La Métropole

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s.n. 1914, 20 April. La Métropole. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416ts75/
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LA MÉTROPOLE abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro topeute,, sportive £,"w Un id • • • • »•«••••••• ?* *5 — Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 SU (do1« •••••••••••••&•?«» mm a C Réclames la ligne, • I 50 La Ville * 0 A , Trois mois. CI Truie Ipq ïniirç 59.PU0d0S P0«gïl©3, AI1V6P3 f g dimânchc Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix 4 convenir 21e Année • . w - at, fflrt„ir, ^1 lousies jours • LC u,mdl,ulc Pour tdute la publicité. saut celle de la province d'An- Lundi s_ On r abonne t toaJ les boreira da poste et aux tacteuil. %J - Ain aj • • i.otinn . <îriQ de10à(6 vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : NÏHTiAO TrrBANr.KR 1b oort en sus- de 4 à 1 O Administration: » 3519 oeivaio 4 BRUXELLES : S. place des Martyrs. W avril 1014 [NO lUy ETRANGER, le port en sus mnnpiure . I fFMTIURs! à PARIS g. place de la Bourse. 20 HVril jy 14 _ . . Poui 1* HOLLANDE, .abonner de préférence aux tEMIMlS pages Rédaction : Téléphone 617 pages MH1UJ1IM i LONDRES T i»3. Cheauside E. C. —- Edition B * h.,r.«,.T de ooste. plutôt qu'au tournai même. 'x&u" i. ' ———————————-———»il ■■■■■ ■ mhi im ig TUTOIEMENT Il y n des crans que l'on rencontre, dt loh on loin, sur le boulevard, dans les tramways ou au théâtre, et qu'on tutoie dopui toujours, mais dont pour rien au monde-, on ne pourrait dire le nom. Pour-n»>i les tutoie-t-on 1 Mon Dieu ! parc* qu'on fut j»<l» oondisciples, parce qu'on a, joué autrefois quelques parties de bil-li&rd ensemble, parco qu'on a «trinqué u de ooncert,parce qu'on appartient 1 im et l'autre au monde do la Bourse ou du port, paroe qu'on a tous deux quarante ans; et U plupart du temps, du reste, on ne s'ex pliqu même pas la raison de cette vieille familiarité: on se tutoie machinalement, en »ertu de la force acquise et de l'an-#ûonno accoutumance. Cette' singulière situation no va pas toujours sans méprises: un poète (nom-tnons-le Phébus) contait hier une mésaventure due à cette imprudente manie de se tu toye r • entre inconn us. Chaque matin, donc, pour se rendre de Berehem à son bureau (car ce poète éche-Lé est un fonctionnaire modèle), Phébus sautait sur le tram; et bien rares étaient les jours où, à la station suivante, il ne voya.. pas monter, sur la même plateforme que lui, un autre rond-de-ouii ponctuel, qui lui tendait une main cor diaïe en disant dans un bon sourire: — Bonjour, mon vieux ! comment vas-fcn?— Pas mai, et toi ? ne manquait pas de réciproquer mon Phébus, en broyant les phalanges de l'autre comme il eût fait à mm sauveur. Mais on lui eût promis la lune ou tous les millions de Rochette, qu'il n'eût jamais pu se rappeler où il avait vu ce quidam. qui il était, ce qu'il faisait,s'il était garçon ou marié, et pourquoi ils se tutoyaient. Au surplus, cette question troublante, qui l'avait intrigué d'abord, cessa vil» de le préoccuper. Chaque jour, les deux copains s'étrei-gnaient la dextre, échangeaient .quelques mots sur le temps qu'il faisait, et, descendant ensemble du tram, se quittaient sur! ta môme parole: — A demain, mon vieux l porte-toi bien t... Les mois, les années coulèrent sans apporter nul changement à ces habitudes paisibles. Un jour, cependant,Phébus s'aperçut que son ami se transformait à vue d'œil; au lieu du modesite veston qu'il revotai d'ordinaire, une redingote impec-drapait son académie; une'grosse p/fiTtc £uve> était piquée dans sa cravate do soie brochée; les plis droits de son pan txkxn tombaient sur des souliers vernis;un huit-reflets éblouissant le coiffait du matin au soir. Il s'était passé quelque chose dans la vie de cet homme; mais quoi?... Phébus se le demandait en vain. Au moral, son vieux camarade semblait s'être aussi transformé: de jour en jour, »a poignée de mains se faisait plus courbe. moins cordiale; une ombre obscurcis-sai son regard; son salut devenait comme distant; on arrivait parfois en ville sans ju'il eût prononcé un mot sur la pluie ou jur le beau temps. Et Phébus soupçon-aait ià-dessous, non pas l'orgueil d'un parvenu, car l'autre était un homme tout rond, mais comme une rancune, une bou-àerie,qu'il ne s'expliquait d'ailleurs pas. [>r, un matin, sur la plate-forme, tout le Monde ne pariait que d'une pièoe qui allait atteindre le lendemain sa millième ^présentation, et dont les deux heureux uifcours — appelons-les Dupont et Durand — avaient empoché en un an pres-lue un million de droite chacun. — On dit cette pièoe fort amusante, fit ?hébus, mais je ne l'ai pas vue... — Naturellement ! répliqua l'autre; cous autres poètes, vous méprisez les œuvres qui ne sont pas du «grand art », et 'auteur d'un© pièoe à succès n'est pour rous qu'un parfait crétin... T1 disait cela d'un ton amer, avec une hircfcé dans la voix. Le lendemain, comme Phébus passait lovant l'entrée du théâtre où ''on donnait, le soir même, la « millième » du 'audoville de « Dupont et Durand »,il vit on ami du tramway pénétrer dans cet >difioe, salué avec grand respect par les naployés du contrôle: — Tiens, pensa-t>-il, je ne savais pas tue Machin (il l'appelait Machin, faute le lui connaître d'autre nom) eût ainsi ios accointances avec le monde des théâtres.Quelques jours plus tard, flânant place îe Meir, il entrevit le même Machin assis iana un auto superbe, à côté du célèbre Dupent, l'un des deux auteurs de la pièce n rogue. Il s'en étonna, puis n'y pensa >lus... Le