La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1248 0
27 augustus 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 27 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3x06z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

The Newin&nâr for Ralcr iani LA MÉTROPOLE 10NE PENNY Hfll *!■« CCVTIE Ess*. a'as» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Ck&mccry Um, W.C.2 — Téléphoné : Holkora 212. ( 3 moi* 9 «ht Ab«n«atnti i -J é meis 17 «h, I 1 an » «fa. 25"* ANNEE MARDI 27 AOUT 1918 RtguUrti M thi G. P. O. M • N*wj*+èer. No. 239 LA GRANDE GUERRE 1100.000 prisonniers en cinq semaines Les Anglais devant Bapaume lî'Allemagne doit se rendre sans conditions ! Lundi midi. ■L'avance des Illme et IVme armées britan. Hquès se poursuit, principalement au nord de H Somme, beaucoup plus rapidement et plus ^■joressivement qu'on aurait pu s'y attendre, ..Mu>ndredi comme samedi ont été de nouveau {^Excellentes journées pour les Alliés. Des po-j^Kons allemandes formidables, comme la fa-crête de Thiepval qui, en 1916 n'avaient enlevées qu'au prix de sacrifices énor-^■Lsont tombées presque sans coup férir aux ""Bains des Anglais, et quoiqu'il soit à peine ^■ssible que les choses continuent à aller de ^■Ttrain, le cours qu'elles ont pris n'en est ■ moins remarquable. l'W[0n se rappelle que vendredi soir la ligne Hitannique passait, en allant du nord au sud, v.ft)r Boiry-Becquerelle, Boyelles, Ervillers, isWomiécourt, Achiet-le-Grand, la crête d'Irles, 3jHiis, à l'est d'Albert, Hirleville, Chuignes et itBsamedi matin, dès l'aube, la lutte reprit et uBndant toute la journée, elle se poursuivit ^Ens interruption. Les Allemands avaient ren-,^Brcé leurs premiers lignes, mais elles furent '^Ktéralement submergées. Les Australiens aMvaient occupé Bray vendredi à minuit et pen-'"Btnt la nuit des troupes de Londres et de _BEst anglais avaient gagné de nouveau ter-"Hain sur le terrain élevé au sud-est d'Albert, ^■u elles avaient capturé plusieurs centaines He prisonniers. Samedi soir, les troupes bri-P^fciniques avaient dépassé la crête de Thiep-• H:: et avaient enlevé un grand nombre de .^■liages et de joints fortifiés dont les noms RHirent illustrés par la grande bataille de la Homme en 1916 — la Boiselle, Ovillers, la de Mouquet, le village de Thiepval, "HAu nord de cette zone d'assaut, Mirau-Hourt, défendu avec obstination par l'enne-Bii fut graduellement enflanquée par l'avan-Bf progressive des colonnes britanniques. Des ^■oupes néo-zélandaises s'élancèrent vers Ba-^■sume avec un irrésistible entrain, entourèrent et capturèrent le bois Loupart avec 400 ■Tisonniers, les villages de Grévillers et de ■îielvillers, Avçsnes, qui n'est qu'un fau-Bourg de Bapaume, et envoyèrent des pa-^■ouilles jusque dans la ville elle-même. A Bextréme-gauche du front de bataille, les ■lardes se battaient samedi sur le front Morv, ^•rokilles, Neuville-Vitasse. Ils capturèrent ■Si-Léger, Henin-sur-Cogeul et les hauteurs ^■tuées à l'est de ce dernier village. ^■L'avance totale maximum depuis mercredi ^■tau à ce moment de douze kilomètres. ^■Samedi soir les Britanniques avaient dépas-Hç la route d'Albert à Bapaume et la tenaient ■usqu'aux confins de Le Sars (5 kilomètres et ■fmi au sud-ouest de Bapaume et 6 kilomè-et demi à l'est de Thiepval) ; ils avaient ■apturé Contalmaison (5 kilomètres au sud-■' d'Albert) et Warlencourt-Geaucourt (3 ki-^Rnietres au sud-ouest de Bapaume). Au nord bapaume ils avaient occupé Sapignies et ^■ehagnies (3 et 4 kilomètres de la ville). Une ^■Wre-attaque allemande au nord de Bailleul ^■houa piteusement. Le nombre de prison-qui avait passé par les cages dépassait ^■Dimanche, les Allemands réussirent à faire de nouveaux renforts en action pour ^■"tenir la marée anglaise, et les progrès fu-^■nt plus lents. L'ennemi contre-attaqua avec ^■gueur sur de nombreux points, mais il ne nulle part à rétablir la situation à son ^wantage. Dans plusieurs: secteurs au contrai-résistance fut brisée et il dut céder de ^■pveau terrain. ^■Sur la rive nord de la Somme, les vaillants ^■■straliens enlevèrent le terrain élevé à l'est 3- Sur leur gauche, les Londoniens et W ^st-Angiians capturèrent Mametz, les °is conquirent le bois de Mametz et