La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 februari 1916
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s.n. 1916, 18 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k46z2s/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the bospitality of g-hf Btau&arfc, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Tnrough its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antweip and other parts of Belgium are able îo obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES, I 23me ANNÉE VENDREDI 18 FEVRIER 1916. N°- 49. A GRANDE GUERRE. ■ TA CHUTE D'ERZEROUM. — ENORMI ■ BUTIN-DEFAITE ECRASANTE DES TURCS--CONSEQUENCES DE L/ CONOUETE.-LA BAISSE DU MARK UN ARTICLE SIGNIFICATIF—L/ I oUESTION DU " LUSITANIA " ROU VERTE. - LES ETATS-UNIS NI MARCHENT PAS.—CALME SUR LE! AUTRES FRONTS. ■ i la lumière des renseignements complé Biiîtiaireo publiés hier au sujet de la chut' Kj'Eneroum, celle-ci apparaît comme ui HLenient vraiment considérable. Le sans-fi HjjSiie5dit apprendre de l'ambassade russe (; ■L^çue la citadelle a été trouvée pratique Bmm! intacte, les Turcs ayant été si surpri ■«'"assaut des défenses qu'ils croyaient in) BSwaMes. qu'ils n'ont pas eu le temps de dé Bruire les forts et les bâtiments militaires. L ■butin trouvé dans la ville est énorme. L ■"Messager officiel" de Pétrograde estime qu B]a?amison enfermée dans les forts de la cein Kure principale était de cent mille hommes ■avec 467 canons, plus 374 canons pour les fort ■avancés et 200 canons pour les défenses cen ■traies, soit un total de 1041 bouches à feu. L ■"Retcli" précise que îa prise du camp retran fut effectuée par un triple mouvement Bcombinant à la fois un débordement des ailef lia paralysie du centre et l'interruption de ■communications. Ce journal prétend que 1 [chute de la citadelle est une menace pou [Constantinople. [ Sîns aller aussi loin, il est permis de croir que ses conséquences seront considérable; Eizeroum est en effet la seule défense fixe qu les Tures possédaient en Asie mineure septen itrionale. La forteresse constituait pour eu' mie base de tout premier ordre, qui eomman dait toutes les routes menant au creur de l'Ai hnénie, à !a Mésopotamie et à la Perse. Ç't tait en un mot le Metz turc, di rectement tourn contre une invasion russe vers le sud-ouest. Mais les forteresses, on le sait, n'ont pa [grande importance dans cette guerre. Ce qu «st d'un poids beaucoup plus grand, c'est ! [perte en hommes et en matériel qye les Turc Tiennent de subir, non seulement dans l'en cerclement d'Erzeroum, mais dans la défait qu'ils ont subie en janvier dernier entre 1 [frontière de Caucasie et la forteresse. Il ap fpert aujourd'hui que cette défaite, qui se tei jirnna par la retraite des troupes ottomanes ei fuite désordonnée, a véritablement brisé l'ai hnée turque du Caucase et a été la véritabl [cause de la chute d'Erzeroum et des événe ffients qui pourront la suivre. Ce n'est pa feulement qu'un réduit formidable est tombé se réduit n'abritait plus que les épaves d'un innée et il est douteux que les renforts qu dit envoyés en hâte de Gallipoli pourron tarer ces débris et organiser une guerre d< imitions semblable à celle qui se déroula su la frontière de Caucasie pendant l'été dernier lins tous les cas, il est probable que la cam pçne d'Egypte et celle de Salonique subiron oe ce chef un retard considérable, pour ne pa pe plus. Nous ignorons si la chute d'Erzeroum es j®J» connue en Allemagne. Mais on paraî y préparer l'opinion. Il ne faut pas voi «autre cause à un télégramme " inspiré " dat. « Bprlin que publie la " Gazette, populaire d« Pologne ' et dont l'auteur admet que le publi 0Wmand devrait être autorisé à discuter libre ment .e but militaire de l'Allemagne, et qu< « peuple ne devrait pas confondre les but notaires avec des idéaux militaires, qui JJ'.i Peuvent être atteints dans 'la guerre actuelle La censure permet à la "Gazette populaire' ® dire que l'Allemagne a nourri de nom i relises illusions au sujet de ses ennemis, illu s Jns qui ont été dissipées par les faits. Les Cl" er-nemis sont plus