surlendemain, à la taverne où I déjeunait d'habitude, comme il feuille-ait fces illustrés, il crut défaillir de surprise en voyant, à la première page d'un ;ranc magazine parisien, le portrait fort econnaissable de son vieux copain du rataway, avec, en dessous, oes mots: M. Arnaud Durand, l'un des heureux avenrs du triomphant vaudeville qui fait ton tour du monde... L cette vue, une sueur glacée inonda le front do Phébus; et le lendemain, sur la plate-forme, ses jambes vacillaient d'émo aon & l'idée que son vieux Machin, qu'il avait maintenant être Durand,vaudevil istre illustre et fêté, allait monter oommt e coutume, et qu'il ne saurait que lui Uro. Quand l'autre prit place à son côté, ils vint une inspiration (dame! on n'est , poète pour rien) : . Mon vieux, fit-il, elle est bien bonne ! S « savais bien, évidemment, que tu t'ap- 1 telais Durand, que diable 1 Mais les Du- ; n'est-ce pas? Ça pleut... Alors, fi-Jire-toi, j'ignorais que tu étais Femand ' 'uranci, collaborateur de Dupont. J'ai v ppris ça hier — c'est fou, hein? — en °yant ta balle sympathique dans un ma- i illustré... Ah! mon vieux, je suis 1 ^ oontent !... Et, dans une étreinte chaleureuse, il prassa sur les deux joues le vieux co- i* <Ir' dont, l'avant-veille, il ignorait en- y le nom. Parfalot, ]c: L'ji dualité Les présidents Wilson et Huert, & Si -leB événomenta du Mexiqu Îi/Ï soufc 6raves 6t moxneul JdjS\. môme un^iques, il est certain d'u ^ côté que l'ek-ment comique n'y fai pas absolument déraut. Cet éléanent ceper da ut n'est pas fourni par les rebelles niex. aains ni même par leur terrible adversaire 1 général Huerta, mais bien par le présiden tus Etats-Unis le Dr Wilson et . son secre uaire d'Etat M. Bryan. Rarement on a vu de c-liefs de gouvernement aussi dô.sorientés e: lace d'événements pré>rus cei>endant et san douto même escomptés depuis longtemjps.Tou les jours les intentions et les ortlres de 1 Maison Blanche sont modifiés. Ce que l'o: avait prescrit la veille n'a plus de valeur 1. jour même et c'est ainsi que l'Europe ébahi so trouve devant un spectacle dont elle n ?ai_t plus quoi penser. Cette.histoire du salu au drapeau américain quo le président Wilso: avait imposé au président Huerta est bien 1 c hose la plus bouffonne que l'on ait jamai vue én matière de politique international Tout d'abord il convient de noter que c salut devait être exigé du président Huert pour l'exaspérer et pour l'amener à déclare la guerre aux Etats-Unis. On avait réusi effectivement et les désirs de Washington a! laient se réaliser lorsque les ambassadeur d'Allemagne et de France intervinrent auprè du président du Mexique et l'empêchèren de donner dans le piège quo lui tendait 1 Dr Wilson. Et alors commença' j'échange d • vues extraordinaire que l'on sait. Le pre sidènt Huerta consentait à saluer le drapea ■ américain ' à condition quo ce salut lui fû rendu. Et les Etats-Unis déclarèrent qn leurs navires répondraient au salut de6 ca nonnières mexicaines. Mais alors il est clair que ce salut rendi par les navires américains ne peut avoi di'autre signification qu'une réconcilier.tior entre les deux pays et les deux gouverne ments qu'un incident fâcheux avait un in stant brouillés et désunis. En d'autres ter mes le président Huerta a réussi en imposa n aux Etats-Unis la réponse aux saillits mexi càins de faire connaître sa présidence pa ooux-là même qui n'ont opéré depuis des moi que. dans le but de le faire tomber. C'es vraiment du vaudeville! n semblo d'ailleurs que le président Wil son sent bien le ridicule de sa position. Il : adressé un nouvel ultimatum au généra Huerta dans lequel il le menace de l'occupa tion de Tampico et de Vera Oruz si satisfac tion n'est pas donnée. Mais enfin on se demande où les Etats-Unis veulent en venir. On ne comprend guère leur obstination à vouloir obtenir du président Huerta une satisfaction qui menace de tourner à leur propre confusion alors que les crimes les plus odieux des rebelles mexicains lee laissent indifférents. Les Ebats européens ne se laisseront pai Paire cependant; à la longue leur patience s'épuisera et alors la doctrine de Monroe qui oertai^is hommes d'Etat ont traité d'impor tinence à l'égard de l'Europe ne pourra plu empêcher l'intervention de ces Etats au Me xique. Le président Wilson veut-il donner la suc cession du général Huerta au chef rebell Oarranza ? Mais ce chef n'a plus aucune auto ri té et le trop fameux brigand Villa qui s'ap pelle général également se moque do Carran za comme des Etats-Unis. Alors il faudra s Paire l'allié de Villa qui est plus compromet tant encore que Carranza. Il y a quelques an nées encore il n'était qu'une espèce de gar dien de troupeaux et depuis qu'il se trouve i la tête des rebelles il n'y a pas de crime qu'i n'ait commis. U y a longtemps qu'il aurai dû être pendn pour ses assassinats et ses acte« de brigandaere. Et naturellement le philoso olie et jurisconsulte Wilson se trouve danf "os conditions entre le président Huerta el le brigand Villa comme l'âne entre les bottes le foin. Huerta incontestablement a le beau rôk ians cette affaire et par sa résistanoe et par ïa diplomatie il oblige les Etats-Unis à combattre à visière ouverte et à proclamer qu'ils veulent ou bien la présidence de Villia ou bien l'anfiexion d'une partie du Mexique ou enfin le protectorat sur le pays tout entier.Le6 conventions passées avec Carran za ne servent évidemment à rien aux Etats-Unis puisque ce général et ses brigands ne parviennent pas h faire tombeT Huerta. C'est là que le raisonnement et la politique du Dr Wilson se trouvent en défaut et qu'ils