La Métropole

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01 september 1914
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s.n. 1914, 01 September. La Métropole. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222s59c/
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LA METROPOLE 21 ç Année "^No 242 g:clitIoïl 13 EDITION DU MATIN 0 nies It m Mardi 1 septembre 1914 LA GUERRE Situation stationnais Le tÉal mal llïplaii. - L'avait russe i LA SITUATION lercchot et Matines Anvers, 31 août-, 10 heures soir. — (Officiel). — La situation est restée stationnaire dans notre pays. Les troupes allemandes ont évacué Aerschot, n'y laissant qu'un faible détachement.Les communications par chemin de fer ont été rétablies dans une grande partie de la Campine. A Malines, le bombardement a recommencé à 9 heures et quart et a duré environ une heure. Cependant la ville n'a plus été occupée par les troupes belges, c'est donc un nouvel attentat contre la population oivile. La mission belge aux Etats-Unis Anvers, 31 août. — (De source sûre). — Uno mission composée de M. Carton deWiart, ministre de la justice, de Sadeleer, Hymans et Vanderveilde, ministre d'Etat, est partie ce matin pour Londres d'où elle se rendra »ux Etats-Unis. Mme Hymans reste à Anvers où son mari Tiendra la rejoindre. LA PRISÉ ITAPIA- Anvers, 31 août, 8 heures soir. — (Officiel.) — Voici le texte d'un télégramme de S i Grey à Sir Villiers, ministre de Grande-Bretagne en Belgique: c Le secrétaire d'Etat pour les Colonies a reçu un télégramme du gouverneur de Nouvelle-Zélande, disant qu'Apia, port de la tonie allemande de Samoa s'est rendu à 10 heures du matin le 29 août, à une force expéditionnaire envoyée par le gouvernement de la Nouvelle-Zélande.» » ■a-Bo^og» Les Russes à Posen et àTjiorn Victoires nombreuses en Autriche Des régiments entiers se rendent Saint-Pétersbourg, 31 août. — (Officiel). Des combats ont lieu dans la Prusse orientale auxquels prennent part les garnisons dé? forteresses do Thorn et de Graudens avec une grande quantité de canons de siège, l'offen-»ive russe continue sur le front entier. La bataille sur le fiont autrichien continue avec acharnement. Des troupes sont concentrées dans le gouvernement de Kioltzy et traversent la rive droite de la Vistule pour prendre part à la bataille du côté Est de Lom-oerg. Nous primes 3,000 prisonniers, près de Pohgayzy l'ennemi perdit 3,000 hommes, nous prîmes 4 canons et beaucoup de caissons nous primes aussi 9 canons laissés par l'ennemi au passage de Zolotaynlipa. Dans la région nord de Tomaohov nous fîmes 1,000 prisonniers, à l'Est de Tomachev la quinzième division hongroise est battue et oernée. Des régiments entiers se rendent. Dans les autres régions des batailles achariées continuent. L'ennemi dirige ses efforts p* r.cipaux dans la direction de Lioabline où sont engagés des combats sérieux. Le généralissime Grand-Duc Nicolas déclare que les Sokols polonais vu leur conduite déloyale en faisant usage de balles explou/^ aux pointes coupées n'ont pas droit à la riia-gn an imité et seront traités non comme combattants mais comme des malfaiteurs selon les lois militaires. Les journaux annoncent que le railway allemand se prépare pour le transport do troupes au front occidental contre la Russie. 11 MALINES Les Allemands, après s'être reposés pendant deux jours, ont repris le bombardement intermittent de Malines qu'ils avaient commencé la semaine dernière. Entre 5 heures du matin et midi, une cinquantaine d'obus sont tombés sur la ville. On nous affirme que St-Rombaut n'a plus été touché. Par contre, de nombreuses maisons ont été atteintes. Les habitants ont de nouveau fermé leurs volets et se sont réfugiés dans leurs caves. Comme d'habitude, ce bomba rdement intermittent a produit peu df dégâts. On se demande quoi but poursuivent les Allemands en bombardant Malines, ville ouverte? Cette opération n'a aucun effet utile car l'ennemi ne se rapproche pas de l'agglomération. T1 est probable qu'il s'agit simplement d'une mesure d'intimidation, qui ne vaut pas la poudre que les Prussiens em ploient. Peut-être veulent-ils simplement fai-e le mal pour le mal. D'après ccri/îin3 bruits, les Allemands enverraient une force vers Termonde. ismenfs à 1.501rs Devant l'affluence des demandes noir prions instamment les personnes de IMnté. rieur du pays de s'abonner directement an bureau des postes* Nouveaux détails sur l'engagement naval dn 28 août 1914, au large d'Heligoland Anvers, 31 août. — (Officiel). — Le ministère des affaires étrangères nous commu-* niquo le document suivant : C'est le croiseur cuirassé