tous ^■«Wcèrent dans la direction de Carnoy. Au Hn,re' 'a route d'Albert-Bapaume fut atteinte ■ ffée sur toute sa longueur, avec cap- tlnPu'c'1> Le Sars et Le Barque. Au H ' , Bapaume, de violents combats eurent ■ n 1 Favreuil (à un kilomètre et demi au ■[le(Jest de 'a ville) vers Mory et vers Croi- ■ i 1|S' 1 nouveaux progrès furent réalisés ^Knfr1 Béhagnies et de Neuville-Vitasse. ■L ?' une contre-attaque hostile fut repous- ■* ''ans le secteur de Givenchy. "'résumé, les Britanniques ont atteint la M "s enfianquent Bapaume par le nord, Kl " nacent la route de Bapaume-Combles. ■ ^ nt en route pour la grande crête de Us ont réalisé sur toute la ligne Btiirt .c'e terrain importants et ont cap- ■ nfeS| 1 ,tres Srand nombre de prisonniers. Il K i, Juteux que la résistance alleman- I' 1 après l'avance initiale, s'était montrée très forte mercredi et jeudi, a été complètement surmontée vendredi et samedi et a permis à Haig de marcher rondement de l'avant. Dimanche, de nouveaux renforts ennemis faisaient de nouveau sentir leur action et il faut s'attendre aujourd'hui à un ralentissement de la bataille. Mais il est de toute évidence que von Boehn est dans une situation très difficile, qu'il doit faire de gros sacrifices de monde pour essayer de contenir, par des mesures improvisées, l'élan britannique et que celui-ci est assez puissant pour forcer Lu-dendorff à envisager un nouveau recul. Aucun parallèle n'est possible avec la bataille de la Somme de 1916. Le tank assure la percée sans le concours de l'artillerie lourde, les poussées peuvent se suivre rapidement, notre aviation est supérieure et nous, avons manifestement affaire à un ennemi décontenancé et plus ou moins désorienté. La position du front d'attaque est aussi beaucop plus favorable qu'en 1916. Les Anglais progressent aujourd'hui directement de l'ouest vers l'est, alors qu'il y a deux ans ils avançaient obliquement du sud au nord et se heurtaient de front à la ligne de positions élevées — Thiepval, Beaumont-Hamel, Serre, Gommecourt — qui couvrent Bapaume et qui ne pouvaient être réduites que lentement, par une pression enflanquante. Il est à peine possible aujourd'hui que les Allemands s'accrochent avec succès à la ligne Bapaume-Péron-ne, qui sera tournée bientôt et à moins qu'ils ne réagissent par une contre-offensive de grand style dont on n'aperçoit encore aucun symptôme, ils n'ont d'aure ressource pour réorganiser à fond leurs unités décimées qu'une retraite sur la ligne Hindenburg. Une armée qui a perdu cent mille prisonniers en cinq semaines à besoin de souffler, ainsi qu'on l'a vu après les événements de mars pour les cohortes anglaises. Le tout est de savoir si Foch laissera à Hindenburg le temps de se remettre. Il a encore deux mois devant lui pour achever son grand dessein avant la trêve forcée qu'imposera de nouveau l'hiver, Ayons confiance. Quant à ce qui se passera l'année prochaine, les débats du Congrès américain sur le nouveau projet de loi qui étend le recrutement aux mâles valides de 18 à 45 ans permet de s'en faire une idée. Le projet a été voté par la Chambre sans coup férir et il devait venir aujourd'hui au Sénat, où son passage est assuré. A la Chambre, il n'y a eu que deux votes négatifs émis par des socialistes — évidemment ! — et on peut juger de l'état d'esprit qui anime l'opinion américaine d'après les déclarations de M. Me Cumber qui a dit sans mâcher ses mots que si les Alliés veulent gagner la guerre, ils doivent aller planter leur drapeau à Berlin et forcer l'Allemagne à ; se rendre sans conditions et à livrer les auteurs des atrocités. Le sénateur Lodge, qui était encore pacifiste l'an dernier — tout comme le président Wilson était partisan en 1915 de la " paix sans victoire " — s'est prononcé en faveur de Constantinople port libre et de la fin du régime turc en Palestine. Avis aux bons apôtres qui déclarent qu'il ne faut pas "exciter" l'Allemagne! Comme si une Allemagne victorieuse nous aurait épargnés le moins du monde! Il n'y a pas de meilleure propagande pour forcer les Boches à se débarrasser de leurs Junkers. La Pravda, organe maximaliste, déclare que les tunnels du transsibérien au sud-ouest du lac Baïkal sont tombés entre les