La Métropole

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30 augustus 1914
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s.n. 1914, 30 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 02 oktober 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85d2h/
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LA MÉTROPOLE 5 crin lu util Zle Année No 240 gldition A. S EDITION DU SOIR Dimanche 30 août 1914 LA GUERRE L Autriche nous âûm II guerre Li Aé est p sliaqie Dérision I i/ininck bois telirelagierre. S'ils commençaient par l se débarrasser des \ Serbes d'abord ? \ a \ . * Notre gouvernement a reçu viâ La F Haye, 28 août 1914, la dépêche suivante: ^ D'ordre de son Gouvernement qui tient 0 toompte des difficultés de commun.icaldon intre Légation A.utriche-Hongrie-Bruxel- 1 Ses et Gouvernement royal belge, le minis- J tre Autriche-Hongrie me transmet copie note que comte Clary doit adresser au ministre des affaires étrangères de Belgique. Baron Giskra me prie de vous communiquer le contenu: Télégraphiquemen't d'or- g ;lre de mon Gouvernement j'ai l'honneur t, notifier à Votre Excellence ce qui suit: ç V» que la Belgique après avoir refusé c jd'accepter les propositions qui lui avaient -feté adressées à plusieurs reprises par j Allemagne prête sa coopération militaire à la France et à la Grande-Bretagne qui toutes deux ont déclaré la guerre à î'Aut-riche-Hongrie et en présence du fait que comme il vient d'être constaté les ressortissants autrichiens et hongrois se trou- « vant en Belgique ont sous les yeux des 1 autorités royales dû subir un traitement I pontraire aux exigences les plus primiltà- j îres de l'humanité et inadmissible même ^ vis-à-vis des sujets d'un Etat ennemi j J'Autriche-Hongrie se voit dans la néces- ( *ité de rompre les relations displomati- j ques et se considère dès oe moment en état c (de guerre avec la Belgique. Je quitte le t îpays avec le personnel de la Légation et c (confie la protection de mes administrés ^ fou ministre des Etats-Unis d'Amérique en ^ Belgique de la part du Gouvernement c impérial et royal les passeports sont remis ( au comte Errembault de Dudzeele. < CLARY. Réponse è la Anvers, le 29 août 1914. ] TELEGRAMME J Légation Belgique 1 La Haye. ; Prière accuser réception à _ Légation j Autriche par intermédiaire Ministre affaires étrangères de déclaration de guerre , Autriche-Hongrie à Belgique et ajouter ec -qui suit. La Belgique a toujours entretenu des Rations d'amitié avec tous ses voisins H.ns distinction. Elle a scrupuleusement rempli les devoirs que la neutralité lui impose. Si elle n'a pas cru pouvoir accepter les propositions de l'Allemagne, c'est que celles-ci avaient pour objet la^ violation des engagements qu'elle a pris à la jfate de l'Europe, engagements qui ont été Jei conditions de la création du Royaume îtlo Belgique. Elle n'a pas cru qu'un peuple, quelque faible qu'il soit, puisse méconnaître ses devoirs et sacrifier son hon- ; neur en s'inclinent devant la force. Le Gouvernement a attendu, non seulement les délais de l'ultimatum,mais la violation jle son territoire par les troupes alleman-jdes avant de faire appel à la France et à l'Angleterre, garantes de sa neutralité au pleine titrée que l'Allemagne et. l'Autriche-flongrie, pour coopérer an nom et en vertu des traités à la défense du territoire belge. En repoussant par les fraies les envahisseurs, elle n'a même pas accompli un pete d'hostilité aux termes de l'article 10 fie la Convention de La Haye, sur les tlroits et devoirs des Puissances neutres. L'Allemagne à. reconnu elle-même que ion agression constitue une violation du jlroit des gens et ne pouvant la justifier frlle a invoqué son intérêt stratégique. La Belgique oppose un démanifci formel ï l'affirmation que les ressortissants autrichiens et hongrois auraienit subi en Belgique un traitement contraire aux exigences les plus primitives de l'humanité. Le Gouvernement royal a donné, dès le Pébut des hostilités, les ordres les plus îtricts quant à la sauvegarde des personnes et des propriétés austro-hongroises. /Sitfûé) DAVIGNOSL .es communiqués officiels français La situation est indécise Paris, 80 août. — Communiqué du ministre © la guerre, 23 heures du 29 août. — En lorraine, la progression des forces françaises accentua. Nous sommes maîtres