La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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11 september 1917
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s.n. 1917, 11 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7ws9s/
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LA METROPOLE IONE PENNY liT. cinq ceïitime* Ude: VIJF cent Br: DIX CENTIMES r A -^T-KT-TTIT^ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hoiborn Ht. ABONKKOTESf 1 mois ih. ; 3 moit^Sgaà. |84- ANNEE MARDI 11 SEPTEMBRE 1917 No. 254 LA GRANDE GUERRE La Suède et les Alliés Grave situation en Russie Korniloli releve de ses ioncnons ■ e~ révélations de M. Lansing au sujet Mjmanœuvres du comte Luxburg, effec- ■ aVec la complicité de la légation sué-H:e de Buenos-Ayres et le ministère des Hjires étrangères de Stockholm, a pr<j-■[ dans ttras les pays alliés une surprise Hjgnée ; en effet, l'action des diplomates b n'est pas seulement une violation ^Kante de neutralité, mais un gros-B abus de confiance, qui compromet Haineur de toute la nation suédoise. En Mjentine, on craint une explosion de la Bre populaire contre les Allemands et ■police prend des mesures contre des ■nifestations éventuelles. He Washington, on écrit que de l'avis ■ M. Xordvall, un des membres de la ^Kion économique suédoise aux Etats- le baron Lôwen, ministre de Suède ^■rgentine, sera rappelé. M. Nordvall ^Rite que le baron Lôwen était malade (?) ■qu'il n'était peut-être pas au courant ^Rimtenu des communications. Le char-Hd'aiaires suédois à Washington s'est ^Kimé de la même façon. ^Bans les milieux officiels suédois à Lon-dit l'Agence Reuter, il-n'y a pas ^ftre eu de développements dans la si-Hîru Le comte Wiangel, ministre ^■Suède, qui est hors ville, est rentré ^ftipitamment à la légation dimanche ^■s-midi et a déclaré à un représentant ^■l'Agence Reuter qu'il n'avait pas de ^■telles de Stockholm ni d'autre con-^■sance des événements en dehors de ce ^Bles journaux ont annoncé ; par suite, Ht pouvait faire aucune déclaration, ^fcudra donc attendre l'action du gou-Bnement suédois, mais entre temps, ex-^■tion faite pour les communications comte Wrangel, aucan télégramme ^Bré ne pourra être expédié en Suède. H:est intéressant de rappeler ici l'aven-B du mystérieux coffre qui s'est profite, lors de la rupture des relations di-^■natiques entre l'Allemagne et les ' ^■ts-l'nis, à bord du navire qui rame-Ht en Europe le comte Bernstorff, am-^■adeur allemand à Washington, et ^■fit escale à Halifax (Nouvelle-Ecosse), ^■coffre adressé par le-ministre de Suède Bjashington au ministère à Stockholm ^■jsaisi par les autorités britanniques, Hpé qu'il fut confié aux soins d'un pas-■er< qui se prétendait un marchand sué-H> et qui déclara que le coffre contenait ' ■ !a correspondance diplomatique. Les 1 Mhx attachés à Washington avaient ■pisés et le coffre avait été recacheté, j ^■acon ostensible, à la légation suédoise Bjew-Yûrk. Rien ne prouvait que le ' ■p n avait pas été ouvert en route ; il | ^■àvait, par conséquent aucune garantie contenait pas de corrsepondance ^ Le ministre de Suède rèfusa de ■f une assurance officielle que le cof- 1 contenait que de la correspondance ■Hle adressée par lui à son gouverne- ' Il fut alors proposé de l'ouvrir ! H® faire examiner le contenu par un ! du ministre en présence d'un fonc-^■naire anglais, mais cette proposition j ^■t pas acceptée. Dans ces conditions, ' ^■^'•e fut débarqué du Frederick VIII ( ^Bpédié au Foreign Office à Londres, ^■ns certains milieux de New-York, ' mie que la situation qui vient de se " ^■P'-ter peut forcer la Suède à entrer c ^■leue. à moins que le peuple suédois ~ ^■k ne situation en mains en punis- ■ fonctionnaires qui l'ont trompé, ^■^idère l'incident comme étant sans j H; la diplomatie moderne et ^■tant sérieusement l'honneur et la 101 de la nation suédoise. Des ■ ™raes spéciaux de Washington an- ■ 'l^le l'effet immédiat des révéla- ^ H, _ '• Lansing sera l'exercice de i H 10ns extrêmes dans la livraison d ■ W|ces d exportation vers la Suède. p K0l!tuation en Russie, qu'on croyait ? ^■on pt '31115 assise depuis le Congrès de a M Par suite de la disposition favo- , (|i S°uvernement provisoire à l'é- ^ ^■lf 1 llesures de