La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 januari 1915
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s.n. 1915, 21 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5h61t/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22*e ANNÉE. JEUDI 21 JANVIER 1915. N°- 21. RAID DE ZEPPELINS SUR L'ANGLETERRE. NOMBREUSES BOMBES. : CINQ CIVILS TUES. Lee Allemands ouf. enfin tenté le raid de Zeppelins sur l'Angleterre qu'ils avaient an nnncc depuis si longtemps. Comme il fallait s'y attendre, le idsultat de oo nid tel qu'on peut en inférer des informations nombreuses, mais souvent vagues et contradictoires que nous avons reçues à ce sujet, est abso- 1 ument nulles conditions étaient idéales maTdi 60ir pour une semblable entreprise. Une longue nuit, une légère brise soufflant de l'Ouest et accélérant le retour d'un engin aérien sans trop retarder son arrivée, un ciél couvert avec une atmosphère brumeuse et un peu de brume sur l'Est anglais, la pression barométrique élevée et «stationnaire, constituaient autant d'é.éments de succès. LE DEPART. On ne sait encore rien de précis sur le nombre des engins aériens, ni sur la composition de la flotille-envoyée contre l'Angleterre. Le nombre de bombes lancées et le court espace de temps en lequel plusieurs endroits assez éloignés l'un de l'autre furent attaqués paraît indiquer cependant que plusieurs Zeppelins, peut-êtte accompagnés d'aéroplanes, participèrent au raid. Tout indique aussi qu'il s'agissait de Zeppelins les- plus modernes, du type naval, qui provenaient des bases maritimes allemandes de la mer du Nord. La spécialisation est poussée à l'extrêmè dans l'organisation militaire de nos ennemis, et du reste, comme nous l'avons dit, il est inexact qu'un seul hangar a Zeppelins ait été achevé jusqu'à présent en Belgique. Toujours est-il que dès S heures du soir un télégramme d'Amsterdam annonçait, d'après le "Telegraaf," toujours admirablement renseigné, le passage à Nees (île d'Ameland, Frise) de trois Zeppelins, l'un à 11 heures 30, les deux autres à 2 heures 30, se dirigeant vers l'ouest. A 0 heures 45. un second télégramme d'Amsterdam signalait d'après le "Niguws van don Dag" le passage de deux Zeppelins à Skiermonnikoog (Frise) volant vers l'ouest et en communication par T.S.F. avec Emden. A 11 heures 45, \in troisième message signalait 1^ passage d'un Zeppelin sur l'île de Vlieland et de trois autres sur l'île de Terschelling. Deux de ces derniers allaient vers l'est et le troisième vers le sud. I/e mouvement de ces deux navires se rapporte sans doute à des mouvements protecteurs et non à l'attaque proprement dite. Enfin, un télégramme de Copenhague signalait do son côté le passage d'un Zeppelin à midi (heure allemande) sur le Schleswig du Nord, près de la frontière danoise. Toutes ces dépêches indiquaient nettement un mouvement offensif, d'une grande envergure. Aussi toutes les mesures étaient-elles prises en Angleterre ? Dès le début de la soirée, la nouvelle de l'arrivée probable de Zeppelins s'était répandu dans le public informé, et les policemen volontaires de !u métropole avaient été appelés pour remplir le programme soigneusement préparé à l'avance qui leur est assigné en cas de raid aérien. M:'is les Zeppelins ne devaient pas venir jusqu'à Londres.... A YARMOUTH. L'attaque principale du ou des .Zeppelin se fit sur le port de pêche de Yarmouth, qui est un des points les plus rapprochés des côtes allemandes èt qui reçut déjà, du reste, la visite de navires de guerre ennemis, lesquels tentèrent de le bombarder.l/engin aérien fut entendu îlu dessus de la ville un peu avant huit heures et demie. Il traversa la cité du nord-est au sud-ouest, donc contre le vent, et après avoir lancé huit bombes, il disparut sur la mer. Une bombe tomba à Norfolk-square, où elle s'enfonça dans le sol. Une'seconde tomba sur les Yaxley's Buildings, mais ne lit pas explosion. Une troisième et une quatrième tombèrent à St. Peter's-road, près du Drill Hall, démolirent partiellement deux cottages et tuèrent, sur St. Peter's Plain, un cordonnier. Samuel Smith, et une vieille demoiselle de 72 ans, Miss Maria Taylor. Un soldat du 5me régiment d'Essex, du nom de Poulton, fut blessé à la nuque. ha cinqu.