résolus que jamais, e ® conséquence," le peuple allemand veu «»el est le but de la guerre. La " Ga s, pourtant, le connaît aussi bien que li H consiste exclusivement, à l'heur-i,,1 a obtenir cette " paix honorable " qui ssenHer8' re*usen'1 avec <;ruauté de lu Ltaitendsnt- 'a chute d'Erzerounifea en Sur i", re " C^u^'e du mark peu ordinaire a ,r,a d'Amsterdam il est tombé di teaJi (florins pour ce.nt marks). Le: E'S(1),st;fs hollandais croient que cette baissi L" récente hausse étan iiUDrit-ip artificielle. On considère commi boi'it ~10'e 131,6 "Allemagne tienne jusqu'à.! lieu?rLgr°fae Muvelle- Les Etats-Unis, ai lEon«i> „iu cr,la ver«<*n " revisée " de la ré ■P-'ision r,nmnt - à la notfr sur " Lusitania,' K lin™?!/ considérée comme une sim IteS™ f' °nt rouvert à nouveau toute h ■Cette'gnnf,- te5? la discussion " ab ovo.' ■[due "a, "T'.s® désagréable pour les pirates e& IlPe savoir l-i11 d'U S°uvernf?ment américain' Iktemanl' E?uveau mémorandum austro IP6'nromof °"i1 0u noal' " en conflit" ave' I%eH0 TYelativefi "Lusitania." I ■P'est un , ♦ CeIa que ^amiral von Tirpit: ■"mémo " i; r<?P pr6ssp de sortir son fameu: ■îlabituHp e,'"n aurait sans doute, selon soi ■reconnaît,.»01 ,oono'ure un petit marché e ■de l'autro iS6R torts d'un côté, en s'assurant ■'s nouvflin S C°mp'*c'^ des Etats-Unis dam ■lu'il prérinr ''ueTrre aUx navires marchand'; Bngton rêî,,.!' ^ malheur, c'est que Wash Bfevru en ,marcher. M. de Bernstorf ■clio^e. u'j. i™ m°n Par^> chercher autn ■ïi&nder l'i nl'i3' ',rPitz fera bien de recom L'activîtf de!1C€ a ses Pirates. ■^° communim,1- t 'ront. occidental a diminué ■%ale aup lançais de mercredi s«ir m ■ ^iUe et dp» * losi°n d'un camouflet près d ■A'sne, et «m jIs d'artillerie sur l'Oise, 1 ■<iuc celui rt'Lî!U t d€ .Saint-Mihiel, tandi ■îendant k „'„'î,r aî),rè®-midi, signale le calm ■ witaonicn, Preeedpnte. Le communiqué I !iat^î«e alwT»je r"'allx environs d'Ypre ■ ij- Quatre nu ' e ? es' effeotuée sur un fron K Ui'«, les An «i ?ïle^res-, D'après M. Marce ■^'Uons rtf ?;ais auraient déjà regagné de ■ ° " x cents mètres de tranchée 1®!"Ralonsce°J^ ?r:^nta'. rien de particulier î''le,n " russe an/ Une attatlue d'un " navir. emberg.Cze- contre Podhaice, sur lia lign< Lf.?1, s> aux p'iV; Z' e\ ''emPioi par les Aile [% ®y&nhydrin°n8 ? Dv.insl;> d'obus à 1 k rjru&sique_'." iue> justement appeL LA CARTE A PAYER. Si tous les pays sont particulièrement ; éprouvés, dans leur patrimoine pécuniaire, pai ' les gigantesques événements qui sont en trair de bouleverser le monde, c'est incontestable, ment de l'Allemagne que l'on peut dire que la . guerre la mène en droite ligne à la banque ; route. > Depuis le début des hostilités, on y est, poui ainsi dire, isolé du reste du monde, et on 3 vit sur les économies, recueillies au cours " d'une période assurément longue, de prospériti 3 et d'intense développement économique. Mai: | le bas de laine se vide de plus en plus, sans qu'il puisse être question de combler cetti 1 diminution d'actif par des ressources notable ment importantes. 3 Songeons aussi que les marchandises im portées des pays neutres doivent être payée: l à prix d'or (c'eet le cas de le dire), par suiti ^ de la dépréciation croissante des valeurs ger ^ maniques. A quoi cela peut-il mener l'Aile magne, sinon à la débâcle financière, à l'ap pauvrissement général, en dépit des immense: ' richesses que possèdent l'Empire et son alliée ' l'Autriche-Hongrie, en dépit même de la puis a sance d'organisation merveilleuse qui fait li ^ force de ces pays? Et magré tout, l'Allemagne conserve de: ' illusions! Il se trouve encore des journaux -j comme l'officieuse " Norddeutsche Allgemeini t Zeitung," pour imprimer tout crû que l'Angle „ terre souffre plus de la guerre, au point de vui financier, que l'incomparable Allemagne. Oye: a plutôt: chaque citoyen britannique doit, ! l'heure actuelle, contribuer pour deux shil j lings, aux dépenses de la guerre ; chaque bien _ heureux Germain en est quitte pour un shil c ling, mais l'ingénieux chroniqueur teutoi . oublie de dire que dans les deux shillings pou . lesquels tout Anglais est mis à contribution . figure une part des prêts—considérable; g comme on sait—faits aux autres puissance; alliées; or, ces prêts produisent des intérêt; 3 conséquents, tandis que les dépenses de l'Aile i magne ne produisent pas un. rouge liard d'in t térêt! Et voilà comment on écrit l'histoiri 3 économique, dans le pays où M. Helfferich . dont nous ne songeons du reste pas à con 3 tester la haute compétence, assure la tâcln 1 périlleuse d'équilibrer les budgets ! ^ LE MALIN PAYSAN. 