rigueur proposées x ib net al Korniloff pour rétablir la n discipline à l'arrière et dans les armées du front, vient d'être aggravée par un événement inattendu. Dans certains milieux déjà, il avait été dit que l'opposition, suivant d'autres, l'hostilité ouverte de certains partis russes à l'égard du général Korniloff provenait des tendances de ce dernier à faire une contre-révolution st à s'emparer du pouvoir pour le remettre à la famille impériale ; suivant d'autres cette opposition s'expliquerait par le désir de certains groupes de compromettre les cosaques et d'enlever ainsi à Korniloff [a base de son autorité. On n'en sera que plus surpris à lire l'étonnant communiqué que vient de publier M. Kerensky, à Pétrograde. Le 8 septembre, dit M. Kerensky, M. Lvoff, un membre de l'a Douma, arriva à Pétrograde et vint me demander au nom du général Korniloff de remettre tous les pouvoirs civils et militaires au général en chef, qui formerait un nouveau gouvernement selon son bon plaisir. L'authenticité de cette demande fut confirmée dans la suite par le général Korniloff lui-même, avèc lequel j'eus une conversation par la voie télégraphique directe entre Pétrograde et le grand quartier général. " Considérant cette sommation adres- ! sée par mon intermédiaire au gouvernement provisoire comme une tentative dans _Ç£rtains milieux de profiter de la situation difficile du pays pour établir un état de choses contraire aux conquêtes de la révolution, le gouvernement provisoire a reconnu la nécessité de me charger, pour la sécurité de la patrie et la liberté du régime républicain,de prendre les mesures urgentes et indispensables nécessaires pour couper à la racine toutes tentatives contre le pouvoir suprême et les droits des citoyens gagnés par la révolution.H" Pour ce motif, je prends, pour le maintien dans le pays de la liberté et de l'ordre public, toutes les mesures que j'annoncerai au moment propice au peuple. En même temps, je donne l'ordre au général Korniloff de remettre ses fonctions m général Klembovsky, général en chef des armées du Nord qui barrent le cjie-nin de Pétrograde, et j'ordonne au général Klembovsky de se charger provisoirement les fonctions de généralissime, tout en "estant à Pskoff. En second lieu, je déclare l'état de guerre dans la ville et le district de Pétrograde. Je fais appel à tous les citoyens le rester calmes et de maintenir l'ordre îécessaire au bien-être de la patrie, de 'armée et de la flotte et de remplir tran-juillement et fidèlement leur devoir dans a défense de la patrie contre l'ennemi ïtranger." Aucun autre détail de la situation n'est oublié. On ignore jusqu'ici le mobile :xact du général Kornilofl ; s'il avait été mpliqué dans la conspiration anti-révolu-ionnaire pour laquelle plusieurs grands-lucs russes sont maintenus en état d'arres-ation, il va sans dire que Korniloff aurait ;u le sort qu'il méritait. On ne peut donc pie supposer que le général Korniloff, lans un excès de zèle patriotique, a v mie 'emparer du pouvoir pour exercer une lictature qui, dans son esprit, pouvait eule sauver la Russie de la ruine qui la nenace. Il faudra donc cfftendre les événements. Sur les divers fronts, la situation est nchangée. o—o Rafles d'antiquités en Alsace On apprend que plusieurs gros antiquaires e Berlin parcourent actuellement l'Alsâce-.orraine pour y acquérir des vieux meubles, es sculptures, des faïences, peintures, ta-isseries précieuses. Ils offrent des prix onsidérables pour décider les propriétaires s'en défaire. Envers ceux qui se montrent récalcitrants, ;s antiquaires usent d'un langage d'intimi-ation. Plusieurs gobelins ont été. vendus o.ooo marks, de vieux fauteuils 4 à 500 larks. La campagne de l'Est-Africain Nouveau succès belge Le secrétaire du War Office publie le communiqué suivant ^ la date du 9 septembre : Télégraphiant le 8 septembre, le général en chef en Afrique orientale rapporte qu'à cette date, la résistance ennemie à Mponda, 53 milles (85 kilomètres) au sud deMabenge, a été brisée. Toutes les positions allemandes furent occupées et nos troupes sont en poursuite.Les colonnes belges ont traversé la rivière Ulanga et marchent sur Mahénge du nord au sud. La force allemande, refoulée successivement de