La semaine d'Averbode

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Averbode, 26 Avril 1914. Abonnements à la Semaine. Dans le n° du 24 mai, nous commencerons un nouveau feuilleton,Cœurs vaillants avec magnifiques illustrations. Nous accorderons, à partir de cette date, des abonnements jusque fin 1914 au prix de fr. i,5o. Qu'on se le dise ! Profitez de l'occasion. ï"| r la bonne m'introduisait |p dans ce charmant petit ^ salon Louis XV, bien ? connu, où la dame de M mon ami venait bien- tôt me rejoindre. ,/j — Voilà qui est char-£> niant!... Et vous nous Q restez pour dîner.... ^ / Pmir fruc — Pour cette fois, vous voudrez bien m'excuser, madame, car je dois poursuivre mon voyage. J'avais deux heures à attendre pour ma correspondance et je les mets à profit pour vous faire une courte visite. — Et Prosper qui est absent jusque ce midi!.,. Comme il va le regretter !... Vous pourriez prendre un train plus tard.... — Mille regrets, je ne puis absolument pas. — Alors je n'insiste pas. Et quelles nouvelles dans vos bois ? — C'est toujours la même chose. — Vous 11'avez pas eu de « poissons d'avril», cette année? — ]'ai été oublié. Oncle Jules a été ! plus heureux. — Que lui a-t-on envoyé ? — Ni plus ni moins qu'un panier de 25 abonnements. A la suite de son article de la « Semaine de l'Enfance » du 29 mars : «Un beau souvenir d'un beau jour», les petites propagandistes de Rosières-Rixen- ' sart se sont mises en route et, le 1e1' avril au matin, Oncle Jules recevait un panier de 25 nouveaux abonnements. Naturellement il remercia ses chères petites nièces, et, vu leur promesse d'un prochain envoi du même genre, il se déclara très friand de cette espèce de poissons. Il a eu hier l'agréable surprise de recevoir un nouveau panier, cette fois de 26 abonnements, dont ; un flamand et demande de 10 numéros de propagande ; seulement, les petites « farceuses » le prévenaient qu'il devrait attendre un peu pour de nouvelles expéditions, parce qu'elles craignaient de lui causer des indigestions à la fin du carême. — Au moins c'est une excellente espèce de poissons d'avril. 3 — Oui, certes, et que les « petites far-| ceuses » ont déclarés être deux bouquets pour le cinquantenaire de l'Oncle Jules. Pour peu qu'elles trouvent des imitatrices, le 35oooe abonnement à la Semaine sera atteint pour la mi-juillet et Oncle Jules sera enfin oblige de donner son portrait dans la revue. — Je serai certes aussi curieuse de le connaître. Et à part cela, rien de neuf. — Pas grand'chose, sauf que toutes nos aimables lectrices vont être dans la jubilation à cause du nouveau feuilleton qui va bientôt commencer. J'ai pu le lire et je vous avoue franchement que je l'ai trouvé aussi beau que « Solange de Morthone ». Celui-ci a eu tant de succès que beaucoup de nouvelles abonnées, qui en avaient entendu dire merveille, ont désiré le posséder ; elles ont dû se résigner, ces derniers temps, à le payer 4,00 frs en librairie. Cœurs Vaillants, qui va paraître, aura sûrement autant de succès. Aussi, il sera bon de prendre ses précautions. Déjà une de nos zélatrices s'est informée de la date exacte à LE VERMONT DANS LA TEMPÊTE.

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