3 Les paysans n'aiment pas beaucoup les'ré quisitions. C'est pourquoi l'un d'eux résolu " de jouer à l'envahisseur un petit tour de ss ' façon. ^ Au jour dit, il amena son cheval devant le: 3 vétérinaires boches qui avaient ordre de ré ^ quisitionner les plus beaux exemplaires de h 3 race chevaline qui se trouvent encore—pa: L quel hasard, grands dieux—en Gampine. Comme il tenait à la bête, il fit valoir auprè: " des vétérinaires toutes sortes de mauvaise: _ raisons. 3 — Ce cheval est fort beau <5ependants lu répondit l'Allemand, et j'en donne 3000 francs ^ —Comment 3000 francs, repartit l'autre J; mais cette une bête maladp. san-s force, avec ; des défauts nombreux. Elle vaut à peine deus cents francs. ' —Ah! rétorqua le Boche Deux cents francs, vous dites. Eh bien! les voilà. Protestations du paysan qui gémit, pleura ; avoua avoir trompé le vétérinaire pour ne pas ? ■ f.tre quitte de sa bête qui valait au moins 1 5000 francs. — Raison de plus, fit le Teuton. Et la bêt( fut payée dix louis papier—évidemment—ai paysan en larmes. Un journal allemand, d'après le témoignagf ' d'un professeur boche, prétendait l'autre joui L que jamais il n'y avait eu autant de chevauj 1 en Belgique et que ses compatriotes n'avaien: pas réquisitionné une seule jument. Répon ! dons brièvement à ce docte savant qu'il en £ * menti et que, lorsqu'on est aussi peu au cou : rant des choses de la guerre, on se tait. L< 1 journal allemand qui imprime de telles sor nettes est, au moins, dans son rôle, lui. 1 " continue à lancer des canards—ce qui n'esi • pas pour déplaire, vraisemblablement, aus ' Allemands affamés. 4 La vérité est qu'il n'y a quasiment plus d( - chevaux en Belgique et les malheureuses bête, t qui s'y trouvent encore sont si peu nourries s qu'elles né peuvent fournir un effort continu. 1 Les chevaux de fiacre à Bruxelles, pai exemple, sont la plus lamentable exhibition 1 qui se puisse voir. INfon, mais à qui le pro- - fesseur boche va-t-il faire accroire ses sor-' nettes? t AU PAYS ROUGE. t Edifiante statistique:— De.puis l'installation des tribunaux de cam' | pagne allemands jusqu'au 30 avril 191ô:— Nombre de condamnations: 121ô. Noniibre de libérés: (a) après acquittement ' 167 ; (b) à la suite de retrait d'accusation [ 1310. Total 1477. Du 1 mai 1915 jusqu'au 31 juillet 1915:— 3 Nombre de condamnations : 894. 5 Nombre de libérés: (a) après acquittement - 141 : (b) à la suite de retrait d'accusation: 567 f Total 708. 3 Du 1 août 1915 jusqu'au 31 octobre 1915:— Nombre de condamnations: 1306. Nombre de libérés: (a) après acquittement ' 184; (b) à la suite de retrait d'accusation: 973 ; Total 1157- 1 Soit donc e.n tout, depuis le commencemeni jusqu'au 31 octobre 1915:— Nombre de condamnations: 3315. 3 Nombre de libérés : (a) après acquittement 3 492 ; (b) à la suite de retrait d'accusation ^ 2850. Total 3342. \ Belges, souvenons-nous ! 5 — ■■ 1 ■- CORRESPONDANCE. 3 Nous avons reçu une lettre signée " Ur î groupe d'abonnés," dont les termes vagues m - nous permettent pas de prendre position ' comme nous serions disposés à le faire si nous i avions en notre possession les faits de la causc LA VIE A ANVERS. SITUATION FINANCIERE. Les diamantaires anversois, résidant à Scheveningen, et qui font partie de l'Antwerp-■ schs diamantclub, ont tenu une réunion sous la présidence de M. Kahn, directeur de la . | Banque Générale Belge. ■ j Une commission de quarante membres a été ; ! nommée pour évaluer les sommes que chacun ! aura, à payer à la suite de la levée du mora-; torium. Les dettes qui ne sonit pas encore ; acquittées sont