léger «Arethusa», et non le aAmethyst», primitivement indiqué^ qui a joué le rôle principal. Co navire, qui est le premier des vingt construits sous le Ministère de la Marine actuel, portait le pavillon du commodore Tyrwhitt, commandant les navires de la première flotte. L'opération consistait en un mouvement exécuté par une force importante de destroyers convoyés par le «Arethusa» et ayant pour but d'intercepter de la côte les navires légère allemands et do les rencontrer à loisir en haute mer. L'«Arethusa» conduisant la ligne des destroyers a été attaqué d'abord par deux croiseurs allemands et a été fortement engagé pendant 35 minutes à une distance d'environ 3000 yards ; ce navire a subi des dommages et a perdu quelques hommes, mais a chassé les deux croiseurs allemands dont l'un fut touché sérieusement par ses canons de six pou-oes.Plus tard dans la matinée le même navire fut engagé successivement avec deux autres navires allemands qui furent rencontrés dans le combat confus qui suivit, et de concert avec le «Fearless» et l'escadre de croiseurs légers contribua à l'anéantissement du croiseur aMaintz». A 1 heure, 1'«Arethusa» était sur le point d'être attaqué par deux autres croiseurs allemands du type «Town* lorsque l'escadre des oroiseurs cuirassés arriva fort à propos, poursuivit et coula les deux nouveaux adversaires. Le blindage, la rapidité et les qualités de combat do 1'«Arethusa» viennent de faire leurs preuves et c'est une constatation satisfaisante étant donné qu'un grand nombre de ces navires exoellents et uniques vont rejoindre la flotte dans les premiers mois. L'«Arethusa» avait seulement été mis en service quelques jours auparavant, comme navire de complètement, et les officiers et l'équipage ne se connaissaient pas et no connaissaient pas le navire. Dans ces conditions, la série des opérations du matin revêt une importance considérable et ajoute une nouvelle page aux annales d'un navire glorieux. Bien que deux seulement des destroyers ennemis aient été vus en train de couler, la plupart diyi 18 ou 20 navires voisins et attaqués, ont été touchés et n'ont dû leur salut qu'à une fuite rapide. La puissance supérieure des canons et la force des destroyers britanniques do navire à navire, ont été pré-romptoirement démontrées et les destroyers eux-mêmes n'ont pas hésité à s'attaquer aux croiseurs ennemis avec leurs canons et leurs torpilles, avec hardiesse, et deux d'entre eux, le «Laurel» et le «Liberty» ont été détruits dans l'affaire. Des signaux allemands qui ont été interceptés et d'autres renseignements de sources allemandes confirment le rapport do l'amiral Beatty en ce qui concerne la perte du troisième croiseur allemand qui, on le sait maintenant, était le «Ariadne». Les destroyers britanniques se sont exposes à un grand danger en tâchant de sauver le plus possible de marins allemands qui se noyaient. Les officiers anglais _ qui étaient présents affirment que les officiers allemands tiraient sur leur propres hommes dans l'eau avec des pistolets et que plusieure ont été tués sous leurs yeux dans ces circonstances spéciales. . Le destroyer «Defender» était occupe a recueillir des blessés dans ses canots lorsqu il a été chassé par l'approche d'un autre croiseur allemand. t . Les équipages des cinq navires allemands connus comme ayant été coulés comprenaient environ 1200 officiers et hommes d equipage qui tous ont péri à l'exception de 300 oui ont été faits prisonniers. En outre, il y a_ lieu de signaler la perte qui a dû être considérable , à bord des torpilleurs allemands et des croiseurs qui n'out pas coulé pendant l'action. ^ Le total des pertes britanniques s élève a 69 tués et blessés, parmi lesquels ont été tués deux officiers d'un mérite exceptionnel le lieutenant commandeur Nigel TC. W. Bartte-let (?) et le lieutenant Eric W. P. estina-oott. , , .A , Tous les navires anglais seront prêts pour lo service dans huit ou dix jours. Le succès de l'opération est dû en premier lieu aux renseignements fournis à l'amirauté oar les officiers de sous-marins qui ont fait preuve au cours des trois dernières semaine*-d'une audace et d'un esprit entreprenant extraordinaire en pénétrant dans les eaux ennemies.AGAND ON ENTEND TONNER LE CANON A plusieurs endroits situés aux extrémités de la ville — comme à l'emplacement de l'ancien Village Moderne, à la plaine St-Denis, et aussi au Dock, à Mont-St-Amand, etc. on a entendu, dimanche après-midi, tonner le canon au loin, dans la direction du Sud. RETABLISSEMENT DES COMMUNICA-CATIONS AVEC GRAMMONT On est occupé à rétablir les communications télégraphiques et par