ènie et la sixième bombe churent sur le South Qnay. La septième tomba sur le bout du Fish Warf, dont le toit vitré s'écroula. La huitième enfin s'enfonça derrière les tribunes du champ de course de Soufeh Denes, Endommageant le paddock et le pesage. D'innombrables maisons ont leurs carreaux brisés. Deux des bombes qui n'ont pas fait explosion sont des engins coniques ayant un peu plus d'un mètre à la base et pesant 30 kilos. Le poids totaldes bombes lancées est donc de près d'un quart de tonnes, ce aue permet de croire qu'elles proviennent réellement d'un aéronat et non d'un aéroplane. Le navire aérien portait un projecteur. Comme d'habitude, au lieu de se mettre à couvert, la population se pressa dans les rues tandis que les troupes étaient appelées à coup ùc clairon et nue ^o'ieetnen '-éeuliets et volontaires se précipitaient vers leurs points de rassemb.emcnt. It n'y eut cependant aucune panique. L'n peu après, la lumière électrique fut éteinte —trop tard, naturellement. On ne parait avoir tiré sur l'engin meurtrier que des coups de fusil isolés. Vers minuit d'autres coups de feu furent tirés sans doute sans motif réel. D'autres bombes tombèrent, dans la. rivière Yare, pulvérisant les carreaux de maisons riveraines,.dans la mer, endommageant le bateau de pêche " Piscator," qui se renversa, et près de Trinity House. L'explosion des bombes faisait un bruit terrible. A SH^RINGHAM. S'engageant ensuite sur le Norfolk occidental, je ou les, ou un des engins se dirigea vers Sher ingham, où il arriva vers.8 h. 45. Il décrivit un cercle autour de l'église et lança une bombe sui une ma'son au com de. Whiteliall-yard et de Wymondham-street. L'engin traversa la maison, dans une des chambres de.laquelle se trouvaient LES BELGES EN ANGLETERRE Le chef-d'œuvre d'Emile Verhaeren, "Lt Uoitre" a eu les honneurs de la première ai " Kingsway Theatre" mardi après-midi. Cett< "^îiosentation sera suivie d'une serio d© cdnc un homme, une femme et un enfant, mais personne ne fut touché. La bombe ne fit du reste pas explosion, sa fusée s'étant détachée. Elle n'avait que 10 centimètres de diamètre, ce qui indique qu'elle peut avoir été lancée par un aéroplane. Une bombe qui n'explosa pas non plus fut lançée à Beeston, d'où, d'après des témoins, l'engin aérien retourna vers la mer. A CROMER. A Cromer, les autorités, prévenues, avaient fait éteindre toutes les lumières. Des témoins prétendent y avoir entendu, et même vu, un à six (?) Zeppelins, qui du reste ne lancèrent aucune bombe. A Runton, près de Cromer, on vit un Zeppelin à l'altitude de 800 (?) mètres. Néwmarket avait été également plongé dans l'obscurité. Contrairement à ce qu'on a dit, le domaine royal de Sandringham ne fut pas bombardé. A KING'S LYNN. L'arrivée du Zeppelin à King's Lynn fut annoncée par le bruit de plusieurs explosions de bombes lancées à partir de 10 heures et demie dans les environs. Une d'elles tomba à Dersingham, village situé à 11 kilomètres de King's Lynn, d'autres à Snet-tisham, où la reine' Alexandra se rend souvent lors de ses séjours estivaux à Sandringham, et à Grimston, où un dépôt de munitions manqua | d'être atteint. A King's Lynn> le Zeppelin fit le tour de la ville et lança sept bombes, l'une au centre dans une rue, la seconde près .des bassins, la troisième à Bentinck-street, au nord de la ville qui démolit une maison et y tua un jeune homme du 17 ans, du nom de Goate, qui dormait tranquillement dans son lit, et la quatrième dans Albert-street, qui tua la veuve d'un soldat tué sur le front, Mrs Gazley. Une vingtaine de familles durent quitter leurs maisons endommagées. Il y a quelques blessés légèrement atteints à l'hôpital. A Lynn, averti par Yarmouth, toutes les lumières étaient également éteintes. Le navire aérien lança aussi des bombes incendiaires qui causèrent plusieurs commencements d'incendie, dont, fort heureusement, les pompiers purent se rendre aisément maîtres. Après avoir quitté Lynn, le Zeppelin paraît s'être dirigé vers le nord, puis vers l'est, lorsqu'il fut parvenu à l'embouchure de la Wash. LE RETOUR Une dépêche lancée d'Amsterdam à 2 heures du matin rapporte, d'après le "Nieuws van den Dag " que trois Zeppelins ont été.aperçus sur les îles de Vlieland et de Terschelling (Frise) venant de i'ouest et faisant route vers l'est. De Vlieland on rapportait aussi que le bruit de canons était perceptible à l'ouest. Le. KiiSuLTAT. Que prouve le raid aérien de l'autre nuit? Simplement que les nouveaux Zeppelin navals allemands peuvent, étant données des circonstances favorables traverser la mer du Nord de nuit, bombarder sans aucun effort de précision la côte anglaise et, si le ciel est couvert, revenir sams e. saufs a leur base. Mais de cela, personne, sauf peut-être quelques aéronautes en chambre, n'en a jamais douté. II. n'y a pas a se dissimuler que les Zeppelins du dernier typé sont des mécaniques pu.ssantes et , précises, du reste admirablement pilotées par i u„. ..v .unes capaoies et c allaitement entraînés, 1 des engins qui peuvent naviguer vite, haut et avec une certaine précision. On peut croire cependant qu'un raid Wilhelms-1 hafen-Yarmouth constitue le maximum de leur effort et-qu'a moins que les Allemands n'établis-. sent une base aérienne-maritime en Belgique, j Lor ■? :;s est a 'abn de eurs coups. S.non, on ne I s'explique guère comment, .l'autre nuit, ils auraient résisté à l'en ire de pousser une pointe jusque sur l'immense