de la ligne o montagnes et notre droite avance. Rien à gnâler 9ur le front de la Meuse. Une vio-snte action eut lieu hier dans la région Lan-oy, Signy, Novion, Porcien, sans résultat écisif. L'attaque reprendra demain. Sur aile gauche une véritable bataille fut me-ée par quatre corps d'armée français. La j roite de ces corps prenant l'offensive répons- j a, sur Guise et à l'Est une attaque, conduite! ar le dixième corps allemand et par la garde., ui subirent des pertes considérables. La gau-ho fut moins heureuse. Les forces allemandes: rogressewt dans la direction de Lafere. Pour la défense de Paris Paris, 30 août. ■— Le gouverneur militaire ordonné la démolition dams le déliai de qum--e iouns de touis lies immeubles dans la zone ie servitude des forts détachés de la défense e Paris. (Havas-Reuter.) . Le moratorium en France Paris, 29 août. — Le président Poincaré . signé le décret relatif au nouveau morato-ium. De grandes facilités ont été données tour le retrait des fends en dépôt ou compte ourant lorsqu'il s'agit d'employer oes fonds ►oui- payer des salaires ou fournitures de ma-ières premières, sans augmenter dans de rop larges proportions les charges de la Ban-[ue de France, dont il importe au plus haut (oint, dans l'intérêt de la défense nationale, le ne pas accroître actuellement les obhga-ions. Le paiement de l'échéance des coupons 'intérêt des obligations du railway, du Crédit oncier et de la ville de Paris est assuré.^ Le ninistre des finances a recommandé à la-îanque de France et aux principaux établis-ements de crédit de se montrer aussi Larges [ue possible dans l'admission à l'escompte dés yffets de commerce. Progrès à droite, recul à, gauche Pairis, 30 août. — L'«Echo de Paris» doit, ju'jl ressort des commiuuiîcafions diu ministère Le la guerre que malgré l'avance des AlJe-nandis dans la région de PAisne on peut dire >lius que jamais, que nous tenons bon. Par ouit ailleurs nous progressons. 11 paraît difficile que le gros effort que semble tenter l'en-îerni dlu côté de I>a Fère ne sok pas arrêté. Le « Petto Parisien » dit que parmi les prisonniers alilemands passant la gare de Noi-.v e Sec, un officier déclarait : « Nouis sentent >ien que la partie esJt oerdue. Les journaux annoncent le passage à «are d'Achères comme prisonnier un officier lilJerruatnd, le comte de Schwerin, neveu du baiser. flvant îa pierre riisse-allemaide Les manifestations de Berlin Saint-Pétersbourg, 29 août. — TJn rédacteur de la «Novoio Vremia» a interviewé 'ambassadeur de Russie à Berlin dès son re->our à Saint-Pétersbourg, qui déclara que les nanifestatioais contre la Russie commencèrent o 13/27. Une foule hurlante occupa toutes les -ues autour du palais de l'ambassade en vo-ïiférant jusque deux heures du matin, des n jures contre les Russes. Los démonstrations î.ntirusses recommencèrent les jours suivants. Les manifestations ne s'adressèrent au début ju'à la Russie et non à la Franoe. On pensait ï Berlin que la France ne participerait pas à la collision. La neutralité de l'Itailie et la participation de l'Angleterre au conflit furent une surprise déconcertante pour Berlin. Dans les cercles dominants de la- société la guerre a'ôtait pas populaire, mais on observait dans ;es rues au contraire une disposition à l'enthousiasme.A TJntsr den Iinden, une fouile considérable le manifestants chantaient des refrains patriotique®, comme chantent le# écoliers. Je mis parti de l'ambassade dans l'automobile les Eta.tp-Unis. La foule ne prit pas parti. J'entendis à peine queîq^ies exclamations lostileft. Sur d'autres automobiles au contraire la fouîe se livra à des attaques sanglantes. La foule blessa non seulement dee hommes, mais.aussi des dames. Non seulement la populace se livra à des violences sauvantes, nais des personnes cultivées y participèrent. Plusieurs représentants officiels de la Russie -urent arrêtés, mais libérés après examen de eurs papiers. Malgré certains désordres dan? les gares, M. Sverbeff put gagner le Danemark; sans trop de difficultés. ; Un Zeppelin détruit en France' L't(Echo de Pairis» d)k que le Zeppelin : VIII a étjé abatitu par nos troupes à Baden- •< viiililier. Il évolfuaitt depuis trois jours et coin- -mit Pimprudence de descendre à 1,200 mè-nnes. Une batitenie d'artillerie atteignait le ballon, mais un seuil compartiment cloisonné fui airueinit. Le dirigeable descendit lentement. : L'éqiuiipîi^e put se réfugier dans un bois et < gagoer lies lnigrues ailllemamdes. Quatre officiers ont été capturés. < La bataille en Salicie Le (tDaâly Mail» apprend de Milan qu'une ; bataille sur une ébondUe énorme a commencé . entre les Russes et les Auitric'hâenjs diams le nord de Galiioie. Le front serait de 400 kilo- 1 mètres avec lie centre à Rawa Ruslca. L'armée russe avance vens Lemberg. ( Havas-Reuter. ) Un'Taub, tîointjarcïe Cambrai Deux aviateurs allemands sont capturés Un aéroplane allemand a survolé jendi après-midi la gare de Cambrai, lançant plusieurs bombes, dont une seule atteignit son but. Le pont du chemin de fer fut légèrement endommagé. Les soldats de faction à la gare dirigèrent uni feu nourri contre l'appareil qui, atteint de nombreuses baMes, ne tarda pas à s'abattre à proximité du jardin public. Le pilote a été grièvement blessé; l'observateur n'avait aucun mal. Tous deux ont été faits prisonniers. Ce sont deux officiers. ils ne valent pas Mieux que les Allemands Atietifês auiriûiiisns Nisch, 30 août. — On mande de Chabartz à Nisch : Ghabaitz est détruit et pillé pair le® Autrichiens ; dans les rues principales aucune maison n'est saccagée, les magasins fracturés, les marchandises volées et des maisons incendiées. Soixante soldats prisonnier j furent masacrés, des jeunes filles de douze ans et au-dessous ont été violentées, on a retrouvé vingt jeunes filles massacrées. _ Dans chaque village l'ennemi prit des otages qu'il fusilla sous yn prétexte futile, d'autres emmenés ; on ignore leur sort. Des jeunes Fuies emmenées loin de leur village furent torturées d'abord. Dans les premiers jours hommes, femmes et enfants étaient fusillés les veux baryV ^ard l'ennemi renonça de bander les yeux et tx*ur économie des munitions on. les masaonri à lia bayonnette. Dans le viillage die Badraa quatre paysans ont été fusillés. Au vîlilage Cicolo près dte Yarebitza tous les habitants d'une maison ont été massacrée et la maison pillée. A Bresyaka 17 vieillards .femmes et en-fanits ont été tués. Les haiblitan;'s <'"i v'i';''' • T" emmenés comme otages. De grandes sommes d'argent ont été extorquées aux paysans. La vilîle Lobnitza a dû payer une imposition de guerre d^ oërtfi mri11-- • ter que fci vïIUte fût bombardée et bien que .a =omme fût versée les ôtages furent néanmoins emmeniés. ( Havas-Reuter. ) — a»©®—-« les mensnnps a'Iemands Démentis mutiles Saint-Pétersbourg, 30 août. — (Officiel). — L'Allemagne et l'Autricîie dont les armées impuissantes à entraver l'offensive des troupes prusses en Prusse orientale et Go-licie répandent des informations sciemment hausses sur les victoires et la situation intérieure de la Russie. An commencement des combats à Gumbinnen dont l'issue est maintenant bien connue, l'agence W#lff la.ncji dans tonte l'Europe dles nouvelles sur des victoires brillantes des Allemands et une défaite complète des Russes. ï>es télégrammes de Vienne annoncent l1 échec de l'offensive russe en _ G-alicie et la marohe triomphale des Autrichiens vers l'intérieur de la Russie, avec prise de canons, drapeaux et mitrailleuses. I>es informations de Vienne annoncent n-ussi la prise de Varsovie et une sanglante révolution en Pologne, la fuite et la panique de la population. Pour leur donner créance oes nonvx?fles sent datées d'Odessa, Kichinefi et Nicoîaîeff. L'ctat-ma-jor général estime inutile de démentir oes nouvelles, car le résultat des olioc™ an théâtre de la guerre met suffisamment en relief les mensonges des ét>ts-majors ennemis et des agences à leur solde. L'état-major russe renseigne autant qu'il peut le pays sur les mouvements de l'armée russe qui pénètre victorieusement dans la "-Prusse orientale et en Galicie. Leur "Kultur,, Ils ignorent la bonté, donc ils ne sont pas civilisés complètement Nous a/vorts toujours employé le mot dt c< kuiilLur » allemande par dérision', car nout jomines de l'avis de nombreux écrivains qui l'admettent pas la prétention germanique i avoir une culture propre. Il y a une civîlatiop — européenne si l'on reut — mais il n'y a aucune «kultur» allemande <1 moins que l'on ne veuille désigner >ar là 1 'abomi;inable 'parodie de civiliisaition tant nous apprécions actuellement la valeur. L 'Allemagne peut avoir des savants, des ingénieurs, cties philosophes, elle n'a pas oe juii caractérise au plus haut point la oivikisa-îon : 1a bonté, l'humanité. Cela, elle ne l'a pas du tout. Or la bonté :st une conquête lente opérée à travers les ■ Li';cles sur la barbarie sanguinaire et primi-ive de l'homme. L'Aiilemand n'a qu'un pas à refaire en ar-ière pour redevenir anthropophage. Riien n» tous diilt du ireste que des cas de cannibailismc le se seront pas prodiuits pendant cette guerre ^ar la « furor teutoniicus » est un fait qu : no ni ire avec quelle facilité, que dilsons-noui. uvec quelle volupté oe peuple retourne à la jorbarie. Les germainiisan.tis diront : « Ces aciet nonstrueux ne'prochés aux Allemands son. •ommandiés par une c?.ste à part, la castc niilitaire des officiers. Nous répondrons à cela que mous avons des >fficlers et aussi — nous en faisons le ser-nent — aucun ne songerait un kustainit à faÔ3\r îxéouiter les ignomiimiiL s que les Allemand» wxomipllissent. Nous dfisons mieux : aucun de îos enfants n'exécuterait pareils ordres. Nos fiiSs ilHettrés même ont plus de civillisa-iicn qniiô ce général ail&mand; cultivé et in-jtruiilt sans doute, qui ordonna la destiruction Le la Bibliiothèque de Lpuvaiiin. Pour qu'un concept pareil puisse éclore larns le cerveau d'un homme formé à la « kul-îurd alilemandie, iil faut qu'il y ai't dans cette îoi-diiisant oiviilllsaitiion ^ermanâqnae une lacune xu plutôt un reste de barbarie que la « kultur » l'a pu chasser. Donc encore une fols, le dernier _ die. nos paysans belges est soupénieiur en cvviillisation nu nremier des Allemands, c'est-à-duie à \ttiila II. Du reste lià aussi les Allemands iinitjelfl'ectuels >nt memti et sciemment aiu peuple allemand ?in luii faisant orocre à une supériorité de ..ca iaoe. I-es intelllectuels a'.liemands savaieml Dien qu'il ne leur était pas possible de porter leur race au même degré de civilisation qiur ie Français, l'Anglais, le Belge, le Suisse, le Danois, le Russe même.C'est pour cela qu'ils >nt rêvé de détruire la civilî&sation conour-lente et de lui opposer la leur où le Droit es: -empliaeé par la Farce. La destruction de la Bibliothèque de Lou-rain n'a pas eu d'autre objet. Les Allemande victorieux essaieraient de détruire tout ves-:ige an,ce9trail d'une civilisation qu'ils son; incapables de comprendre et die s'assimiler. Voici du reste pris sur le vif L'aveu du pang rinanists ^rue nous extrayons d'une enquête récente : « — Il ne faudrait tout de même pas nou; prendre pour des brutes ininitelligentes, di' alors le pangermaniste.Nous avons lu Goethe nous avons appris le grec et le latin, et ver.-la vingtième année, sous les treilles de Bon.r et d'Heideliberg, nous avens senti dans notre xeur la formiidable attraction^ de l'homme di Nord vers lie Sud dont parle Nietzche. Nou< atutres Germains, nous ne sommes pas _insensibles non plus au charme d'une civilisatior naffirnée. I^e sourire d'une femme frivole peu nous attendrir, et quand nous sommes seul: avec nous-mêmes, nous envions parfois oetu aisance frança.ise, oe don d'orner et d'harnio miser la vie qui est la merveille de votre civi iisotion. « Je l'avoue, l'Allemand cultivé £ conscience de sa demi-barbarie^ » et, loin d_< mépriser la culture françaiise, il 1 admire, 1 l'adore, il enitrevoiit parfois avec ivresse la pos sibiLiité de la posséder un jour... — Alors, pourquoi cette guerre quill uit fiait ? Pourquoi cherche-t-ïï à la ravir à 1 A l sa.ee et même à la Lorraine? Pourquoi k combat-il sournoisement partout où ni la ren contre? Pourquoi?... Parce qu'il la craint. —■ Vraiment? . Oui, ïl la craint autant qu ni 1 admire ifl la craint beaucoup plus qu'il ne tourne ; r lia craint parce qu'il a compris que, pour lu et pour sa nation, ellfie était un poison, e&fc étaii « le poison ». — Ah oui ! La thèse est connue: la cubain.' frnçaise est la grande démoralisatrice, ei Paris « Erotopolis », répand la corruption de ses bans et de ses théâtres dans l'univers civilisé. Nous connaissons le refrain, monsieur. — Vous vous méprenez, je ne m'abaisse pas à commenter des lieux communs. Je ne veux pas dire que La omiiuure tnainçaiise soilt un poison ((en soi». Il iî'y a _ pas de poison ((en soi». Avec toutes ses mi quiétudes, même avec oe qu'elle orésente vc d 'anarchique et die- con/tradictoire, avec sou extrême liberté et son sensuaitisme raffiné, elle est pour le Français, ou même pour le oe;ge ou le Suisse de langue française, ce quu U est normal, naturel et sain. Les Français om oeisoin de se quereliier pour des idées, des femmes ou des comédies. A propos de l'élection l'un conseiller municipal, ils ne peuvenr. ta taire autrement que de remettre en question qt .a Religion, les Lois, la Justice et la Vérité, D: ! s ne paurraienit se passer de cette extrêm*- I» jlberté d'esprit et de moeurs qui, pour n«*us, su .nst le plus gravie des dangers. Emfîn, rxwmeî;-.■L-z ume comparai-son médicale: ils sont immunisés contre le poison qu'ils fabriquent. I nt crise d^iimimorailisnie n'est pour la France qu'une courte fièvre, une révolution, c'est un w accident. « Pour nous, nous ne pouvons remort-oer à la morale la plus rigide sans tomber yy-aussàtôt dans la con-uption la plus grossière •» te — rappelez-wus ce qu'éta'ent nos petites be cours du diix-septième et dix-huitième siècle ^ — et le jour où il nous arriverait de perdre te cet esprit de discipline qui fait aujourd'hui notre force, nous ne manquerions pas de *** succomber à la plus funeste anarchie. La «a police, notre police, a bien raison de réprimer dlureirnent 'les émeutes qui éclatent à _ BemSm. p? parce que si l'émeute triomphait un instant. so L-lile ne laisserait pas à Berlin pierre .sur j0 piierre. Vcus riez de la pudibonderie qui nou* faflt condamner des romans qui vous parais-qent presque iinnoceniLs. Cette pud'iibonderie nous est nécessaire. J'ai vu, en Fraaice, de très honnêtes fennmes lire les livres les plus licencieux sains en être troublées le mo:ms du monde. Elles appréciaient l'ouvrage au point de vue littéraire, souriaient slil leur paraissait bien fait, en. abandonnaient la lecture s'il était plat, s'amusaient de ses paradoxes: ^ mais, habituées — parce qu'elles ont eu des _ aïeules qui ont lu ((Faublas» ou ((Les Liai-■--ons Dangereuses» — À considérer les his- ^ •oiiteS des livres pour ce qu'elles valent, elles m ne songeaiiemt jamais à imiter les faciles hé- ^ roïnes de leurs romans faNwis. Nos naïves v Allemandes, à peine échappées de la cuisine ou de la ((nursery » , prennent cela au sérieux. Très peu sensuelles, mais très curieuses, elles rêvent de fa'lae ces expériences passionré<>s dont eltles ont lu le récit_ et, dès qu'elles or>t , cessé de ordre à la religion ou à la vertu rigide, êtes tombent dans le _ dévergondage I oar diésâr d'impossibles sensations. — Vcus êtes au courant ? — Mais oui, nous sommes au, courant. Je vous le répète : nous connaissons et nous ail-mons la culture française. Mais nous avons v le courage de la repousser comme un ancien fumeur d'opium repousserait la pipe qui a failli le faire mourir. (( Et ce qui est vrai de .la culture romanesque est vrai des idées individualiste?. La p France, immunisée contre l'une par ume cul-ure psychologique et mondaine qui date du dix-septième siècle, est vaccinée contre l au- 0, ire par cent cinquante ans d'utopie et de phi- m ' losorhie. . . rs N'avez-vous pas aussi vos utopistes et 0l \-os ph ilosophes ? et — Oui, mais ils s'expriment dans ume lam- p, ' '«ue qui n'est compréhensnible que des ©pécia- 'iisites : iilis ne sont pas dangereux. Rema*-que7.. jc d'aciîleurs, que, depuis que nous avons invente sv ' l'Allemagne iimpériailiïsîte, la grande, la saint- n, Allemagne, nous n'avons plus de philosophes. 0, 1 \Tous sommes tranquilles : oe n'est pas chez 0< nous qu'on laisserait des idéologues fasre une ' révolution pour expérimenter leurs idées. ^ i « Mais, monsieur, il est prodigieux que la 2. France ait survécu aux révolutions du dix- ^ ; neu^ème siècle et même à celles du vimg- Il rième. Je me voudrais pour rien au monde que rr mon. pays fît les mêmes expériences. <( Comprenez-vous maintenant pourquoi ie d suis un adversaire irréductible de la 17 : française, comme tout ce qui est sa m en Al3e-i magne, d laiiMeurs, car tout ce qui est sain en i Allemagne est pangermaniste. » L'âmériqae boa ,era-S-elie 1 Explication anglaise Londres, 29 août. — Au cours d'une entrevue avec les représentants des associations cte journalistes des Etats-Unis, M. Winston Churchill a dit, que le Livre blanc donne la cause immédiate de la guerre mais la cause fondamentale est l'ambition de 1 aristocratie militaire prussienne qui entend soumettre le monde ontier. L'Angleterre barre le chemin a.u militarisme prussien. Ses ressources navales et financières sont considérables et ses forces militaires sont bonnes, quoique restreintes ; mais elles croîtront. lie militarisme prussien victorieux, ne serait jamais satisfait <*t s'il brisait la puissance anglaise il cherche-rait une expansion coloniale telle que l'Ame-rique du Suc! seule serait assez vaste pour y suppléer en dépit, de 1» doctrine de Monroë. La lutte actuelle est à vie on à mort entre la démocratie et l'autocratie. Quoi qu'il arrive, l'Angleterre est obligée d'aller jusqu'au bout. Autour de la guerre En Turquie A l'((Excelsior» de Washington: L'ambas-sadieur die l'Allemagne apprend la nomination du gén/ârail Liman von Sanders comme commandant des troupes de la Turquie d'Europe. Démentis serbes Nisch, 2Q août. — Le bureau de presse dément la nouvelle de prétendus excès commis par les Serbes on Macedoine. On a rrocédé seulement à l'arrestation de quelques comkadfjis étrangers et pMïards. ( Havas-Reuter. ) Entre alliés Le comte Forbach est nommé ambassadeur de l'Autriche à B&rlia. AU MONTENEGRO , n Oettigné, 29 août. — Le contingant fraii ^ nais do Scutari, aubueJlement au Monténégro " a pris aujourd'hui service comme gaxdo du J palais royal. ^ ^ Boycottons ! On nous écrit: J'ai constaté que l'Anrersois ne désert» pas les «maisons de commerce allemandes». Il est absolument nécessaire que l'Anver-sois boyootte les maisons de commerce «jadis» allemandes remises dare-dare à quelque va-gue fondé de pouvoir. Ces maisons sont assez connues pour que l'Anversois ne se laisse pas surprendre soit par le «nouvel» emballage, d-ont le -produit allemand et orné, sont par une marcuandise beige ou français© exposée, niais appartenant j* en réalité au proprio aalboeho», soit par la 1 présence, — au débit de bières belge», — d'une caissière beige. ^ Tous ies bénéfices sont encore pour lo pro- a prio allemand, le contraire n'est pas possible. ^ On ne remet pas d'affaires aussi iniportà^tas u d'heure en heure et à des personnes dont l'état de fortune ne permet certes pas pareille reprise. ' g Anvcrsois, ouvrez l'œil et en avant ix>nr le g boycottage ; souvenez vous que les meilleurs des Allemands nous ont trahi et que le -sang allemand ne se naturalise pas. Aug. SNIEDERS. ! FLETRISSURES fa New-York, 29 août. — La presse améri- n caine continue à flétrir _ les méthodes de " guerre allemandes et conseille aux Allemand» de désavouer l'outrage du ((Zeppelin» commis r' à Anvers. Ils demandent des explications ou ^ la punition des auteurs de la destruction de Louvain. f- i\ < —« Petite correspondance ^ von Bern uth.— Nous avons transmis votre d> note à qui de droit. Cela vaut mieux. Chaoum <y sait du reste que ce Beige naturalisé a un f' fils qui sert dans l'armée allemande. C'est p ce qu'ils appéditent la nationalisation mixte.] Tous au travail La guerre êconomips Fournitures de bureau Les punaises Y a-t-il rien de plus commode à fabriquer e Léo petites punai.-îe* faites à l'emporto-x» que nous i^ecevons d'Aliéna «Mue. Le emier mécanicien intelligent vous fabri-era la machine nécessaire et avec "in ouvrier us fabriquerez suffisamment pour satis-Lre à vous seul la consommaouxi belge. Allons, qui commence F n livre bourré de renseignements Un de nos amis veut bien nous signaler, n/t pour les formules d'encres typographi-es} que pour tout autre renseignement, le otionnaire des Art» ett Manu factures de i.boulaye que tout le monde peut aller con-Itor à la Bibliothèque plaoe Oonscience. Les bagues pour cigares Nous faisons un appel aux cigariers du pays ncuru-encés par les cigares de Hambourg. i commandez plus vos bagues pour cigares, s boîtes pour cigarettes en Allemagne. Sou-nez plutôt financièrement et à plusieurs au soin, un honnête Belge qui fabriquera ces .gues pour vous tous.N'attendez pas, remet-z4ui vos modèles de suite. M. Joseph Van den Eynde, 87, rue de la Pépinière, à Borgerliout, représente un imprimeur ae la ville qui peut fournir cet &rti» aie. Vous donnerez ainsi en outre de la besogn* k des graveurs belges. Le linoléum In Isid On nous écrit : « J'ai l'honneur de vous signaler que oed jours-ci, ayant fait choix d'un beau linoléum m laid, je 1e refusai constatant au verso de l'album qu'il était de fabrication allemande. Nous no fabr^iuous pas de linoléum in laid an Belgique. Nos alliés, les Anglais en fabriquent mais leur importât-ion a cédé devant ia concurrence allemande. » Appel aux ménagères Les femmes belges souffrent peut-être !• plus de la guerre odieuse qui nous est faite. Les mères, les femme», les sœurs des soldat* qui combattent sauront-elles se souvenir ? Après la paix, il faut qu'avec une vigilance attentive, toujours en éveil et inlassable, elles boycottent les produits allemands. Cou s-ci sont innombrables : toute la mercerie presque, quantité d'articles de ménage sont d'origine allemande. Nous publierons du reste une liste spéciaU» à l'intention des ménagères. Nous prions instamment nos vendeurs du ys d« nous adresser à l'aido de bons-poste Lis pli recommandé une provision pour huit urs. A ANVERS Avis aux personnes égarées La dame Séraphine Œaeys, épouse de M. ■ançois Dinaer, sans résidence oonnue, est iée de bien vouloir se faire connaître au ireau dea t Volontaires civils », Marché au n, 26/28, ou bien de se présenter chez son ari au fort de Merxecm, 18me batterie, 6me ction. Madame Bernalie Heraat de Malines, est iée de se rendre chec «on. mari à Ostende, , Chaussée de Thourout. Le réfugié Jean Joostens est prié de se ndre chas M. DrogemUAler, 19, rue Pieren-rg au Kiel. 'inventaire des marchandises de la plaça >sition fortifiée d'Anvers Etat-Major. Quartier général à Anvers, le 30 août 1914. ARRETE. Le Lieutenant Général Gouverneur de la >sition fortifié® d'Anvers Arrête : Article unique. — Tous commissionnaires-:péditeurs, propriétaires d'entrepôts ou de agasins, dépositaires ou agents, et en <jènè-l tous ceux qui détiennent par eux-mêmes i d*ms des locaux leur appartenant dos mar-landises pour compte d'autrui sont tenus de •oduire un inventaire détaillé desdites mar-landises, portant toutes les indications uti-s à leur identification et notamment les ilvantes : nature, marques, provenance, >m, adresse et nationalité des propriétaires i des destinataires, ainsi que l'emplacement j ejles sont déposées. Cet inventaire devra être adressé avant le septembre à la commission des Réquisitions, I, Rempart Kipdorp. Aucune sortie de magasin r?e peut avoir su sirts laissez-suivre délivré par la com-ission.Les contrevenants seront déférés à la juri-ction militaire et punis d'une amende de ilio à cinq mille francs. Le Gouverneur militaire, DUFOUR. Le charbon SERVICE DE RAVITAILLEMENT Les charbons (out-venant, déposés sous les an gars Nos 15 et 16 du quai Cockerill, seront Htvrés aux intéressés tous les jours ouvra-es entre 7 et 11 1/2 heures du matin et et 5 heures de relevée, contre paiement i 3 francs les 100 kilos, par quantités de 50 500 kl'os. La mort lo Papa —)o(— Les " pababili Rome. 80 août. — Le «Giom-ale d'Italiss it que le cardinal Maffi aurait les plus graaï-ss chance» d'fitre élu. L& «Tribuna» dit que les plus grandes pro-ibilités seraient en faveur des cardinaux asparri, F errata et Serafini. La «Tribunrs.» dit que les cardinaux désirent ixniiir rapidement. Us procéderaient au vote le soir du 81 au premier et si c'était né-jssaire il y aurait quotidiennement quatre >urs de scrutin au lieu de deux. Rome, 29 août. — Le grand-maître de ordre de .Malte est arrivé. _e Pape de demain Tout le monde connaît sans doute les limeuses devise© de Saint-Pierre depuis In-ooent II jusqu'à Pierre II, le dernier des à Innocent II que Saint Maikehie •mit lui-même son manuscrit, oh il avait yté en termes concis et brefs toute la suite sa illustres capitaines que Dieu allait donner i vaisseau agité de sa Sainte Eglise, et qu'il i avait montrée en vision. Le document cet ensuite demeuré oublié, rat à fait ignoré dans les archives romai-» jusqu'à l'heure marquée dans les décrets » la divine Providence pour sa découverte i sa vulgarisation. Cette découvert© date d? an 1-590. Sa vulgarisation était réservée >nr nos jours si tourmentés. Nous savons bien oue cette Prophétie, com me tant de choses, a trouvé de aomoreux contradicteurs. Mais le temps s'est chargé de les réfuter. Les savants et courageux Jésuites qui rédigent la t Oiviita cattolica », M sont d'aiiiiLeurs eux-inêm^, il y a puu* de quarante ans, prononcés pour l'authenticité de ces célèbres légendes. Cea légendes preeen»-tant soit un sens personnel aux Papes qu'eite» désignent, soit un sens plus large qui se rapporte à leur siècle. Le sens person nel a un Papes indique leur pays, leur nom, leurs armes, leur titre cardinalice, la condition de leur naissance, leur piofec^ion on emploi. Le sens général fait allusion aux chose» reman-quables, heureuses ou malheureuses du règne de chaque Pape. Quelquefois on n'y (encontre que le sens personne! ; oela && présent# surtout dans qulques pontificats de très courte durée. D'autre foas, au contraire, on a« trouve signalé que le côté eailJant du règne } c'est surtout dans les règnes longs et ordinairement agités. Si l'on tient compte de ces remarques, on est frappé de la précision remarquable de chacune des devises de cett® Prophétie, vieille de plus de huit siècles. Voici par exemple les légendes depuis Pi# IX : 1. Gruz de Oruco. La Croix de la Croix. Pie IX, 1846-1878. 2. Lumen in Coelo. La lumière dans le ciel. Léon XIII, 1878-1903.3. Iguis ardeua. Ije feu ardent, Pie X, 1903-1914. 4. Redigio dévasta ta. La religion dévastée. 5. Fides in trépida. La foi courageuse. 6. Pastor angeliens. Le pasteur angéiique. Voilà pour ies devise# maLachiques. Mais voici un autre document, qui a été publié eu 1908, en hrochui-ette, par l'abbé itadiguet,curé d'Esquay-Notre-Dauie, liez-Evrecy (France). Elle a pour titre : « Prophétie d'un moine de Padoue. » Cette curieuse prophétie est basée assez fi-dàlemeffljt sur les devises papales bien connues de Saint-Malachie. Elle a été imprime# pour la première fois à Vannes en 1899, dan# ie n. 9 de la « Revue des questions héraldiques, archéologiques et historiques » publié# par le vicomte Oscar de Poli j elle s'eat dono déjà réalisée pour Pie X, désigné de la sort# par son nom, quatre ans et demi avant son élection. Mais eile existait manuscrite depuis la première moitié du 18e siècle, avonâ 1740 j car, oomme elle commence à Benoi* XIV, elle date donc au moins du Pontificat de son prédécesseur dément XII (1730-1740) et s'achève à Pierre II, le dernier Pontife, soit lee vingt derniers Papes. Voyons maintenant la forme et 1# contenu du document. D'abord, pour chaque souverain Pontife, il paraphrase en latin 1e bref vatioinium de la prophetie de Saint-Mal#* ohie ; puis, de cette paraphrase latine, il extrait un anagramme italien, plus ou moin# parfait, dans lequel loin de s'en tenir à do vagues et banales paroles, il nous dit le caractère, les mérites, les vertus d# vingt Papes, parfois même la durée de leur pontificat, et jusqu'au vocable (me porter* chacun d'eux. Or, sur ces vingt Papes, il * en a encore nesuf qui doivent se succéder à la tête de l'Eglise après Pie X. Voilà, n'est-ce pas, qui est autrement remarquante et précis que le nébuluses prédictions d'une Mme de Thèbes, dont certains de nos journaux se montrent si friands ? Voici les devises de cette prophétie, dopuia Pie IX : Pie IX (1846-78) O Crux de Oruce ! 0 duleissi'nua Grnx ! 0 pia Maria, Mater nostra candidissima, prote-çis Romanos. — Padre Pio nono, o di Koma Re santissiino, di Gesn vicario mortir, verft Maesta l MDCCCLXX. O Croix de la Croix I O très douce Croix i O pieuse Marie, notre Mère très pure, t? protèges les Romains! — Notre Père Pie IX, o très saint Roi de Rome, vicaire de Jésu% martyr pour lui, vraie Majestiî 1870. Explication. En dehors de ses lourdes tribulation* allusion est faite à la proclamation du dogm* de l'Immaculée Conception ; la date du Cosr cile du Vatican est marquée en toutes lettre#. Léon Xm (1878-1903). Rodit Eos : ave Lumen in codo. — Ewivâ Leone decimo terzol Il les rentre: salut Lumière dans le cieL Vive I^éon XIII. Explication. La première partie est sem* ble-t-il, le commencemeint du retour d# l'Orient à l'Eglise romaine, commencé sous Léon XIII. Le reste s'explique. Pie X (1903-1914). Regs ignis Ardens, pater populti Romae. -< Gloria perpetua a nostro si.gnore Pio ded* me l II gouverne, le Feu ardent^ pèr« <lu peni^ pie de Rome. — Gloire à jamais à notre Se&* grreur Pie X. Explication : Il a gouverné et régné Pie X, hii-ruême, sans confier à d'autre# mains îet» rênes du pouvoir^ étant d'autre part vraiment un père plein de bonté. Nous arrivons i au successeur de Pie X. Nous en parler on# dans un ixrochain numéo. >

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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