prolongées de six mois. > s * ® Le gouverneur allemand—et transitoire—de la position fortifiée d'Anvers a promulgué une • ordonnance aux termes de laquelle un prix ' maximum est fixé pour la vente, en débail, du s sucre. Le sucre raffiné devra donc être vendu ■ 15 francs les cent kilos, le sucre cristallisé 85 • francs et la fine cassonnade 90 francs. s * # • Une " Bekanntmachung " de date récente, ' promulguée par le " Kaiserliche Gouverneur " ^ Freiherr von Huene, est ainsi rédigée :— " Les hommes d'équipage de tous les ba-, teaux qui se rendent d'Anvers en Hollande I doivent se présenter, pendant leur séjour dans > | la métropole, deux fois par jour, entre 8 eit . midi et entre 3 et 6 heures à la '* Schiffermelde-, stelle." Sont considérés comme faisant par-; tie de l'équipage, les femmes et les enfants t lorsque ceux-ci sont âgés de plus de dix ans. . Le local où ils doivent se présenter .se trouve . à côté du Lcodshuis, en face de la garde. . Cette ordonnance entre immédiatement en t vigueur. r " Les contrevenants ne pourront plus navi-, guer et seront frappés d'amende de 20 à 2000 5 marks ou de peine de prison allant de 4 jours 5 à un mois." * * # Le Collège avait soumis, pour examen et - rapport au Conseil, les conditions auxquelles > le Consortium des banquiers bruxellois et , anversois consent à avancer à la ville d'Anvers - une somme de 22.500,000 francs nécessaire à ; assurer, pendant les mois à venir, la marche régulière des services municipaux, le^paiement des intérêts et de l'amortissement des anciens emprunts, et la liquidation, à leurs échéances, des emprunts à court terme, de même que 1' apurement du compte-courant que la Société Générale de Belgique a ouvert à la Ville d' ; Anvers. [ Ces conditions paraissent favorables: l'emprunt se ferait sur bons de caisse de 1000 s francs chacun, datés du 1er janvier 1916 et . échéant au 31 décembre 1917, donnant u.n in-t térêt annuel de 5 p. c. payable par semestre : échu; les bons seraient pris au pair augmenté de la fraction d'intérêts courue depuis le 1er ; janvier 1916 jusqu'au jour de leur remise aux i banquiers. Le Conseil communal a approuvé ces oondi-i tions et conclu le contrat sur ces bases. LES SOCIALISTES BELGES. Sous le titre: "Les socialistes belges sont ' prêis à délibérer," le "Vorwarts " du 11 février 1916, No. 41, publie la note suivante :— I Le journal de Copenhague " Social Demo-; kraten " avait naguère constaté avec regret que les camarades français et belges ne vou-! laient pas rencontrer les camarades allemands i à La Haye aux fins de délibérations avant que les Allemands soient refoulés du territoire : français et du territoire belge. La " Vossisclie Zeitung " communique que " Socialdemokraten " a reçu du dirigeant so-; cialiste belge Camille Huysmans, une lettre • de La Haye, selon laquelle cela n'est pas exact , pouT ce qui regarde la Belgique." La parole est aux socialistes belges ! GUILLAUME II EN DIRIGEABLE ' La lecture des lettres saisies sur des prisonnière allemands a révélé à la "Gazette de la Bourse" de Pétrograd, une des dernières escapades du Kaiser. Guillaume II a fait récemment, à bord du Zeppelin Z18 un voyage très mouvementé où il a failli perdre la vie. Au commencement, tout alla bien. Partie de Silésie par temps de pluie, la nef qui portait Ja fortune de l'empire, s'éleva rapidement au-dessus des nuages, vogua dans l'azur, et atterrit sans encombre au champ d'aviation de Varsovie: on en vit sortir l'heureux empereur, la mine rayonnante, la montre à la main pour faire constater à un aTchiduc autrichien qui l'attendait, la parfaite régularité de sa machine.Au bout d'une heure et demie de repos, le dirigeable continua sa route vers le front. Cette fois il y eut du frrabuge. Les machines s'arrêtèrent tout-à-coup et, du petit .salon qu'on lui avait aménagé au bout d'une passerelle l'empereur entendit les allées et venues des mécaniciens très affairés. On vient lui conter une histoire d'hélice brisée qu'on allait remplacer en quelques minutes, car on emporte toujours des hélices de rechange. Mais la réparation durait un temps infini, et bientôt le dirigeable se mit à descendre avec une rapidité si inquiétante qu'on sortit un parachute à l'usage de l'impérial passager. Tout ce qui pesait trop fut jeté à la hâte par dessus bord, même les épées des officiers. Le Zeppelin descendait toujours. L'ancre s'accrocha par bonheur à un bouquet d'arbres, et comme le dirigeable avait encore de 1a vitesse, il atterrit un peu rudement, mais sans que le Kaiser au moins eût rien de oassé. Il s'en montra d'ailleurs reconnaissant aux officiers et soldats de l'équ;page, qui furent tous décorés et reçurent sur la cassette impériale un cadeau en argent. On n'a pas connaissance que le Kaiser ait tenté une nouvelle randonnée. — Depuis le 11 courant, les frontières, du côté de Maastricht, sont de nouveau ouvertes aux ■ marchandises. Les personnes ne peuvent pas llnlmv,,,. U„ll.,nJ.O AVIS IMPORTANT. ALLEMAGNE ET HOLLANDE On sait que l'Allemagne vient de prendre une série de mesures nouvelles touchant les relations commerciales de ce pays avec l'étranger. La dernière prescription concerne le commerce des engrais chimiques. Depuis quelque temps, toutes les importations d'engrais 1 chimiques doivent être signalées à la " Deutsche Einkaufszentrale " à Berlin ov à la " Bezugsvereiniging der deutschen Land-wirte." La composition de ces engrais doit : être soigneusement mentionnée, car des prix maxima ont été fixés et qui ont été basés sui le pourcentage d'azote qu'ils contiennent. En outre, un droit d'entrée sera prélevé sur les engrais importés. Cette dernière décision du gouvernement allemand est très importante pour l'étranger. En Hollande, l'exportation des engrais n'est pas prohibée et jusqu'ici ces produits entraient librement en Allemagne. Les livraisons d'engrais étaient payables à destination. Mais actuellement la douane allemange décide du droit à prélever sur les engrais à importer en Allemagne. Ce droit est payé par l'acheteur s'il accepte l'envoi d'engrais à ces conditions. Si ce dernier refuse, comme l'envoi d'engrais est entré en Allemagne, c'est à l'importateui étranger à payer ce droit s'il veut rentrer en possession de sa marchandise. Un grand nombre de défenses d'importation très rigoureuses vont être introduites en Allemagne.C'est ainsi qu'on va défendre l'importation de tous les fruits exotiques, des huîtres, etc. et d'environ tous les articles dits de luxe. Depuis le début de la guerre de grandes quantités d'oranges, de figues, de dattes, de pommes, et autres fruits étaient envoyées en Allemagne. Ce commerce va être complètement arrêté. Les huîtres de Hollande ne pourront plus entrer no plus en Allemagne. On nous assure aussi qu'un grand nombre de produits hollandais vont être portés sur la liste des articles dont l'importation va être interdite en Allemagne. LA PEAU DE L'OURS. Extrait d'un journal autrichien:— 18 janvier.—Grande nouvelle. Une victoire de plus! Le Monténégro a capitulé. Le roi les princes et le gouvernement se sont rendus, et l'armée est faite prisonnière tout entière sans conditions. Tous les officiers et soldats seront obligés de jeter leurs armes devant nos troupes. Nous avons pris 100 canons et fait un énorme butin. C'est la paix à bref délai, Hurrah, hurrah, hurrah! 19 janvier.—La capitulation suit son cours. Notre succès est écrasant. 20 janvier.—Le désarmement des Monténégrins continue. Ces infortunés jettent leurs fusils devant nos officiers, avec des cris de colère et de haine contre leurs alliés!... Sur différents points du territoire, nous en avons encore désarmé trois dans l'espace des dernières vingt-quatre heures. La capitulation est décidément un coup terrible pour nos ennemis. Ils 11e s'en relèveront pas. 21 janvier, matin.—Une grosse opération de désarmement a eu lieu hier jeudi. Nous avons eu 225 tués et environ 400 blessés, sans compter les disparus. Tout va bien. 21 janvier, soir.—Comme suite à la dépêche précédente, nous devons engager le puiblic à ne pas s'étonner qu'il y ait des pertes de notre côté. Nous désarmons les soldats monténégrins les uns après les autres, mais naturellement il faut d'abord les approcher et les tuer. Et il y a toujours de mauvaises têtes qui ne se laissent pas faire. 