Mpepos, 60 milles (105 kilomètres) sud-ouest de Mhenage et de Malinje, 18 milles (30 kilomètres) au nord-nord-est de Mpepos se retire vers le sud-est et est poursuivie par nos colonnes de Lupembe. Dans la zone sud, la force allemande délogée de Tunduru, se retire vers Liwale. On rapporte qu'il n'y a plus à présent de forces allemandes dans le Nyasaland portugais, au sud de la rivière Romuma L'Ulanga est un affluent de la Rujiji. Il coule de l'ouest à l'est à moins de 50 milles (80 kilomètres) au nord de Mahenge, qui est le cent e actuel p incipal de la résistance des Allemands, vers lequel se reti ent toutes leurs ' colonnes, il est propable que la traversée de l'Llanga aura été effectuée p ès de Manani, au nord-nord-est cle Mahenge. Comme à la veille de la prise de Tabora, les Belges et les Anglais sont à distance à peu p "ès égale de Mahenge. Si nos vaillantes troupes coloniales ont le champ libre, le résultat de cette nouvelle course à la victoire sera fort intéressant. Une opinion française sur la guerre sous-marine L'amiral Degouy écrit dans le Journal des Débats : " L'assurance des termes dont s'est servi le maréchal von Hindenburg dans le télégramme lu avant-hier à la commission plé-nière du Reichstag conduit à penser qu'il n'y a pas que du " faux semblant " dans la confiance de nos ennemis en ce qui touche le résultat final de la guerre sous-marine. " Evidemment, on prépare là-bas un très gros effort. Le bien renseigné correspondant von Wiegand nous affirmait ces jours-ci que l'Allemagne aurait à la fin d'août 240 submersibles environ et qu'au demeurant les mises en service mensuelles dépassènt les pertes de six à huit unités. Ce dernier point paraît contestable. En revanche, il convient d'accepter ce que l'on nous dit des perfectionnements apportés aux organes extérieurs des navires de plongée en vue de limiter les inconvénients graves des avaries subies par les kiosques et tourelles en saillie sur la coque. L'Amirauté allemande est bien obligée de se préoccuper des conséquences de l'armement des navires de commerce armés. Je ne serais pas surpris qu'elle allât jusqu'à blinder contre les obus de faible calibre la carapace supérieure de ses nouveaux sous-marins, dont on sait que le déplacement est fort élevé. " Justement, M. von Wiegand annonce que les Allemands dirigeront leurs attaques contre les transports américains, ce qui suppose que leurs grands submersibles de 2.000 tonnes et plus se placeront, en plein Atlantique, sur les routes prévues de ces convois. Leur endurance permettra à ces croiseurs sous-marins de rester longtemps au large, où ils risqueront beaucoup moins d'être pourchassés par les patrouilleurs et les appareils aériens des marines de l'Entente. " Il est fort possible, en effet, que la guerre sous-marine entre dans une phase nouvelle, celle des opérations au grand large sur les lignes de communication des Alliés, opérations qui ne porteront pas préjudice aux torpillages habituels, pratiqués, aussi bien sur les ifeutres que sur les belligérants, dans la zone côtière interdite. Ce qu'il reste des petits sous-marins agira dans la mer du Nord et dans la Manche comme devant ; les tonnages moyens seront affectés aux eaux littorales de l'Atlantique et à la Méditerranée ; les grands submersibles nouveaux sont tout indiqués pour opérer sur les côtes américaines ou, comme je viens de le dire, pour croiser dans les vasèes espaces de l'océan, que sillonnent les routes de navigation. " Reste à savoir comment nous répondrons, nous, à ces menaçants desseins." o—o 4.500.000 hommes c L'état-major général américain arrête ses plans en vue de lever et d'équiper une armée de 4.500.000 hommes. Une trentaine de sujets allemands ont été arrêtés dans le Dakota du Sud pour propagande contre le service militaire obligatoire. Le Pape et la paix allemand< La réponae de la Grande-Bretagni Washington, 9 septembre.— La Grande Bretagne a avisé les Etats-Unis que 1; réponse du président Wilson aux proposi tions de paix du Pape estyen fait la répons* de la Grande-Bretagne, ainsi que l'a indi qué~ récemment Lord Robert Cecil.— Reuter. " Note.