L'autre cloche

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25 oktober 1918
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s.n. 1918, 25 Oktober. L'autre cloche. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2v2c827k4x/
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L'AUTRE CLOCHE Bulletin N° 11 25 - X -18. „ * - 1 1 > • Chers Lecteurs, Avec une rapidité foudroyante, tes'événements se sont précipités. Les alliés sont à,nos portes. Bientôt, vous pourrez acclamer notre Roi, et, dans le défilé de son armée victorieuse, vous verrez passer ces fils, ces frères qui, durant plus de quatre ans, ont braisé les obus et la mitraille pour défendre 'noire-bon droit. Le droit !' On riait 'naguère en Allemagne de ceux qui y croyaient. On n'y avait 'd'enthousiasme'1 que pour la Realpolitik et ses sordides calculs d'intérêts. Eii toiité chose,' d'après l'es disciples de Bismarck et de Treitschhe, il fallait faife abstraction du sentiment. • . Et, à l'appel de la Belgique, se sacrifiant délibérément, héroïquement pour lui.\ le sen-timènt, teluVd.ii droit, s'est révélé plus fort que.tout. Lentement, mais, irrésistiblement il a coalisé, il a entraîné le monde entier pour venir nous libérer. Drapeau belge, drapeaux de l'Entente, nous vous saluons ! Vous nous apporté? mieux: que la délivrance, vous nous apporte{la confirmation. çle notre foi. Grâce avons, grâce à ceux qui vous ont suivis : on a gagné la cause de la liberté, du progrès et de fl'humanité. Grâce' à vous, la force brutale s'écroule devant la Justice. Belges, montrons nous dignes'de la haute place que les destins de notre nation nous ont faite. Inspirons-nous toujours d^u fier idéalisme qui> vaudra à notre patrie < la plus glorieuse des immortalités. Mais, pas plus après qu'avant, ne 'montrons pas de défaillance, quaud il s'agira d'assurer'définitivement le triomphe du bon droit. Arrière les traîtres, qui, durant, det longs mois, sous l'œil complaisant de l'Etappen-lnspektion, ont sali nos murs en les couvrant d'affiches où tout ce qu'il y a devrai, de noble et de grand était calomnié, travesti, bafoué. Arrière les traîtres qui, durant de longs mois, ont essayé d'empoisonner les âmes, en répandant autour d'elles l'esprit de mensonge, d'hypocrisie, de lâcheté et de trahison '. Lé'règne de'ces hontes est fini et quiconque a accepté de travailler à leurs ervice doit être impitoyablement châtié. Ainsite veut Véquité ; ainsi le veut l'unité morale dé notre pays et l'avenir de notre' nationalité. Quant à ceux qui, à l'heure du danger, ont Su sè dévouer et inêm'e consentir à^d'héroïques sacrifices,, soldats et civils, ils peuvent attendre avec confiance l'échéance prochaine ; pour eux, lé jour de gloire sera bientôt arrivé. * .i?' Extraits de l'Indépendance belge, 4 oct. 1918. c € Question posée à MM. ,les Ministres et t Réponse du Gouvernement.- \ 31 août 1918. — Question de M. Begeiern à M. J le Ministre des Affaires Economiques et à M. le ' , Ministre de la Justice : t ' Au cours d'urie des séances de l'assemblée ami- c cale plénière des sénateurs ët députés résidant c hors de Belgique, le gouvernement, par l'organe c de M. le Ministre Brunet, a déclaré que l'indem- ? nité de guerre à réclamer, lors- de la conclusion de <j la paix, par la Belgique,devrait comprendre, tout * au moins à l'égard des pays qui lui ont déclaré la a guerre, la réparation absolumént 1 intégrale du s dommage causé, comme conséquence la réparation r notamment du chômage qui doit être considéré ■ comme unecause directe depréjudice,et que, pour ' . en faire la constatation, il serai! dressé un ques- ° _ tionnaire. / ) Dans sa dernière séance, la réunion, à l'unani- ' mité de ses membres, a rén'Voyé au gouvernement. , le vœu suivant que j'avais eu l'honneur dedépos«r. e « L'assemblée exprime le vœu que la formule du s questionnaire, avant de devenir définitive, soit r soumise à l'examen des groupes parlementaires.» r; Je prie Messieurs Jes Ministres de la Justice et e des Affaires Economiques, dans,la SRhèr,e de leurs a attributions respectives, de bien vouloir me7 dire'' a quelle a été ou quelle sera la suite donnée à cette a demandé.' ■ " " ■ ' 1 i c 26 septembre 1918 — Réponse de M. le Ministre des Affaires Economiques : u Les questionnaires utilisé^ depuis plusieurs mois ^ déjà ont été rédigés en exécution d'un' accbrd i international. , ri Un questionnaire s.upplémentairei relatif aux dommages résultant d,u chômage va être établi. Ce questionnaire sera, soumis aux groupe^ parlementaires avant: d'être mis à la disposition de nos1 ^ compatriotes. ' £es questionnaires so»t destinés esseritiellément à recueillir le plus d'éléments possible pour per- mettre d'établir au momerçt. Y^ulu montànt dé j l'indemnité due à la Belgique. ' -y f • • I Notre vaillante Armée r - " 'EPISODES DE-LA'LUTTE ' Trois anecdotes par un témoin occulaire : e Lej^hef • e .On voit le Roi Albert non seulement aux postes j de commandement et dans lés lignes de cdmbats, mais il pe.nse aussi à ceux qui souffrent. Aujourd'- c hui'nous à veto s vu le souverain dans un. hôpital ' du front prodiguant des paroles réconfortantes aux blessés, heureux dé'îé voit à léur chevet Un , soldat nous résuma l'opiniqu de tous ses qainara-des comme suit : sur-le champ de bataille il est un vrai soldat, ici un vrai père. , ' 'La prise de Moorslede -, " Une compagnie attaquant Moôrslede atteignit j assez facilement la crête devant le village où elle , fut arrêtée par un épouvantable barrage de- botn- j bes, les minnenwerfèr étant défendues nar des t mitrailleu'ses ; les fantassins belges rampèrent en ] avaritv'comtne des peaux-rouges, descendirent , successivement les mitrailleurs d'une mitrailleuse ( restée en action servie par un officier et proté- j géant ia minnenwerfer ; un Belge rampa dernière , l'officier allemand et le poignardé ; peu après la [ 1minnènwerfef fut prise et-Moorslede fut enlevé a, d'assaut. - , La prise de la forêt d'Houthulst. 1 Cette opération fut très dure, les Allemands _ c opposèrent aux Belges'une résistance désespérée. I Ayant bousculé kSjfantassins allemands une de r nos compagnies heurta une baft'erié 105; Les servants ennemis continuèrent à tirér jusqu'à Ce que les nôtres furent à vingt mètres des pièces, puis . sur l'ordre de ieur commandant les artilleurs défen- ( dirent les pièces à coup's de carabines; Tous . furent^ tues; sur place. Ces ëpisôdes illustrent j l'héroïsme dëployé'pàt fè's Belges1 pèur progresser. , Un combat naval au front belge i Cet épisode ne fait pas partie de la grande < bataille ; il l'a précédée Majs il1 mérite cependant ; d'être .conté : ] Depuis un çertaip temps, il existe, au sein d'une i 4e nos D. A., un peloton de patrouilleurs du genie i hargé de manœuvrer dans les terrains difficile» t de vaincre1 les difficultés-techniques du «No /lan's Land » de certains secteurs. Sur le lac Blan- , aert et les inondations qui voisinent.il « trouvé un théâtre d'opérations » remarquable. Au cours de [ombreuses nuits, le petit pelpton, à travers leg fondations,' battit les roseaux dans la vase,et la ioue, à la recherche des ennemis. Or, dans la nuit lu 6 au 7 septembre, que viWl? Plusieurs embar-ations se détachant de la rive allemand», et se irigeant vers nos positions; Les patrouilleurs du j, énie ne disposaient què d'une seule barquequ'ils vaient d'ailleurs empruntée aux Boches d'en facç., ,tr, it l'es voici bientôt nez à nez ! Les, Allemands, qui vaient gagné la rive belge dans l'intention de urprendre un de nos petits postes avancés, çom-lei.çaient à débarquer. , „ Nos vaillants «genie-mannen> (ils étaient,6 con-e 20 ennemis disséminés en trois embarcations) éciderit d'atfâquër sans répit et suf le champ., Et oilà les grenades qui éclatent, les revolver? çt les rsils qtti partent tout seuls. , < , . , En quelques instants une barque allemande est ventrée par nos projectiles. Les Boches, effrayés e jettent dans les-deux autres barques et dispa-aissent dans la nuit, en nous abandonnant leijrs îorts'et leùr'S blessés "Nos cinq hommes dp géiiie taient 'cbnduits par un volontaire de,cinquante ns qui, à défaut de cheveux; a toujours du poil ux dents, le lieutenant Ghaîles Vander Ctuyssen, cèomp'agné du caporal1 Gustave Vander,Ojjcht, . , ui s'est distingué en diverses, circonstances, et des oldats W'aernioes, Bayens, De Coclcet Segers. Nos braves ont captaré, outre, une embarcation, ne mitrailleuse neuve dernier modèle, des caissesj; e munitfons.'du matériel — et. tout,cela, dans eau jusqu'au cou, car leur barque avait été tournée par une grenade allemande. ,, (l La prise du châ'tetiu de Blankaert. I - < Revenons à la grande bataille. i < L'un ije nos poilus é.crft â ses parents cette lettre pouvante sur la captiire'du'château de Blankaert.v « Remerciez Diçu, je' suis encore en vie. Hier pus avons été complètetnént' rictoiieuix; nous.. vons pris là forêt d'Houthulst et le* château de, Slankaert. En réalité, Ce châtfeauri n'est qu'une-;rande et belle ferme flamande, transformée par es Allemands (en utié Véritable'forteresse; Elle lous barrait le passage;tibûs reçûmes l'ordre de la irendre. La pluie tombait toujours, et c'est à-peine, i on l'apercevait dans la vapeur ti'eau qui nous nveloppait. En avant ! nous cria notre lieutenant-:t dans la prâ'irié changée tn- marécage notre ompàgnie e,n tirailleùrs s'élança sur les fils bar->elés qui en défendent l'es'-approches. Un feu in-:essant d'artillerie tentait de nous'balayer ; nos ations ripostaient avec rage'ët1 leurs obu-s tom-iaient sur la forteresse déjà ébrêcliée sans discon-inuer, éventrant ei écrasant sés défén'^euts.Tôute-ois leufs''tÀitrailleuses né cessaient de,tirer £t leur :tac-tac» nous déplaisait encoie plus que le tapage les tiombes et des dbus tombant autour ds nous. «En avant ! ne cessait de répéter notre lieutenant ious donnant l'exemple du courage.' Tout à coup 1 fut renversé par une balle. Sa chute nous mit la ag,e au cœur et avec unç réelle frénésie nous nous etâmes sur le poste avancé allemand,*tuant ses oujiens à coups de baïonnette. Alors-commença 'assaut du château. Mes camarâdfeS'furent spl-en-lides d'entrain et d'enthousiasme ; les uns criaient :n insultant les Boches, les autres chantaient dans a mêlée, pendant que les'projectiles de nos batte-ies éclataient à l'à'rriëfëï Chaque cfiambre de \'ha-litation vit un terrible combat corps^à-cOrps. Enfin ipus tenions la forteréss'e avec'sësderniers défen-eurs Les petits Belg'es ont 'égalé H' j-' ceci sans a moindre forfanterie — lés meilleures troupes de hoc, les Zouaves, les Canadiens et lês Australiens. ,é général X.'.., à 'loué notre ygillance. Mais cotii-nent n'ai-je pas été tiié ? > ■ ' , i , ' ' ' En feu ' Le ,propqs i que nous tenait u^i prisonnier llemand .n'était mollement' mensongêr'et 'l'ordre l,e tout détruire et de tout brùïéV'a'eté donné tux, troupes boches .çopmé' il. l'avait annoncé, klardi, on apercevait d'immenses Incendies roûgis-:ont ;l'horizon des Flandres, pe noûVêïiu 'crime a empli de, rage nos soldats, et daiis les ënvirons i'Handzaéiiie^entre ,Dixn"|ude e¥ Cortfemark, ils se ;ont battus comme des lions. Hazewind a été iris, ainsi que le petit hameau deRifïter. Roulers e sera bientôt. Une dépêche 'annonëe que celte îuit tout l'horizon était'en feu. ' - ■ "-'tr, . • .«i'i M,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'autre cloche behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in #NAAM? van 1918 tot onbepaald.

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