La Métropole

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s.n. 1914, 19 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww77x43/
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LA MÉTROPOLE 21e Année V NtTÏ99 3B3t3.itlon. B A-BO isrrvBuvaaaivTrs On u. a. 15 — Stz modf • «.<•». fr.S — Troie mais 4 60 Ou rabonn» I tous les bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER, te port en sus: Poux la HOLLANDE, s'abonner do préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours ds 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : 1a petite Chronique sportive la ligne ligne . . . . fr. 0 30 fr. 8 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin lcL » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, l'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : n3, Cheanside E. C. Dimanche 19 juillet 1914 I La METROPOLE d'aujourd'hu paraît sur 10 pages | Science pour tous | les théories modernes de l'énergii XJn lecteur qui veut bien s'intéresser , | ces chroniques hebdomadaires me deman ï de « quelques explications simples » su I les théories modernes de l'énergie et sur ! tout sur cette fameuse hypothèse dite de I quanta, qui est si à la mode en ce momen I dans 1© monde des physiciens. Je veux bien. Il est peu de sujets plu I intéressants que les investigations qui on I trait à la constitution même de La matièr I et- qu-i mettent en question les lois primer | diales de notre univers. Certains trouve 1 ront sans doute un peu trop abstruses ce I discussions théoriques, mais si leuir com I préhension demande qutelqu'effort, on eo I 6e>ra récompensé par leur intérêt pbilosc i phique et par la contemplation des vaste I perspectives qu'elles découvrent. Et quo f de plus agréable, quand, en villégiature [ on n'a rien de mieux à faire, que de phi ! losopher un « peu 1 Ce n'est pas cependant que ces théorie toient simples, ni commodes à explique ians le secours du langage mathëmaithi que, si olair et si concis. Mais on peut ; arriver tout de même en négligeant le détails et en remontant aux concepts 61<! Attentai res. Energie, puissance, force phyque, va là tous synonymes. Je soulève un poids. Par le fait de cett action j'incorpore à la matière dont es oomposé ce poids une certaine «possibilit-de travail », une certaine énergie qu'il n possédait pas lorsqu'il se trouvait sur 1-soi.Et la preuve, c'est que si je le laisse re tomber maladroitement, il pourra trè bien m'écraser un orteil, ce dont il étai tout à fait incapable avant que je l'euss< soulevé. Dans le cas présent ,l'énergie que j'a Communiquée par ma force musculaire es d'ordre purement mécanique. Elle est du< à la pesanteur, c'est-à-dire à l'attractioi terrestre. Mais si je place une marmite sur mon fourneau à gaz, je verrai, lors que l'eau sera arrivée à ébullition, la va peur soulever le oouvercle : j'aurai libéri aAors de l'énergie calorifique. De même, en faisant fonctionner un< pile, j'aurai transformé de l'énergie chimique en énergie électrique,et en alluma.n1 une lampe à incandescence, je transformerai en énergie lumineuse de l'énergif électrique produite elle-même par d* l'énergie mecanique. Et ainsi de suite. Tout oela est parfaitement clair. Mais revenons à notre premier exemple, et poussons en l'analyse un peu plus loin. Il ne nous sera pas difficile à comprendre tout d'abord que l'énergie que nous communiquerons au poids que nous soulevons verticalement croîtra avec^ la [ hauteur qu'il aura acquise. Un poids d'un kilo retombant de quelques décimètres ; écrasera mon orteil; tombant de dix mè-' très, il me brisera le crâne. L'acquisition de l'énergie dans un S *orps pesant soulevé à la surface de La [ terre, semble constituer ainsi un phéno-I mène parfaitement continu. Le poids que je soulève parcourt d'une façon continue (je ne dis pas uniforme) une série de hau-! teurs. Or, l'énergie qu'il acquiert de ce fait est proportionnelle à la dite hauteur; elle acquiert successivement une série de valeurs croissantes; elle est nulle quand le poids repose sur le sol, elle est infinie si je l'éloigné à l'infini dudit sol.L'éner-gie apparaît ainsi comme une grandeur continuellement variable,^ qui, dans des limites données,peut acquérir toutes espè-'■ ces de valeurs. On verra plus tard que ce | concept qui paraît enfantin, e6t beaucoup plus important qu'on ne le croit à première vue, et qu'il a donné lieu à de ou rieuses discussions. Inversement, si l'on laisse rétomber un corps pesant, un autre phénomène se produit. L'énergie acquise ne disparaît pas, puisque la chute n'absorbe aucun effort (sauf celui produit par la résistance mécanique de l'air). Que devient-elle donc? Prenons une balle de plomb et laissons la retomber un certain nombre de fois sur une pierre, nous constaterons facilement qu'elle s'est échauffée. Conclusion: l'énergie d'un corps arrêté dans sa chute se transforme en chaleur, qui est, nous l'avons vu, non un phénomène , nouveau, mais tout simplement une autre forme de la même énergie. En admettant, oe qui est théoriquement acceptable, que cette transformation soit intégrale, qu'elle se fasse sans pertes, on voit que l'énergie calorifique, produite par un ohoc donné, semble acquérir, dans des limites données, une valeur quelconque. Et il s'ensuit que cette énergie calorifique apparaît également comme une grandeur continuellement variable, ou, mieux, une variable continue. Toutes ces considérations ne se rapportent toutefois qu'à des corps considérés comme tels, c'est-à-dire à leur ensemble. Mais chacun sait — la chimie élémentaire I l'enseigne ! — que toute matière est composée d'éléments, de particules très petites, appelées atomes. Et l'on peut se demander tout naturellemenlt comment se répartit, parmi ces atomes, l'énergie acquise par un corps. Pour employer une comparaison vulgaire, les atomes,dans les variations éner- ! giques auxquelles ils sont soumis, jouis-sent-ils du suffrage universel pur et simple ou du vote plural ? , Les physiciens modernes admettent q\ie, < dans un corps solide, les atomes consiiitu- 1 tifs exécutent des mouvements vibratoires 1 autour d'une position d'équilibre donnée. 