chemin de fer avec Gramniont,. toute la contrée étant débarrassée de troupes allemandes. ARRIVEE D'UN PRISONNIER ALLEMAND Un artilleur allemand a été fait prisonnier, dimanche matin, aux environs de Courtrai, par un soldat du 1er régiment des chasseurs à pied. Une automobile fut requise par la gendarmerie pour remettre le prisonnier à l'autorité militaire. C'est ainsi que ce midi le soldat allemand a traversé la ville sous la du çhasseur à pied. «pressions biuxellcisss Ce qui se passe Un Anversois revenu de Bruxelles raconte : Bruxelles est calme toujours, mais de ce calme forcé auquel se résigne tout, prisonnier îous ime chiourme implacable. On subit les Allemands, comme on subit un cataclysme >u une épidémie parce qu'il n'y a pas moyen ie faire autrement, et en tâchant autant que possible de ne pas être atteint. En attendant la libération, on vit comme >n peut. Les Bruxellois contemplent d-e; oin les grands restaurants où les officiers allemands font la fête, comme le Ceci! ?b d'autres, après avoir placé des sentinelles levant la porte pour ne pas être dérangés.| Les soldats, eux, se promènent ; ils voudraient bien entrer en conversation avec les: habitants, mais oeux-ci se dérobent lo plus: souvent, et seuls les enfants, auxquels cer-j tains Allemands pères de famille sans doute.l listribuent parfois de menues friandises ou' les piécettes de monnaie, se montrent un peii| ;amniers. Quand, d'aventure, ils découvrent! luelqu'un aveo qui parler, ils ne cachent pasj eurs impressions. Pour eux, les Belges sont: têtus, obstinés, et bons tireurs — je t'écoutel, — les Français ne comptent pas, les "Russes! aon plus, et seuls les Anglais sont dignes de -©tenir — un peu — leur attention. lils ont évidemment la foi. Tous aussi, déclarent qu'ils n'en veulent ni aux Belges ni à la Belgique, et ils le disent a.vec une conviction, déconcertante après ce -jui s'est- passé à Louvain, Aerschot et ailleurs. C'est sans doute pour mieux marquer -efcte absence de tout ressentiment qu'il est •juestion do doter Bruxelles d'un bourgmestre allemand? En attendant, les soldats loges chez 1 habita nt, couchent tout habillés, bottés et éperon-iés, casque et armes à portée de la m^in : les Belles pourraient bien se montrer têtus au "voint d'essayer, un beau soir, de reprendre Bruxelles. Et on disait qu'au fond, beaucoup de so*-lats du corps d'occupation se tiennent bien olutôt prêts à partir qu'à résister : on en a vu qui plaignaient sincèrement la Belgique et regrettaient de la voir entraîner dans cette guerre. Par contre, il faut que tout marche comme a la schlague. Le bourgmestre de Jette en sait ouelquo chose I II a pu méditer en prison sur l'inconvénient de ne pas connaître les angues, pour avoir demandé l'explication l'un ordre allemand qu'il n'avait pas compris, n en est de même dans les magasins : l?s Allemands emtrent.prennent ce qu'ils veulent *t paient le prix réclamé, mais n'admettent; wioune demande d'explications. Ils r'achèt~<nt: ni au poids ni à la mesure, prenant simple-; oient ce qui leur convient; c'est au marchand i en rounaîtro la valeur nette sans autres for-: malités. Quant a.ux nouvelle, on n'a rcuère que cel-; és répandues par les Allemands eux-mêmes, les heureux Bruxellois qui parviennent à! Vbtenir un journal de province authentique,; i'hésitent pas à. 1* payer au besoin cent sous :: plus que son poids d'orl Sympathies américaines Nouvelle protestation La major Louis Livingston Seaman, directeur de l'ambulance américaine à Anvers, a mvoyé la lettre suivante au président de la ^publique des Etats-Unis: Anvers, le 28 août 1914. A l'honorable Woodrow Wilson, président. Washington D. C. Mon cher Président, A moins que les procédés barbares du Kaiser allemand oessent, la civilisation européenne reculera d'un iècle. Les règles du tribunal de La Haye ont été ;rossioroment ignorées.Des femmes et des étants innocents ont été percés de coups do baïonnettes, des vieiwards nen combattants, :usillés, le drapeau blanc et les ambulances le la Croi-Rouge accueillis à coups de fusil, un médecin de la Croix-Rouge fusillé pondant :ju'il assistait à l'enterrement d'un Allemaaid mort. Des hommes blessés ont été frappés à xmps do crosse de fusil ou de bayonette. Des ri 11 âges de non combattants ont été brûlés, les monuments publics profanés, les églises! uiccagées, des bombes la-ncées d'un « Zeppe-; in » dans le but d'assassiner la famille roya-te, tuant huit personnes et on blessant à mort, plusieurs autres, des villes saccagées, des citoyens massacrés, des otages assassinés. Cela n'est pas la guerre mais le meurtre. Comme membre d'un comité