mains du gouvernement sibérien et que les bolchévistes ont fait sauter le tunnel 39 pour couper la communication entre les Tchèques de la Sibérie orientale et leurs frères à Irkoutsk et à l'ouest du Baïkal. D'autre part, d'après un télégramme de Moscou à la Gazette de Voss, les Tchèques auraient de nouveau recapturé Kazan. Commentant la note espagnole, la presse allemande fait prévoir que la réponse de la Wilhelmstrasse ne répondra pas à l'attente du cabinet de Madrid. L'Allemagne ne peut abandonner son " blocus " et propose de régler les besoins de l'Espagne par le système dés fameux sauf-conduits qui ne sauvent rien du tout. Berlin craint évidemment que toute concession à l'Espagne entraînerait l'obligation de concessions similaires aux autres neutres et notamment à la Hollande et à la Norvège. Le Vorwaerts conseille la prudence et craint l'hostilité de l'Espagne qui exercerait une grande influence sur les positions allemandes en Amérique du Sud., ♦ — Le conseil municipal de Paris vient de décider de créer 480 épiceries municipales — six par section — pour lutter contre les profiteurs de guerre. On pourra s'y procurer des produits alimentaires au prix coûtant. Une preuve de la préméditation La théorie du gage Le monde entier s'est indigné à la pensée seulement que la Belgique pourrait, dans les mains de l'Allemagne, devenir un gage pour arracher aux puissances alliées des compensations. Cette théorie du chancelier allemand a soulevé à ce point l'opinion publique mondiale que, par des.notes et des interprétations officieuses, le chancelier s'efforce aujourd'hui d'en diminuer l'effet. Ce n'est, cependant, pas d'aujourd'hui que l'Allemagne a manifesté son intension de trafiquer d'un bien volé — et volé de quelle façon ! Le 29 juillet 1914, van Bethmann, pour tâcher d'obtenir la neutralité britannique, offrit à Sir Gosschen v'une forte enchère". Il déclara qu'après la guerre, l'intégrité de la Belgique serait respectée. Le 4 août, dans un télégramme de M. von Jagow au prince Lichnowsky, ambassadeur à Londres, on lit : Répétez positivement l'assurance formelle que, même en cas de conflit armé avec la Belgique, l'Allemagne ne s'annexera du territoire belge sous aucun prétexte. Donc, pas un mot au sujet de l'indépendance, ce qui pouvait impliquer l'entrée forcée dans la Confédération ger-m tunique ou tout iautre suppression de l'indépendance. Mais le même 4 août, au Reichstag, ; le chancelier déclarait : "Nous ne léserons pas l'intégrité territoriale et l'indépendance de la Belgique." Ici donc, on promet déjà à un ennemi possible non seulement l'intégrité, mais l'indépendance de la Belgique. On marchande au sujet d'un pays neutre qu'on a l'intention de violer. On marchande pour obtenir la neutralité de l'Angleterre et l'adhésion de la Belgique. Ici se découvre, en plein relief, écrit à oe propos M. Waxweiler dans la Belgique neutre et loyale (pp. m-112), la pensée réelle de l'Allemagne qui voit dans la neutralité belge non pas une chose intangible, couverte par une garantie solennelle, mais un GAGE dont elle peut trafiquer... On voit combien, en cinq jours, les conditions du marchandage auquel l'Allemagne acculait la Belgique se sont modifiées ; celles qui sont formulées in-extremis le 4 août après-midi, alors que la fermeté de l'Angleterre se dessine, sont plus favorables que celles du matin 4 août, lesquelles étaient déjà plus favorables que celles du 2 août, lesquelles, à leur tour, étaient plus favorables que celles du 29 juillet. Enfin, le 9 août, après la chûte de Liège, l'Allemagne cherchant encore à obtenir la passivité de l'armée belge, dit : "Le gouvernement allemand est prêt à tout accord avec la Belgique qui peut se concilier de n'importe quelle manière avec ses arrangements avec la France." Il apparaît ainsi qu'en tout cas, soit de défaite ou de victoire, l'Allemagne a spéculé sur les avantages qu'elle retirerait de la violation de la Belgique. En cas de victoire, elle annexait; en cas de défaite, elle négociait la restitution. Nous dirons plus. Il est évident que le gouvernement allemand mis par l'état-major devant la nécessité d'envahir la Belgique (pour autant que ce soit l'état-major qui ait converti un gouvernement