1 La fréquence de ces mouvements, c'est-à- J aire leur nombre dans l'unité de temps, \ peut varier d'un atome à l'autre selon < leur nature elt leur état physique. Quant i a i énergie que possède un atome donné ? elle est représentée par la fréquence de \ ses mouvements et par leur amplitude. 1 onpposons maintenant que nous possé- J r??"m "J"1. miorosoopique si petit qu'il finisse voir les atomes, et si parfait <u'il a j puisse suivre leurs mouvements. Cet œ fixé sur un atome donné, lui verrait ex outer des vibrations de plus en plus raj des, puis de moins en moins rapides, pa venir à un état de repos relatif et recoi mencer le même cycle. En supposant q oe même œil, pût apercevoir tous les at mes d'un corps, il en verrait un certa nombre immobiles, d'autres se mou va ► très vite, d'aultres encore dans tous 1 ) états intermédiaires entre le repos et 1' gitation extrême. L'observation penda un certain temps des mouvements d't atome donné, permettrait donc de oi culer la valeur moyenne de ses mou\ a ments et par conséquent, la quantité d: ' nergie qu'il possède. ^ Or, c'est en se basant sur de telles obse vations, évidemment effectuées en gre r que le physicien allemand Bolltzmac avai-'t posé sa loi célèbre, d'après laquel . la valeur énergétique moyenne de tous I ^ atomes, est toujours la même pour chacu d'eux, en d'autres mots qu elle est ind , pendante de leur nature physique, c j. pour reprendre notre comparaison polit , que de tantôt, que l'énergie est distribu' I parmi les atomes d'un corps d'après suffrage universel pur et simple. 3 Les innombrables atomes d'un mên corps jouiraient donc d'un régime esse: j tiellement démocratique. Ils auraient même part à l'énergie commune, quel!' 5 que puissent être leurs propriétés parlt j eulières. Notons le bien,cela ne veut p. dire qu'à un moment donné tous les at [ mes d'un corps posséderaient la mên quantité d'énergie.Cette répartitdon^st i s contraire très inégale, mais elle est so r mise à des variations continuelles d'at me à atome. Il y a, entre eux, un échanj , d'énergie continu mais chaque atome e s toujours certain d'obtenir, au bout d'u temps donné — très petit — la même qua: tité d'énergie. Ainsi s'expliquait tr _ bien la continuité de la variation énerg tique, qu'on croyait démontrée. Nous verrons cependant, la semaii l prochaine, qu'elle ne s'accorde pas av< des phénomènes bien observés et commei I les physiciens ont été conduits à accepta 1 pour les atomes une répartition «plurah cle l'énergie. Deleatur. < L'y! dualité Le -projet du " Home Rule L'espoir des Irlandais qui ont a I ai r mpagné „à la Chambre des Lords . onctionnaire chargé de remettre lui v i. i.inbre haute le bild du « Home rule voté .par les Communes, n'a pas été réalisé Les nobles Lords n'ont pas rejeté purement e simplement le bill comme on s'y ajfctendaôil mais ils l'ont amendé, oe qui est pire qu'u simple rejet. Le bill ayant été voté trois fo par La Chambre des Communes aurait ét mis en vigueur en quelque sorte automat quement en vertu du Parliament Aot au 1er demain même du rejet du proiet par k Lords. Maintenant que ces Lords l'ont amer dé, il doit retourner aux Communes et 1 discussion doit recommencer. Natuinellemeœ c'est tout oe que veut l'opposition unioniste Elle veut faire durer le débat paroe qu'eil peut en même temps faire durer l'agitatio aussi bion en Irlande qu'eil Angleterre m< me. En outre, cette opposition escompte un scission dans le pairti gouvernemental et t la majorité devenait tellement faible que 1 gouvernement libéral ne peut plus subsiste que grâoo à l'appui des Irlandais, on deman dorait ia dissolution tout comme dans d'au très pays constitutionnels! Il faut espérer que oette attente (Les unie nistes sera déçue et que les Communes vc teront de nouveau et très rapidement le pre jet tel qu'il est sorti de la triple discussiot avec les amendements du Gouvernement. Ces amendements sont, en effet, tout c que le Gouvernornent pouvait concéder l'opposition. D'après le texte voté par 1 Chambre des Communes, l'Ulster ne sera pa exclu complètement du « Home Rule », mai seulement les comtés dont la majorité de électeurs s'est prononcée contre cette réfor me. C'est le bon sens et l'équité même qu ont dicté ces dispositions. Mais Poppositiofl ne s'en soucie guère. Elle veut que tout l'Ul ster soit exclu du bénéfice de la Loi d'auto nomie irlandaise. D'après le ministère As quith, les comtés de l'Ulster oui se pronon oeraient contre le « Home Rule » devnaien rester exclus de la nouvelle admindstratioi pendant six ans. Espace de temps assez Ion} évidemment pour pouvoir prendre des dispo sitions en vue de l'application de la loi et d» contrôle dru fonctionnement de cette loi dan: les autres parties du pays. Mais oela encore parait exagérément restreint à l'opposition On veut l'exclusion de l'Ulster pour tou jours. Ces propositions ont été formulées pai lord Lânsdowne à la Chambre des Lords e: ses pairs les ont adoptées prenant ainsi un< résolution vraiment révolutionnaire, que 1* Gouvernement ne peut en aucun cas approuver.Les Communes doivent donc rétablir le texte original du projet et le Gouvernement après un rejet des lords qui est _ inévitable devra l'appliquer malgré l'opposition de Is Chambre des Lords. Evidemment, cela va retairder encore considérablement la mise en vigueur de la loi el si d'ici là on peut du côté de l'opposition réussir à faire tomber 1e Cabinet Asquith le « Home Rule » serait définitivement éoar-bé pour de très longues années, sinon pour toujours. Les unionistes cependant jouent ainsi un jeu très dangereux. Ils affirment [eur loyalisme au roi tout eu faisant une po-itique vraiment révolu