exécutif de la Société pour la paix et l'arbitrage des Etats-Unis, je vous supplie d'appuyer la protestation américaine si vigoureusement que le vandalisme allemand doive cesser et que le désarmement général de l'Europe soit rendu possible.Respectueusement votre Louis LIVINGSTON SEAMAN. Major chirurgien de l'armée des Etats-Unis. Réserviste médical. —>—<s>© o—< Suppression partielle des coupons pour Anvers L'autorité militaire a prié l'administration des chemins de fer de limiter la distribution des coupons pour Anvers au strict nécessaire. En conséquence, de nombreuses personnes, se sont vu refuser, hier matin, un coupon. Il n'est pas possible, pour diverses raisons, qu'on permette encore à un tiès grand nombre de personnes do se mêler aux troupes. Comment se garder contre les espions qui pourraient ainsi se procurer très facilement 'o précieux renseignements pour l'ennemi sur Les emplacements occupés par notre armée, la forco numérique de certains postes, etc. De plus, à Anvers môme, il importe de conserver le plus d'approvisionnements possibles, pour le cas où l'ennemi voudrait cerner l'enceinte fortifiée. Leur reconnaissance! Les lentiis et l'Université ie Louvain n .. „ o ia 11 „; inoo Y%.r\nrcnivîos /In.ns lf sons moderne glorieuse Université de Louvain, fondée ci 1425 par le Pape Martin V, à la demande de Jean IV, duc de Brabant, célébra par des fêtes magnifiques 1e soixante-quinzième anniversaire de sa restauration, accomplie en 183-i h la suite de la proclamation de la sage et iibérale Constitution du nouveau Royaume de Belgique. Ce qu'on est convenu d'appeler la «science allemande» prit une largo part à cette célébration solennelle. Les Universités allemandes de Berlin, Bonn, Gottingue, H&lle-Wittemberg, Heidelberg, léna, Kiel, Kœnigsberg, Leipzig, Munich, Munster, Rostock et Strasbourg, envoyèrent à cette occasion à l'antique université belge des messages officiels de félicitations. Voici les traductions de quelques-unes de ces adresses envoyées par les Universités allemandes : UNIVERSITE DE BONN Bonn, le 7 mai 1900. Rheinisolie Friedrichs-Wilàelms Universitat A l'Université catholique de Louvain ! Le recteur et le sénat de l'Université rhénane Frédéric-Guillaume à " Bonn envoient leurs félicitations cordiales ( oherzlich» ) à i'ooeasion des fêtes jubilaires de la restauration de votre ancienne et respectable (oelir-wiirdigen») université. Si nous avons dû abandonner le projet de vous envoyer un délégué spécial, cependant nous prenons part par la p*msée n votre belle fête et nous formons des vœux pour que votre université continue à se développer triomphalement ( «segensreiche WertercnWicklung»). (Signé) Prof. Dr SCHULTZE. UNIVERSITE DE STRASBOURG Au Recteur et au Sénat de l'Université catholique de Louvain Le Recteur et le Sénat do l'Université impériale Guillaumo de Strasbourg ont chargé le doyen de la faculté catholique théologique, le professeur Dr Faulhaber, de transmettre à l'Université de Louvain, à l'occasion do son jubilé, les félicitations de la pkis jeuno des Universités allemandes. Puisse l'Université de Louvain, poursuivant les traces des Maîtres, et conformément à son programme scientifique « Votera Novis auge-res, enrichir la valeur éternelle de l'ancienne philosophie par de nouvelles acquisitions et, ?n communauté d'idées avec les penseurs d'autres pays, féconder largement les études scientifiques. Strasbourg en Alsace, mai 1909. Recteur et Sénat de la Kaiser Wilhelms-Universitàt. (Signé) NEUMANN. UNIVERSITE DE MUNSTER Au Recteur magnifique et au corps professoral de l'Université catholique de Louvain A F occasion de la fête jubilaire de la restauration de votre université accomplie, il y a 75 ans, j'ai l'honneur, au nom de PUniver-sité westphalienne Guillaume, de vous exprimer nos vœux de bonheur et nos félicitations les plus sincères. Se rappelant son grand passé, l'éclat de ses centres renommés d'art et de science, le peuple belge, dès qu'il eut conquis son indépendance politique, a senti la. nécessité et le devoir de créer ^ de nouvelles universités, foyer de travail intellectuel et sources de forces nitionales. Sous l'égide cle lois tutélaires, l'Université de Louvain, comme le montrent sa large fréquentation estudiantine et ses grands progrès a acquis un développement que vous pouvez considérer aujourd'hui avec satisfaction et avec une joyeuse confiance dans l'avenir. A côté de la culture des antiques sciences t l'étude des sciences naturelles, vous avez consacré ù la solution des problèmes techniques et économiques uno ardeur qui a porté dos fruits éminents au point de vue des progrès