— Il reste à savoir si la Gr^nde-Bre tagne prend à son compte les déclaration; de M. Wilson au sujet du peuple allemand e -des mesures alliées de défense économiqui conclues à Paris. o—o Le problème de l'Escaut Amsterdam, 8 septembre.-—- Commentan la dépêche de New-York disant que le gou vernement allemand a proposé à la Holland* l'ouverture de l'Escaut aux sous-marins aile mands en échange d'avantages commerciau: après la guerre VAlgemeen Handelsblad (sou vent officieux) déclare que l'Allemagne sai parfaitement que le gouvernement des Pays Bas ne consentira,, en aucune circonstance de violer sa neutralité de cette façon. Il est évidemment possible, ajoute le jour nal, que les Allemands essayent d'employe cette voie navigable, mais il est tout à fai improbable que le gouvernement hollandai: consente à une telle proposition.— Dail\ Chronicle. ■ o—o- Les maximalistes agents de l'Allemagne Le révolutionnaire russe bien conni Bourtzef a, comme on le sait, pris ces der niers temps, dans l'affaire des maximalis tes, une position bien nette contre Lénin et Gorki, sur l'action desquels il a publi dans la presse de Pétrograde quelques ar ticles vigoureux et retentissants. Au cours d'une conversation avec 1 représentant de l'Agence Havas, Bourt zef s'est récemment exprimé en ces ter mes : Je 11e puis que confirmer et répéter que le meneurs maximalistes sont, par leurs agisse ments, des agents conscients ou inconscient de Guillaume. Lénine, plus particulièrement, comme che des maximalistes, ne pouvait ignorer qu< son parti est lié avec des agents allemands tel que Parvus, Ganedski et Kozlovsky et qu< des fonds sont envoyés à son parti par l'in termédiaire de ces personnages. Lénine, pa: ses agissements politiques, a donc contribu< a seconder l'action allemande en Russie. C'est Lénine et ses camarades qui sont le: principaux coupables de la décompositi 1 de la vie russe et de la débâcle de l'armée. Gorki, Comme écrivain, a toujours été e restera à tout jamais notre gloire, notre or gueil et notre grand espoir ; mais, commi homme politique, Gorki a toujours été et rest< jusqu'à présent aveugle. Il a travaillé ces derniers temps, d'accorc avec Lénine et son parti, au journal la Novoic Jizn, a prêté aux maximalistes un formidable appui moral et a contribué à porter de ter ribles coups à la défense nationale. Jusqu'ici,. Gorki a été trop aveugle poui voir où le menaient Lénine et son parti. El il est trop faible de caractère pour se détour ner avec horreur de ses amis après les crimes qu'ils ont commis. Nous le plaignons, mais nous ne pouvons pas ne pas protester contre ce qu'il fait. Le sort du pays et de la Révolution, l'issue de h guerre, l'honneur de la nation, nous sont in-commensurablement plus chers. . o—o- Les hommes d'affaires allemands pour la guerre à outrance Dans un discours prononcé à la bourse de Brème, le président de la Chambre de commerce de cette ville s'est élevé contre la conclusion d'une paix prématurée : " Nous restons inébranlables sur tous les fronts, a-t-il dit, et tôt ou tard la guerre sous-marine viendra à bout de la volonté belliqueuse de l'Angleterre. Dans notre désir de conclure la paix, l'ennemi ne voit qu'un signe de faiblesse et croit pourvoir en tirer la conclusion que l'Allemagne est à la veille de son écroulement. Par cette guerre, notre commerce d'outre-mer et notre n\vigatior ont souffert tout particulièrement. Cependant, nos négociants, en dépit des pertes matérielles, sont décidés à tenir jusqu'au bout et, de même que nous avons la certitude que l'Allemagne doit avoir une extension économique mondiale si elle ne veut pas disparaître, de même nous_ sommes persuadés que notre commerce extérieur ne peut être rétabli que si l'empire sort de cette guerre fort et puissant et si des garanties sont don nées que nos forces pourront se développe! librement sur les mers et au delà des mers.' Argentine, Allemagne et Belgique Les révélations américaines au sujet de la façon dont la Suède a prêté son organisation diplomatique dans certains pays neutres —■ et peut-être même ailleurs — aux manigances allemandes, a produit une vive sensation. En attendant les explications de Stockholm, la presse anglaise paraît ne vouloir rendre responsable que les diplomates intéressés et au moins certains bureaux du Foreign Office suédois qui, comme la grande