tiOn nanre. Ils ont nontré d'ailleurs le chemin aux nationalistes rlandais et oeux-ci, tout comme les unionistes et les orangistes, ont organisé des corps le volontaires qui, le cas écfheant, se battront avec plus de vigueur que les merce-iaiires orangiistes. Us luttent pour l'autonomie de leur foi et de patrie et certes des neidents qui remontent à une vingtaine l'années et au temps desquels le fameux Par-leill guidait encore les Irlamdais, ont prouvé jue les « fénians » sont à même de résister lux orangistes et cela victorieusement. Sans doute, il n'y a personne en Angle-vorre ni en Irlande oui désignait le^ retour le ces temps. Mais alors, que les unionistes cessent de pi*ovoquer la population nation a-iste irlandaise et qu'ils se oontentent des nesures législatives très sages et très modèles, — peut-être même trop modérées, — >ar lesquelles le Gouvernement vent enfin ■endire justice aux Irlandais et leur permet-ire de vivre conformément à leurs convictions t à leurs moeurs nationales. Le catholicisme rlanda-is a assez souffert depuis de longues nnées poun- que enfin la liberté, une libea-té oute relative encore lui soit enfin rendue. )'ailleurs, la seule raison des orangistes de ombattre les nationalistes, c'est pairce que eux-ai sont oatholiques. II est très curieux de voir oe« orangistes e dire aujourd'hui lea fidèles »ujet« du roi il, d'Angleterre. Ils feraient bien de reuonx* é- à leur nom, qui rappelle trop clairement ! i_ oonjuration des Orangistes et du prince doi r. ils ont pris le nom contre le roi légitiir n Jacques II. Le Gouvernement ne voudra pas souten J€ des gens de oette espèce contre la populotic P" irlandaise vraiînent loyaliste. Cette popuL in tion ne demande en effet que la liberté c nt vivre conformément à ses moeurs, comn: es nous l'avons dit et en retour de oette libert a_ le roi de Grande-Bretagne trouverait en I Qik lande les sujets les plus dévoués et les pl/i attachés à leur grande patrie. Les IrJiantLa. P dans les diverses guerres coloniales ont joi: un rôle assez important pour qu'il soit po c- sible de douter de oes sentiments de loyî é- Usine existant déjà maintenant dans la p< pulation iwvtion^liste. Il importe donc que ] r- projet soit appliqué le plus tôt possible. -s J. Joerg. Échos le î LA VILLE a Programme de la Journée ÎS i" FETES ET CONFERENCES IS Patronage de la Paroisse St-Jacquee. — De 2 il 0. heures, au local de la Glacière, visite des lnstall tions de scoutisme avec les scouts de « Patria. » Syndicat du Commerce et de l'induetrio. — A n heures, a,u local « Artevelde • prèa de l'église l- Mortsel, grande fôte d'été. ~ Cercle des Eschollers. — A 8 heures, réunion a ; Gare Centrale pour l'excursion & GrobbendoncJc >G Cercle d'Etudes Photographiques. — A 7 heur» st et demie, réunion à la Gare Centrale pour l'excu H sion à Boltsfort. Bond en Syndikaat der Natics. — A midi, à ] salle De Boeck. séance de fôte desy comités ca » traux ; à 5 heures banquet. i- C0UR8 e Berlitz Sohool, 8, Meir. — Langues vivantes. -c EXPOSITIONS it Etablissement des Soeurs de Notre-Dame, rue (] l'Enupereur. — De 9 à 17 heures, ex.posltlon de travaux des élèves (ouverte Jusqu'au 21). M. John Polderman, metteur en pa - ges de la « Métropole », vient d'obtenir 1 décoration industrielle die deuxième classe, e récompense des bons et loyaux services qu'i a rendus pendant vingt ans à notre journal En une petite cérémonie très cordiale, 1 directeur et tout le personnel de la « Métrc pôle > ont fêté hier cet heureux événement Ils se vengent l " Le vote scandaleux de la majorité radical > du Conseil communal d'Anvers qui, mue pa e les considérations les plus mesquines, a re à fusé, seul parmi toutes les villes de Belgique » Je moindre subside au Comité national di 1. monument Beeinaert, a provoqué chez nou! t et dans le pays un douloureux étojinenient ■, Les libéraux qui possèdent encore une can n bre de dignité et de bon sens sont uji anime? s à juger avec sévérité cet acte d'intolérance c- sectaire, vraiment digne, on peut bien le dire, i- de la poignée d'anciens cabaretiers et de te - nancàera de salles de danse qui régentetil s toutes nos institutions communales. Ces libéraux se montrent surtout affligé* a du formidable camouflet si màbadroitemenl t infligé par le Conse:! aux illustrations di i. monde politique lib, al et même socialiste e qui se sont honorées en donnant leur adhé i sion au projet du monument Beernaert et er - accordant leur haut patronage an Comité na- 0 tional. 1 Le oroirait-on oe,pendant, les auteurs de oc e> ooup de pied de l'âne ne regrettent nulle .- ment leur acte. Mais ils sont furieux qu< - nous l'ayions révélé I Les précautions étaient bien prises, en effet. C'est dans l'ombre qu'on allait perpétrer - cette jolie affaire, c'est sous le secret du huis- - clos que les aiglons qui nous administrent - allaient insulter au seul prix Nobel que no- 1 tre pays ait jamais compté. Et ainsi, ceux qui se livraient à cette belle besogne se 2 croyaient sûrs de l'impunité. i Malheureusement pour eux, il s'est trouvé i un journal pour déjouer oette machination s si bien ourdie, pour révéler les noms des d>ix-s sept auteurs du coup, et pour marquer que s parmi les Anversods reoonmaiissants qui y ont - tiempé, il s'est trouvé trois membres du Ool-i lège,_ MM. Desguin, échevin de l'Instruction i publique, Van Kuyok, échevin des Beaux- - Arts, de la Propreté publique et des potm- - piers, et le oitoyen Oools, échevin sooialiste - des Finances. Ce jourmaâ, o'est la « Métropole ». b Et alors, pour se venger, le Collège, dans i sa 9élance de vendredi, a décidé d'ouvrir une \ enquête aux fins de découvrir la source des - renseignements qui nous parviennent de l'Hô-i tel de ville! ; Pour un peu, ces messieurs nous enver-? raient le juge d'instruction. _ Leur vaine colère fera sourire nos lecteurs. - Quant à nous, elle nous oomble de joie. Elle nous montre que nous avons frappé ; dur — et juste! Révocation Le Collège des bourgmestre et éclievins die ln ville d'Anvers, sur avis de la Commission de l'enseignement, vient de mettre en demeure un instituteur communal primaire de notre ville, proche parent d'un conseiller communal radical, de donner sa démission, sous peine de révocation. Cet instituteur avait publié réoemment un volume de t nouvelles » dépassant en... réalisme tout ce qu'on peut imaginer. Une éole normale catholique Un vœu. souvent émis par notre population catholique, va enfin être nétallisé. Au mois d'octobre prochain s'ouvrira en notre ville une école normale catholique pour jeunes gens. Elle sera an* ée au florissant Institut St-Norbert, "P o St-Georges. Cette nouvelle ,ra certainement un aocmeiil ohaletr pires de tous ceux qui s'intéressent à .cation chrétienne de nof--enfants. La direction de l'Institut St-Nor-bort, qui préside à la oréation dO cette œu-vro répondant à une nécessité urgente, aura acquis un nouveau titre à la reconnaissance des famiiHies oatholiques. Pour la septième Olympiade Le Comité provisoire de la septième Olympiade, qui se compose comme on .sait de MM. le ooante Henry de Baillet-Latour, le baron de Laveleye, Robert Osterrieth et Charles Cnoops, présidents, ainsi que de MM. Léon Osterrieth, Albert Grisar, le capitaine Del-fosse et Paul Anspach, secrétaires-généraux, se réunira mercredi prochain, au local du Royal Yacht Club. Au cours de oette réunion, le Comité entendra le rapport au sujet de la demande officielle de La septième Olympiade, qui jusqu'ici a été accordée à la ville de Budapesth. On y ( examinera en môme temps le* projets éven- 1 tueb pour l'année 1920. J Le centenaire des madones et statue J de saints e La oélébration du oentenaii'o du l'établisse ment des madones et statues de saints dan ir les rues d'Anvers dépassera en splendeur le; n prévisions les plus optimistes. Les délégué v- des différentes paroisses de la ville n'on e guère à insister, la population s'étant mis* e d'elle-même à l'oeuvre. i. On peut le constater dès à présent. Ui -- grand nombre de statues de la vierge et de is saints onnont la façade des maisons ont déj; s été repeintes et enjolivées, oe qui prouve qui é La population ne se fera pas fauto de coUa i- borer d'une façon éclatante à la digne célé i- bration de oe centenaire, qui sera inoontesta y- blement une des plus _ be'les manifestation, e de la piété et de la foi que nous ayons vue - jusqu'ici. Un concours original Nous avons annoncé il y a^ quelque temp< le concours original, organisé à Beaxîliem, con sistaut à présenter au jury à une date déter minée des fleurs en (pots et dont lea mieu: oonseivées sont primées. Tin de nos lecteurs de Hambourg nous foi remarquer à oe sujet que oes sortes de con coure se font annuellement dans Sun pays e" qu'ils sont organisés par les autorités sco la ires. Ils ont pour but d'inculquer à la jeunesse le goût des fleurs, « car on se dit cibeî nous, nous écrit notre correspondant, qu* l'amour pour les plantes ennoblit le caractère de l'homme. » C'est là une idée excellente c.ue nous sou 3 mettons à tous ceux qui '>nt la belle missioi i- d'éduquer la jeunesse. On aime beaucoup le* fleure à Anvers et les_étrangers qui viennent 5> ohez nous le savent bien. à II serait sans aucun doute intéressant d'organiser de tels concours, non seulement par-a mi les enfants de nos écoles, mais encore par 3 mi l'intéressante population ouvrière de no? citée. a Rue Lozane Voici enfin j après bien des années d'attente et de tentatives souvent renouvelées, l'alignement de la rue Lozane chose à peu près faite. On sait qu'il y avait là, entre la rut Van Sehoonbeke et l'Avenue Van Ryswyck une solution de oontinuité d'un des trottoirs. I ce côté étant bordé de masures et d'un granc jairdan empiétant sur lia voie publique. Les terrains occupés par les maisonnettes et 1< jardin ayant été converti en terrain à bâtir, La Ville a pu acquérir La bande nécessaire à - l'établissement des trottoirs. Ainsi disparaîi i, le oloaque, qui était en même temps un pas i sage dangereux, déshonorant cette partie de 1 la rue Lozane. Il reste maintenant, à poui-suivre oe tra-i . ail entre les Avenues Van Rys\vycik et du - Margrave. Le Musée des arts Industriels Le 8 août, à l'occasion d» la kermesse annuelle, aura lieu l'inauguration du Musée dies } Arts industriels, aménage à la VieiHe-Bou-* cherie. A l'aide d'objets cédés pair les musées de la vile et de quelques nou* ;Iles (icquisitionB, i on a constitué à la Vieille Boucherie une ool-; lection très intéressante. Les Colonies scolaires catholiques ■ Qui dira tout le bien réalisé depuis six ans seulement par l'Œuvre des Colonies scolaires . cathodiques P Deux villas scolaires aménagées avec le dernier confort accueillent _ chaque année pour une période de cinq mois des centaines , d'enfants débiles des écoles catholiques, i L'Œuvre distribue par milliers les vêtements aux écoliers nécessiteux. Les colonies scolaires oatholiques se proposent de couronner leur action bienfaisante par l'établissement d'une villa-sanatorium au littoral où les enfants malades pourront se refaire des poumons à l'air vif de la mer. lia charité catholique sera heureuse de collaborer à oette œuvre hautement humanitaire.Le défilé des écoles et des sociétés Le cortège traditionnel des sociétés et des écolies sera formé mardi à l'Avenue des Arts, à partir de 10 heures. Il se mettra en mouvement à 11 heures 30. A midi, les élèves des écoles communales se réuniront à la salle des fêtes où une harangue sera prononcée par M. Devos, bourgmestre, et où des chants divers seront exécutés. En cas de mauvais temps, le défilé n'aura pas lieu. Le signal en sera donné en retirant1 le drapeau à la cathédrale et aux commisse ri arts de police. Un congrès de géomètres Sous La présidence d'honneur de M. le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, et de M. Devos, bourgmestre, la Société belge des géomètres organise du 25 au 28 juillet prochain, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation un congrès qui réunira à Anvers plus de huit cents adhérents. Les principales questions professionnelles v seron t traitées par les techniciens les plus en vue, tant en Belgique qu'à l'étranger. Une exposition professionnelle sera organisée à l'Académie royale des Beaux-Arts, rue Venus, du 27 juillet au 10 août. Le comité organisateur a pris ses mesures pour rendre aux congressistes le séjour à Anvers aussi agréable que possible. Tous oeux que la profession de géomètre ou d'architecte pourrait intéresser sont invités à visiter l'Exposition. Ça ne va pas Décidément, remarque le < Bien Public », le pétitionnement organisé par les socialistes en faveur du S. U. pur et simple ne répond pas aux espérances de ses promoteurs. On avait omis d'en parler durant la période électorale, parce que l'aveu du fiasco aurait pitoyablement démoralisé Lee troupes ; maintenant on en reparle, mais c'est pour pousser des cris d'alarme et secouer l'indif-férenoe que rencontre cette machination. 1 Le o Peuple » intercale entre ses articles i de rxrornière page des avis pressants pair les- i quels il s'efforce de stimuler le zèle de ses i propagandistes : | « Il nous reste quatre mois, porte un de ces avis, pour doubler le noniDiie des signa- ! tures pour le S. U. » Le nombre actuellement c atteint est d'environ 300,000: l'ambition des < mqjieuirs rouges se borne donc à recueillir en i Paveur du S. U. l'adhésion d'une petite mi- l norité du pays. i Nous comprenons, écrit la « Gazette de z Liège », que les socialistes eux-mêmes n'atta- t dient pas d'importance à une démonstration t le oetbe espèce. <" « Pourquoi, dit un autre avis-réolome, plus e ie la moitié des comités de pétitionnement r ?ardent41s des Estes pleines de signatw v.i? » p Pourquoi? Nous le demandons aussi et nous t îous demandons surtout comment le « Pou- d >le » connaît l'existenoe de oes listes, puis- v }u'il ne parvient pas à les voir P Si oes po-inots de signatures étaient aussi imposants d lu'on se plaît à le faire supposer, il est évi- c lent qu'ils ne traîneraient pas longtemps d Laps Les papiers des propagandistes. Mais il roilà, les racoleur* sont honteux de leur écihec p ït ils hésitent h l'avouer à leurs chefe en en- d rovant leurs listes. Non, vraiment, ça ne va pas. p Lettres de Bruiellf ! Correspondance particulière de la «Métropol - Le bourgmestre Buis. — Gagazettisme. — ? protection de l'Enfance. — La conférer internationale de Bruxelles. . 5 Bruxelles, le 17 juillet, i i Le défunt M. Buis a eu, en sa qualité d'à - cien bourgmestre de la capitale, des ponég - riques magnifiques. On .lui a consacré des colonnes et des < > lonnes, et on a célébré seè dix-huit années 5 mayoratl , Que M. Buis fût un parfait honnête ho, me, à l'intégrité de la vie duquel il faut, sa arrière-pensée, rendue le plus éclatant hci nuage, je veux bien, mais en faire un » gra 1 bourgmestre », le comparer à de Brouckè: ' à Jules Anspaah, non! C'est vraiment c ; passer la mesure. Et j'exprimmais oette idée, hier, de va un confrère de l'opposition que ma manit ' de voir indignait, exaspérait même. Je lq.ifyjn.i s'emballer, puis lui demandai à brû ' pourpoint: — Bon ! Il a été un a grand » bourgmesto ; C'est entendu. Vous l'affirmez. Mais dit ' moi donc oe qu'il aura laissé comme boui mestre ? — Ce qu'il a laissé? Mais des choses en< mes ! — Mais quoi?! Citez donc quelque chc en dehors de la Tour Noire P — Et les écoles ! Et l'instruction publiqu — Pardon! Je ne vous parle pas l'ECHEVIN de l'instruction publique q transforma l'enseignement neutre de la vi en un enseignement étroit et sectaires à grande satisfaction des antialérioaux, je vo parle du BOURGMESTRE. Encore une fois, à part la Tour Noire, tez-moi ce qu'il laisse! — Et la Grand'Place? — La Grand'Place? Mais bien longtem avant lui on avait oommenoé sa restauratio i Est-ce que la Maison du Roi n'était p ! transformée lorsqu'il fut nommé bourgm< tre? M. Buis fut le continuateur d'une ce vre commencée. U a donc conservé la To Noire et il a publié sur l'esthétiquie des vill des tas de brochures tout en permettant, p , l'érection de hideuses maisons, le massac du panorama de la colonne du Congrès. — En tous cas, il fut, parmi les labérau un défenseur de l'école!... s'exclama net confrère. — Nous y voilà! M. Buis fut. en effet, ■ matière scolaire, un des sectaires les pi farouches qu'on aura, jamais rencontrés. Oi à oe point de vue, les anticléricaux peuve s'imaginer et dire qu'il fut un « grand bourgmestre, mais ce grand bourgmest n'aura laisse à Bruxelles de ses dix-huit a de règne que le souvenir d'une silhouet méphistophélique, d'un petit accent cassa de pédagogue, — aar oe fut exokisiveme: un pédagogue, — et de sa mesquinerie comn administrateur public. S'il y a eu de si gran retards dans les travaux de transformât» de lia capitale, si le Mont des Arts est to jouira à l'état de' projet, s'il a fallu lutt pendant tant d'années avant de conclure m entente avec l'Etat pour le canal mairitim de Bruxelles, auquel al était résolument ho tile, ce fut à l'esprit étroit, à l'entêtemec huguenot de M. Buis qu'on l'aura dû. Un parfait honnête homme oui, un sectai forcené oui, oui, mais un bourgmestre c Bruxelles, un grand bourgmestre?!... J mais! * * * Oette bonne et vieillotte « Gagazette vient d'en trouver une délicieuse pour atte ter le gâtisme qui. à certains jours fixé s'empare inéluctablement de certain de si collaborateurs. Le Gouvernement a EN VUE DES ELE< TIONS PROCHAINES », va bientôt fai: sortir la fournée des décorations de l'Exp-aition de Gand ! Vous avez bien lu : c en vu des prochaines élections»?!... Là élections Législatives ont eu lieu le juin dernier, il y a QUAR-ANTE-CIN JOURS; les élections PROCHAINES ouror lieu dans VINGT-TROIS MOIS, et c'est a lendemain des élections de 1914, que le Goi vernement s'apprête à faire des distributk>i de dtéoonations en vue d'élections qui auror lieu... dams deux ans! Les journaux comme lee particuliers, or évidemment le droit de diiire aee bêtises, ma là, vrai, la « Gazette » exagère. Et, en l'e pèoe, elle a d'autant plus tort qu'ainsi qu je vous en faisais part à La veille des électior de juin, — et la « Gazette » reproduisit 1 nouvelle, — le Gouvernement no voulait pn aisément pas qu'on l'accusât d'user des d< corations, décida, — malgré les solicitât! ooi de très nombreux libéraux dont la bouton nière baillait, — de remettre la distributio des décorations au lendemain d>es élection; La « Gazette » ne reproduira pas un me de tout ceci, mais elle affirmera que nou sommes enragés ou fous... Oe qui atteste pour cet excellent confrère, le danger d]avoi dans son cabinet de rédaction, un miroir qt réfléchit trop bien son image. * * # On se souvient qu'à l'oooasion de l'impôt tant et brillant Congrès international pour 1 Protection de l'Enfanoe, qui eut lieu l'a: dernier à Bruxelles, une conférence des délé gués officiels des 44 Etats, tenue sous la pré sidenoe de M. Carton de Wiart, ministre d la Justice, émit le vœu de voir se constitue \ Bruxeîiles un o Office international » des tiné à servir de centre de documentation i'études et de négociations pour tout oe qu concerne la Protection de l'Enfance. En exécution de ce vœu, le Gouvememen belge a officiellement saisi lies divers Etat 3e oette proposition et leur a soumis m ïvonit-projet de statuts. Lee principales adhé sions recueillies jusqu'ici par la voie diiplo tnatique sont celles ae la Suisse, de l'Angle terre, de l'Italie, de la Grèce, de l'Equateur le la Russie, du Danemark, de la Serbie e lu Grand-Duché de Luxemt>ourg. Parmi ces adhésions, celle de l'Angleterre nériite spécialement d être soulignée, cor i l'est pas dans les habitudes de la Grande Bretagne de participer à la constitution d< yureaux internationaux et sa réponse favo 'able, jointe à celle des autres pays énumé es, est de nature à assurer le succès d'un( dée profondément utile et dont la réalisa ion fera grand honneur à la Belgique. A propos de la protection de l'enfance ous ceux qui s'en préoccupent et ils sont [evenus nombreux à lia suite de M. Cartor le Wiart, apprendront avec plaisir que les apports judiciaires relatifs à l'exécution d< a loi sur lia protection de l'enfance sont inanimés h reconnaître que la loi nouvel!'' .ffirane déjà avec éclat son influence salu-aire. Certes, quelques difficultés d'interpré-ation se sont produites pendant la période e début, et il appartiendra à l'expérience t à la jurisprudence de donner aux orga-i9mes nouveaux créés par la loi toute la sou-lesse et la sûreté désirables. Mais, dès main-anant, il est acquis que les trois chapitres e la loi ont rendu lee plus précieux eer-ioes.Le premier chapitre relatif à la déchéance e la puissance' paternel!e a permis, dans des as déjà nombreux et très intéressants, de estituer de la puissance paternelle des êtres idignes qui n'usaient de oette puissance que our contraindre leurs enfants à une vie de âsordre ou de crime. Quant à l'institution de La juridiction spé-iaJie pour enfants, elle a «u «t * tou* les S j ours_ ce grand avantage de donnea- à l'a a-ité judiciaire et aux œuvres de patron une action sur les enfants moralement al donnés qui, sous l'ancien régime, seraient meurés livrés à eux-mêmes et qui aura: été grossir fatalement les contingents cU e" criminalité. C'est parmi ces enfants qu< a recrutaient les pires chenapans. Aujourd'l ces enfants placés sous le régime de la lib< surveillée, à moins qu'ils ne scient con par le juge à des institutions de bienfaisa ou d'enseignement, ou même mis à la di sition de l'Etat pour être placés dans n_ écoles de bienfaisance. y_ Il a été officiellement constaté que, c plusieurs villes du pays, notamment à jq. mur, les petits mendianits qui pullulaient d fo cei-tains quartiers ont, pour ainsi dire, c plètement diisparu. A Bruges, la statisti n_ de l'enifance délinquante est déjà, sensi ii^ ment réduite. A Cliarkiiei, où las enfiî [n_ aba.ndonnés allaient souvent grossir les ra des ® longues pennes », il est acquis dè présent que, par suite de l'action vigilî des délégués à la protection de l'enfa,nc< de la confiance que oette action inspire nt populations, le nombre des infractions re droit commun a diminué oonsidérablemi j0 Un effet très heureux de la loi est a e_ d'avoir diminué les délits ruraux. La loi 1891, introduite par M. Le Jeune, avaii ^ grand défaut d'assurer l'impunité abs< aux petits maraudeurs qui sont, dans cer nés ca.mpagnes, un véritable rléau. La & nouvelle pfeimet non seulement d'infligé ir_ oes enfants des sanctions efficaces _ (ré| mande, liberté surveillée, etc.), mais a se de oondamner les parents à des domma intérêts. Grâce à cette réforme, les parqi e i constatent une notable décroissance des d< ^ ruraux. a{ Bref, de tous les i>oints du pays vie.ni ijç des constatations rassurantes et qui dén ja trent l'opportunité de la législation nouv< us Quant au troisième chapitre de la loi, punit de peines sévères les crimes et les lits contre la moralité et la faiblesse des fonts, les tribunaux correctionnels et Cours d'assises en font constamment l'a.p pç cation. L'affaire Furnémont en a été n exemple retentissant. On sait que le6 pe: ag comminées dans oe chapitre (qui a été i »s- spécialement l'oeuvre de M. Hector De: u_ sont, dans certains cas, très élevées, et c Jr à cette circonstance que d'aucune attr.