matériels et sociaux de votre pays. 3 Si le culte de la vérité et la communauté du travail universitaire constituent un lien qui rapprocho les peuples, nous pouvons rappeler aujourd'hui les rapports spéciaux qui unissent raciquement, historiquement et d'après la culture depuis longtemps l'Ouest de l'Allemagne aux Pays-Bas. Puissent les progrès scientifiques et moraux, but et gloire des universités, servir toujours la bonne entente entre voisins AINSI OU LE DEVELOPPEMENT ET LE RAFFERMISSEMENT DE LA PAIX UNIVERSELLE!Recteur et Sénat de l'Université, (Signé) ERMANN UNIVERSITE DE HALLE le recteuv et le sénat de l'université Frédéric de Halle associée à celle de Viteberg rend hommage à l'Uuniversité catholique de Louvain, fondée avant ces quinze derniers lustres, à l'heure de la liberté renaissant en Bel trique, pour ressusciter la mémoire du très célèbre foyer do science fondé en 1425 par le Papa Martin V, dans la même ville. Après trois siècles do gloire considérable elle avait été détruite dans les violentes commotions civiles du, 18me siècle. Jusu'à ce jour elle n'a jamais cessé de travailler au progrès des sciences libérales et utiles en emportant les éloges les plus auto-risés et dans tous les domaines d'études scien-tifiues elle s'ost dévouée à la jeunesse soucieuse de perfectionnements intellectuels comme une tutrice fidèle et féconde. Lo Dr Roothe, professeur à l'Université de Berlin, M. Wiedemann, professeur à l'Université de Bonn, M. Spahn, président- de la Cour d'appel de Kiel, député au Reichstag, M. Grauert, doyen de la faculté de philosophie de l'Université de Munster, le Dr Gut-berlet, professeur à l'Institut philosophique do Fulda, envoyèrent personnellement à Mgr !e Recteur magnifique de l'Université de Louvain des lettres ou des télégrammes débordants d'admiration pour l'œuvre admirable accomplie par l'antique institution. Lors do la séance académique solennelle du lundi 10 mai 1909, Mgr le Recteur magnifique aux acclamations répétées de l'assistance donna lecture de la liste des grades académi-ques conférés dionoris causa» par l'Université belge da Louvain à un certain nombre d'émi-neutes personnalités parmi lesquelles on rencontrait les noms suivants : M. Hitze, professeur à l'Université de Munster, membre du Reichstag. M. Spahn. premier président de la Cour supérieure d appel de Kiel,membre du Reichs-ta&-M. Dôrnfeld, directeur de l'Institut archéologique aîlemand d'Athènes. M. Grauert, doyen de faculté de philosophie do l'Université de Munich. M. Roethe, professeur à l'Université de Berlin. M. Wiedemann, professeur à l'Université le Bonn. A l'issue do cette séance académique solennelle, le co rte cce dos professeurs et de leurs invités so rendit AUX HMYLES, où les attendait un lunch que Mgr le Recteur magnifique leur offrit DANS LÀ GRANDE SALLE DF LA BIBLIOTHEQUE où lesdits invités, y compris les Allemands,, admirèrent à l'envi les iiieomp:»râbles trésors bibliogranhiques contenus dans cette merveilleuse salJe. * * * Le 25 août 1914, la soldatesque allemand^ ;ncendiait les Halles de Louvain contenant l'antique bibliothèque de l'Université, unique en- Europe! On se demande co qu'en pensent les «amis allemands» de l'Université do Louvain? les mensonges ailemapd —LA LOI DE FER EN BELGÏQUE- ^ Les informations suivantes ont été 1? cées, de source officielle, par les stations télégraphie allemande et ont été reçues Londres par la Compagnie Marconi : « Tous les forts de Namur sont toml* Longwy a été pris après une courageuse : sis-tance. Des forces importantes se sont « ridées de Verdun contre l'aile gauche de i rre armée commandée par le Kronprin elles ont été repoussées. Les Français ont < chassés de toute la Haute Alsace. »... Le Feld-Maréchal baron von c GoUz qui s'est vu confier par l'Emperc l'administration de la partie du ternito belge tombée entre les mains des A Hermine est déjà {îarti pour la Belgique, afin de rei rir sa mission de gouverneur général. LV miimstration civile a été confiée au préside du conseil du gouvernement à Aix-la-Cl pelk, le baron von Sandt, auquel a été con ré le titre d'Excellence. Il sera administi teur en chef et aura comme assistautts : ! von Wassow, membre principal du cons de gouvernement à Cassel ; le Dr Km rnann, sous-préfet à Euskirchen; le conseil de justice Tritnborn, de Cologne, memt du.Reichstag et autrefois consul à Bruxell le conseiller de légation Rempff et M. v Lœbel, bourgmesre d'Oranienburg. » Ix ministère de la guerre à Vienne que la bataille de six jours qui a eu lieu aï les Russes à Krasnick, s'est terminée v une victoire décisive pour les troupes aul