22 janvier.—La capitulation suit son cours. Notre gouvernement, toujours généreux, a décidé que le roi Nicolas, la reine, les princes, les princesses et les ministres seraient laissés en liberté. 23 janvier, matin.—Nous avons- encore désarmé deux Monténégrins dans la journée d'hier. On annonce de Scutari que le vieux roi Nicolas est arrivé à lion... Le lion est, en effet, très répandu dans les Montagnes Noires. Comme cela devait être beau, cette solennelle entrée de ce vieux et brace monarque, sur son lion ! 23 janvier, soir.—Ce n'est- pas lion qu'il faut lire, mais Lyon. C'est une ville monténégrine située entre Fourviera et Lébrotto. 24 janvier.—Il s'agit, en réalité, de Lyon, ville en France. Le roi Nicolas et sa cour y ont été envoyés en exil. Ce traitement pourra paraître dur... mais c'est la guerre! Contrairement au bruit qui court, le roi et sa suite n'ont pas tout emporté avec eux (trésor, archives, etc.). Us ont laissé le mont Tara-boche. A cause du nom, probablement. La capitulation suit son cours. Pour copie conforme: C. F. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres da service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles -le réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, \X7 P /n il 1 rt v ni G rrn\ AVIS important. A NOS LECTEURS. En raison de la suppression de l'importation du papier et de la réduction possible du nombre de pages du Standard, nous devons envisager la possibilité de devoir publier la M étropole. séparément. Nos lecteurs nous rendraient un très grand service et s'assureraient la continuation de 'a lecture de leur journal en nous faisant savoir où et comment ils le reçoivent. Les personnes qui se sont abonnées directement au Standard et dont nous devrions, éventuellement, continuer l'abonnement, sont priées de nous faire connaître leur nom et 1 adresse. En satisfaisant à cette demande, nos lecteurs nous permettront d'établir une base pour notre tirage, base que nous ne possédons pas puisque notre circulation se confond avec celle du Standard. NOUVELLES DU PAYS. On vient de frapper une très jolie médaille portant au recto la phraise célèbre: " De tous les Gaulois, les Belges sont les plus braves," et au verso les noms : " Liège, Waelhem, Nieu-port (1914) " en souvenir des pertes effroyables que notre vaillante armée à causées aux soldats boches. *99 Depuis trois semaines le trafic des bateaux sur le canal de Gand-Terneuzen a pris des proportions extraordinaires. Ces derniers temps leur nombre a, au minimum, décuplé. Le huit février on comptait en face du bureau des douanes 19 remorqueurs et 32 bateaux de transport. Leur tonnage variait entre 1SOO et 2200 tonnes. Us viennent tous, d'après leurs inscriptions, des bassins du Rhin et de la Ruhr. On peut considérer, à quelques exceptions près, qu'ils sont tous chargés de sable, de ciment et de gravier. Les bateliers déclarent se rendre vers le front avec leur chargement, celui-ci devant servir à faire les fondations de canons spéciaux et aussi pour cimenter les tranchées. Avant deux mois, disent-ils, un grand changement se sera produit dans la situation à l'avantage des Boches ( !). Ceci correspond assez bien avec la conversation qu'un officier allemand, en Belgique, eut récemment. Cet " Oberst " dit que, pour la première quinzaine de mars au plus tard, un nouvel effort décisif serait tenté en Flandre pour percer vers Calais. Ah! ce Calais... Ce qui est certain, c'est que pour le moment les frontières peuvent être considérées comme vraiment fermées. Plus personne n'arrive de Belgique depuis huit jours. Avant cette date, quelques commerçants et industriels avaient encore la faculté de faire le déplacement. Maintenant, seuls les consuls de Hollande et des Etats-Unis ou leurs employés ont le droit de dépasser la frontière. Il y a parmi les officiers et soldats boches une nervosité inaccoutumée, ce qui fait supposer qu'il se prépare quelque chose. Personne, dans les communes frontières, ne