métropole. Quant au résultat obtenu par un tel raid, au r>ri - g ? es t. e ses tt .e gros aangers, on peut le considérer comme nul. Les Zeppelins de mardi soir ont lancé probablement une centaine de bombes. Tout le mal que celles-ci ont fait consiste dans la démolition d'un certain nombre de maisons, quelques commencements d'incendie, une douzaine de blessés et la mort de quatre pauvres civils, dont deux femmes e' un jeune Wrrne de div-sept ans. lâchement assassiné pendant son sommeil. Et encore, deux de ces victimes auraient-elles échappé aux bombes si elles avaient suivi les prescriptions officielles ' recommandant de se mettre à couvert. Au point de vue militaire, les Zeppelins ont fait en vain leur randonnée. Ils n'o^t pas tué I un soldat, ils n'ont détruit ni le moindre fortin, ni la plus petite gare, ni le plus insignifiant chemin de fer, ni la plus modeste des routes. Quant au résultat moral, il est tout à notre avantage. Le nouveau" raid allemand, effectué en violation du droit internationa1, "ugmentern 'n haine de neutres contre la nation qui utilise sa "kultur" à l'assassinat d'innocents habitants de villes ouvertes. Quant à l'Angleterre, il précipitera vers les bureaux de recrutement de nouvelles théories de jeunes hommes désireux de venger, le fusil à la main, conformément aux lois, que régissent les rapports entre nations 0;vjNcp*>s 'âches et inutiles exploits des bandits de l'air ! n*T POMMTTMV A TWR* A A TTvJ NEW YORK, 20 janvier.—Commentant le raid aérien, dans un éditorial sous le titre de "un nouveau massacre d'innocents" le " New-York Herald" dit:— C'est la folie du désespoir, ou tout simplement la foMe de tons les jours, qui a engagé les Allemands à choisir pour une attaque, des villes rn non défendues sur la côte est de l'Angleterre. tnin esr>prer At> r-og cturidps attanues sur des p^ces non défendues, et du massacre d'innocents? Certes, point l'estime des peuples des nations neutres, car eeuv ci savent que les lois de la guerre civilisée, exigent l'avertissement avant le bombardement, autant que pour les places fortifiées et défendues.—Reuter. matinées. Le rôle de Dom Balthazar était tenu de main de maître par M. Carlo Liten, l'amateur bien connu d'Anvers, et qui était entouré de M. Urommelynck, dans le rôle du prieur et de M. de Warfaz, dans le rôle de frère Thomas. Une » matinée aura lieu aujourd'hui, vendredi et mardi, l jeudi et vendredi de la semaine prochaine. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. SUCCES D'ARTILLERIE EN ! FLANDRE. VIOLENTE ATTAQUE REPOUSSEE DANS L'ARGONNE. PARIS, 20 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures:— De la mer à la Somme : Dans la région de Nieuport, il y a eu un duel d'artillerie assez violent, au cours duquel l'ennemi essaya vainement de détruire notre pont à l'embouchure de l'Yser tandis que nous avons réussi à démolir une partie de ses défenses subsidiaires, et près de Êjt George, la ferme de l'Union, qu'il avait sérieusement fortifiée. Dans des sections des secteurs d'Ypres et de Lens, il y a .eu des duels d'artillerie d'intensité variée. B.agny, près d'Arras, a été violemment bombardé. Le bombardement ne fut pas suivi d'une attaque d'infanterie. De la Somme à l'Argonne : Il n'y a rien à. signaler des secteurs de Soissons, Craonne et de Reims. Dans la région du camp de Châlons, de même qu'au nord de Perthes et de Massiges, notre artillerie a été très effective sur les ouvrages ennemis. Dans l'Argonne: Dans le Bois de la Grurie l'en- j nemi a livré une violente attaque sur une de ! nos tranchées. Nos troupes, qui se replièrent un ! moment sous le choc, recapturèrent par deux I contre-attaques vigoureuses, d'abord la?grande ' partie, et pius tard l'ensemble de la position, et gardèrent le terrain. A St Hubert, les Allemands firent sauter à l'aide d'une mine le saillant nord-est de nos tranchées, mais nos troupes se jetèrent dans la cavité produite par l'explosion et empechèrent l'ennemi d'y prendre position. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, dans le Bois le Prêtre, nous nous sommes établis à une distance de 100 mètres en fàee des tranchées allemandes prises d'assaut avant-hier. L'ennemi fit une contre-attaque vaine sur nous vers la fin de la journée. Dans le secteur de T.hann, il y a'eu des duels d'artillerie dans lesquels nous avons eu l'avantage.—Reuter.LE COMMUNIQUE ALLEMAND. AMSTERDAM, 20 janvier.—Le communiqué officiel publié à Berlin, aujourd'hui, dit:— Dans la région entre la côte et la Lys il n'y a eu que des combats d'infanterie. A Notre Dame de Lorette, au nord-ouest d'Arras nous avons capturé une tranchée longue I de 200 mètres et pris deux mitrailleuses ainsi | que quelques prisonniers. i Dans l'Argonne nos troupes on£ capturé quelques tranchées. A un point nous avons gagne, durant les quelques derniers jours, 500 mètres de terrain. Au nord de Sennhelm nos attaques ont fait un progrès satisfaisant. Nous avons capturé deux officiers et quarante chasseurs Alpins.—Centrai News. LES PERTES FRANÇAISES. PARIS, 20 janvier.—Le correspondant militaire de 1' " Excelsior," disant les statistiques des pertes des belligérants, écrit:— On m'a communiqué en chiffres ronds les nertes depuis le commencement de la guerre. Je ne désire pas les publier en ce moment. Ils naraîtraient trop extraordinaires. Je sais cependant—et je n'ai aucune raison de douter de l'exactitude de l'information—qùe la proportion des | morts est de deurt Français pour sept Allemands sur notre front seul, et que, du nombre total de | soldats mis Iiots de combat,'67 pour cent sont des Allemands, alors que notre pourcentage n'est que de 30. LE KAISER ET SA TACHE PATRIOTIQUE. AMSTERDAM, 20 janvier.—Un télégramme de Berlin dit que le Kaiser a envoyé lundi le message suivant à la grande-duchesse Louise de Baden :— Merci beaucoup pour vos félicitations pour l'anniversaire du grand événement historique de Versailles, dont feu votre oncle fut un des principaux promoteurs. Ce fut son appréciation"parfaite de force nationale qui donna à cette réunion des princes, célèbre de par le monde, une telle impulsion d'hommage enthousiaste à l'égard du premier empereur, dont la tâche de défendre son pays. contre le monde retombe maintenant sur moi. Moi, chef d'une patrie unie, soutenu par la nation allemande entière, je remplirai victorieusement cette tâche patriotique. Gott mit uns. —Reuter. UN SOUS-MARIN FRANÇAIS COULE. PARIS, 19 janvier.—Le sous-marin français "Saphir" a été perdu dans les Dardanelles, line note du ministre de la marine annonce que le "Saphir" a quitté se station à l'embouchure du détroit clans la matinée du 15 janvier et qu'il n'a plus reparu depuis. L'agence Wolff avait déjà rapporté qu'il avait été coulé par les canons des forts turcs pendant qu'il tentait de forcer le passage. Suivant une dépêche de Constantinople, 15 hommes de l'équipage ont été sauvés.—Central News. NOUVEAU RAID D'AVIATEURS ALLIES A COLOGNE. AMSTERDAM, 19 ' janvier.—Un télégramme de Cologne annonce que deux aviateurs ennemis ont survolé Cologne hier.—Central News. —:Une vedette du poseur de mines hollandais "Triton," qui repêchait dans l'Escaut, au large de Nieuwes.uis, des mines déplacées par ia ! tempête, toucha un de ces engins et coula avec un officier et quatre hommes. — Un violent choc sismique fut ressenti à Belfort mardi soir à 10 heures et demi. Des meubles furent déplacés et des portes s'ouvrirent dans nombre de maisons. A Berne et à Zurich, le choc fut léger. — Le siège du gouvernement du Commou-wealth australien a été transféré temporairement de Melbourne à Sydney. — Pour pallier à la rareté du poisson due à la difficulté de la pêche dans la mer du Nord on importera prochainement en Angleterre de grandes quantités d'excellent elbot provenant de la Colombie britannique. — I,o. "Telegraaf" apprend de Haelen qu'un train allemand de six wagons chargé de pommes de terre destinées à un camp allemand est tombé dans le canal de Hasselt à Turnhout. l^e pont avait été détruit par les Allemands. On a retrouvé six cadavres de l'escorte; il manque encore huit soldats. LA CHUTE D'ANVERS. UN DOCUMENT. M. J. De Vos, bourgmestre d'Anvers, a adressé aux journaux anversois paraissant sous la censure allemande la lettre suivante que nous reproduisons à titre purement documentaire:— Monsieur le Directeur,— Des récits .imaginaires au sujet de la chute d'Anvers font encore toujours le tour dans le public et dans une partie do la presse. Je considère de mon devoir de confirmer les laits suivants résultant sans contestation possible de documents officiels:— lo. La ville (sic) d'Anvers n'a pas été rendue, mais à été prise, après qu'elle eut été évacuée par l'armée belge et les troupes anglaises. Il est donc inexact que les autorités civiles auraient rendu la ville. 2o. Pour ce qui concerne les forts extérieurs, la plupart d'entr'eux furent dévastés, ou pris, ou évacués après avoir été rendus inutilisables. A Staoroeck, le commandant s'est fait sauter avec son fort. Pour ce qui concerne les positions d'intervalle qui se sont rendues celles-ci n'en ont agi ainsi qu'après que leurs commandants eussent reçu de l'autorité militaire, l'ordre écrit de se rendre. Il est donc inexact que les autorités civiles auraient rendu les forts. 3o. Anvers s'est laissé bombarder pendant deux jours pour sauver l'armée en retraite. La population ou l'autorité n'ont à aucun môrr<j- t ta t une démarche pour se soustraire à ce désastre. Au contraire, avant le bombardement, le conseil communal, avait fait savoir à l'unanimité à l'autorité militaire que seul il fallait avoir en vue a défense nationale, et nullement l'intérêt particulier. 4o. Lorsque la ville fut évacuée, mais alors seulement, les autorités civiles sont intervenues pour faire cesser un bombardement qui n'était, désormais plus d'aucune utilité pour la défense, et qui, ou les incendies qui avaient éclaté, menaçait de détruire la ville. Elles y ont réussî. C'était leur droit et leur devoir. Environ 1500 maisons sont dévastées ou gravement endommagées dans l'agglomération. 5o. I>es dires d'après lesquels le gouvernement aurait critique l'intervention des autorités communales, et aurait envoyé des-ministres d'Etat en Hollande pour examiner la chose, sont absolument faux. Si j'ai tenu à préciser ces faits, Monsieur Je Directeur, et si je vous prie de publier cette lettre, ce n'est pas pour défendre les hommes qui risquèrent leur vie pour intervenir sous les bombes afin de sauver la ville; il n'en ont pas besoin. Mais je tiens à donner des renseignements complets à mes concitoyens qui, émus par la chute rapide d'une forteresse qu'on disait imprenable, pourraient être tentés d'accorder foi à des récits qui sont de pures inventions. Agréez, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées. Le bourgmestre, (signé) JAN DE VOS. COMMENT ILS AVAIENT PREPARE LE PASSAGE DE L'ESCAUT. Les journaux français ont raconté, ces jours-ci —avec plus ou moins d'exactitude—les préparatifs faits de longue main par les Allemands sur les bords de l'Escaut, notamment entre Termonde et Gand, pour assurer un passage rapide du fleuve à leurs troupes. Faisant d'une pierre deux coups, les Allemands avaient installé aux points vifs de la rivière, près des ponts, de vastes usines où l'on gagnait, d ailleurs, beaucoup d'argent, mais où l'on tramait, en vue de la guerre certaine, les plus habiles desseins. ... r Notamment à Melle, était installce une la-brique de bleu de Prusse et, à Sclioonaerde, une usine de produits chimiques. Celle-ci était merveilleusement disposée pour remplir soit rôle militaire. Bâtie sur la rive droite de l'Escaut, ses hauts murs de blockhaus, percés ça et là de fenêtres-meurtrières, dominaient la rive gauche qui est très en contre-bas. Une tour de briques, surmontée d'un calot métallique et garnie d'un balcon, constituait, au centre des constructions, un observatoire et un poste pour mitrailleuses. Lorsque le génie belge fit sauter le pont de Schoonaerde, puis rétablit un pont provisoire en bois, pour permettre l'allée et la venue de 1 aile droite de notre armée sur l'une et l'autre rive, les chasseurs volontaires de la garde çiviciue de Bruxelles à qui la surveillance et la défense de ce secteur fluvial étaient confiées, visitèrent l'usine de fond en comble. On y découvrit de nombreux madriers tout taillés et qui citaient évidemment destinés à construire un pont. Dans trois maisons bâties à la mode des villas allemandes et où logeaient les ingénieurs, on trouva des documents établissant que ceux-ci étaient partis en juillet, rappelés par la mobilisation et qu'ils étaient officiers de reserve. On lie fit pas sauter immédiatement cette fabrique-forteresse, et cependant on devine le sort qui eut été réservé aux chasseurs volontaires, terrés dans leurs tranchées, de l'autre côté du fleuve, si les Allemands étaient parvenus dans ces bâtiments: Pas un chasseur n'aurait échappe vivant au feu plongeant des fusils et des mitrail- leuses.fortes patrouines allemandes vinrent bien jusqu'à là, à la fin de septembre, mais elles Eurent chassées à coups de fusil. Lorsque la situation devint plus critique, on mit enfin le feu a ces bâtiments maudits, mais, de derrière les décombres, les Allemands, ren forcés au début d'octobre, firent pleuvoir sur un escadron du 1er lanciers et une compagnie d m fanterie, qui avaient relevé dans les tranchee? les chasseurs de la garde civique, un feu meur j trier. UN BELGE A L'ACADEMIE FRANÇAISE i La "Croix de Paris" publie, l'intéressante information que voici :— " Il a été plusieurs fois question, ces temps-ci de l'accession d'un Belge à l'Académie française " Ce n'est plus un secret qu'on a parle a a propos du roi Albert, du poète Mseterlinck, di poète Emile Verhaeren_ct de M. Carton de Wiart ministre de la Justice. "Aujourd'hui—et sans qu'il y ait là menu ombre d'une indication pour l'institution august< qu'est l'Académie française, Si justement jaloust de ses prérogatives—on donne à entendre qm S. Em. le cardinal Mercier, philosophe puissant écrivain d'un rare talent et président des Acadé I mies de Belgique, pourrait b'en être au nombre I de ceux dont la candidature est souMgnée." Nous pouvons ajouter que le nom de l'héroïqui général Léman a "aussi été mis en avant. LA QUFSTTON DES BREVETS BELGES Les brevets peuvent être déposés au Havre, oi le service fonctionne régulièrement,- mais pou :a sécurité des envois il vaut mieux les dépose à la Légation belge, West Halkin-street, lû Londres, que se chargera de les transmettre ai ministre de l'industrie et du travail. — M. Messimy, ancien ministre de la guerre qui a été récemment promu lieutenant-colonel vient de prendre le commandement d'un group de bataillons de chasseurs à pieds. — "L'Echo Belge" annonce que les trésor artistiques qui se trouvaient à Furnes, à Loo, , Nieuport et dana d'autres communes de Riandres, sont maintenant en sécurité au Havre COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. DUELS D'ARTILLERIE. ] PETITS ENGAGEMENTS. PETROG11A.D1Ï, 19 janvier.—Communiqué officiel de l'état-major général:— i Le 17 et le 18 janvier, sur la rive droite de la basse Vistule, sur un front s'étendant du fleuve aux chemins de fer Varsovie-Mlawa, les sections de nos troupes qui furent en contact étroit avec v l'ennemi eurent une série de rencontres d importance secondaire. Des combats plus sérieux, quoique de la nature d'engagements isolés, eurent lieu au village de Konopka, où l'artillerie lourde de l'ennemi, qui nous avait bombardés, fut réduite au silence par le feu de nos batteries. Ce fut spécialement le cas près de Radzanoyo et de Bejunia, devant lesquels l'ennemi occupait des positions avec des ouvrages défensifs, et près de Dobrzin. où les tentatives allemandes pour prendre l'offensive furent contrariées, l'ennemi devant se retirer avec fortes pertes. Pendant la journée du 17, l'ennemi çanonna, de ses positions sur la rive gauche de la Vistule, les nôtres près de Vysehgorod, mais notre feu dirigé contre son . front et ses flancs réduisit ses canons au silence. Les Allemands soumirent le village de Vitko-vitze à un intense bombardement, ainsi que les retranchements occupés par nous sur la rive gauche de la Bzura. Il n'y a pas de changements sur les autres fronts. LES DEFAITES TURQUES. TOUJOURS DES MENSONGES. AMSTERDAM. 20 janvier.—Les tentatives désespérées effectuées à Constantinople pour pallier l'effet qui doit se produire lorsque' les nouvelles des défaites turques décisives en Asie mineure deviendront publiques, sont illustrées par la communication publiée, d'après un télégramme qui vient d'arriver de la capitale turque, par l'état-major du quartier-général ottoman:— Pendant une attaque de nuit sur les fortifications britanniques à Chat-el-Arab, l'ennemi fut surpris et peTait 100 tués et blessés. Un détachement de cavalerie anglaise tenta( de surprendre près de Corna un détachement d'infanterie turque, et, quoique bien appuyé par le feu d'une canonnière, l'ennemi fut repoussé avec de graves pertes. La canonnière fut également obligée de se retirer.—Reuter. MUTINERIE A ERZEROUM. PETROGRADE, 19 janvier.—On rapporte qu'une mutinerie provoquée par la famine a eu lieu à Erzeroum, où des boutiques furent pillées. | Plusieurs vingtaines d'émeutieTS furent pendus sur l'ordre de commandant allemand. On rapporte de Constantinople que Chukri-Paclia a été nommé généralissime du front caucasien à la place d'Enver-Pacha.—-Central News. LA ROUMANIE ENVOIE DES TROUPES EN AUTRICHE PARIS, 20 janvier.—Le correspondant à Athènes du "New York Herald " (édition de Paris) apprend d'une source diplomatique que le cabinet roumain, en déférence pour l'opinion publique, a décidé d'envoyer des troupes en territoire autrichien en vue de protéger les Roumains au de à de la frontière, qui souffrent du mauvais traitement des Autrichiens. Une occupation provisoire ne sera pas considérée comme une déclaration de guerre.— Central News. LA BELGIQUE A L'EXPOSITION DE SA™-FWANCTt^O. La Belgique participera officiellement à l'Exposition de San-Francisco, et sa participation pourra, maigre les circonstances, être d'autant plus remarquée que la France nous ouvre les portes de ton Palais National, comme nous l'avons déjà annoncé. La construction du Palais National Français s'achève. Il abritera les œuvres des artistes et des décorateurs français, les produits des in- j dustries de luxe et des grandes usines métal-j lurgiques françaises, des reliques et des documents relatifs à l'histoire commune des républiques française et, américaine, des vues et j dioramas des plus séduisants aspects dp V'-ance. La Belgique exposera dans ce Palais National français. " La France, dit le ' Matin,' s'honore d'accueillir ainsi à ses côtés le vaillant reuple quij sacrifiant ses intérêts et son 6ol national au ; pur idéal de ta justice et du droit, a ieté en travers de l'invasion l'obstacle de son héroïque 1 résistance. "C'est une heureuse pensée ou'a eue le gouvernement français de réserver ainsi une place au peuple belge et il faut féliciter M. Gaston Thomson, ministre du commp'oe. et M. D^m'er, sous-sp^'-Htpire d'Etat aux Beaux-Arts, d'avoir su la réali^r." Dms l'impossîbiHté de montrer actuellement ses grandes industries de la houiPe. du fer. de la verrerie, la Beiffioue exposera l'œuvre de ses artistes et l'image de ses monuments. Dana un premier sa ion sp^ont groupées des sculptures de Constantin Mpunîpr. T?nnsseau, T)i1s. p-ntr,ui"ant V du Roi par Lasaë, et oehr de la "Reine, par SamupL Très , îrmrs seront décodés des œuvres des peintres Alfred Stevens, F. Rops. Fnsor. Van T^-ssel-berehe, de Grou.w Gilsôul, Baertsoen, Laermans, I Str'11'^ VTprtpns. C^S-SV^S. f'nTivt.p.ns. <*t,0... L'industrie de la dentelle flamandé a pu être : représentée. Mme Rifiraud. oui possè^-e une in-i comparable collection de dentpups a bien voulu » défrarnir les vitrines de son linf-el de leurs plus précieuses parures. M B"aouen.ip. le : < o-iV.ççvpv ,lp M-^inps et d'Mj.hnsson. evTV>sera ' deux tapisseries sorties de ses ateliers de ; Be'einue. - D«n8 une enlevé voisine, prendront nlace des . manuels de vi'Vs Tv^Ves: Courtrai. "R'-uve11es, et surfont une imvx-jrtpntp '■«viro^ne+ion dp la î ville et du r>ort d'Âv>vprg. t)^s en noir f>f An mulpiT»* '•«■nrvpl1 AT-ont 1-P-® nrinr-irianv monu-; mp^+s la "R^Vinne. tels nn'Ps étpient il v a six mois enOOTe. TV«mt»rog onîr. c eji niHoTvocnnpq flawanrVc. prvmrdé- t^r.+ ainsi l'évocation de notre passé d'art et de gloire. T 0 r-«n- La question de l'incinération des corps—de la crémation—intéresse un grand nombre de nos compatriotes. Les uns en sont partisans convaincus, d'autres djêsirent se faire une opinion en toute liberté. , Dans un but d'instruction et en dehors de toute idée de propagande, un de nos lecteurs a î sollicité et obtenu la permission de visiter le four crématoire et le colùmbarium de Golder's Green. s Cette visite se fera le dimanche 24 courant et l les personnes que cela intéresse sont priées de se s , trouver à 10 heures précises à la station de LA DEFENSE AERIENNE. UNE IDEE. Sous ce titre nous avons parlé de la " farco >ruyante et coûteuse " qui marque partout l'appa-ition d'un aéroplane ennemi. Le dépêche que îous avons reproduite émettait cette idée que les •anons anti-aéros ne pouvaient donner aucun résultat pratique. Tel n'est pas l'avis d'un correspondant qui nous adresse la note ci-après:— Le tir sur buts mobiles exige un apprentissage souvent fort long et une expérience qui ne-s'acquiert que par la pratique. Le meilleur de nos ireurs à la cible est une deplorab.e "cloute" lorsqu'il s'essaye au tir au pigeon artificiel ov lutre. Rien d'étonnant dans ces conditions que ios artilleurs habitués à des tirs mathématiques, sans'visée, ne marquent guère, de Taubes et d'Avia tiks à leur tableau. Le tir sur avions ressemble étonnement au tii lu canard, au moyen de canons-canardiers, que ios sportsmen pratiquent couramment suj L'Escaut. Munis d'un canon léger, pouvant être pointe rapidement à tous les angles, nos chasseurs savent tenir compte de la distance, de la vitesse de l'oiseau", de sa direction et il est bien rare que le jibier ne soit pas abattu au premier coup. La guerre actuelle a modifié toutes les théories, et il serait fort raisonnable de se défendre par des moyens nouveaux même s'ils ne sont pas fort militaires. Que l'on fasse appel à nos sportsmen anversois, 3t nombreux seront aux qui s'inscriront pour cette chasse intéressante. Il ne faudra pas huit jours pour que nous soyons purgés de ces vilains oiseaux allemands. Dans le même ordre d'idée les Anglais ont proposé de faire appel aux chasseurs habitués au tir à longue distance. Ces chasseurs sont, comme on le sait, munis de carabines de précision, à longue portée et dont la visée se fait par une lunette d'approche. Il s'agit en l'espère de descendre les tireurs ennemis qui, cachés dans les arbres, sur les tours, tuent fort proprement les sentinelles et les estafettes alliées. Nul doute qu'avant longtemps ces compagnies ne se fassent une très honorable réputation. MONITEUR BELGE DU 7, 8, 9, 10, 11, 12. 13, ET 14 JANVIER (SUITE). ACTIONS D'ECLAT. ORDRE DE LE0P0LD. Par arrêté royal du 19 norembro.—Sont nommés chevaliers; —Les lieutenants: llanus, J.-J.-L., du 12e régiment do ligne; Pirson, E.-J.-G., du 12e régiment de ligne; Petit, M.-L.-E., do l'artillerie de la brigade J. Les sous-lieutenants: Do Cubber, L., du 3o régiment d'artillerie; Nisot F.-M.-L., dos mitrailleurs de la brigade B; Simon, E., du 14e régiment de ligne; l'officer auxiliaire d'infanterie Dirickx, II., du 1er régiment de chasseurs à pied; l'adjudant I-'ernagut, de l'artilleue de la 13e brigade mixte; le caporal Cop, li., du 1er régiment de chasseurs à pied: le soldat Bontemps, C. Par arrété royal du 20 norembre.—Sont nommés chevaliers: I.o Lieutenant Le Ccrff, L.-J., du 8e régiment de ligne; le maréchal des logis chef Simon, du 4e régiment d'artillerie; 1 ingénieur d'artillerie Bouige, H.-A'.-F. Par arrêté royal du 22 novembre.—Sont nommés chevaliers: Le lieutenant Ifmé, L.-J.-F., du 9e régiment d^ lifcne; lo lieutenant Debouge, E.-A.