. mentaires- Nous les ferons demain. J'ai déjà dit que le mouvement flamand ^ n'est en rien dirigé contre la France ni contre RAft 'tt' - <• la langue française. Mais il n'est pas niable DUU millions À 1 It&Iie que dans les milieux flamands on est défiant vis-à-vis de certaines tendances traditionnelles Les Etats-Unis ont consenti un nouveau de la politique française. On y a le sentiment crédit de cent millions de dollars à l'Italie et de n'être pas compris et d'être traité avec dé- un crédit supplémentaire de neuf millions à la faveur par les gouvernants français. Belgique; ce qui porte le total des prêts à Ce sentiment à ses raisons historiques, mais l'Italie à sept cent soixante millions de dol- il a trouvé un aliment dans certaines interven- lars, de ceux à la Belgique à cent quarante- tions maladroites encore récentes. Il est en cinq millions

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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