peut obtenir de passeport pour se déplacer, même d'une commune à l'autre. Un docteur en médecine, il y a huit jours, se présenta au passe-bureau afin d'obteniT 1' autorisation de se rendre dans une commune située à deux heures de la frontière, ceci pour assister à une consultation chez un de ses parents qui était malade. Le passeport lui fut refusé. Il ya plus fort. Un consul allemand d'une ville du sud de la Hollande se rend fréquemment en Belgique. Jusqu'en ces derniers temps il se faisait toujours accompagner de son chauffeur. A présent, il passe tout seul ! # * * Sur aucun des marchés publics de l'agglomération bruxelloise on ne voit de pommes de terre. Que deviennent-elles? Les ménagères qui n'ont pas fait de provisions se lamentent. Dans les magasins de ravitaillement de Molenbeek-Saint-Jean, Scharbeek, Ixelles, Saint-Josse-ten-îvoode, Saint-Gilles, etc., il n'y en a plus. Il y a quelque temps, le bourgmestre de Saint-Gilles déclarait en séance du Conseil communal que d'énormes stocks de pommes de terre avaient été achetés en Hollande, mais on ne voit rien arriver... A Ixelles on disait que de3 émissaires du Comité de ravitaillement de la commune avaient été envoyés à Aerschot et dans les villages des environs pour faire l'acquisition de pommes de terre. Il faut croire que la quantité qu'ils se sont procurée a été plutôt minime, car les magasins en sont dépourvus. • * * Depuis lundi l'exode vers la Hollande continue. Des communes frontières évacuées des centaines de malheureux arrivent. Le bétail et les chevaux sont retenus. Seules, les femmes et les hommes ayant dépassé 26 ans peuvent passer. Chaque ménage est amené par des soldais allemands et à tour de rôle passe la frontière, contrôlés en route par six postes allemandes. Cet exode est lent et prendra encore plusieurs jours. * * * Les Allemands ont réussi à arrêter certain habitant de Tongres qui, en voyage, allongea une maîtresse gifle à une dame qui n'était pas de son avis. Vingt jours de prison au goujat. Voilà de la saine justice. î < * Au sujet de l'exécution de Louis Bril, convaincu d'avoir tué le traître Neels, dénonciateur de Miss Cavel'l, la " Gazette populaire de Cologne" annonce que le "journaliste" Neels fut abattu par deux balles de revolver dans une ruelle de Sehaerbeek. Bril, déjà suspect d'avoir favorisé le départ >ie recrues belges, fut aussitôt arrêté par les Allemands. Dans la nuit du 7 janvier Bril était accompagné d'un jeune hommes nommé Maurice Leclercq, qui fila Neels pendant trois heures ; après une courte altercation Neels fut abattu par Bril. Le père de Maurice Leclercq, convaincu également d'avoir favorisé le départ des Belges, fut arrêté et condamné à cinq ans de travaux forcés ; Maurice Leclercq fut condamné à dix . ans; Bril fut exécuté le 11 février. * * * On annonce que M. le lieutenant général en retraite Van Meldert reste échevin des beaux- .. -a- a « : .. i-1 : -vt echos. »-— Nos ouvriers a [W inchester. La brigade belge travaillant au département des munition® aux Usines Ferranti a déjà fait beaucoup pour nos braves soldats au front. Us ont été toujours très modestes, et c'est avec plaisir que M. Everaerts, secrétaire du consulat de'Belgique, fait connaître le dévouement qu'ils apportent à soulager dans la mesure de leurs moyens, leurs compatriotes aux lignes de combat. M. Ferranti a confié à M. Fourré la direction du département belge. Celui-ci, qui s'est conduit noblement au champ d'honneur, où il reçu de terribles blessures, se dévoue maintenant pour soutenir et aider ses compatriotes travaillant aux munitions. Les collectes faites jusqu'au 31 janvier dernier ont rapporté la jolie somme de £.29. On a déjà distribué aux soldats venus en congé et dépensé en cigarettes la somme de £16 10s. 6d. Il a été versé à l'Hospitality for Belgian Soldiers eiî congé à Manchester, la somme de £5 et 2500 cigarettes. Ces cigarettes sont mises à la disposition du consulat de Belgique, qui les distribue aux soldats qui viennent s'y présenter. Le Cercle militaire et civil que vient de fonder M. G allé, consul de Belgique, a. reçu