chiennes, l'ennemi ayant été repoussé f toute la frontière, sur un front de 70 ki mètres. Les Russes se repllient sur Eulel » La distribution d'armes et de munitic à la population eu Belgique ( M) a été fa d'une manière systématique, et les autori excitent le public contre les Allemands ( !) faisant constamment circuler de faais; nouvelles. Les Belges étaient convaiin qu'avec l'aide des Français, iils seraient mesure de chasser les Allemands en de jours. Le seul moyen de prévenir des at cjues de surprise de la part de la populait; civile a été de traiter celle-ci avec une sé rité implacable et de fake des exemples : caractère terrible de ceux-ci sera un aven se ment pour le pays entier. L'énorme con bufc'on de guen'e levée sur la province Liège a eu également un excellent effet. >: Sans commen/taires ! Un corps de délit Les baiies " dum-dum „ Entre les mains de M. l'Abbé Merle-Du se trouve uno v4ridiquo balle diun-dura. Straito par lo docteur Smeet-s,—en présence de M. Dufour, directeur do l'hôpital militaire, installé chez les Filles de Marie, rue S t-Joseph, — du corps du soldat Jules Baret du 2e - grenadiers 2/3, blessé à Malines. La ballo, après "voir traversé lo bras, écla-n- ta entre lo bras et lo côté droit, traversa la de courroie du sac et les vêtements et alla se à loger dans la chair. Ce n'ee-t que grâce à ce qu'elle ait écîfité avant d'y pénétrer que la •s. blessure du soldat n'a pas été mortelle; il é so porte, au contraire, fort bien. ji Cette balle dont l'emploi est interdit par o- les lois de la guerre, sera gardée à la dispo6i-z : tion des au tontes. itt' I Comment Ses Anglais ; défendirent Lille a- P6 a- \\ Le « Daily Tt-l-egraph » du 27 août, raconte eil que les Allemands, qui s'avançaient vers Lille if- ?n trois puissantes colonnes do cavalerie, fuie 1 rent repoussés et battus par les Anglais. »r<.' L'attaque eut lieu par trois côtés à la fois. \s: La première colonne fut repoussée et cou-011 r>ée do sa base ; elle prit la fuit© dans la direction de Lille. li La deuxième, la plus forte, fut attirée cc dans un bois et anéantie par l'artillerie fran- ar çaise. ri- Le sort du troisième corps de cavalerie est ut inconnu encore. loin, 1 ç Proclamation du Obarceneral ® Fsldmarssiia! général " Graf Six! von Arnlm en un - — taon mon emdree drionval vc- dans pruxelles To suis Arnim lo Grand. Je suis Amtm l'Escarpe, is- Te délire de tous être ici respecté. r: Dans l'histoire j'inscris mon nom d'autorité, de Entre ceux de César et de Salnt-Polycarpe. J'ai l'air bien marhal.malgré mes yeux de carpe T'ai conquis Koekelberg. le fort tant redouté. — Et lorsque lo bourgmestre à moi s'est présenté T'ai dit ce mot sublime : «Enlevez votre écharpe!>- Mes soldais onctueux, astiqués de pommade, Ont uu peu l'air crétin : c'est l'air national. Il ; n'en savent pas mokis bien faire la parade. Garder à tout moment le sens du Kolossal, Et iv.on manger choucroute et kartoffelsalade. Jawohl, je suis vraiment un très grand général! I (signé) VON ARNIM. Pour copie non conforme i FEBNANDINO. Lavant-guerre Contribution à l'histoire d? Wmm allemande en Beîg qac DOCUMENTS ANNEXES (Suite.) Les menaces allemandes Nous livrons sans commentaires à nos lecteurs ces deux passages, lourds et brutes dans leur ironie, d'écrivains allemands : « Nous ne sommes pas en Franoe, nous, dans cette Franoe qui se meurt, où chaque jour l'année perd de sa valeur et subit une décadence progressive, et si le coq gaulois devenait trop arrogant, eh bien, on le plumerait. (Général von Wrochen)». a Lo territoire, compris entre les Vosges et les Pyrénées, n'est pas précisément fait poulies 38 millions de Français, qui y végètent sans s'accroître, alors que 100 millions d'Allemands y pourraient si facilement _ vivre et prospérer. Quand une nation grossissante en ooudoio une autre plus clairsemée qui, par suite, forme un centre de dépression, il s'établit forcément un courant d'air vulgairement appelé invasion: pendant lequel LA LOI Kl LA MORALE SONT MISES PROVISOIREMENT DE COTE. CRommel) ». One grosse faute p l'on ne doit plus commettre La naturalisation aux Allemands Ce fut une faute, reconnaissons-le sans imbjges, que d'accorder la petite ou la grande naturalisation à certains Allemands. Ce principe.n'aurait jamais dû être perdu de vue que des Belges authentiques depuis plusieurs générations n'ont cçssé d'ôtre Allemands de cœur et d'aspirations. Là était le danger. En effet, si des nôtres sont capables de rester si étroitement attachés^ à leurs origines anoestrales au point de n'être heureux que dans les milieux allemands, de contracter mariage avec des sujets allemands, d'avoir chez eux, non le portrait de notre Roi, mais celui d'Attila II, de faire éduquer leurs enfants en Aliemagne,qu'advient-il d'Allemands authentiques qui obtiennent la naturalisation ? M. de Bernuth, naturalisé belge et qui vient avec un empressement si pénible de muer son «von» en «de», a un fils qui sert dans l'armée allemande. Comment appelle-Von cela? Ce fils de Belge ( ?) qui nous combat témoigne d'une mentalité que notre claire honnêteté ne parvient pas à comprendre. M. von Bernuth est un noble allemand, peut-être, mais il a de l'honneur un concept un peu particulier on l'avouera. Tel naturalisé de notre connaissance, au sujet duquel il y aurait eu lieu de faire une enquête au Portugal avant de lui accorder la naturalisation, a empêché que l'on arborât le drapeau français à un bâtiment qui où on l'ai-bore toujours. Tel autre, a mis, comme officiai' de la garde civique un zèle plutôt excessif à organiser des visites dans nos forts de la Meuse avec rapports détaillés sur ces visites. N'en doutez pas, tous ses tenants et aboutissants sont Allemands! Le gouvernement et les Chambres feront 3onc bien, après la guerre, de rejeter par principe toute demande de naturalisation émanant d'Allemands. La généralité do ces gens n'a pas le sentiment de la reconnaissance et notre civilisation est trop avancée pour qu'ils la comprennent, la barbarie de leur race exerce toujours sur eux un attrait souverain. Les loteries de HamLourg et de Budapesth Nous demandons instamment aux personnes <jui ont gagné un gros lot aux fameuses loteries de Hambourg et de Budapesth qu'elles le crient bien haut. En ont-elles drainé de l'argent chez nous ces machines à gogo? Si le gouvernement voulait faire relever dans la comptabilité postale tout ce qui nous fut soustrait par ces loteries dans ces dernières années, peut-être trouverait-il là encore un indice de préméditation.Contributions volontaires pour la dépense de l'empire allemand Nous trouvons dans un vieux numéro du « Deutsche Anzeiger ». Aux Allemands habitant Anvers, de la part: de MM. H. Albert de Bary, Georg von Bary, Richard Boecking, Theodor Brauss, Peter Fuhnnann, Otto Garrels, Johann Konitzky, Wilhelm von Mallinkrodt, Franz Mueller, August, Frh von Ohlendorff, Richard Rho-dius, Walter Rhodius, Heinrich Rieth, et Wilhelm Frh von Mirbach, comme secrétaire de la présente DECLARATION Les fêtes du centenaire du relèvement d* l'Ailemagno ont lieu dans un moment où un< demande sérieuse est faite à notre peuplf pour so tenir fort et bien armé afin de pou-voir conserver les bienfaits d'une longue ert heureuse période de paix. Lo conseil d'empire et le conseil de la Dièt« prussienne se préparent à présenter une loi qui, en vue du maintien et du renforcement de l'armée allemande, demandera des sacrifices très grands mais absolument nécessaires. Les Allemands so trouvant à l'étranger sont, il est vrai, en dehors de cette '.oi ; et nous, Allemands d'Anvers nous nous réjouissons d'être en grand nombre sous la protection si hospitalière du Roi et du gouvernement belges. Mais cela ne doit pas nous empêcher, ea ce moment, que notre patrie er-ge de la pari de ceux qui se trouvent à l'inV ieur de sel frontières, un saorifioe général, W faire ausd de notre côté notre devoir envers notre choi pays en faisant des dons volontaires clans ci but, afin do maintenir notre puissance militaire, l'honneur et le respect dus à notre patrie. De cette façon on peut espérer lt paix du monde. Nous soussignés, nous nous déclarons prêts, chacun suivant ses moyens^ à faire un don volontaire pour contribuer a la défense militaire dont il est question ci-dessus et de le« mettre à la disposition du gouvernement da l'Empire. Nous prions tous les Allemands à Anvert de se joindre à notre déclaration qui sera en-vovée au chancelier de l'Empire, munie d« tous les noms des souscripteurs. Il est cependant loisible d'envoyer, chacun en particulier, sa souscription, comme contribution volontaire' pour la guerre à la Reichs-hauptkasse à Berlin, qui a été autorisée par 'e chancelier de l'Empire à accepter ces dons ou au secrétaire co-signataire de la présente. Dans le premier cas 011 est prié d'informer on même temps le chancelier de l'empire da montant du versement. Cet appel n'a pas besoin d'une grande explication. Tous nos lecteurs, sans exception, 'vnt suivi dans le Conseil d'empire, le coura des négociations sur les quertiems de l'armement et ils savent que l'idée do fournir J« milliard demandé, par une contribution i^ie fois payée, et qui touchera surtout les trranda revenus, a trouvé bon accueil auprès doa -^irrésentants