pangetrmantste) n'a pas manqué longtemps à l'avance de peser les avantages et les inconvénients de l'opération. On ne prend, en effet, pas de résolutions de cette gravité dans les vingt-quatre heures. Et il a conclu que, de toutes façons, la Belgique était bonne à tenir. Il faut donc voir là une preuve nouvelle de la préméditation allemande. J. C. ♦— La lettre pastorale de Mgr Mercier • Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et qu l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qu s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur cc mande, avec les frais de poste. Pour la neutralité belge L'auteur du pamphlet mis en circulation pour défendre la thèse indéfendable de la neutralité beilge est connu. Les quelques personnes qui ont reçu ce document déclarent que celui-ci était accompagné d'une lettre de l'auteur. Celui-ci apprendra sans doute avec étonnement qu'à Londres comme en France son écrit a soulevé une indignation profonde. M. Ferd. Van de Vorst a fort bien exposé dans l'Indépendance belge les multiples raisons qui justifient la suppression de la neutralité belge, mais c'est là se donner beaucoup de peine sans néces- i sité. Ceux qui voudraient que l'Allemagne puisse recommencer à coup sûr un nouvel attentat contre l'indépendance de leur pays ne raisonneraient pas autrement.La thèse des neutralistes est simple; c'est celle de la femme de Sganarelle. Elle est à ce point révoltante que le pamphlet en question, avec nom d'auteur, a été reproduit à de nombreux exemplaires j afin que la thèse de l'auteur soit bien connue- On a encore de l'esprit chez nous... ♦ Les procédés de la propagande allemande Nous nous faisons un devoir de solidarité confraternelle en reproduisant la protestation ci-dessous de la Nation belge : Les Allemands ne négligent rien pour diviser les Belges. Une des tâches essentielles de leur propagande consiste à ameuter les Flamands contre les Wallons, et vice- i versa. Aucun mensonge ne leur coûte ; aucune invention, si grossière soit-elle, ne les | fait reculer. Il y a quelques jours, deux journaux germanophiles de Hollande, la Nieuwe Cou- ' rant et le Nieuwe Rotterdamsche Courant, \ annonçaient que M. Fernand Neuray, directeur en chef du XXe Siècle, avait dit . "Il J faut que l'offensive belge ait pour but prin- j cipal de faire tuer le plus de Flamands possible ; il importe de rétablir l'équilibre quantitatif entre les deux races et ensuite d'éliminer tous les éléments de perturbation après la guerre." Au même moment, le Berner Tageblatt, feuille -germanophile de Berne, formulait (numéro du 15 août) la même accusation. Le démenti de M. Fernand Neuray a été immédiat et catégorique. On sait d'ailleurs que le XXe Siècle, que notre confrère a dirigé, au Havre et à Paris, pendant deux ansj a cessé d'être quotidien depuis le 16 mars 1918. M. Neuray n'a signé, dans le XXe Siècle hebdomadaire, ; depuis cette époque, aucun article. On y chercherait vainement la trace d'une phra- i se ressemblant, de près ou de loin, au propos inventé à plaisir par la propagande aile- ; mande. De même dans la Nation belge, \ fondée et dirigée par M. Neuray depuis le 16 mars dernier. Nieuwe Courant, Nieuwe Rotterdamsche , Courant et Berner Tageblatt ont reçu de ' Bruxelles, toute faite, l'invention qu'ils ont i accueillie avec tant de complaisance. Elle a paru, pour la première fois, à Bruxelles, dans une brochure publiée par les traîtres de l'activisme flamand. Il est incroyable que des journaux qui se prétendent sérieux I se laissent manœuvrer de la sorte par la propagande boche. » * * Nous partageons en tous points l'indignation de notre confrère, indignation justifiée surtout par l'usage que ne man- j queront pas de faire en Belgique occupée les traîtres à la solde de l'Allemagne.Il nous semble même qu'en raison de la gravité de la manœuvre allemande de Hollande, il y a autre chose à faire qu'à protester ainsi que l'a fait le gouvernement belge. Il faut faire connaître en Belgique occupée le procédé bien allemand de la calomnie infâme. ♦ L'agitation ouvrière chez Krupp La Gazette ouvrière d'Essen rapporte que les ouvriers d'Essen ont demandé une réduction des heures de travail. C • ' '"-tion leur a