L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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14 februari 1915
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s.n. 1915, 14 Februari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8911n7zg51/
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OwmànCÂjfe 14 Février 1915 1 • v>- v/_*i Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 58 « - r ACTION et ADMINISTRATION 44. RUE ROUGE, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux. 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUDEAUX OUVERTS—. : ■- * *■> >7"^. ■■ \ de 10 à midi et de 15 à 1? heures ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS LE MILITARISME Est-ce que la présente guerre tuera le militarisme? se demande Archibald Hurt dans la l'ortingtly Revieiu, et il répond: « Non « ! Il conclut comme suit : « Lorsque le choc vient — et il est inévitable quand un peuple dominateur veut acquérir une meilleure place au soleil — alors nous remarquons tout à coup que les peuples sont restés peuples et qu'ils ont un but et des aspirations opposés. Qu'est-il advenu du mouvement pour favoriser l'amitié entre Anglais et Allemands : Qu'est-ce en ce moment que la solidarité internationale des ouvriers? Quelle est l'influence du_ socialisme grandiloquent, sur les événements? Nous sommes forcés de reconnaître que, comme la sécurité de l'individu repose en fin de compte sur la force phftique, il en est du même de l'Etat. Il n'y a pas de peuple plus dépendant de la force organisée que le peuple anglais et la même constata tion vaut .pour l'empire britannique, cai les territoires l'ont pénétré, et ils nous indiqueront, quand le temps sera venu, que la défense doit être organisée sur la base d'une entente dans tout l'empire. Soixante millions de blancs commandent sur un quart de la superficie du monde i Ils tirent de cette domination de grands bénéfices et beaucoup d'avantages intangibles. L'opinion, que les autres peuples du monde admettent cette situation, que le statu quo sera maintenu, est un vain rêve, se reposant sur la myopie. Iir. dépit de tous les écrits des pacifistes et de tous les discours des associations pour la paix, se continue la grande lutte- des peuples de la terre, comme celle des individus, pour l'existence de la vie. Cette lutte mène inévitablement au choc pour le but et la domination, comme-en petit entre les hommes d'affaires. Ceux-ci en appellent à 1111 tribunal ; les peuples eu appellent à la force puisqu'il n'y a ni loi, ni tribunal qui puisse assurer à l'Angleterre ce qu'elle possède des richesses de la terre ; qui puisse assurer à l'Amérique la continuation d'une loi de. Monroë intangible et la possession des Philippines ; qui puisse protéger la Chine avec ses richesses immenses ; ou qui puisse offrir au Japon le territoire désirable pour son expansion. » Aorès avoir encore critiqué les pacifistes anglais qui, selon l'écrivain, croyaient avantager la paix en.insistant sur la diminution des armements anglais, l'auteur conclut : « Cette guerre ne mettra pas fin au militarisme ; elle ne conduira pas à une réduction de nos frais d'armement, mais elle opérera peut-être autre chose : elle fera naître une act.on réelle pour la paix. Cette action n'aura aucune ressemblance avec les réunions à La Haye, avec les apparences, les faux-fuyants, la méfiance et les intrigues pour lesquels nous devons payer si cher ! Ce sera un mouvement pour la paix, déeagé de la politique. Le pacifiste-idéaliste considérera le pacifiste-politicien comme son ennemi. Le mouvement nouveau puisera son enthousiasme... dans les grands principes de l'humanité. Il ne se limitera pas à un pays, mais il aura une mission dans chaque pays. Ses attachés, ses prosélytes ne s'attacheront pas aux parlementaires et ne noueront pas des pourparlers avec les rois ni les chanceliers, mais ils en appelleront aux grands peuples du monde... Ils s'efforceront de créer une atmosphère, convaincus que cette atmosphère montera des maisons aux chancelleries et aux parlements. Aussi... ils s'efforceront de réunir les hommes en une grande armée qui essayera de préparer le monde à la venue d'une époque où il n'y aura plus de guerres ! » On le voit : Un auteur qui débute eu exprimant la nécessité de maintenir le militarisme et les armements finit, par donner l'essor à ses rêves d'un pacifisme nouveau, mais d'un pacifisme quand même. Au lien de prévoir le règne de ce pacifisme pour la période qui suit la guerre horrible actuelle, Hurd le prévoit pour dans un avenir plus éloigné quand son pacifisme à lui, à peine exprimé, aura gagné les peuples et dicté ses volontés humanitaires. On peut se demander s'il ne serait pas plus pratique, plus raisonnable de faire naître ce désir de la paix, cette compréhension de la nécessité de la paix parmi les peuples du monde au moment où tous pleurent depuis des mois sur les ruines de leurs maisons, pleurent la perte de leurs parents, pleurent la perte imméritée du fruit d'une vie d'honnête travail. N'est-ce pas maintenant, où l'Europe est à feu et à sang; que l'Amérique est livrée à la zizanie, que l'Asie même envoie ses enfants à la guerre, n'est-ce pas maintenant que l'on pourrait faire naître le mouvement intense qui espacerait de plus en plus ces effroyables mêlées 011 le moloch de la guerre dévore par millions les meilleurs de nos fils et où se dé'ruit en quelques mois ce que le travail, le talent et les vertus des populations ont édifié depuis des siècles? C'est devant les horreurs, en face des ruines, sous l'influence des douleurs que les peuples comprendront mieux qu'ils ont à aspirer à plus de justice, à plus l'honnêteté, à plus d'austérité pour arriver à éviter la guerre, à plus de pacifisme, allais-je dire, mais pour moi le not est vain ! Hurd disait vrai quand il exprimait 'opinion que les peuples ont à se garer :onmit: les individus et qu'en fin de :cmpte leur sécurité ne repose que sur la force. Mais les individus ont des règles 1110-•ales qui devraient s'appliquer avec plus le scrupule encore à la vie et aux ac-:es des peuples et de leurs gouvernants. >i les peuples civilisés aspiraient, en ant que peuples, par la conscience scru-mleusement juste de leurs gouvernants; il plus de justice, à plus d'hoti-îêteté, il me semble que le pacifisme leviendrait superflu. Et n'a-t-on pas dit que « les peuples >nt les gouvernements qu'ils méritent »? ili bien, ce que les peuples méritent par es vertus, pratiquées par leur commu-îauté, des gouvernements éclairés, consciencieux, strictement honnêtes, ceux-ci 'ssureront d'après les moyens de leurs iavs et d'après les nécessités la défense 'ndispensable, mais ils 11e consentiront pas à déchaîner le fléau de la guerre '.ans absolue nécessité, sans but avouable, scrupuleusement honnête. Et alors le pacifisme n'apparaîtra que eomme 1111 mot, grandiloquent, mais rien Hi'un mot qui ne mène à rien, qui u'em-lêchera jamais rien, qui n'édifiera ja-nais rien. Des pacifistes enthousiastes :t bien intentionnés évoquent volontiers •pie leur action passée a rendu les guer--es moins nombreuses. Ils s'attribuent, l'après moi, des résultats qui ont d'au->res origines. Les guerres se font plus °spacées, oui, mais par là même, par '.'accumulation devenue possible des moyens et des armements, elles ont centuplé leurs ravages : l'expérience le trouve en ce moment. On peut se demander si 10-20 petites guerres n'étaient las préférables à la complète destruction en une période unique d'une partie du nonde. Auparavant deux pays souffraient sous l'horreur d'une guerre. Maintenant c'est line des cinq parties du monde oui est à feu et à sang ! Non, si on veut éloigner ce fléau que Dieu nous envoie, ce n'est pas au pacifisme que l'on doit pousser ! C'est à faire régner la loi de Dieu sur terre que l'on doit s'appliquer et les peuples ont tant fait contre elle au contraire... et les gouvernants encore plus que les gouvernés.Dieu nous a fait annoncer : « Paix aux hommes de bonne volonté. » Soyons de bonne volonté. Enseignons et permettons d'enseigner aux peuples, au lieu de permettre qu'on s'efforce de détruire ce qui reste de cette belle croyance dans 'a conscience des masses, cette belle loi pacifique chrétienne. C'est le seul pacifisme qui 11e soit pas rn vain mot et qui amènera le règne de la charité et empêchera les horreurs geurrières. UN PEKIN. Echos v Calendrier 14 février. — Soleil lever, 7 h. 12 ; coucher, 5 h. 17. —- Quinquagésime. 15 février. — Soleil : lever, 7 h, 10 , coucher, 5 h. 19. — St-Faùstin. 16 février. —• Soleil : lever, 7 h. 09 ; coucher, 5 h. 21. — Mardi-Gras. Désillusion Ce fut une désillusion générale. La permission, octroyée à certains établissements do servir leurs clients jusqu'à onze heures — heure allemande — a été retirée. Cent dix-sept cafés avaient été inscrits au bénéfice de cette tolérance. Depuis hier soir, ils ont dû fermer leurs portes à nouveau à neuf heures. Nous sommes loin d'être dans le secret des dieux ; nonobstant, nous est avis que ce retrait de permission n'a pour objet que d'éviter des scènes trop bruyantes durant les jours carnavalesques que voici. Après, les autorités aviseront, sans doute, et. peut-être, en cette ville paisible à la vérité, pourrons-nous boire notre verre à l'aise. Le Carnaval Il est bien supprimé cette année, il ne sera pas fêté, et déjà nous entendions les lamentations des employés communaux et de ceux appartenant à d'autres services publics. C'est révoltant, disait-on, 1 voilà qu'on vient d'arrêter la décision ( nous retranchant le quart de nos appoin- < tements, et l'on nous trusterait au surplus nos quelques jours de congé. C'est révoltant, nous sommes des malheureux, des- martyrs, etc... Qu'ils se consolent, les pauvres ; l'administration communale, réellement émue de tant et si justes plaintes, arrête qu'à l'occasion du carnaval les services devront être assurés, mais on 11e requerra en l'occurrence que la moitié du personnel journellement nécessaire,de sorte que quasi tous, les employés jouiront quand même d'un jour de congé. Monnaie fiduciaire La question des billets de banque tait actuellement l'objet de.la généralité des discussions, et chacun se plaint de -a quantité de "papier-monnaie encore lancée en circulation. Avant la déclaration de g-uer.re,ie montant des billets égalait cinq fois l'encaisse métallique quoique la loi n'autorise la frappe de la monnaie fiduciaire que sur l'échelle de 1 à 3. Il en résultait que le commerce extérieur était alourdi par le change qui était élevé et instable et c'est aussi la raison qui engendrait l'élévation des prix. D'autre part, le crédit de la Banque nationale était coiiséquemment très sensible aux crises et nous avons pu constater qu'à la suite de la déclaration de guerre, il était totalement impossible d'opérer des remboursements immédiats ; nous avons pu constater eu outre que nous, particuliers, avons encouru une perte appréciable sur les billets. Voilà ce que nous avons vécu, nous Belges, toujours ardents à la crit.que, mais rarement enclins à reconnaître le bien-fondé de certaines mesures, qui semblent prêter à équivoque. Ne perdons pas de vue que, par ce même fait, nous avons réalisé le gain de l'intérêt des quatre cinquièmes de la circulation fiduciaire sans garantie 111a-térièlle, ainsi que le gain de. l'usure de la valeur de ladite circulation du papier-monnaie. La Banque s'est constitué un capital supplémentaire "égal aux dits 4/5, capital productif sans payer d'intérêts ; l'Etat a participé au partage des bénéfices et toute l'industrie xi profité de conditions plus, favorables d'escompte.Si nous nous en remettons à la France, où règne le régime de la garantie-complète, nous devons reconnaître que le crédit y est très large et très s'able, que la dépréciation des billets y est nulle et que c'est un système facile de résistance aux crises, mais aussi que né coûte-t-il pas ! . Le grand problème de l'avenir est donc pour nous le renforcement de la garantie des billets de banque, celle-ci ayant laissé à désirer dans le passé. La résurrection des villes après la guerre A Paris on va ouvrir, ce qui existe déjà longtemps ailleurs, un cours d' « urbanisme H.Londres, Liverpool, Berlin, New-York Boston, beaucoup d'autres villes ont, en effet, depuis quelques années déjà, leur chaire d'urbanisme dans les universités,' et.il n'est pas de grande bibliothèque au monde, sauf en France, où l'on ne soi', assuré de trouver, classée dans une section spéciale, la « littérature » déjà considérable qui a paru touchant l'art et 1; science des villes. Si le mot urbanisme est nouveau, la science qu'il représent' est ancienne. Les ruines accumulées pa la guerre, donnent malheureusement i cette question un regain d'actualité. En urbanisme, la science précise d< l'ingénieur se mêle, en effet, au savoir composer de l'architecture ; les connais sances d'hygiène générale doivent êtn mariées avec les notions les plus subtiles de psychologie économique et sociale; e' par-dessus tout, il faut le goût sûr d. l'artiste pour transporter en beauté l'en semble des règles précises formulées ai nom de l'utilitarisme. La mode Non, mais comment pourra-t-on parler encore jamais de pacifisme et parvenir k faire condamner les militarisme? ou-tranciers ? Les gentes dames portaient avant la guerre presque exclusivement le plumet élancé de colonel. En temps de guerre les colonels ne por-lent guère leur plumet et nos belles l'on' déposé de même. Elles portent maintenant, que Mars leur pardonne, le bonne-de police et c'est, ma foi, gentil, seyant, nodeste, approprié aux circonstances et aeu coûteux, ce qui ne gâte rien. Mais quand nos bataillons féminins font assaut d'élégance en militarisant les nodes, jusques à quand devrons-nous at :endre alors le désarmement généra! quoique progressif, consécutif et propor :ionnel ? Le dicton « ce que femme veut, Dieu e veut » est toujours vrai, n'est-ce pas. Burzew On continue à s'agiter à Paris autour lu cas Bur/.ew, le révolutionnaire russe, jui, pour avoir dévoilé les agissements le la police secrète russe à Pétrograde, vient: d'être condamné à là déportation en Sibérie, sous - prétexte de lèse- majesté.Les socialistes français ont décidé de faire appel à l'intervention du ministre Delcassé - ; tour amener le gouverneur lusse à retirer la condamnation contre Burzew, qui a produit mauvaise impression dans tous les milieux démocratiques, d'autant plus qu'en même temps ont été arrêtés cinq députés démocrates de la Douma d'Empire: Une classique du « Vieux bouquin » Marié Elisabeth Braddon, la romancière anglaise, vient de mourir à l'âge de 75 ans. Cette nouvelle rappellera à pas mal de vieux amateurs de lecture le souvenir d'heures intéressantes: La « Mar-Htt » anglaise, a eu partout sur le continent un cercle étendu de lecteurs et des personnalités éminentes ont avoué qu'avec un de ses livres ont pouvait agréablement tuer le temps. Elle appartenait à cette littérature historique qui ne dédaignait pas la littérature amusante du temps de la reine Victoria, qui avec ses'romans anglais en 'i parties appaisèrent la faim de lecture du monde entier. Les romans de Mad-cton profitèrent de cet engoûlnent et Miss Braddon parvint à la célébrité avec 3,on livre'« Lady Audley 's secret». La technique n'a pas été sans.influence sur 'e monde littéraire en dehors de l'Angleterre. Elle plaça autour d'un mystère prenant des trames familiales. Beaucoup d'écrivains allemands ont suivi ses traces. La dame anglaise n'a pas écrit inoins de 75 ouvrages, dont plusieurs en diverses parties. Dans cette abonda,nte matière il y a un esprit inventif remarquable et beaucoup de zèle. Elle n'avait eu guère le temps de polir ses productions mais le dialogue était vif. Miss Braddon était la fille d'un juge de Londres. Elle s'entendait dans les situations anglaises. Elle évoqua de préférence l'Angleterre du milieu :lù siècle précédent et cela comme un pays-idyllique, plein d'humour et d'inimité. Quant à 20 ans elle porta son BÏemier livre, à un imprimeur de Yorks-','ire celui-ci lui offrit comme honoraires 150 francs et finit par en donner 500 fr. Miss Braddon trouva sa voie et quand elle eût épousé l'éditeur John Maxwell lie plaça des millions de livres et ga-xna des millions. Ses premières œuvres < Aurora Floyd » et « Henry Durbar » sont restées ses meilleures et ont été traduites dans toutes les langues. Anvers-Tamise Les bateaux « Wilford » ont repris le swice. Us partent respectivement de Tamise à 8 heures et .1 heure ; de Hobo-ken àJO et 4 heures (heure belge). Les bateaux à marchandises partent de Tamise, les lundi et jeudi vers midi, et d'Anvers les mercredi et samedi vers ! heures du matin. La foire de Leipzig On avait craint que la petite foire de Leipzig, la Leipziger Vormesse, n'aurait pas lieu- cette année. Déjà en 1914, la grande foire de l'automne avait été fortement contrariée, son ouverture ayant eu lieu la première semaine de la guerre. H^elle-ci a dispersé les administrations et 'es comités organisateurs et ce n'est ir.'en instituant un comité, composé l'élêinents divers, qu'on est parvenu à \ssurer l'organisation de la petite foire lu printemps. Comme 2,000 exposants ont déjà adhéré et que d'autres adhésions sont annoncées, la célèbre foire ne subira pas d'interruption. Le catholicisme eu Angleterre Le ■« Catholic Directory » donne d'in-éressantes statistiques concernant les :atholiques "en Angleterre. Leur total, dans tout l'Empire Britannique, s'élève \ 13,225,234, dont 1,891,096 en Angleterre, et 518,969 en Ecosse. Il y a, pour out l'Empire, 35 archevêques, 119 évê lues, 47 vicaires apostoliques et 11 préfets apostoliques. En Angleterre, il y a 5 archevêques ; 17 évêques, 1 archevêque-auxiliaire et 4 èques-auxiliaires. Le nombre d'églises et chapelles s'élève à 2,307; il y a 4,568 irêtres, soit 119 de plus que l'année précédente, dont -',949 prêtres-séculiers et 1,619 religieux. Un mot pittoresque Joseph Madarsz, un député hongrois qui, représentant la même circonscription depuis 1848, vient de mourir à 101 ans, i eu, en rendant l'âme, un mot pittoresque : — J'ai raté ma vie! L'Eternel aurait ou m'accorder quelques mois encore. \voir vu tant de choses et ne pas assister '1 la fin de cè grand drame! C'est la première fois que j'adresse un reproche-sà mon père ! Les petits remèdes Pour faire disparaître l'odeur, du ta-:>ac : manger un oignon cru avant de se nettre à table. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Attaque d'aviateurs anglais sur les côtes belles Londres, 12 févr. (Reuter.) — Des avions et hydroplanes anglais ont fait une attaque sur Bruges,Zeebrugge,Blan-kenberghe et Ostende. Ils ont fait de grands dégâts dans toutes ces localités. La gare, d'Ostende a été fortement at-einte et a probablement brûlé à fleur de sol. La gare de Blanke,nberghe a souffert également. L'aviateur Graham White, tombé à la mer, a* été repêché par un navire français. La déoêche anglaise ne spécifie pas les dégâts causés à Bruges. Berlin, 13 févr. — A la côte belge des aviateurs ennemis ont de nouveau jeté des bombes qui ont occasionné d'importants dommages aux propriétés de la population civile, tandis que nous n'avons eu, au point de vue militaire, que des pertes insignifiantes. Nous avons remarqué que sur notre front de l'ouest l'ennemi s'est servi d'obus qui- sont de fabrication amé-caine.EN FRANCE Berlin, 13 février. — Le nombre de prisonniers que nous avons fait hier dans la bataille qui s'est livré à l'est de Sciuain s'élève h quatre officiers et 478 soldats. Devant notre front nous avons trouvé deux cents cadavres de l'ennemi, tandis-que nos pertes dans ces batailles s'élèvent à quatre-vingt-dix tués et blessés. Au nord de Massiges (au N. O. de St. Menehould nous avons encore pris douze cents mètres des positions principales françaises, ceci à la suite de notre attaque du 3 février. Au Sudelkopf dans les Vosges l'ennemi-a essa)'é plusieurs fois de nous attaquer, mais il a été repoussé partout sans peine. Paris, 11 févr. (Reuter.) — Les Allemands ont vivemenet bombardé Nieuport et les bords de l'Yser en occasionnant seulement des dégâts matériels. Notre artillerie a répondu au feu allemand. En Argonne les Allemands ont fait une attaque sur notre position Marie-Thérèse au moyen de quatre colonnes qui marchaient sur une largeur de 500 mètres. L'attaque a été repoussée. Dans les Vosges, au sud du château Lasse (au nord de Ste-Marie). Nous avons pris une tranchée. Sur les autres parties du front il y a eu des duels d'artillerie. On téléo-raphiee de Vlieland (Hollande) que le bruit d'un bombardement continuel est observé de la direction nord-ouest. En Angleterre Un nouveau régiment Londres, 13 février. — Le Roi a ratifié la constitution d'un nouveau régiment de garde de troupes qui portera le nom de « Wel'sh Guards ». Un accident Londres, 12 février. — Au retour du Roi de l'inspection des troupes à Cambridge, la machine qui précédait le train royal a heurté fine charrette à l'une des passerelles. Les rails furent brisés, mais on put encore rétablir la voie pour le passage du train royal. Le pavillon neutre Londres, 13 févr. — Reuter mande de Washington : On fait remarquer, au sujet de la note anglaise, que le département d'Etat américain a pris connaissance de la déclaration de la marine impériale allemande, d'après laquelle le gouvernement anglais autorise l'emploi du pavil'.on neutre par la marine anglaise et cite le cas de la « Lusitania », ainsi que les avis des journaux sur la déclaration du Foreign Office, qui préconise l'emploi du pavillon neutre. La note déclare que le gouvernement américain envisage avec peine et souci n'importe quel emploi généralisé du pavillon américain par les navires anglais qui passeront par la zone maritime indiquée par la déclaration allemande. L'optimisme en Angleterre Londres, 13 février. — Le « Dailv Mail » écrit dans son article de fond : Il y a des sie-nes inquiétants, que la confiance, avec laquelle nous entrevoyons les événements de la guerre, change en un optimisme dangereux et îniustifiablc. Londres est rempli d'im-oatients qui attendent la débâcle prochaine dé l'ennemi. Le « Daily Mail » expose les motifs qui prêtent à cette sup position et continue : L'Allemagne n'est pas encore battue, elle n'est pas encore au bout de ses ressources. Plusieurs des mesures extrêmes,dont elle se sert en ce moment, constituent uniquement une tentative réfléchie de parfaire une organisation pour une guerre de longue haleine. Cela ne montre nullement une diminution de sa force ni de sa volonté de vaincre. Tout facteur stable parle en faveur des "alliés mais seulement à la condition que nous donnions la plus haute mesure de notre force. Le moment est venu pour nous de doubler nos efforts pour la tâche que nous avons à remplir. Sur le front de l'Est Sur le champ de bataille Pétrograde, 12 févr. (P. T. A.) — Apres plusieurs tentatives les Allemands avaient unaiement réussi a occuper ta; counne Koziuwica, mais à la suue de noire contre-attaque ils en ont é>.é aeio-gés.La forteresse de Przemysl entretient un leu îrreguner sur nos troupes assiégeantes.Vienne, 14 février. — Officiel : Il n'y a rien d important à signaler en Pologne russe 111 en oalicie-ouest. La situation dans les Carpatnes est généralement inchangée clans la région de l'Uuest. .Les contre-attaques violentes russes vers les passes de la Dukla sont devenues moins nombreuses. Dans la région de l'ijst, nous avons tait des progrès. iin même temps que nous taisions des progrès importants dans la Buko-wine, 110s troupes, après avoir rejeté les Russes près de Kouronsmezce, ont franchi la passe Jabionica et . les routes parallèles. Pendant qu'en Bukowine nos colonnes eu marche atteignirent, après de nombreux combats, les lignes de Se-reth, nos troupes dans le bassin supérieur du Prutlï et vers Nadworna, s'ouvrirent en combattant une sortie des districts montagneux ; elles atteignirent Wiznitz, Konty, Kosow, Delaty.n, Pa-sieczna où les Russes sont établis actuellement en divers endroits. Avec les prisonniers ramenés maintenant tous les jours, le nombre total de ceux-ci s'éiève à 29,000 pour les dernières rencontres. EN PRUSSE ORIENTALE Berlin, 13 février. (Wolff.) — Les opérations sur et au-delà de la frontière de la Prusse orien.ale font partout d'heureux progrès. Là où l'ennemi essaye de résister, cette résistance est aussitôt brisée. EN POLOGNE Berlin, 13 février. (Wolff.) — En Pologne, sur la rive droite de la Vistule, nos troupes ont passé la Skrwa inférieure et marchent dans la direction de Racionz. Sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a rien de spécial à signaler. Les succès allemands en Prusse orientale Voici comment le « N. R. Ct » raconte ce qui s'est passé en Prusse orientale : A voir le communiqué du grand quartier général allemand on pouvait se rendre compte qu'il s'était passé quelque ■ chose d'important en Prusse orientale. Voici ce que disait ce communiqué : A la frontière de la Prusse orientale les batailles sont continuées avec des résultats réjouissants pour nous, quoique lî neige ait beaucoup entravé les opérations. Les résultats des chocs avec l'ennemi ne sont pas encore clairement établis.Après un communiqué plus ou moins mystérieux on donne les victoires pièce par pièce et lè nombre de prisonniers est indiqué par un mjUier à la fois. L'observateur neutre trouve que les nouvelles arrivent lentement et qu'il est parfois nécessaire de consulter de temps en temps le communiqué russe qui dans l'affaire de la Prusse orientale est plus réservé encore. Suivant ce dernier communiqué les troupes russes se retirent des Lacs masuriens pour aller plus vers la frontière russe. Conclusion, les Russes ont de nouveau évacué la Prusse orientale. Voilà le résultat qui constitue la nouvelle que le communiqué allemand a appelé réjouissante. L'offensive prise par les Russes à la fin du mois d'octobre a amené l'occupation sur un territoire de 40 km. allant jusqu'aux lacs masuriens.Ils n'étaient pas arrivés plus loin mais n'avaient pas été repoussé? non plus. L'occupation de cette oartie de la Prusse orientale a sensiblement ennuyé les Allemands. On pouvait voir par les communiqués allemands que \ngerburg et Lotzen se trouvent à la frontière de la Prusse orientale et cela on. [le voit encore dans le dernier communiqué. Si nous consultons le communiqué

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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