du peuple. La génération d« "'913 ne restera pas en arrière sur celle d« 1813 dans la joie du sacrifice demandé. « Les deux grands bienfaits », disait le chancelier dans son dernier grand discours, «que nous voulons obtenir par ces moyens, ^nt la fornication de la patrie et de la paix. Do n grands bienfaits on ne les obtient pas <"i.ns peino dans re monde; pour les obtenir H faut des sacrifices» ... et « Je puis vous assurer que j'ai reçu de toutes les classe* -V la société, riches et pauvres, ainsi que de® \llemands du dehors quantité de témoignages imoreccnés d'"n grand patriotisme. TTn Tand nombre de ces téwoiçrnnîçres étaient ae-eomnarmés do dons volontaires, parmi lesquels des dons de personnes qui, d'aorè* les •ntentions de la loi sur les contributions d4 Pierre, n'étaient nas atteintes. ma;<= oui si -'Hit, fait une croire et un point d'honnera d'offrir un sacrifice volontaire \ la patrîe.i T1 est tout naturel nue les AlVmands d' vers qui, lorsqu'il s'agit du bien-être de U latrie ne sont jamais restés en arrière d< 1 pairs compatriotes, voudront cette foi<?-ci en-~nro p^r des dons volontaires occuper uni --da,*e d'honneur. II e^t non moins naturel que dans certains plusieurs amis de l'Allema.frne, qui à la «nite de circnnsta-n^f*: extéri<*nreK, renoncé à leur nationalité (les naturalisés) *aisisse<Tit avec ioie cette occasion de se son-"ottV de leur attachement enrers leur pays •Vrvrîorine et d'en donner ainsi une marqua visible. Conformément à la déclaration ci-dessus, chacun peut envoyer ses dons directement à 'a Reichshnuptkasse à Berlin. En dehors do cela, les donateurs trouveront a leur disposition des bulletins de souscription chez les secrétaires des divers « Vereine » allemands, linsi quo chez le secrétaire de la corn mission 'ocale (von Mirbach, 23, plare de Meir^ à •'adresse de qui ils sont priée de retourner "eus-ci avec le montant de leur souscription. (N. d. 1. R. — Nous espérons pouvoir publier sous peu la liste de tous les souscripteurs à l'appel que nous publions plus haut.) Une rectification les routes du luxembourg (aMétrople» du 31 août, édition du matin.) Les étranges touristes surpris l'an dernier ■sous une tente de l'armée allemande, dan» la vallée de la Semois n'étaient pas à 30, mai» au nombre de deux. Le lecteur aura rectifié de lui-même cette erreur d'impression. Tous au travail! Les gainiers M. G. F. Lemaire, 37, rue Bervoet, nous écrit: Concernant l'article. Cartonnage, Maroquinerie, paru dans votre estimable journal du 29 de ce mois, je tiens à vous faire remarquer que vous avez omis le métier de gainier, qui on fait partie et qu'on oublie malheureuse- ■ ment. Cela provient probablement que le mot a Gainier » n'est pas toujours compris, que ( par ceux qui en ont besoin journellement, tels 1 que les joailliers, bijoutiers, orfèvres, horlo- 1 gers, couteîliers, etc. _ * C'est nous, en effet, qui pouvons faire ces : belles boîtes en cuir maroquin et autres gen- • res, que les Allemands et les Viennois fournissent en grandes quantités en Belgique. ■ Quant au caitonnage, je suis à même de fabriquer de belles boîtes en imitation cuir, et tout aussi bien exécutées que celles des Allemands. Je suis certain, que^ si on voulait nous passer une commande à titre d'essai, que le client serait satisfait et je pourrais par suito de cela remettre une partie de mon personnel au travail, qui chôme en ce imoment «à l'exception de deux ouvriers qui [travaillent, quoique la besogne soit épui-Uée depuis le commencement de la guerre. Agréezj Monsieur le directeur, mes sal» étions distinguées. G. LEMAIRE. Le commerce des articles da confiserie L'Auriclie vient de nous déclarer la guer-•e. Comme nous le ferons pour l'Allemagne^ joyoottons également l'Autriche. L'article io confiserie est un facteur important de Pex-x>rtation allemande et autrichienne. De 04 •hof, nous faisons un appel aux confiseurs^ xitissiers et épiciers, de s'abstenir complète-nent de l'achat oux firmes autrichiennes ei illemandes, de toutes espèces de « bonbonf viennois » et autres, dont la consommation ;st très intense. La « Universal Trading Co », 27, rue AI-evraert, Anvers, représente des firmes &n< glaises qui fournissent les mêmes articles d# fabrication identique, et meilleur marché. Favorisons nos amis les Anglais, ayons soi* le n'acheter ni bonbons Heller ni bonbon# Stollwerk. Nous faisons aussi un appel aux pâtissiers, ■le bien vouloir changer le nom : « Boules df Berlin » en « Boules d'Anvers », Avis aux gourmeta l

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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