été refusée. „ Le journal incie les ouvriers à s'organiser et à résister à leurs patrons, de façon à faire aboutir leurs revendications, les travailleurs d'autres districts métallurgiques allemands ayant obtenu satisfaction sur ce point. Le refus opposé par la direction des usines d'Essen cause une très grande effervescence dans le personnel ouvrier de Krupp. La dernière de Camille Camille Huysmans voudrait voyager. Confiné dans cette île par les marins anglais, il médite, teâ un prisonnier, sur les possibilités de l'évasion. Il a fini par trouver que le sort de nos internés en Hollande est lamentable. Voilà le tuyau, s'écria-t-il ! Mais, comment m'en servir? Fondons un comité pour venir en aide à ces braves; un comité qui n'éveille la suspicion ombrageuse de personne, voire celle de ce bandit de Have-lock; un comité dans lequel je ferais figure de patriote; un comité n'ayant pas de couleur politique. Nous y voilà ! Il s'en fut trouver un journaliste libéral et lui dit son plan. Vous, moi, plus un catholique. J'accepte, dit notre confrère.Restait le catholique, ce dont notre journaliste se chargeait volontiers. Mais là, cela ne marcha point et le comité resta à l'état de projet. Adieu la reconnaissance officielle du gouvernement, adieu les voyages en Hollande et en Amérique en faveur de nos internés et à la barbe des marins anglais. .. Mais comment, diable, notre confrère n'a-t-il pas vu le câble dont était cousu la malice de Camille? ♦ Les yeux qui s'ouvrent ? Nouvelles déclarations allemandes au sujet de la question belge La revue zurichoise Wissen und Le-ben, qui accueille avec sympathie une importante collaboration allemande, publie dans son numéro du 1er août 1918, un article de l'Allemand Otto Flake, dans lequel il est dit : "La paix dépend presque entièrement de la quesiton bel- ge"; D'après lui, il n'y a pas de discussirn possible sur le droit de l'Entente d'exiger la restitution entière de la Belgique. M. de Bethmann-Hollweg lui-même avait reconnu le tort infligé au peuple belge et la nécessité de le réparer. Aujourd'hui, cette déclaration doit être répétée. L'Allemagne n'aura pas la paix et ne doit pas l'obtenir aussi longtemps qu'elle s'y oppose. Le refus de le faire est un crime contre le peuple allemand aussi bien que contre l'humanité. Plus loin, M. Flake écrit : De tous les événements psychologiques de la guerre, il n'y a aucun qui soit aussi déprimant que le changement de l'opinion publique en Allemagne en ce qui concerne la question belge. Au commencement, le peuple allemand savait qu'il avait commis, contre la Belgique, un crime que la nécessité seule excusait. Puis il a oublié cette vérité seule excusait. Puis il a oublié cette vérité et maintenant il regrette de l'avoir confessée puisqu'on vient lui dire que la Belgique doit être un gage dans la main de ses négociateurs. Non, la Belgique n'est pas un gage, mais sa restauration est une obligation morale hors de toute discussion. Ces déclarations sont à rapprocher de celles du général bavarois comte Max de Montgelas, parues sous forme d'article dans le Berliner Tageblatt. Le général estime qu'il faut aux Slaves un accès à la mer aussi bien qu'aux Teutons, aux Anglo-Saxons et aux Latins.Que la devise soit : Le même droit pour tous, petits et grands! La Belgique indépendante et Anvers de nouveau la gloire et la joie de ce pays ! Que les Polonais aient le droit, garanti par les traités, de naviguer, sous leur propre pavillon, sur la Vistule ; les Roumains sur le Danube et les Suisses jus qu'à l'Océan. Ce n'est pas la puissance seule, ni la puissance et le droit, comme l'a prétendu M. de Kuhlmann, mais c'est le droit tout court qui doit régler les relations entre les peuples. Le droit prime la force ! Ainsi, les Allemands les plus clairvoyants, échappés à l'ambiance funeste de l'Empire, commencent à ouvrir les yeux à la réalité. 4 Ils en sortiront cette annnée Le Reynolds Newspaper dit qu'une autorité militaire d'un rang très élevé a fait, la semaine passée, la remarque suivante : "Quoi qu'il puisse arriver ailleurs, que ce soit peu ou beaucoup, les Allemands sortiront du territoire français cette année."

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes