La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 januari 1915
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s.n. 1915, 12 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59c1b/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. MARDI 12 JANVIER 1915. N°- 12. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. la guerre de tranchees, j AVANCE PARTOUT. PARIS, 11 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures:— De la m.er à la Lys, il y a eu une canonnade intermittente de faible intensité. Dans la région d'Ypres, notre artillerie a effectivement répliqué au feu de l'ennemi et a réussi à faire «lu bon travail contre les tranchées allemandes. • . De la Lys à l'Oise, dans la région de La BoiseLle, nos troupes ont pris une tranchée après un violent | ' combat. , Au nord-est de Soissons, sur 1 eperon 132, nos troupes ont repoussé hier une attaque allemande. Elles attaquèrent alors à leur tour, et enlevèrent deux lignes de tranchées de l'ennemi sur un front d'environ 500 mètres, étendant vers l'est les tranchées capturées le 3 janvier, et nous assurant i.a possession complète de l'éperon 132. Sur l'Aisne et en Champagne, jusqu'à Reims, il y a eu des duels d'artillerie. De Reims à l'Argonne, nôtre artillerie a bombardé la première ligne des tranchées ennemies et les abris des réserves. Au nord de Perthes, après avoir repoussé les contre-attaques signalées hier, nous fîmes des ! progrès et capturâmes une ligne de 200 mètres I de tranchées. Au nord de Beauséjour, l'ennemi fit des efforts I obstinés pour reprendre le petit fort qu'il avait perdu. Ses contre-attaques furent effectuées chacun avec deux, bataillons, le deuxième en formation serrée. Les deux attaques furent repoussées avec fortes pertes pour l'ennemi. Dans l'Argonne, il y a eu quelques légers engagements. Notre front a été maintenu entre la Afeuse et la Moselle. La journée a été calme. Dans les Vosges, il y a une forte chute de neige. (Quelques obus sont tombés sur Vieux-Thann et sur la colline 425. LA FLOTTE ALLEMANDE. PARIS, 10 janvier.—Le correspondant du " Temps" à Copenhague mande, d'après la meilleure source, que seuls de vieux navires de guerre, comme le " Barbarossa •" et le " Wurttemberg," •ainsi que quelques navires-école et six sous-marins, se trouvent encore en ce moment dans le port de Kiel (Baltique). Toute la flotte de combat, y compris les plus récents Dreâdnoughts, est mouillée à Wilhelms-haven et Cuxhaven (mer du Nord).—Reuter. kenforts allemands en belgique. | AALSTERDAM, 11 janvier.—Le correspondant <ie 1' "Algemeen Hândclsblad " à l'Ecluse mande que les habitants de villages-frontières belges, qui depuis quelque temps se croyaient sains et saufs parce qu'ils pouvaient facilement, s'échapper par lu frontière hollandaise et qu'ils ne voyaient guère d'opérations militaires, font en ce moment l'expérience de l'occupation allemande. Des soldats allemands en grand nombre sont maintenant en quartier chez l'habitant, et les réquisitions de bétail et de vivres sont très rigoureuses.Un grand nombre de personnes ont pris la mite et essaient de faire passer leur bétail par la frontière hollandaise, quoique celle-ci soit strictement gardée. A Westcapelle, des divisions de Landsturm sont renforcées par des soldats âgés de 25 ans qui se sont déjà battus sur le feont de l'Yser.—Central News. 10,000 ALLEMANDS A BEVERLOO. AMSTERDAM, 11 janvier.—Un correspondant à Kiiulhoven signale que durant les derniers jours 10,000 Allemands de toutes armes sont arrivés ; au camp dé Beverloo, venant du front occidental, • et à la suite de cela les Allemands ont imposé de nouvelles réquisitions au peuple en vivres et en logement. Des troupes venant de l'Yser continuent à arriver en grand nombre pour les renforcer. ] Les chemins de fer de la Campine et du Liin-bourg sont actuellement gardés par les Allemands avec une sévérité extraordinaire. , Un correspondant à Maastricht rapporte que le pont que les Allemands ont spécialement cons-truit sur la Meuse à Lixhe, près de Visé, en août ' dernier (et par où la grande partie des Allemands 1 ••ont entrés en Belgique) a été en partie détruit par les crues du fleuve, et les débris sont enlevés par le courant.—Central News, UN RAID MANQUE. seize aeroplanes allemands en manche. LONDRES, 11 janvier.—Seize aéroplanes aile- 1 nianas ont été vus hier au-dessus de la Manche, et il est évident qu'un raid sur l'Angleterre était ; projeté.' ! 'Quoiqu'étant déjà loin les pilotes trouvèrent sans doute les conditions atmosphériques trop ' mauvaises et ils revinrent dans la direction de Dunkerque. LE RAID ALLEMAND SUR DUNKERQUE. cinq victimes. ; UUNK.ERQUÉ» 1<> janvier.—Douze aéroplanes s allemands ont survolé la ville aujourd'hui, et ont lancé une trentaine de bombes, mais étant donné les précautions prises il n'y eut que peu de pertes 1 "t les dégâts matériels furent peu importants.— < Reuter. i DUNKERQUE, 11 janvier.—Le bureau de l-resse français ^annonce aujourd'hui que les aviateurs allemands qui ont survolé Dunkerque ont jeté un grand nombre de bombes et causé la • lécès de cinq personnes parmi la population civile de Malo-les-Bains. Près d'Amiens un aviateur allemand a été [ poursuivi par un aviateur français monté sur monoplan, et fut abattu; la machine tomba dans les lignes françaises. Le pilote fut tué et son : compagnon blessé-—Exchange. — Nous venons d'apprendre le décès à l'âge de ans, de M. Jean Nicolas Nuchelmans, père de notre concitoyen et ami M. l'avoué Jacques Nuchelmans. Nous présentons à la famille eplorée nos plus sympathiques condoléances. — Le "Bombay Chronicle " demande que les Indiens puissent être nommés officiers dans l'armée. Dans la nuit de vendredi, deux officiers fran-;• «tis, ont.réussi à s'échapper du fort de 'Zinnân't, 1 °rgau. où ils étaient prisonniers de guerre. ATTENTION ! le crocodile s'apprete a pleurer. Voici les lignes étonnantes que nous trouvons dans la "Frankfurter Zeitung":— Nous ne nous sommes pas engagés dans cette guerre pour agrandir nos conquêtes; nous combattons pour ngtre existence et pour notre honneur national. Cependant, malgré nos vigoureuses attaques, nous n'avons pas écarté de nos frontières, à l'est comme à l'ouest, la pression qui les menace. Dans son île brumeuse, le plus terrible et le plus perfide de nos adversaires est encore plein de vigueur et n'a rien perdu de sa foroe. On ne peut songer encore à se reposer. Nous devons nous dire que le 1S janvier 1871 ne fut point la conclusion de l'histoire d'Allemagne, mais bien le commencement de sa plus belle époque. Le chancelier a exprimé, le 2 décembre, la conviction intime de tout Allemand en déclarant: " On ne peut anéantir l'Allemagne." Comme ce ton est différent du langage tenu hier par M. Baîlin, le haut directeur de la "Hamburg-Amerika Linie " qui exigeait pour l'Allemagne des débouchés nouveaux sur la mer du , Nord, c'est-à-dire Anvers et la Belgique ! Comme il détonne avec les prétentions du reste doublées d'une erreur géographique, de M. Dernburg, formulées dans la " Tribune " de New York: "L'Allemagne doit garder la Belgique, car elle ne peut tolérer qu'un autre pays détienne les bouches du Rhin" (! ?). Où en est le " Kladderadatsch " de Berlin avec sa page représentant Anvers apostrophée en ces termes par Brème et Hambourg: " Ainsi, chère sœur, vous parlerez allemand . . .?" Opinions, dira-t-on, variant suivant le vent. Oui, mais qu'on se souvienne d'une chose, qu'on se la grave bien dans la mémoire en même temps que le souvenir de tous les crimes de la " Kultur/' c'est que des qu'ils se sentiront battus, les Allemands si arrogants hier, si féroces envers les faiblqs. nous lécheront les bottes. L'Allemand est lâche et fourbe. Il se fera humble, suppliant. Il vous dira qu'il n'a jamais voulu la guerre, que son militarisme, sa poudre sèche, son sabre aiguisé, tout cela c'était pour l'amour de la paix. L'hypocrisie naturelle de ce peuple étonnera tous ceux qui sauront se souvenir. Êt si les Alliés ont assez de mémoire pour se souvenir des crimes et de volonté pour châtier, nous verrons les chiens ramper. Rien que l'annonce de cette volonté de faire à l'Allemagne ce qu'elle a fait aux autres produirait en ce moment une volte-face complète. Les voleurs rendraient ce qu'ils ont volé. Et savez-voUs ce qu'ils déclareraient: Mais nous n'avons pas voulu voler, nous avons mis en sûreté tout simplement et, voyez, nous vous le rendons!" Voilà le degré d'intelligence auquel nous mène la " Kultur." De grâce ne nous laissons pas prendre aux sanglot du Crocodile. La Belgique doit être vengée et bien vengée ! les chemins de fer belges: Selon les journaux de Berlin, le trafic sur tout e réseau belge des chemins de fer serait rétabli iepuis le 1er janvier et huit mille employés, /enus de toutes les régions de l'Allemagne, travailleraient actuellement en Belgique. C'est là un nouveau "bluff." On ne voyage olus qu'en patache ou en carriole en Belgique, et seuls quelques rares trains, aux horaires fantas-,iques, circulent. D'ailleurs, que pourraient faire huit mille employés là où, jadis, l'administration belge en •omptait dix fois plus! En réalité, les trains ne 'irculent en Belgique que pour les besoins de 'armée allemande. Au reste, l'administration du gouverneur von Bissing, vient de publier un nouveau guide .des •hemins de fer belges. Il ne compte que... huit Dages et on y peut lire qu'il ne circule pour voyageurs que quelques trains. Ce sont, paraît-il : 1. Bruxelles-Aix-la-Chapelle ; 2. Bruxelles-Lille: 3. Bruxelles-Namur ; 4. Bruxelles-Mons ; 5. Louvain-Charleroi; 6, Bruxelles-Anvers; 7. Bruxelles-Courtrai. Mais le guide contient cet avertissement carac-éristique : "Vu l'état défeeteux des lignes et des appareils l'aiguillage et de. signalisation, ces trains ne meuvent encore circuler qu'à une allure modérée, jt la durée du trajet n'est pas garantie. C'est aourquoi il est prudent de se munir au départ des livres nécessaires pour la route." 11 est perçu un droit fixe de 2 francs par colis, luel que soit le parcours. Les différentes classes >ont abolies, les trains étant composés comme on >eut. et le prix du transport est de dix centimes e kilomètre, deux fois plus que sous le régime >elge. Le voyage Bruxelles-Lille coûte 9 francs; 3ruxelles-Aix-la-Chapelle, 15 francs : Bruxelles-Anvers, par Louvain, 8 francs. — D'après le correspondant romain du "New-iTork Herald," le peuple italien serait générale-nent persuadé que l'Italie entrera en action, dès ,'entree en campagne de la Roumanie. Les ?aveaux du musée des offices à Florence, sont mis m état de recevoir les trésors artistiques les plus srécieux de Venise et Vérone. — Un Taube survolant Amiens a été pour-:hassé par un aviateur français. T,e pilote alle-nand fut atteint par les balles et l'appareil alla 'écraser sur le sol. — Les rapports de la frontière occidentale ndiquent que les Allemands «amènent des ren-orts en Haute Alsace, en prévision de la .capture le Mulhouse. Les Teutons s'efforcent de lébloquer Cernay, et de reprendre Steinbach. — Le "Petit Journal" annonce que le gou* /e me ment belge organise une exposition des résors artistiques sauvés dans la région de 'Y9er. Cette exposition aura lieu au Musée Municipal. — M. Ghemadieff, ex-ministre bulgare des affaires étrangères partira incessamment pour Rome, en mission semi-officielle en vue de ?'assurer si l'Italie serait disposée à se joindre i la Bulgarie pour la défense commune des intérêts de ces deux pays dans la guerre actuelle. — La "Belgique" de Rotterdam apprend la nort, à Anvers, de M. Charles Corty, président de la Chambre de Commerce d'Anvers et membre de la Commission intercommunale, et du peintre Pierre van der Ouderaa, professeur à l'Institut des Beaux-Arts, d'Anvers, décédé à l'âge de aeptante-trois aus. — La cour martiale française du vingtième dis-riet, siégeant à Troyes, a condamné à la déportation à vie dans une forteresse l'ancien gendarme L'harles Lallemand, convaincu d'avoir entretenu pendant neuf ans des relations avec des agonts Allemand», COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. combat naval en mer ' noire. ENGAGEMENTS SUR LA VISTULE. PETROGRADE, 10 janvier.—Communiqué officiel de l'état-major du quartier général :— Sur la rive gauche de la Vistule, il y a eu des engagements partiels. Pendant la nuit du S janvier, les Allemands ont attaqué à quatre reprises les tranchées russes au nord du village de Sukha. Toutes les attaques ont* été repoussées par l'artillerie et par des contre-attaques.Près d© Honsi-Dolovatka, un faible détachement russe a effectué une attaque-surprise sur les Allemands, avec des grenades à main, et les chassa de leurs tranchées. Dans la région de Moghelly, les Russes, avan- i çant, prirent une tranchée al.emande. Sur la frontière autrichienne, la situation n'a pas suhi de changement marqué. Nos attaques partielles ont été couronnées de succès. Les Autrichiens se retirèrent, et nous prîmes des prisonniers. Dans le mer Noire, de 6 janvier, notre flotte ; ' rencontra pendant la nuit les croiseurs " Breslau " et " Hamidié." Après un feu qui dira un court espace de temps, les croiseurs , ennemis s'enfuirent dans l'obscurité> Le f> et le 7 janvier, sur la côte d'Anatolie, nous brillâmes 'et coulâmes de nombreux voiliers appartenant à l'ennemi. Les équipages furent fait prisonniers. Le 8 janvier, la flotte russe bombarda Hopy.— ! Central News. DANS LA CAUCASE. PETROGRADE, 11 janvier.—Communiqué officiel du quartier-général de l'armée du Caucase :— La bataille dans les environs de Karaomrgan qontinue avec autant d'acharnement qu'auparavant.Sur les autres fronts, il n'y a pas de changement essentiel dans la situation. LA CAMPAGNE ALLEMANDE CONTRE LA SERBIE. ROME, 11 janvier.—Le général Corsi, commentant dans la " Tribuna " l'envoi par l'Aile-, magne de nouvelles troupes pour renforcer les Autrichiens contre la Serbie, dit que c'est là une grave faute, puisque la campagne dans les Balkans est une question secondaire, car l'issue de la guerre sera décidée en France ou en Pologne.C'est une double faute parce que à touie évidence l'Autriche est incapable d'empèchçr l'invasion de la Hongrie par les Russes, qui sont déjà en Bukovine. Le général Corsi croit qu'une guerre, en cette saison, contre les Serbes dans leurs montagnes conduirait à une série de surprises semblables à celles qu'ont subies les Autrichiens le mois dernier et les Turcs dans le Caucase, il a quelques jours. ite Il croit que la politique intentât dans la guerre entre Allemands, Autrichiens et Serbes.— Reuter. UNE ARMEE DE PRISONNIERS. PETROGRADE, 10 janvier.—Un télégramme i de Kiew annonce que 16,000 prisonniers autrichiens comprenant 250 officiers et quarante colonels sont arrivés en cette ville pendant la Noël russe, sans compter les malades et les blessés.—Reuter. LE TYPHUS DANS L'ARMEE ALLEMANDE. emeute a marcinelle. AMSTERDAM, 10 janvier.—Le "Telegraaf," dans un message de Bruxelles, dit que l'année allemande souffre beaucoup du typhus et de l'inflammation des poumons. J.*?. couvent français de Troquehnes (Tronchiennes ?) près de Verdun (?) qui a sept cents lits, est toujours rempli de patients atteints de ces deux maladies, et il y a en moyen cinq décès par jour. A Marcinelle, dans le Hainaut, la famine de pain a provoque une émeute. Une grande foule se rassembla autour de la maison communale et brisa les fenêtres, mais la police rétablit rapidement l'ordre, et on fournit du pain par après.—Exchange. "UNE FORCE INVINCIBLE." la solidarite des races latines. ROME, 11 janvier.—M. Istrati, ancien ministre roumain, dit dans le " Messagero " que le s?;ng latin a été répandu et coulera encore pour" le triomphe de la civilisation qui a été propagée et maintenue par le géuie latin. M. Istrati fait un appel à l'union des races latines, et attire l'attention sur les tentatives effectuées à l'étranger, spécialement par les Allemands, pour semer la discorde parmi les Latins pour les supplanter. M. Istrati conseille une solidarité active parmi les Latins et l'établissement entr'eux d'une solidarité spirituelle, intellectuelle et politique, qui fera des Italiens, des Français, des Roumains, des Belges, des Espagnols et des Portugais unis une force invincible.—Reuter. UN AEROPLANE FRANÇAIS DESCENDU. AMSTERDAM. 11 janvier.—Le correspondant a l'Ecluse du "Telegraaf" dit que Je réservoir à essence d'un des aeroplanes qui s'est montré au large de la côte flamande, samedi, a été touché et la machine tomba à Zeebrugge; les occupants, un aviateur français et un officier belge, furent faits prisonniers. La garnison allemande à Middelbourg a été renforcé par un détachement de 100 Ûhlans. tandis que celle de Westkapelle a été renforcée par un détachement de 250. Ces renforts, dit-on. ont été envoyés la-bas pour empêcher les habitants de faire passer la frontière hollandaise au bétail.—Exchange. LA SOLLICITUDE DU PAPE. ROME, 10 janvier.—Des personnes qui ont eu récemment un entretien avec le Pape déclarent qu'il parle de la Belgique avec le plus profond intérêt et qu'il a l'intention de faire quelque chose de définitif poun enrayer, ses souffrances inutiles, secourir sa détresse et lui montrer en général toute sa parternelle sympathie.—Reuter. — Les journaux allemands démentent la nouvelle que Fran/. Lehâr, l'auteur de la " Veuve Joyeuse," aurait, été capturé par les Russes. Il n'aurait pas quitté Vienne- LES HUNS A ROULERS. nouvelles horreurs. NOMBREUX CIVILS FUSILLES. FLESSINGUE, 7 janvier (de notre correspondant).—J'ai rencontré ici, aujourd'hui, un habitant de Roulers, arrivé grand'peine el qui après avoir été fait prisonnier par les Allemands, a réussi à s'enfuir. Ce témoin, absolument digne de foi, m'a fourni de nombreux renseignements sur les horreurs dont sa ville natale a été le théâtre et dont on a peu parlé jusqu'ici. Voici un résumé aussi exact que possible de ce qu'il m'a déclaré:— — Roulers a été bombardé deux fois, puis partiellement incendié par les Allemands qui ont pratiqué, dans toute sa beauté, leui système de terrorisation. Le premier bombardement a eu lieu le lundi 19 octobre, et a duré trois heures d'horloge. Il a commencé à une heure et demie de relevée poui se terminer vers quatre heures et demie. C'est celui qui a causé le plus de dégâts. Quelques jours plus tard, pendant que la ville était occupée par les soldats dVAttiia II, un second bombarde ment a eu lieu, pendant la nuit, mais il n'a duré que quelques minutes. Les habitants croyaient déjà à la délivrance, mais ils n'ont rien vu venu*. Renseignements pris, il y avait sim plement erreur ! Des artilleurs allemands, ivres et loustics, avaient pointé un canon sur Roulers au lieu de le diriger sur Passchendaele. Le fait est absoluement authentique et illustre admirablement les méthodes germaniques ! . Le 19 octobre, queique cinq cents obus sont tombés dans la ville. Selon leur louable habitude, les Allemands avaient pris pour cibk l'église Saint Amand. Presque tous les dégât* ont été pratiqués, en effet, dans les environs de l'église. Les obus empioyés etaient percutants, mais à effet ralenti. Il s'ensuit qu'Ls Ira versaient les murs extérieurs des maisons sans faire d'autres dégâts qu'un trou de quelques décimètres, mais éclataient à l'interieur des chambres, où ils démolissaient tout. Bien entendu, tout le monde s'était réfugié dans les caves, et comme celles-ci sont solides chez nous, en général, il a du y avoir peu ou pas de victimes de ce chef. Le maisons les plus endommagées du chef du bombardement sont celles Moerman-Van Hout. Vanneste - Degrendele, Derienne - Beeuwsaert. Demeester (tapissier), Lagae-Claes, café Saint Georges, café 't Trapke, Saais, Florent Damman, Caston Vallays, le " Vieux-Roulers," le " Bour gogne," Van Canneyt, Breemeersch, Louif Maréchal, Albert Lefèvre. Claes, banque "Crédil Liégeois,"-Mme Carlier, etc., sans parler, evidem ment, de l'église Saint Amand elle-même ! Immédiatement après le bombardement les Allemands, qui étaient en très grand nombre, son entrés dans la ville bayonnette au canon. Le: Français n'avaient pas mission de défendre Roulers, mais seulement de retarder la marche de l'envahisseur, et, eu égard à leur faible effectif ils se sont acquittés de cette tâche ingrate d'une façon superbe, ne reculant que pas-à-pas, trè: méthodiquement, de façon à faire à l'ennemi h plus de mal possible. Il y a donc eu, pendant toute la fin de l'après midi, un terrible combat de rues, où les Aile mands, qui paraissaient surtout chercher à aile: vite et qui ne s'attendaient peut-être pas à une résistance quelconque, ont subi d'énormes pertes Leurs officiers étaient furieux et comme d'habi tude, c'est la population civile qui a servi ; assouvir leur rage et à " venger" leurs " héros." Leur premier soin a été de se servir des civil! comme de boucliers pour se mettre à l'abri de; Lebel français. Je peux parler de cette odieuse pratique en connaissance de cause, puisque j'er ai été victime. Habitant du côté de la ville par où 'es Aile mands firent leur entrée, j'étais resté prudem ment dans une cave, en compagnie de mor frère, en entendant les coups de feu. Tout i coup, nous entendîmes des coups de crosse de fusil sur la porte. Nous allâmes ouvrir et nous nous trouvâmes eh présence d'un groupe de soldats allemands qui, sans autre explication nous tirèrent brutalement dans la rue, où il a avait déjà plusieurs autres civils. Je puis cite'i leurs noms. C'étaient notamment MM. Buzine CaUse, le père Glieysens et ses trois lils, M. Emile Duyvewaerdt, son fils Valère, tous bourgeois connus, puis des ouvriers dont j'ignore les noms. On nous fouilla d'abord des pieds à la tête, sans résultat naturellement, puis on nous rangea deuj par deux et on nous fit marcher lentement ai milieu de la rue, dans le feu direct des tirailleur français en retraite. Ceux-ci tiraient de presque tous les coins de rue, surtout de la rue'venant di cimetière, et dans les environs de Koortskappelle Les Allemands, eux, se défilaient en rampant h long des maisons et dans les fossés. Au moindre recul, au moindre ralentissement ils nous menaçaient de leurs gros revolvers er criant: "Rein- Mitleiden ! Vorwârts! " (Pas d< pitié ! En avant !) Bien entendu, les balles ne cessaient de siffle] autour de nous et de temps en temps un civi s'abattait, blessé. Do ce nombre fut M. Valèrt Duyvewaerdt, qui reçut trois balles, dont une dans le ventre, et qui en a cependant réchappé. M Busine a vu tomber successivement à ses côtés trois ouvriers. Cette horrible situation dura jusqu'à ce que notre groupe de bouchers vivants fût arrivé au? confins de la ville, où les Allemands trouvèreni des abris naturels pour poursuivre les Français en retraite. On nous permit alors de rentrer chej nous ! Je ne vous décrirai pas les horribles angoisses par lesquelles cous avons passé pendant ces atroces minutes. Revenus en ville, un autre spectacle nous attendait. Les Allemands, furieux des pertes que les Français leur avaient infligées, criaient sui tous les toits "Man liât geschossen ! " et commençaient à se venger par l'incendie. Selon le procédé connu, ils entraient dans les 'maisons, brisaient le mobilier, en faisaient un tas au rez de-chaussée, l'arrosaient depétrole et y mettaient le feu en y jetant leurs fameuses baguettes incen diaires en celluloid: la "cinquième arme" tra vaillait ! En un rien de temps, cinquante, cent, puis deux cents maisons flambaient. Les usines n'é taient pas épargnées. En même temps,, d'autres civils étaient collés au mur et lâchement fusillés ! J'estime le nombre de maisons et usines in cendiées entre deux et trois cents, le nombre d'habitants lâchement assassinés à une centaine, Les huileries Hostens-Houtsaeger, Dekeuke laere et Dumoulin, ainsi que les ateliers Dam men-Croes sont en cendres. La brasserie Roden bach a pu échapper à la ruine en versant aux Allemands, sans reçu naturellement, une somme de 20,000 francs. La maison de M. Maurice Carlier et la brasserie " De Doom " ont frisé de près le sinistre. Elles étaient déjà "préparées'1 à la benzine quand contre-ordre est vonu. Parmi les immeubles incendiés, je cile de mémoire la ferme de M. Paul Kneut, Derdeyn'sreke, et, presque toutes les maisons situées derrière l'église Notre-Dame entre la chaussée d'Ardoye et le gravier sur la route de Ca'chtem, une trentaine de maisons de la Nieuwmarkt, entre autres, la petito fabrique deB frères do Karel Stragier, plu sieare (ormee dans lee environs de Koortekapelk, le roi et ses ministres.) LE HAVRE, 10 janvier.—A l'occasion du i renouvellement de l'année, les ministres ont adressé au Roi le télégramme suivant:— Sa Majesté Le Roi des Belges, Grand Quartier Général de l'armée Belge. Les Ministres du Roi prient Votre Majesté de bien vouloir agréer, à l'occasion du renouvellement de l'année, l'hommage respectueux de leurs vœux les plus sincères et de leur inaltérable dévouement. Avec le pays unanime ils incarnent dan6 le Roi, chef suprême de notre vaillante armée, toutes les espérances, toute l'affection de la Patrie belge, sa foi inébranlable dans l'heure prochaine de la délivrance, sa confiance absolue dans le triomphe définitif de la cause du Droit et .de la Justice. Signé: de Broqueville, Carton de Wiart, Davignon, Berryer, Poullet, Vande Vvvere, Helleputte, Hubert, Renkin, Segers. Le Roi a répondu:— Vos vœux si chaleureux m'ont profondément touché. Je vous les réciproque de tout cœur et suis heureux de vous renouveler en ce jour l'assurance de ma confiance et de mon estime. ALBERT. PAIEMENT DE LA SOLDE AUX MILITAIRES BELGES BLESSES. malades et convalescents.Les soldats et caporaux de l'armée belge ont droit à partir du 1er novembre ou à partir du jour de leur entrée dans un hôpital après cette date, à 2 pence i par jour à titre d'argent de Ëoche. Cette somme est portée à 5 pence pour >s sous-officiers. Les droits antérieurs à des allocations seront réglés par les soins des imités. 1. Dans les hôpitaux militaires ou dans les nombreux établissements placés sous le contrôle 1 du War Office:— La direction assure le paiement de cette solde au militaire le jour du départ de celui-ci en convalescence. L'allocation est due pour le nombre de jours passés à l'hôpital; il y est ajouté un supplément, fixé uniformément à dix journées, pour le temps de la convalescence. Pour chaque militaire quittant un hôpital il est établi un billet de solde en triple expédition. Ce billet constate le paiement effectué ; un exemplaire est conservé par le militaire et doit être reproduit pour donner droit à chacun des paiements ultérieurs. 2. L'allocation calculée sur la base indiquée ci-dessus est due en cas <îe prolongation de la convalescence.Cette même allocation est payable dans les , hôpitaux, homes de convalescence ou maisons privées ne dépendant pas du War Office. Dans ces deux cas, pour obtenir les sommes | nécessaires, les chefs d'établissements doivent s'adresser par lettre au Commandant Louis, commandant la compagnie des subsistants, dont les bureaux se trouvent à Londres, 37a, Finsbury-; square. Le commandant Louis indiquera dans | chaque circonstance les formalités à remplir et ! fera assurer les paiements. 3. La même autorité est chargée de liquider les allocations dues aux subsistants, c'est a dire aux militaires de service dans des établissements ou des bureaux organisés par des autorités mili- 1 taires belges. les belges en angleterre Le ministre d'Etat Emile Vandervelde, délégué pour la Grande-Bretagne par le ministre de la guerre de Belgique, invite tous les comités s'occupant en général des soldats belges, à se mettre en rapport avec lui à 7, NorthumberLand-avenue, Victoria Hôtel, Trat'algar-square, à Londres, et de lui faire connaître leur programme, ■ but, composition de comité et tous renseigne-! ments propres à coordonner toutes les initiatives • et rendre ainsi l'aide à nos soldats prompte et efficace. Un tableau de ces comités sera dressé et recommandé officiellement par la voie de la presse afin de ne présenter à la grande générosité du public anglais que des œuvres d'une utilité réelle. M. Edgard Selens. agent de change près la Bourse d'Anvers, voulant repondre aux nom-! breuses demandes de renseignements qu:i lui sont parvenues de la part des réfugiés, se tiendra à la disposition des intéressés à son bureau Bisliopsgate, 57, à Londres, on toutes les informations leurs seront fournies gratuitement. Prière d'adresser toute correspondance à Edgard Selens, Bishopsgate, 57, London, E.C. la maison de Mlle Eugénie Callebert, deux maisons à côté de celle de M. Alidor Feys, etc. Parmi les civils fusillés, je cite:— M. Deboisere, directeur des usines Ch. De-brouckère ; M, Oscar Reynaert, roulier vers Ypres; M. Cardoen, marchand de levure; M. Barri, marchand de légumes, et cafetier; M. Elie Prencel et sa femme, rue du Sud ; M. Dubois, plafonneurj Aime Dekeukelaere, âgée de quatre-vingts ans, assassinée, puis jetée à l'eau. Le patron du café " De Tramstatie," chaussée de Dixmude, qui a eu le ventre ouvert à coups de bayonnette après avoir vu son fils âgé de seize ans fusillé sous ses propres yeux. Le cafetier Borri fut abattu d'un coup de revolver sur l'escalier de sa cave parce qu'il n'avait pas ouvert assez vite. Cela fait, ses assassins F lacèrent sa femme et ses deux enfants, dont aîné a treize ans, devant la maison, et l'incendièrent avec tout ce qu'elle contenait, vache, Eorc, poulets, argent, toute la fortune de ces inal-eureux.Roulers a été frappée d'une contribution de guerre de 200,000 francs, Rumbeke de 100,000 francs. Les Allemands ont vidé toutes les caves, réquisitionné toute la farine, vélos, chevaux, voitures, camions, et enlevé les meubles de nombreuses maisons. Tous les grands établissements de la ville, l'hôpital, le petit séminaire, le couvent des Pères, sont romplis de blessés. Dès qu'ils sont pansés on les envoie en Allemagne. Tous les jours quatre à six trains de trente à quarante wagons pleins de blessés arrivent,. Les Allemands ne reculent guère, mais ils ont des pertes colossales et sacrifient délibérément tous leurs hommes pour essayer de se maintenir. Le bourgmestre de Roulers, arrêté, a été conduit à West Roosebeke pour " surveiller " les civils qu'on contraignait à enterrer les morts. Il recevait du pain et de l'eau et couchait sur la paille dans une grange. Sa conduite a été superbe.M. Julien Delbeke, député, s'est fracturé la jambe en tombant d'un escalier et est alité. Outre le bourgmestre, MM. Vermuelen, Albert Lefèvre, Victor Hostens, Eugène Hostens, Deken-meeter, etc., remplissent les " fonctions " d'otage. A Rumbeke et à Staden les Allemands ont î.u-cendié cinquante maisons et fusillé quinze civils, à Cachtem, ils en ont tué huit. Passchendaele, Dixmude, Nieuport, et tou» les rillagee environnant? aont-on ruines. UN CONSEIL (?) AU CARDINAL ? le nonce serait intervenu. AMSTERDAM, 11 janvier.—Le "Telegraaf a reçu des avis de Bruxelles aux termes desquels le Nonce du Pape à écrit au Cardinal Mercier pour lui dire de ne plus écrire, à l'avenir, de lettres qui pourraient froisser des sentiments allemands.—Reuter. Note.—Nous publions la dépêche ci-dessus sous les réserves d'usage. LA LETTRE PASTORALE DU CARDINAL MERCIER. Nous avons le plaisir de faire savoir à nos lecteurs que la lettre pastorale qui a valu au cardinal Mercier son arrestation par les Allemands sera imprimée sous peu eu français, flamand, italien, espagnol et portugais. Ceux de nos lecteurs qui-voudront s'en procurer des exemplaires courront s'adresser à nos bureaux, Shoe , lane, 104, E.C. UN GENERAL BELGE condamne par les allemands. AMSTERDAM, 10 janvier.—Le correspondant du " Teiegraaf " à Bruxelles annonce que la coin: martiale allemande de Liège a condamrn; à l'emprisonnement à vie le général retraité belge Gustave Fife (Fiévé?) et le lieutenant Gille, sous l'inculpation d'avoir aidé 350 jeune Belges à atteindre la Hollande pour s'enrôler dans l'armée en France. Us étaient en outre accusés d'avoir dressé des cartes montrant les renforts allemands dans la vallée de la Meuse. Le général demanda à ses juges d'être condamné à mort, disant qu'il haïssait la prisqn. 11 traita le Kaiser de gredin. Il a été envoyé à Glatz, où le bourgmestre Max se trouve en ce moment.—Exchange. SOYEZ DES HERODES. Nous avons publié sous ce titre dans notre numéro du S janvier, une dépêche de l'agence Reuter résumant un article du " Matin ' de Paris. Nous croyons utile de déclarer que nous n'avons reproduit cette dépêche—-comme d'autres du reste—qu'à titre documentaire, sans nous porter garant de la véracité des faits qui y sont rapportés et sans approuver la thèse inadmissible au point de vue du droit canon, qu'on y prête à un prêtre. Si, en réalité, un prêtre aurait été amené à la défendre, ceia démontre—et c'est ce que nous avons uniquement voulu mettre en lumière—à quel d&gré d'exaspération les innombrables actes de sadique barbarie dont se sont rendu coupable les " soldats les plus disciplinés de l'Europe." ont porté les esprits les plus calmes et les plus réfléchis. • POUR LES SOLDATS BELGES. Mme Maton nous prie de dire que le siège de son œuvre est 17, Eim Park-gaidens, Kensinj, ton, S.W., -et non St. James-street. Nous avons repris un communiqué d'un journal anglais qui nous a induit en eiieUr. Mme Maton manifeste son étonnement au sujet du paquet de 10 sli. dont ce commanieiur faisait mention et même du faux texte du télégramme de Sa Majesté la Reine que nous avons publié. De tout quoi, il résulte que l'on ne peut, se montrer assez circonspect à propos des listes mises en circulation. — L'empereur François-Josepî^ a reçu une députation de la noblesse galicienne, conduite par le prince Sapecha-Kodenski, évêque de Cracovit. Le prince-évêque remit à l'Empereur une déclaration d'hommage. — Les Musulmans de Simferopol ont tenu un service d'actions de grâces pour la victoire russe du Caucase et ont demandé au gouverneur général, qui assistait à la cérémonie, d'envoyer en leur nom un télégramme de loyalisme au Tsar. — On a apporté à Pétrograde les débris du croiseur allemand "Friedrich Karl," d'un poseur de mines et d'un hydroplane Albatros, consistant en une ceinture de sauvetage, une casquette de marin et une plaque métallique. — On announce la mort de Herr Hermann Hoffman, éditeur politique des " Hamburger Nachrichten " et confident principal de Bismarck après la disgrâce de cet homme d'état — L'emprunt de guerre hollandais de 27"> millions de florins a été clôturé hier. Dimanche, 225 millions de florins en avaient été souscrits. LE LIVRE O'ADRESSES DES EXILÉS- 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, 6.r.p. /^ASENAVE (Aug. Const.), Brigadier au 2e e.\ Vy 22o Rgt. de Draeons français, blessé le 20 Octobre au combat do HavenberB (Belgique), laisse sur le champ <!<• bataille et relevé par les Allemands, est recherché jwj- E. do Cartier, Belgi&n Légation, 15, West Halkin-street, London. DUPUIS.—Paul va bien—Sommes Rowland> Castlc, Hampehire. Attendons nouvelles; Baisers. JgMILIE en carafe, le 8. PERSONNES pouvant donner renseignements utiles irur Pauline Knaepen. d'Anvers, sont priées adresser correspondance, Begaux, Goes Hôtel, Vliesingcn, Hollande. • £JOMPAGNIE BÉLGE MARITIME DU CONGO. La Compagnie reprenant eon eemee vera la colonie par un de ees vapeurs, demando à eon personnel do bord do so présenter immédiatement on personne ou do lairo une demande écrite à eon adresse: 4, St. Mary-axe, Londres. DAME offre pension anglaise distinguée ;i deux messieurs payants; toutes occasions pour apprendre correctement l'anglais; société de jeunes gens; prix modérés.— 285, Groon-lane6, Finsbury Park. KINGSW A Y.—MATINEES SPECIALES les 19, 21, 22, 26, 28. 29 Janv., à 2.30. CARLO LITEN danGjLE CLOITRE, D'EMILE VERHAEREN. ON Demande une BONNE, deux enfants. maison t ès oomlor able, bons gag s.—Eciire ou o'adrea t r The Nook, Lydlord-road, Cricklewood, N.W. DECES. NOUS apprenons avec regret la mort do Madame V. ROUSSEAU, directrice honorairo de l'orphelinat des filles d'AnTere. déooréo de la médaille commémora cive, décédée inopipémout lo 11 janvier, 1915, à l'âge do 74 ans. Les fuD»railles auront lieu demain morored-i à 10 heures à Teeliee do St. Beoedict Charlebury-grove, Ealing. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf e dimanche, dans le "Standard," vendu chez totin 1> marchands de journaux au prix d'un penny. Nons conseil Ions vivement à nos anue do s'abonnor au prix do 3sli. 3 mois pour le Royaumo-Uni «t 4«h 4 pour l'étranger, et nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. I.,. tari! des annonces est de 9d. la lign« pour le " I.ivi, d'adreeses des exilés," payable d'avanoe, et pour toute «un • publicité, le tarif du "Standard." Nous avons oincn . bureau dans l'immeuble du "Standard," F]eet-s*reet, 13" '1 E.C., OB«rt de 2 à 6 heures. Eq cws de demande p écrit-, jofcv'rî detrx tirabree cTœ oconr

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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