-ibu ^ des acquittements prononcés à plusieirrs ar piises par l'un ou l'autre jury dJassises re n'en demeaire pas moins aoauis que ex sévérité agît comme un excellent préve x et que, dans le monde où l'on est te d'abuser de l'enfance, la crainte de la son est le commencement de la sagesse, police des mœurs constate que, dans c< as matière diéHicate et si grave, il y a aujc ,n- d'hui beaucoup plus de prudence u'av Papplication d© la loi. B Si fondé que soit le vieux brocard « N ro leges sine moribus », — les lois ne peuv ng rien sans les meeuirs, — il n'est pas dont ^ cependant que la répression pénale exe ^ un retentissement utile sur les habitudes ciales. I^es constatations provoquées par le loi srur la x>rotection de l'enfance en sont i nouvel2e preuve. L'ens-ïâ^ement universitaire 1 flarna ît Noue avons, paraît-il, calomnié 1' « In "e penidiance » en écrivant qu'elle est adverss 'e des revendications « légitimes » des I mauids ! Notae oouifrene comprend qu'il est allé ti » loin, et il fait machine arrière en oes tenu >, c Dès 1911, quand le projet Enanck-P « soons-Anseele fut déposé, nous avons soutx que les Flamands avaient le droit abs )- d'exigea- un enseignement supérieur en L •e gue flamande et qu'il fallait admettre ( )- l'on orée une université flamande à Anve e à Courtrai, à Bruges, à Gand ou ailleu encore que l'utilité absolue de cette univ 2 site flamande ne soit pas démontrée. Q » Nous ayons répété oela à trois repli t au lendemain du discours de M. de Broq u viMe à Turnhout. i- » Ce n'est pas le principe de la créât: » d'une univorsité flamande que nous oomb t tons, c'est la suppression de l'univers française de Gand et son remplacement \ t une univereité flamande. s » Que l'on crée celle-ci où l'on voude »- mais que l'Univereité française de Gand si e siste. Nous respectons les revendications lé s times des Flamands ; mais réclamer la si a pression de la vieille université française ;- Gand et son total efficacement devant u i- université flamande, ce n'est pas une rev< s dioation légitime, et, bien loin de respeol - semblables prétentions, nous considérons q t nous avons le devoir de la combattre de te • tes nos forces. » t p L' « Indépendance » déraille. Elle a critiqué vertement le discours p l noncé à Turnhout par le chef de Oabin Or, oe discours, nous l'avons fait remarque n'annonçait nullement la suppression - l'université de Gand, mais La création, d 1 1915, d'un enseignement supérieur flama 1 à Gond. " En attaquant M. de Broqueville, ou bi ? 1' « Indépendance » a dénaturé le sens d ~r déclarations de M. de Broquevi'lUe, ou bi - el/le s'est posée en adversaire des légiitnm j revendications des Flamands. '' Elle rejette aujourd'hui cette dernièi'e h [. pothèse. 5 C'est dono que, par esprit politique, elle i dénigré systématiquement les intentions < - chef du Gouvernement. Nous épinglons l'aveu. Quercus. I La Vie militaire Les fêtes des anciens militaires Le 26 juillet prochain aura lieu le premi< Congrès de l'Union des Fédérations nation les d'anciens militaires de Belgique. Voici • programme des fêtes organisées à ce propex A 9 heures du matin, formation d'un co tège boulevard de la Senne. Départ à 9 h. 1, avec toutes les musiques militaires de la ga nison. Itinéraire: place de Brouckère, boul vard Anspach, rue Grétry, rue des Fripier place de la Monnaie, rue Neuve, place d< Nations, boulevard du Nord, rue du Cirqui rue de Laeken, Théâtre communal. A 10 h. 1/4, au Théâtre communal, le coi grès s'ouvrira, présidé par le lieutenant-g< néral Cuvelier. Voici l'ordre du jour: L'a< cord entre les Fédérations nationales, la gl< rifioation de la campagne patriotique d 1912-1913, la question des langues, avec deu courtes conférences, l'une par le lieutenan Pulinckx, l'autre par le lieutenant Van E< ckoutte. Eventuellement remise d'un drapea au nom du Roi à l'Union des anciens m litaires de Bruxelles. A 2 h. 1/2, dans le hall du Cinquantenaire aura lieu une grande fête militaire avec 1 concours des troupes de la garnison, en pre sence du Roi, de la Famille royale, du mi nistre de la guerre et des autorités oommu nales et autres. Les anciens militaires fêteront convenable ment, coihme on le voit, l'union réalisée en [tre toutes leurs fédération*. | Le monopole :ï de l'alcool lui, fiés ncc H n'est bruit en ce moment que du mono» >po- pôle de l'alcool Non pas qu'il en soit question des dans les sphères gouvernementales, ni mêin* dans les sphères parlementaires. Mais le pro-ans blême est posé devant l'opinion et il intéresse Na- le public. ans Cette importante question vaut que nous oui- l'envisagions avec toute l'attention qu'elle que mérite. M. Georges Pourveur, dans l'« Echo ble- de la Bourse », de Bruxelles, vient de pu-ints blier à ce propos un article auquel nous fe-ngs rons de larges emprunts et qui ne peuvent i à qu'intéresser un grand nombre de nos leo-nte teurs. > et II était fatal, écrit cet auteur, qu'un iour aux ou l'autre l'initiative privée, convertie à la de religion nouvelle d'étendre de plus en plus la ait. production de « la machine officielle, lente, ussi bête, prodigue et corrompue » serait frappée de soudain de la grâce qui suscite les martyrs et 1 ce s'offrirait en holocauste. due Mais si l'offrande est entière, elle n'est pas tai- absolument généreuse. C'est très simple, con-loi tinue M. Pourveur : r à « Un certain nombre de distillateurs, trou-[>ri- vant que le régime légal des alcools en Belgi-ussi que ne répond pas à ce que l'« on » — probes- nom indéfini : pouvoirs, consommateurs ou lets producteurs? — en attendait, constatant, tlits d'autre part, que la saine loi de la libre concurrence est préjudiciable aux intérêts de4 ent petits industriels — phénomène naturel, uni-ion- verseillement observé — prétendant, au sur-{Ue. plus, que l'évolution actuelle — et normal* qui — conduit au monopole privé... demandent dé- que l'Etat intervienne par voie d'expropria^ on- tion « indemnisée^ »pouT... les sauver cle la les ruine qui, disent-ils, les guette! pli- a Au fond, c'est .cela — rien de plus, rien un die moins — que les plaideurs solicitent, nos « Il est bien entendu que, comme on pour->1ur rait trouver leur requête un peu naïve — ou vis) un tantinet cynique — ils prennent soin d# 'est l'entourer d'une foule de considérations en* techniques, économiques, philosophiques, di»-re- simulant le geste cru sous les apparences d'un , Il désintéressement inspiré par l'amour du bien ,tte public. , irfcjf « Mais l'observateur averti ne se laisse pas nté duper. Et, invinciblement, s'impose à son [>ri- souvenir cette excellente définition de l'Etat La qu'en forme de boutade Bastiat lança un jour, jfcte prophétique : « L'Etat, c'est la grande fio ur- tion à l'aide de laqueile tout le monde cher-nnt che à vivre aux dépens de tout le monde ». Parole profonde et de plus en plus vraie — [hij parole qu'illustre de façon particulièrement ent suggestive la campagne menée, pour le mo-j,nN ment, par les distillateurs en question... >> rce Rappelons, sommairement, quelques faits, RO en empruntant la narration au texte même ]a du plaidoyer des demandeurs. (1) me Œ La Belgique a successivement adopté divers mode d'imposition des alcools fabriqués _ dans le pays : de 1833 à 1898, l'impôt était perçu sur le rendement présumé en alcool extrait d'un hectolitre de matière fermenté?. Ce mode de perception donna lieu forcément à des modifications fréquentes du taux de fj/ l'accise, la nature même de ce régime poussant le distillateur à la recherche de nouveaux ,. moyens pour arriver à retirer la plus grande quantité possible d'alcool d'un hectolitre d# ■ire cuve matière imposée. Pendant cette longue 'la- période, on constate un développement extraordinaire de la distillerie industrielle au détriment de la distillerie agricole, qui ne pou-■°'ï> vait pas, comme sa puissante concurrente, 66• modifier aussi souvent ses installations pour lui permettre, après chaque renouvellement er~ du taux de l'accise, de retirer des matièrer Jju mises en fermentation de nouveaux excédent* d'alcool! indemnes de droits... Cette périod< U1- de l'imipôt à la cuve fut l'âge d'or de la di^ lUl- tillerie industrielle. En 1895, il y avait, en fs> Beilgique, 33 distilleries industrielles, travail-rsJ l'ant 2,893,083 hectolitres de cuve-matière ( ôr" les sept huitièmes de la production de l'alcool étaient donc aux mains de la distillerie indus-ies trielle. ie~ « ... Quel fut le «sort des distilleries agricoles pendant cette longue période? D'environ on 1,200 en 1833, leur nombre était tombé à 211. at- M. de Sraet de Nayer, alors ministre des fi-ité nances, put faire au Sénat la déclaration sui-•ar vante: oSous le régime actuel,c'est une plaisanterie de parler de distilleries agricoles ». 'a, La disparition progressive de toutes ces peti-ib- tes distilleries ne s'était pas effectuée, cepen-gi- dant, sans soulever de vives protestations d< ip- la part des intéressés, et, sous prétexte d« dé sauver l'agriculture dans plusieurs régions, ne un groupe important se- forma à la Chambre n- pour réclamer une protection légale de ces or petits producteurs d'alcool et de résidus. La ue loi du 18 juillet 1887 accorda aux distilleries u- agricoles une modération d'impôt de 15 p. o. sur la quotité du droit... » ... « Le 15 avril 1896, la nouvelle loi d'accise sur les distilleries substituant l'impôt au x>- rendement réel à l'impôt à la cuve-matière il fut mise en vigueur Parmi les arguments pré-' sentés dans l'exposé des motifs de cette loi 7 ' au parlement .en faveur du maintien de 1» modération d'impôt dont iouissait la distille-ès rie agricole, on faisait valoir que les grands ie' distillateurs# industriels bénéficiaient d'une situation privilégiée parce que les petits die-tililateurs n'avaient pas comme eux les moyen» de travail perfectionnés leur permettant d'obtenir des rendements aussi élevés... T/influen-?r ce que les distillateurs agricoles avaient cônes servée sur une fraction importante du parlement fit valoir dans la nouvelle loi le main-y_ tien du privilège de la modération d'impôt en leur faveur... La loi de 1896 donne plus d'im-nortance encore à la question agricole que 1» a loi de 1887, et l'en vit surgir à sa faveur lea Lu fameuses distilleries coopératives dont la création fut si préjudiciable aux intérêts, non seulement des distillateurs industriels, maia aussi des distillateurs agricoles isolés et du Trésor. H serait oiseux de rappeler ici les con- - séquences néfastes à tous les points de vue qui résultèrent de l'établissement de ces distilleries coopératives, dont la plupart n'avaient d'açricole que le nom. Aussi, trois ans après la m:se en vigueur de la loi qui les fai- >r sait naître, il y en eut une autre qui les oon-i- damna à mort...» le Voilà les rétroactes de la question. Venom ; : en maintenant aux faits plus récents et pré-r- sentons-les tels que les expose le correspon- 2 dant de l'« Echo de la Bourse »: « Se rendant compte — notamment à la î- pullulation morbide des distilleries agricole* >, — de ce que la loi de 1896 ne constituait pae « une bonne solution — en dépit des effort* « extra-économiques » du parlement — et reconnaissant, du reste, que la coexistence da i- deux catégories de producteurs était impossi-I- ble, M. do Smet de Naeyer présenta, en 1902, une loi nouvelle, revenant sur les privilège» h excessifs octroyés antérieurement aux distil-e lateurs «protégés», mais consacrant aussi — x concession funeste accordée aux «protecteurs* t — ce principe déconcertant: les distillateurs remis dans le droit commun, pouvaient, s'il il leur semblait bon de renoncer à leur industrie, - obtenir le remboursement du coût de leura installations ! « Ainsi, le contribuable payait le frais d# e l'erreur de législation commise en 1896 — ou - même; plutôt, ceux d'un aocès de générosité - injustifiable des mandataires nationaux! « Bien plus, il n'était pas interdit à oe* « expropriés volontaires » de rentrer dan/ - (1) «Le problème de l'alcool en Belgique»! par Jean Waterkeyn,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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