une contribution de £1. Il a été promis en outre de verser hebdomadairement la moitié de leur collecte à ces deux; dernières œuvres. Il reste en caisse £6 9s. 6d., plus 2500 cigarettes, de façon à pouvoir verser à chaque soldat venant en congé une certaine so-mme, lui permettant de se payer des douceurs. Lè consul de Belgique a adressé d-es' rcmerciments bien sincères à cette belle brigade belge des Usines Ferranti, à laquelle il s'intéresse beaucoup et qu'il encourage dans la voie qu'elle suit. Exposition d'art belge. Nous avons eu l'occasion de parler, il y a queîques jours de la très intéressante exposition d'art belge organisée chez MM. Koedler, 15, Old Bond-street, par Mlle Alice Ronner et MM. Baertsoen, Clirysenaer, Rousseau, et Van Rysselberghe. Sa Majesté la Reine d' Angleterre, accompagnée de Son Altessa Royale la princesse Mary, ont visité cette exhibition, daps laquelle les augustes personnages furent conduits par M. Baertsoen, qui fut chargé de transmettre aux autres exposants les félicitations de Sa Majesté. Grand festival de musique beige. Rappelons encore que c'est aujourd'hui vendredi, à 2.45, qu'aura lieu le magnifique concert organisé par M. Paul Lambotte, directeur des beaux-arts en Belgique, au bénéfice de la caisse de secours en faveur des artistes , belges éprouvés par la guerre, dont nous avons détaillé le programme dans notre dernier numéro. Les noms de nos grands virtuoses: Eugène Ysaye, Arth. De Greef, et Ed. Deru exerceront une fois de plus leur pouvoir magique sur le' public, aussi peut on s'attendre à un auditoire particulièrement nombreux. L'orchestre sera conduit successivement par Eugène Ysaye et Anthony Dubois. De nombreuses autorités assisteront à cette solennité musicale et prendront place dans la loge d'honneur. Prix des places.—Sofa stalls et grand cirele, 10s. 6d., 7s. 6d., et 5s.; balcony, 10s. 6d., 7s. 6d., et 3s. ; area, 2s. 6d. — Au sujet de l'industrie charbonnière., 011 nous annonce que la question de l'aloès pour les câbles n'a pu être solutionnée favorablement. On va donc examiner dans les lion; -lères du Hainaut, dans quelles conditions il faudra utiliser les câbles métalliques. Certaines installations de la surface devraient êtra modifiées dans ce but. precisions. Certains lecteurs tout en nous indiquant la localité ou ils achètent leur journal ajoutent: au, vendeur local. Cette indication est in-suffisante pour l'envoi du journal au vendeur. Prière d'indiquer le nom ou, l'adresse du vendeur. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre Je montant aux ordres, s.r p Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1C4. Sho»-lane. «lu premier ALPHONSE HUYS, cie. travailleurs La Rochelle. France (Charente inférieure), demande nou- velles de fea iarnille. A D COBYN, professeur dé chant français a a «T3L Guildhall School oI Music. leçons particulières, répertoire.—S'adresser par correspondance au journal Or au Guildhall Music School, John Carpenter-street. DEMOISELLE voudrait s'ooeupér éducation et instruction d'un enfant.—Ecrire: M. S., bureau du Journal. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (nie Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 i 6 heures—Oxiord-street, 351 Téléphone, 2782 Mayfair JEUNE anglaise, institutrice diplômée, cher- chg_oocupation.—Ecrire bureau du juurrud,_ b. B, JEUNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant Ha v war d'à Heath. eix échange léger travail do ménage ot soins a donner aux enfants Vie de famille.—Ecrire W. h.. burcau_du journal __ JULES VAN WERELI), 3e chas, a pied 4y î, armée belge en campagne, serait heureux do reeeTuir des nouvelles de sa famille. ]VTLLE A. R. voudrait être placée dans famille ItA belgg pour s'occuper dV-nîant a partir de 2 a;.s.— Ecrire. Couvent de l'Assomption. Runsgate R ÉMl]~WOSTYN. rentre d'instruction CM. 5, ) D A.B., cie , Bameville-Plagre, Lamarcae, l'ra-nce, serait heureux d'avoir des nouvelles de sa famiJir. Ylrôw >NDË1 armt - > en

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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