majorité de la haute société suédoise, sont ouvertement germanophiles. Comme les " révélations " de M. Gérard et comme celles de M. Bourtzef, celles de M. Lansing montrent une fois de plus l'Allemagne officielle sous son jour véritable, à savoir comme l'image même de la duplicité et de la trahison. Mais il n'y a pas que le point de vue suédois et le point de vue allemand dans cette affaire, il y a aussi le point de vue argentin, qui nous touche même de plus près. On sait que l'Argentine, plus encore que le Brésil, a été et est encore extraordinaire-ment travaillée par la propagande allemande et qu'elle a adopté au regard de l'Allemagne, dans la guerre sous-marine, une attitude sur laquelle les dépêches du comte Luxburg, chargé d'affaires allemand à Buenos-Ayres, jettent un jour nouveau. Il est possible que l'antagonisme historique entre l'Argentine et le Brésil soit pour quelque chose dans cette attitude. I] n'en ressort pas moins de la dépêche No. 32, mai l 1917, du comte Luxburg, que " en conséquence du règlement de l'affaire du Monte-Protegido (navire argentin coulé par les Allemands), il y a eu un grand changement dans le sentiment public et le gouvernement, à l'avenir, n'enverra de navires que jusqu'à Las Palmas (Açores) ". En conséquence, le chargé d'affaires demande, ou bien que les Allemanclg épargnent les navires argentins se trouvant dans les eaux françaises (et notamment l'Oran et le Guazu, dont il indique les dates de départ) ou bien qu'ils les coulent saps laisser de traces, c'est-à-dire en assassinant froidement leurs équipages. Il est difficile de savoir quelle suite reçurent de tels conseils, mais ce qu'on peut constater, c'est que l'affaire ultérieure du navire argentin Toro fut régée avec une facilité et une rapidité qui ne laissèrent pas d'étonner certains milieux bien informés. Que s'est-il passé entre l'Argentine et l'Allemagne, que se passera-t-il ? On ne sait, où on ne peut pas dire... Mais la question sera suivie de près par les Belges, non seulement en raison des intérêts belges en Argentine, qui sont considérables, mais aussi en raison des intérêts plus ou moins distinctement belgo-allemands dans ce pays, qui furent et sont défendus en Europe avec une certaine vigueur. Nous n'apprendrons rien à personne en rappelant que les agents d'une société belgo-hollando-germanique sont établis dans les consulats belges en Argentine et qu'à Buenos-Ayres une œuvre pro-belge est présidée par une Allemande. Il serait intéressant de savoir s'il n'y a pas un rapport quelconque entre ces derniers faits et ceux que nous avons cités. De toute façon, les sensationnelles révélations américaines ne seront pas sans influence sur leur cours et nous nous en réjouissons à l'avance. o—o - Le civil n'est pas un prisonnier de guerre L'appel aux belligérants en faveur des internés civils a été très bien accueilli en Allemagne. M. de Romberg, ministre d'iÙ-lemagne en Suisse, déclare que l'Allemagne serait d'accord avec un échange général des civils. En France, l'appel a obtenu également beaucoup de sympathie. Nous lisons dans l'Eclair, de Paris : " La presse suisse, dit-il, vient de publier un appel où se manifeste l'esprit de justice et de générosité de cette patrie des altitudes. " Jamais dans les conflits précédents, les civils n'avaient été privés de leur liberté ; jamais il n'avait été fait obstacle à leur déport. En vertu des conventions de La Haye, ils devraient jouir d'une protection spéciale et ils sont, du fait de la conception allemande, de l'abus de la force, plus malheureux que les prisonniers de guerre, qui du moins correspondent, sous certaines réserves, avec leurs proches. " Le civil n'est pas un prisonnier de guerre, nos populations, si éprouvées sous le joug, remercient les amis neutres qui l'ont rappelé dans la plus heureuse et la plus opportune des formules. "Un grand nombre de lettres de Paris et de l'étranger viennent encourager les signataires de l'appel à profiter de leur influence et de ce premier succès pour mener à bien leur initiative sympathique au nibnde entier, sans exception de nation, de religion ou de race."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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