tourneront à sa confusion. Snr le terrain du droit et de l'équité Huerta est aujourd'hui le vainqueur du président Wilson et sa victoire toute morale d est vrai, n'est pas sans importance tiuoi Tu'on en puisse penser. Le président Wilson sa politique à l'égard du Mexique a enlevé à beaucoup de gens des illusions qu'ils pouvaient avoir conservées sur l'honnêteté de 1s oolitique des démocrates. Les républicains ont volé Cuba aux Espagnols, les démocrates "o disposent à conquérir le Mexique après y ivoir fomenté la révolution. C'e«t évidemment la même chose au point de vue des procédés et des résultats. — J. Joerg. La mode pratique Qui l'eût cru ? La mode féminine actuelle serait la mode idéale à tous les points d« /ne, santé, oonfort, utilité. Cette pauvre mole a déjà essuyé depuis quelques années et te la part de critiques acerbes et acrimo-ueux clés traits si acérés qu'il serait de la >lus noire ingratitude de ne pas accorder une argo hospitalité à l'apologie que nous adres-;o une de nos lectrices. i Depuis 1901, nous écrit-elle, le costume fé-ninin n'a pas été aussi confortable, aussi Jtfle et aussi pratique que cette année-ci: le hapeau est peti/t et léger; on le porte par ous les vents et par toi» les temps, et 'est à peine si l'on ressent 1e besoin de attacher avec ces énormes épingles qui ont épandU La terreur parmi les hommes ; les d ranges sont, larges et confortables; les cor-sts, pour oelles qui en portent, le sont éga-<ment. La perfection est atteinte par le ju-on étroit, qui ne s'enroule pas autour des imbes par le mauvais temps, qui ne fa-gue plus par son poids exagé-nS et que l'on <t dispensé de relever. » Hé, pour une fois, donnons un bon point la mode féminine, et complimentons k*? faiseurs » d'avoir trouvé, après treize ans d recherches, un costume qui tienne conupte 2s exigences de l'hygiène et du confort. Juste retour aux saines conceptions, peut-re ? N'applandissons pas trop vite et arrê-►ns-nous un moment à ce petit chapeau — toute dernière mode — posé sur la tête la façon d un accent aigu. Notre correspondante aWact^Ue pas par- « un peu Uop vitef i Échos LA VILLE g Programme de la journée : S Q FETES ET CONFEOENCES ^ Cercle Catholique. — À 3 ticnirea, tiiBaigie d» la tomtoia de L'exposiiUon. Association bolge do pJiotographio. — A 8 Ueu-" its et dtnnie, ù i'lie aie ludustriielle, eonwnwnxca- 0 tivns i>ar M. M. P<uuwels. avec dénw>ïD.tratAon ; t « Comment reconinialtne La pureté dies pnodiuite - chimiques employés dans les fanmiire pfiotogn»-5 pbiques ». 1 s COURS ' Polyglot-Club. — A 8 3/4 hoiiircs. aa Syndicat du commence et de L'industrie, courte rue Neu-1 ve. réunion de lia section de •-H.6nogT«niijJiie. ? Extension universitaire catholique flamande. — > A 8 1/2 heures, au Collège St-Joaia Derchniians, 3 dKœodére Leçon sur les instlitutiocns de banque et l de erédlit «a Belgique. 1 Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. 1 EXPOSITIONS 5 Cercle Artistique. — De 10 â 5 heures, exposl- 0 tion Willem Paeretls (ouverte jusqu'au 30 avril), a Salle Foret. — De 10 a 6 heures, cxposlUon de r Mme Blanche Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avrii). 1 Le temps s C'est une série de beaux jouis. La journée t d'hier paraissait d'autant pi us délicieuse que 9 o'était dimanche et que l'on goûta mieux P le c-harme.de sa resplendissante beauté. En _ semaine, les affaires occupent notre esprit et j l'on ne saurait avoir le loisir de se demander [. s'il pleut ou s'il lait du soleiL ; Mais le dimanche, s'il d radie tout le mou-. de, petits et granus. vieux et jeunes, maugréent à plaisir, surtout en la saison des fleurs et des ballades champêtres. i Hier tout le monde avait le sourire, le bon r sourire des beaux jours où tout est radieux i et où les idées noires s'illuminent mieux d'un - rayon de soleil, à tel point qu'elles on devien-; - nent roses et joyeuses.... b L'obligation scolaire En tête du t Peuple » de jeudi, le citoyen, . Wauters, directeur de co journal, constate' - avec orgueil que not>re pays va posséder « des lois consacrant avec l'obligation pour les pères de famille de cultiver le cerveau et lo coeur . de leurs enfants, la haute mission de l'Etat i d'empêcher l'exploitation du travail des en-î fants et le surmenage de la femme ». Nous prenons acte bien volontiers de cet . hommage i endu à l'œuvre sociale de la Chambre actuelle. Quant aux constatations du citoyen Wau-ters sur l'instruction obligatoire, elles sont plus intéressantes encore. La semaine dernière, le Citoyen Coppieters, au Sénat, prétendait que l'obligation scolaire était sabotée dans La nouvelle m II faut croire qu'il n'en est rien puisque le directeur du « Peuple » so réjouit do voir cette obligation consacrée. ! Nos mutualistes Une de nos plus importantes sociétés mu-j tualistes de retraites pour la vieillesse, le - « Volkswedvaren », a tenu, hier matin, son assemblée statutaire annuelle,dans les locaux du « Werkmansweizijn », les Aumôniers du - Travail de la rue de Londres. 6 Au bureau avaient pris place: MM. le - comte Henry Legrelile, président ; l'abbé de - Backer ,aumônier du travail, secrétaire-bré- - sorier ; Willem Verelst, secrétaire général des ? œuvres sociales; Meyers, secrétaire adjoint. - Diverses autres personnalités en vue du mon- - de mutualiste ou des œuvres sociales, s'é-. taient fait excuser. Dans_ la salle, une assi-i stance nombreuse groupait l'élite des adhé-| rents du < Volkswelvaren ». En ouvrant la séance à dix heures et demie, le président i en définit l'objet et passe aussitôt la parole à M. l'abbé de Backer, qui donne lecture de son rapport sur l'exercice écoulé. Çe rapport, d* uae- précisa on et d'une netteté parfaites, constate par des chiffres d'une éloquence indiscutable dont noua donnons des extraits plus loin, la prospérité toujours croissante de l'œuvre à laquelle ae dévouant quelques hommes d'élite.. Lorsqu'il eut terminé son exposé, écouté avec la {jlus vive attention, le sympathique rapporteur fut l'objet d'une ovation chaleureuse et méritée. C'est alors que M. W. Verelst fit une conférence vulgarisatrice très documentée sur les assurances sociales, s'attachant surtout à pénétrer son auditoire des principes fondamentaux et du mécanisme du nouveau projet de la loi sur la matière. En un exposé aussi clair que concis, l'orateur en montra l'utilité principalement au point de vue de l'assurance pour la vieillesse, et mit en lumière à cette occasion la sollicitude constante et éclairée dont le gouvernement ne cessa de faire preuve à l'égard des classes laborieuses. pelles-ci vont se trouver bientôt, grâce à lui; dotées d'une organisation d'assurances sociales réalisant l'idéal, assurances intégrales comprenant les accidents, les maladies, l'invalidité et les retraites pour la vieillesse, c'est^à-dire la sécurité absolue de l'avenir pour les travailleurs, œuvre qui restera l'un des plus beaux titres do gloire.du gouvernement catholique. Les paroles de M. Verelst furent oouvertes d'unanimes applaudissements. Et le comte Legrelle, président, ayant remercié en termes fort heureux les deux orateurs. on s'en fut visiter, soua la direction de M. l'abbé de Backer, guide aussi aimable que compétent, les installations modèle* de l'école professionnelle des Aumôniers du Travail. Une œuvre florissante A cette assemblée statutaire de la société mutuelle de retraites • Volkswelvaren », dont nous rendons compte plus haut, les chiffres p oduits par M. l'abbe de Backer, dans son rapport démontrent combien cette cou- ' vre est florissante. { Au début de 1918, la société comptait 414 1 membres. Malgré les décès, les départs et les ' mises à la retraite, ce nombre s'éîlevait à la ( fin de l'année de 503 membres, soit une augmentation de 89 inscriptions ou de 22 % environ. Ce chiffre comprend 200 hommes, 182 femmes et 115 mineurs. 486 de ces inscrits, soit 93 %. ont versé à la caisse d'épargne do retraite plus que leur quote-part obligatoire, c Le total des versements s'est élevé en 1913 à 6.905 francs contre 5755 francs on 1912, soit c une augmentation de 1.150 francs ou onvi-ron 20 % en faveur de l'exercice écoulé. t Ce subside alloué par le gouvernement on vertu des lois ré^'ssant la matière s'est 61e- * vé à 2.843-60 francs en 1912 ; le montant ' n'en est pas encore fixé pour 1918. Enfin, oette dernière annéte, il y eut cinq decès parmi les membres, et quarante-cinq radiations, la plupart de membres arrivés à l'âge de la retraite, et les autres par suite de mutations. 3n n'enregistra pas de démissions propre- S nent dites. Ces résultats sont encourageante, et à s lonner en exemple «ux autres sociétés mu- h ruahstea. n 1 C'est lo plus bel espoir possible de la disparition de cette plaie sociale qui s'appelle la misère, et peut-être même de l'alcoolisme, car, qui épargne ne boit pas. N'exagérons rien t Le « Peut Bleu », iui-inême, dont les sympathies françaises sont cependant connues, ù inquiète des paroles imprudentes prononcées au £>enat par ie citoyen Librouile. c Un inciuent assez vit, dit-il, a surgi au Sénat au sujet de la séparation a<uninistrative dont des hurluberlus-menacent l'imite nationale.» Les exalt ations linguist iques, de quelque côté qu elles viennent, sont hautement blâmables et il importe qu'on s'ettorcc d'y mettre un frein. » Un sénateur d'extren i e-gauche, qui tait volontiers étalage d'attitudes outrancières, a affirmé que si l'on devait actuellement ouvrir un référendum en Wallonie, on trouverait 90 voix sur 100 (sic) en faveur de l'annexion à la Franco (resic). • Un tel langage ne dévrait pas être tenu, car il ferait douter du bon sens et de l'esprit politique de celui qui le profère. » Prononcées au Sénat, oes paroles risquait d'avoir une répercussion excessive sur ceux-là même qu'il convient de calmer plutôt que d'oxciiter ». Un anniversaire La revue industrielle « Do NijverheidS-scliool », organe des anciens élèves" de l'Ecole industrielle d'Anvers, fêtait hier matin le dixième anniversaire de sa fondation, en 11116 séance solennelle tenue dans les locaux de l'coole. On y entendit une conférence fort docu-men too et ^intéressante dé M. le Dr Boon-roy sur l'enseignement'professionnel en Belgique et à l'étranger. L'orateur nous apprend que la première école indji&trielle fut organisée à Gand eh 1826 par Guillaume I. On fonda én 1861 celle d'AnVers. Les écoles sont suibsidiées. par l'Etat 1/3, la commune 1/3, •;t la province 1/3. L'Etat donne 2/5 pour les cours professionnels et 50 % pour le matériel didactique. Les éooles dépendent d'une commission administrative dont lé« membres Kont nommé par l'Etat, la Province et la Commune. Les programmes diffèrent avec toutes les écoles et sont faits d'après les nécessités locales. Les élèves sont admis à l'âge de 12 ou 14 ans. U n'y a en Belgique aucune organisation pour la format-ion des professeurs, les cours supérieurs et lés places pour les, cours professionnels sont au concours. U n'y a; pas de loi organique pour cet enseignement.. Le pays où l'enseignement industriel"a été; organisé spécialement est l'AlleTna.'mo. Les 'pprentis sont obligés de suivre des cours jusqu'à l'âge de 18 ans ce qui fait la force industrielle de l'Allemagne. Les cours se-donnent aussi les soirs mais! d'ans certaines villes pendant le jour d'accord( avec le6 patrons de certains métiers: tel est le cas pour Munich. L'Etat allemand subsidie ' largement les cours professionnels organises par les particuliers et les conwmmes. En Angleterre l'ob' -o' t-k«n- n'existe pas. Les écoles sont plutôt des cours universitaires: elles sont largement subsidiées. _ En HoKande c'est l'initiative privée, sub-sîdiée par l'Etat et le^ pouvoirs publics. M.Boonroy conclut en disant que le jour où la Belgique aura son enseignement professionnel obligatoire, elle fera un pas immense dans la voie de la prédominance industrielle. L'orateur fut vigoureusement applaudi ; après lecture du rapport annuel, les nombreux assistants visitèrent l'intéressant musée de l'Ecole industrielle. Notons que le superbe numéro jubilaire de « De N i jverh eid sechool » contient une série d'articles remarquable® dûs à la plume de ses collaborateurs, et abondamment illustrés. EXTÉRIEUR Allemagne Le nouveau Statthalter d'Alsace-Lorraine La nomination de M. de Dalhwitz comme Statthalter d'Alsace-Lorraine donne lieu à de nombreux commentaires. Les organes libéraux et radicaux regrettent que l'on ait choisi un homme qui par la politique qu'il a suivie jusqu'ici en Prusse ne semblait pas être désigné pour un tel poste. Par contre, et pour les mêmes raisons, les organes conservateurs voient dans cette nomination le brioemphe do leurs idées. Angleterre POUR LE HOME RULE * Le communiqué des gens de l'Ulster Ooventry, 18 avril. — M. Harold Baker, sous-secrétaire à la guerre, dit que le communiqué fait hier par le comité unioniste de i'Ulster no renferme que des allégations fantaisistes desbinées à égarer l'opinion publi-|ue et ayant pour objet de faire oublier les tentatives d'embauchage de l'armée dans l'intérêt d'un parti politique. Autriche-Hongrie Après les entrevues d'Abozzia Abazzia, 18 avril. — Le marquis di ean Griuldiano et l'ambassadeur d'Italie à Vienne, lue d'Avarna, sont partis pour Rome à 5 h. 20 minutes. Le comte Berchtold et les autres >ersonnagee autrichiens qui ont pris part à a conférence ont accompagné le ministre talien à la gare. Les deux autres ministres >nt pris congé l'un de l'autre d'une façon très îotdiaLe. Au moment où le train s'est mis en narche le marquis di san Giuliano a encore jrié au oomte Berchtold : « An revoir ». Berlin, 18 avril. — Dans sa revue de la semaine la « Gazette de l'Allemagne du S'ord » écrit: Pendant leur rencontre le comte Berch-old et le marquis di &an Giuliano ont eu le ;emps de discuter à fond les questions poli--iques On suspens. Une communication parue à 1a suite de : :ette conférence constate l'entente complète les directeurs de la politique de l'Italie et le l'Autriche. L'heureux résultat de ces conversations sera accueilli en Allemagne comme ; ihez ses alliés avec une sincère satisfaction, i Suède LES ELECTIONS LEGISLATIVES Le$ résultats définitifs Stockholm, 18 avril, — Voici les chiffres 1 [ui résultent des élections parlementaires : ! _ Les droites occupent 75 sièges, le parti so- ' ialiste-démociate 67, le parti libéral 59. f Los droites ont gagné 19 sièges et en ont •erdn un. Lee socialistes-démocrates ont gagné 12 îèges et en ont perdu quatre. Les libéra ui-ont perd u 26 sièges. Grèce • L'empereur Guillaume ot M. Vonizelos Ath&nee. 18 nrril. — MM. Venizolos et treit sont rentrés de Corfou cet après-midi. M. Streit rapporte une excellente irnpros- -ion de ses entretiens avec l'empereur Guiil-mme, lequel oontinue toujour» à montrer la I lême wllipitude favorable envt*s U Orëce. a 1E 45" CONGRÈS de la Fédération des Cercles et des Associations catholique! La deuxième journée i (De notre envoyé) > Mois, oimanche. 1 Les délégués so sont retrouvés nombreuj ce matin à la seconde séance de travail, qu | a lieu cette fois à lia Maison des ouvriers ' rue de Nimy. Aux notabilités qui siègent au bureau s esl ' joint M. Ryckrnans, sénatour d'Anvers. 1 Les œuvres agricoles Rapport de M. Ed. Degen, docteur en droil La parole est aocordée en tout premiei ' lieu à M. Ed. Degon, docteur en droit qui dé ! pose un excellont rapport sur les œuvrci ' agricoles de l'arrondissement de MonS. ! U fait brièvement l'historique des œuvra ! sociales créées dans l'arrondissement de Mons à l'intention dos cultivateurs, en sou ' ligne les résultats féconds: les cultivateun ' se procurent maintenant à juste prix et ; avec garantie de qualité des engrais chimi-' ques pour leurs terres, des matières alimén-' ta ires pour leur bétail ; ils obtiennent du cré-1 dit, fondé sur leur valeur professionnelle el ! s-ur leur honorabilité personnelle. Ils s'as-surent contre les risques de mortalité de leui ' cheptel et utilisent on commun les machines ■ les plus perfectionnées pour l'ensemencement ' et la récolte. Us vendent de grandes qunn-1 tités de plantes industrielles en association et 1 leurs mandataires traitent d'égal à égal avec le puissant usinier, avec l'important fabri-1 cant. I/O rapporteur insiste sur l'utilité de la 1 coopération et cite en exemple la fédération ■ agricole du Hainaut, fonctionnant admira-blftment à Enghien sous la direction de M, ! 'abbé Berger. La Fé'ération possède un^ organe inipor-; tont: « La Croix des Syndicats ». Ayant ' 'lonné des détails fort intéressants sur l'or-; "animation intérieure de la Fédération, M.De-1 '(en, propose à l'approbation de l'assemblée ; 'es vœux suivants"? 1. T1 e«t urcrent que toutes les communes i rurales de l'arrondiss^nent de Mons so'enl I \ l'initiative des catholiques dotées d'ar - moins Une rouvre sociale agricole. (Ac-tue!le nent sur 78 coinmunes 32 ont des œuvres ! ^or-ialo^. ) 2. Tous les cultivateurs, membres de no? '«ssooVb'onK, émettent le vœu de voir le trou-•^rnoTwivt et sénate-uTs et dérvutés proté- • rrêr et apurer lia r or>?/>nim a tion d°'ns le p" nrorlu'ts de l'agriculture nnt'onn^e. No? -xpsooiés d^rptit aussi voir r'orcani^er lef ~^mines a y r "rôles et les înrvs de concours et "evnertfoe fies chevanx et bovidés. La politique scolaire belge Rapport de M. Georges Duplat, Secrétaire de la Fédération Notons ces passages saillants du très intéressant rapport de M. Duplat, qui publier prochainement une étude sur notre politique scolaire et sur les réformes introduites dans rènseiguemont primaire par la loi de 1914. La tradition, les souvenirs d'abnégations et de sacrifices offerts pour la défense des croyances religieuses à l'école, imposent impérieusement aux catholiques la connaissance des principes qui guident leur action en matière scolaire. Les modalités nouvelles qu'introduit la récente loi scolaire sollicitent et . leur attention et leur concours actif. Toujours plus d'éooles libres, partout l'école chrétienne, voilà le but de nos efforts ; une bonne organisation pédagogique de l'enseignement, voilà le moyen. En édictant une législation nouvelle, le 'gouvernement n'a pas entendu faire œuvre organique nouvelle. Certes, il a voulu que l'école fût améliorée, que son outillage fût perfectionné, que h scolarité soit plus efficace. mais il s'est abstenu de toucher aux principes fondamentaux et légaux sur lesquels re-poso notre enseignement primaire. Ils sortent intacts de la bousculade parlementaire; bien mieux, la loi s'est appuyée avec confiance sur l'organisation scolaire existante pour assurer aux réformes nouvelles leur entier rendement social. Trois éléments forment l'apport réel et indispensable à une bonne et loyale organisation de l'enseignement, primaire: ce sont la liberté, la tradition législative ot les conditions de faits dont la loi doit tenir compte. La liberté d'enseignement est un principe social au 1er chef. Elle introduit le for intérieur, le droit de conscience dans ses relations avec l'éducation au seuil du droit public, non pas pour que l'Etat s'en empare et ['étouffe, mais bien au contraire pour que sous l'égide de l'Etat, il puisse s'épanouir en toute franchiso et s'exercer en toute sécurité uniquement on vue du profit moral et intellectuel de l'enfance. Entendue ainsi on comprend que la liberté d'enseignement devait surtout être mise on œuvre par les catholiques, car pour eux l'école est l'institution sociale par excellence. Ils savent que l'école fait du bien ou qu'elle fait -U mal ; on no saurait dire qu'elle ne fait rien. Les faite et les réalités dont une loi scolaire, pour être bonne et complète, doit tenir compte, n'entravent nullement l'organisation d'un onseignement primaire, sérieux, mis à La hauteur des nécessités les plus actuelles qui requièrent pour nos classes populaires une plus forte culture intellectuelle et pratique, et à ce titre la loi nouvelle vient à son heure. En vue de maintenir cette orientation de la politique scolaire catholique et pour la rentre pratique et efficace, M. Duplat présente an conclusion de son rapport, les vœux suivants : 1. La Fédération des Cercles catholiques 3t des Associations catholiques félicite le gouvernement d'avoir maintenu, en conformité avec les saines traditions de notre po<;-tiquo nationale, l'obligation de l'enseignement religieux à l'école primaire. Elle exprime le vœu de voir lee catholiques veiller d'une façon constante aux intérêts moraux des enfante qui fréquentent l'école publique; que -pécia!ornent Us exigent l'application lojaie ?t complète du programme légal compiynart toutes les classes primaires l'enseâgnemcnt le la religion et de la morale ; que de plus :!6 dénoncent comme une atteinte à 'a l;be-té tout acte#de pression et toute manœuvre di-i recte ou indirecte en vue d'obtenir des dispenses do la part des parents. La Fédération, prenant acte de ce que la liberté, concernant le choix de l'école est reconnue au chef de famille et sanctionné par la oi à titre de droit inviolable; invite les catholiques à en poursuivre l'application sincère avec attention et vitfilenc© -, i 3. La Fédération considérant quo la respo isabilité de l'éducation des enfauts incornl aux .parents,sollicite la propagande activo d catholiques pour avoir de plus en p us 'Vco libro entourée de la sympathie d^s chefs c famille; qu'à cet effet, ils introduisent pa tout les améliorations pedàtiogilues *nsci?i , dans la loi scolaire et notamment le 4e leg approprié aux nécessités ae la population so laire et notamment le 4e aedgré app:opr aux nécessités de la population fccoia. <v; _• prennent également les mesures matériel! pour pouvoir accueillir dans leurs écoles supplément de population qu'entraîuora l a; plioation prochaine de l'obligation soolairt que tenant compte des avantages précion que procure la liberté scolaire, source inta risable de force morale pour la nation, les c; tholiques demeurent toujours attachés à ( qui fait l'essence même de la liberté, à savo l'indépendance entière dans la direction m raie et intol/lectuelle de l'école libre. 5. Que comprenant que cette indépondan< et cette liberté ne .peuvent se maintenir qi moyennant une action privée personnelle < collective toujours en éveil, et au prix de s ' orifices pécuniers qui auginentont avec les n cessités ]>édagosîiques d'un enseignement pi maire mieux organisé les catholiques cont tiuent et multiplient leurs aumônes et leu largesses en faveur des écoles libres ; 6. La Fédération exprime à cet effet vœu que les catholiques belges s'efforceT d'obtenir la coopération effective de tout-les familles chrétien nés à l'école libre, de tel ^OTte qu'elle considère la maison d'école eon me leur maison où, i>ar eux et avec eux s'él^ Hore l a fondation in tellect.h elle et_ morale c 'eurs enfants : ouo cette collaboration de t™ 'es oarcts riches et pauvres, soit reclicrelv' d'une façon pratioue. notamment en in^t tuant dans les paroiséfes un denier des école ^n. s'insnirant de l'tenvro érigée roCemmei . '-ous ce titre a BruxeU'esl M. ïïrancott-o attire l'attention dos civthi tiques sur lo devoir qu'ils ont d'org.iniser ■io degré. H y a cependant deux avis c présence sur la manière d'organiser cet ei soigneinent. Los uns considèrent le 4o degi comme un enseignement primaire avec te ^ancœ professionnelles. Les autres estimei au contraire que lo 4e degré est un onseign ment professionnel avec tendances prima in étendues. M. Fra ncotto propose comme vœu sui plémentaire au rapport de M. Duplat qi .es ministres compétents, renseignent le pli tôt possible les administrations publiques i privées ainsi quo lee catholiques belges si la façon dont il faut envisager et organisa le 4e degré. M. Camauër eâ"tinie quo la loi scolaire r fait pas assez encore pour les écoles libre Selon lui l'égalité des subsides s'impose.^ 11 t demande si le gouvernement ne pourrait pt examiner, avec le désir d'aboutir à une si lution, la possibilité d'allouer des subside aux comités scolaires en vue de la construi tion des bâtiments des écolc6 libres. M. Woeste se déclare très hostile à l'octr< de subsides gouvernementaux en vue de I construction des bâtiments d'éroles libre ainsi ou'a l'absolue égalité des subsides, es les catholiques doivent s'attacher avant toi à rester maîtres de lours établissemenl d'instruction. U va sans dire quo cela ne serait pli guère possible, si le gouvernement prena une part trop prépondérante à l'organisatio et aux fonctionnement des écoles libres. Les écoles dominicales et l'enseig-nement proiessionne Rapport de M. Francotte, ancien ministr de l'industrie et du travail M. Francotte débute en déclarant qu' reste beaucoup à faire pour les ouvriers, plu spécialement au point de vue de l'appren tissage. Partout cette question se pose avec ain pleur et précision. La France a groupé tout une série d'œuvres d'apprentissage sous l nom suggestif d'œuvres do préservation d la jeunesse laborieuse. Dans d'autres pays, et notamment en Al lemagne, en Autriche et en Suisse, des pa tronages très adéquatement organisés fonc tionnent. Les gouvornements de ces deu: derniers pays s'intéressent surtout directe ment à la question. Grâce à leur concourt le patronage substitue aux parents pou guider le jeune homme dans le choix d'un mé tier; il lui assurent le gîte et la nourritur convenables et se chargent de charmer le loisirs dti travailleur débutant par l'organisa tion de séances récréatives et instructives. Cette façon de comprendre le fonctionne ment du patronage pourrait nous servi d'exemple, encore qu'il faille se garder d l'imitation servile. Mais la lacune qui saut aux veux dans les organismes autrichiens c suisses c'est le manque d'une assise religieuse Chez nous l'éducation religieuse devrait êtr à la base de l'organisation des patronages. Don Boisco a le mieux compris cette idée o nos patronages ne pourraient que gagner être imités de son œuvre de prédilection. M. Franootte souligne les résultats trè heureux obtenus par des patronages joignan l'utile à l'agréable, faisant alterner les séan ces récréatives avec des cours do comptabilit dé dactylographie ou de toute autre ma-tièr convenant plus spécialement à telle ou tell contrée, à tel on tel métier. L'honorable rapporteur propose, en oon clusion 1e vœu suivant: Que dans les écoles et patronages domini eaux, _ les directeurs, tout en gardant à l'é ducation religieuse la première place, s-préoccupent de plus en plus do la formatioi intellec?tuel3e des jeunes gens; que dans leu programme ils associent en plus laTge me sure l'enseignement à la distraction et notam ment en adoptant Iœ formes de l'enseigne •nfnt professionnel le mieux approprié à leu milieu. Les Wallons en pays tlamanc Une lettre des catholiques anversois M. Woeste donne lecture d'une lettre éma uant de l'association catholique d'Anvers e libellée comme suit: Mon cher et vénéré Président, Je suis au regret de ne pouvoir assister aui assises solennelles de la Fédération à Mons étant retenu à Anvem par une important/ réunion ouvrière et voue serais très obligé d* vouloir bien m'excuser. Comme l'ordre du jour comporto: l'Œuvr* des Flamands en pays wallon, je suis cliargé de vous prier de vouloir à l'occasion de oe rapport, faire connaître à tous nos amis du pays wallon : 1. Que l'Œuvre de la protection des Wallons vient d'être instituée à Anvers dans un but essentiellement religieux et social. 2. Que Son Eminenoe vient de nommer M. l'abbé Colinet ,aumônier de l'Œuvre du paya l wallon : • | A) Pour adresser les amis wallons,qui viendront habiter Anvers, à une des adresses suivantes : M. Charles Ducarme, président, rue de# Architectes, 1 ; M. Duquenne-Scuvie, président, rue Van Maerlant ; M. Gérard Wégiinont, secrétaire, avocat» ■ avenue Plantin. ; A M. le' président do la Fédération des A&-• sociations et Cercles catholiques et des Asso> > ciations ouvrières ; v B) Pour obtenir le concours financier des - Associations et des catholiques wallons ; : C) Pour demander à la presse catholique i de faire oonnaître l'Œuvre en PAYS WAL-i LON. ; Je suis certain, mon cher président, que ; l'Œuvre nouvelle aura votre approbation et ; que nous pouvons compter sur votre très . puissant appui. Veuillez agréer, mon cher président, l'assurance de nos sentiments respectueux. (S.) L. VAN PARYS. Les œuvres flamandes en pays wallon Rapport de M. Schepens, ingénieur M. Schepens donne des détails précis au sujet do l'organisation des œuvres flamande# en Wallonie. - Il souligne tous les efforts, tentés {«u- le i clergé séculier et les Frères-Mineurs en vue de grouper les innombrables Flamands fixés ' en Wallonie. "De» œuvres religieuses, politiques et sociales ont été organisées et un journal hebdomadaire « De Vlamingen in't Wa-lenland », qui compte déjà plus de huit cents abonnés, rend de très grands services. Lo rapporteur insiste sur les énormes difficultés que rencontrent les œuvres par suite rie l'indifférence des Flamands immigrés en Wallonie, les conditions défectueuses de tra-ail.M. Schepens demande au clergé sécuhor de -■econdor davantage encore la direction de le l'Œuvres des Flamands. . 11 oonolut en formulant les vœux suivants, appuyés par l© R. P. Maximin, capucin: lia Fédération émet le vœu : 1. De voir MM. les curés communiquer à la direction des œuvres des Flamands 1<» adresses des immigrés flamands et do créer des œuvres à leur intention dans les localités où elles n'existent pas; .2. Que les curés entrent en communication avec les Flamands en flamand ; 3. De voir abolir le travail du dimanche r lans la mesure du possible: 4. De protéger par des œuvres de pré-1 vovance morale et sociale, les intérêts de® flamands, de les instruire en leur la n eue paç^ voie de conférences, journaux, brochures.etc. " 5. Enfin de permettre autant oue possible 1 aux petits Flamands de recevoir l'instruction : m leur langue maternelle. M. Woeste prononce ensuite une courte al '.ocution. dans laquelle il tire la conclusion les rapports déposés à cette session. Les vœux adoptés seront transmis partiellement ou soumis pour examen au Comité le lia- Fédération. L'honorable ministre d'Etat remercie le« rapporteurs et l'assistance et estime que la 15e session de la Fédération n'aura pas été mutile. La séanco est levée ensuite au milieu d'un grand enthousiasme. JLa messe solennelle A 11 h. 40, les congressistes assistent \ la messe militaire célébrée en la magnifi-yue église gothique de Ste-Waudru. Jlu cours de l'office la symphonie du 2e régiment des chasseurs à' pied exécuta aveo maestria quelques morceaux de son répertoire de musique religieuse. LE BANQUET A une heure et demie un banquet, servi dans la grande salle du Cercle catholique l'Emulation, réunit quatre cents personne* environ. A la table d'honneur, présidé© par M. Woeste, ont pris place MM. Harnngnie et Nerinckx, vice-présidents de la Chambre, Francotte, ancien ministre de l'industrie et du travail, Ryckrnans et Derbaix, sénateurs, Versteylen, Gendebien, Briffaut, Servais et Duquesne, députés, Mgr le Prince de Croy, doyen de Ste-Waudru, protonotaire apostolique ,le chanoine Dumo^gh, chanoine d» Ste-Elisabeth, le vicomte Vilain XIII, Maurice Hai-mignie, président do la Jeune Garde catholique de l'ivrrondissement de Mans, le marquis de la Boëssière, Thienne, le baron Uon&ert, président de l'Association catholique de l'arrondissement de Mons, Camauër et Duplat, secrétaires de la Fédération, Sdioonlieydt, secrétaire de l'Association ca--tholique d'Anvers, Tondreau, Letellier, Qui-not, Wiris^ Hotte, anciens présidente du Cercle jubila.iro, Staquet, conseiller provincial, Thiran et Desguin, secrétaires de l'Associar tion catholique de Mons, etc. Une grande animation règne au coure du banquet dont le menu, soit dit en passant, est exquis. A l'heure dos toasts M. Woeste porto, aux acclamations de l'assemblée la santé de S. S. le Pape et de S. M. le Roi. Pio X, le Pape de l'Eucharistie, dit M. Woeste, a admirablement compris la foro® de l'Eucharistie. Grâce à elle l'Eglise a pu traverser les siècles malgré des difficultés a p. parentes et nous l'avons vue célébrer l'an ''ornier avec faste le seizième centenaire de la promulgation de l'édit de Constantin. Gardons toujours la mémoire des origine» de l'Eglise. Ayons les yeux fixés sur elle ©4 sovons catholiques do part en part. N'ajoutons rien à cette qualification qui à ello seule symbolise nos gloires passées et nos gloires pour l'avenir. (Applaudis^em. ) Saluons également le roi Albert, héritier des vertus de sa mère, conscient de l'importance de sa mission et qui donne au pay» l'exemple des vertus familiales. A Sa Sainteté Pie X et au roi Albert. (Longues acclamations. ) M. S lotte boit ensuite au gouvernement et à la droite parlementaire. U rappelle la carrière glorieuse du parti catholique, qui a fait traverser à notre payi depoiis 1884, une ère de la plus grande prospérité ,ai | que.le notent les consuls ctraa gers dans T*"*ira rapports. Et leur avis ne peut être suspect. La droite parlementaire a montré depuis 1 884 une remarquable discipline, une parfa.i-le unité d'action. Le pays a recueilli le* bienfaits de cette communauté d'idées, les esprits ont été pacifiés et l'industrie a prospéré d'une façon extraordinaire. L'orateur consacre un hommage ému h la mémoire de M. Victor Delporte, le vaillant député de Mons. il salue M. Harmignie„ remis d'une récen. te indisposition, et qui mènera à la victoirs prochaine les catholiques montois. M. Slotte exprime à M. Woeste la piofoa* do «ratitude des catholiques bûlgos.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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