-C., et le eons-lieutenant Wespin. F,, du 13e régiment de ligne; 1<> sous-lieutenant auxiliaire lobback. du 13e régiment de ligue. Les sous-lieutenants: Dujardin, A.-C., du 1er régiment de lanciers; Laflineur, E.-H.. du 1er régimont do lanciers; do Melotte, J. (chevalier), du lor régiment de lanciers; lo brigadier Wahis, F., (Écuyer), du 1er régiment de lanciers; jo caporal Brenard. de la compagnie do mitrailleurs do la. 18e brigade mixte. Par arrêté royal du 2 décembre, sont nommés chevaliers: Mmcs Roelens, S., on religion 6œur Cloiilde; Vanhoutte, L., en religion sœur Pudonciana; Eekhout, AL, en religion sœur Alexandra; Hoemaekor, R., en religion sœur Candida. ORDRE DE LA COURONNE. Par arrêté royal du 4 novembre, ïont nommés chevaliers les soldats volontaires: Clément. F., et Van Oldennoel, J., du régiment des carabiniers de forteresse; le médecin adjoint Fierens, F.-A., et le médecin auxiliaire Dcbauw. Par arrêté royal du 15 novembre, son nommés chevaliers: Mmes Baert, Auguste, en religion sœur Cornélie; Baert, Louise, en religion sœur Gabrielle, et Giele, Catherine, en religion sœur Rita, attachées à l'hôpital militaire d'Ypres. Par arrêté royal du 18 novembre, sont nommés officiers: major Tybergin, .C.-F., du 1er régiment des chasseurs à pied; le capitaine commandant lvens, E.-A.-E., du 14c régiment do ligne. Sont nommés chevaliers: Le capitaino oommandant Peeters, M.-E.-S.-A., du 3e régiment d'artillerie; le capitaine en second P<~ ' -L.. de la section des télégraphistes de la. 3e division d'armée; lo sou&-lieutenant, auxiliaire Gaillaert, C., du 12e régimont do ligne; le maréchal des logis Durutte, E. Par arrêté royal du 8 décembre, lo sergent Delobbe, est nommé chevalier de l'Ordre do la Couronne. ORDRE DE LEOPOLD IL Par arrêté royal du 4 novembre, sont nommés chevaliers: L'aumônier auxiliairo Holtoff, attaché à la 5e division d'armée. Les maréchaux des logis: De Coster et. Jacquet, du 4o régiment d'artillerie; lo caporal Tanghe, du 24e régiment de ligne. Les soldat?: Van Doorne, Van Zveren. Grootaert, .Ver-bruggen, Delbeke. Biron. de Haineux et («obier, du 2e régiment de grenadier*; Willemseu. du 2e régiment de chasseurs à cheval; Panny, du 2e régiment do carabiniers. Par arrêté royal du 8 novembre, le 6oldat Buylo est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II. Par arrêté royal du 18 novembre, sont nommés chCTalieTs: Lo chef poseur des télégraphes Hanquet, F.-L.; Ios brigadiers Huart, J.-F., et Marckx, L.-B.. du 5e régiment d'artillerie. Par arrêté roval du 19 novembre, sont nommés chevaliers: Le maréchal dés logis chef Yungers. II., du corps H" la gendarmerie, et le maréchal des logis Dubois, L., de 1"artillerie do la brigade N. Par arrêté royal du 8 décembre, les caporaux George. H.-l'., et Devrove. F., et le chasseur Warnie, A., du 2o demi-régiment de chasseurs de la garde civique de Bruxelles, sont- nommés chevaliers. . . . , , . .. Par arrêté royal du 23 décembre, le premier maréchal aeâ logis chef Poncin est nommé chevalier. (à suivre.) — Suivant une dépêche de Neufchatel, les étudiants roumains des universités suisses ont été rappelés par là mobilisation. LE LIVRE D'APRESSES OES EXILÉS. 9 pene« a ligne —Joindre .e montant anx ordres, s v.o IjlAMILLE D. TOEFFAERT, père, fils et 3 filles, de Gcntbrugge, est recheichée.—Ecrire: Butler-road, 8, Harrow-ou-Hill. * FEMME de capitaine belge, ayant diplôme institutrice, désirerait se placer au pair (avec fillette de cinq ans, gentille et bien poitante) dans très bonne maison aux environs de Londres.—Prière répoudre à Mme Décampé, Polpier, Mevagissey, Cornwall. INSTITUTEUR belge pensionné cherche hospitalité ou échange de leçons.—Ecrire Muswell Hill, Rookfield-avenue, 13. MEDECIN HYGIENISTE, diplômé Gand, avec femme et fillette do 10 ans. cherche . fituation : au courant do la Lingue anglaise.—Ecrire: Dr. Grier. Mevagissey, Cornwall. ON dem des rens. au suj. Eug. Huybrechtsl soldat belge, 2e div., 1er bat., 3e cie., blessé au combat de Dixmudc le 2 novembre dernier. Kingsway theatre. Tel., Ger. 4032 MATINEES SPECULES, Aujourd'hui et les 22. 26, 28, 29 janv., à 2 heures 30. CARLO LITEN dans LE CLOITRE, par EMILE VERHAEREN. AUX REEUGIES.—M. R- De Angelis, 8, Moor- street, Londres, W., avec 6es courriers de Nationalité neutre assure transmission de correspondance, etc., et m charge do falro venir ou de rapatrier des personnes de la Belgique. : POUR faire parvenir; lettres valeurs, colis à Bruxelles et environs, voir ou écrire Mr. Darwall, 6, Upper Hornsey Riso. London, N. DECES. LES familles Mettons et Scheyvaerts font pa.Tt de la p^rte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne de Madame Vve Mertens, née Paulino Janssen, de Melines, décédée à Helmond, à l'âge de 79 ans.—Battswood ~-*t»çe, Ightham, Kent.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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