L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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15 februari 1915
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s.n. 1915, 15 Februari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09q2j/
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IMS > Février 1915 Prix 1û Centimes - Pour Anvers 5 Centime Première Année, numéro 59 V,'. REDACTION « ADMINISTRATION 44, RUE ROUGE, 4< ANVERS pour BRUXELLES S'adres9er à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, L'AVENIR BUDEAUX OUVERTS de 10 à raidi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers I NOS CORRESPONDANCES Correspondance Bruxelloi es réfugiés de la plage. — Les hosj lises au l umigo. La ville de Bruxelles héberge ei ornent plusieurs centaines de rétu ; différentes localités des Flandre jus a été donné d'ouïr dimanche ier l'odyssée des expulsés de Mie erke et Westende. Ils furent ave n soir, il y a de cela bientôt huit se es, que deux heures après ils auri quitter leur village. Après avoir : petit nombre de paquets que ermettait ce court laps de temps orent conduits, les uns en Vicinal utres à pied, sous bonne escorte, jus Istende, où l'on sépara les hommes emmes. Les femmes furent condt oit à Gand, soit à Bruges. Les hom près un voyage qui dura tout un ; inrent échouer à Bruxelles où, £ ine longue attente, ils furent cor.d iar des Belges, soit à l'Asile Baudi ioit rue de Jéricho. Plus tard plus: lizaines d'entre eux furent logés Guiuuird, chez Mme la baronne G net. Ces derniers n'ont qu'à se 1 des soins qui leur sont prodigués ( léclarent complètement satisfaits, mtre est, hélas ! le sort des réfugié a rue Jéricho. Là, c'est la ville qu •eçoit, et elle se montre, à leur éj jeaucoup moins généreuse que pou idministrés pauvres. Voici quel a été jusque lundi de: eur ordinaire : Trois fois par jour, ribution de pain sec et en quantité ; jue micioscopique ; à midi, un bc ioupe, la plupart du temps froide ! joint, c'est tout ! ! Les pauvres gens sont fort privé sommes de terre, et !es plus riches lépensé le plus clair de leur arge rarfaire ce trop rudimentaire menu. Depuis huit jours cependant ils jensiblement mieux entretenus, { au comité américain qui s'est un nêlé de l'affaire. Trois automo américaines leur ont apporté des coi tures et nombre d'objets qui leur saient défaut. Ils ont maintenant distributions de pommes de terre pa maine et espèrent que l'impulsion née à la générosité d'outre-Atlaui ne s'arrêtera pas là. * * * Les réfugiés de la côte belge av: été invités, ce dimanche, à venir p; l'après-midi au Cercle catholique de ken, où l'on avait organisé à leur il tion une petite fête. Ils furent reçùs le très dévoué vicaire Cardyn, qui, un magnifique speech, les récontort; faisant luire à leurs yeux un horizo: rein succédant à l'horrible orage qt frappe. Ensuite des souhaits de bit nue furent dits et des chants orga par le sympathique Monsieur Jef I pendant que des incend.es faisaient dans les pipes, si chères aux vieux mands, et que les verres se vidaient toast du président, Monsieur E. I les assurant qu'ils trouveraient tou; hon accueil à Laeken, termina cette dont ces pauvres gens garderont c le meilleur souvenir. * * * Quand la police doit par mesur sécurité héberger un citoyen, on qu'on conduit cet homme au bloc, permanence, à l'amigo ; à Bruxelle expressions ont paru bien banales, que « infamantes ». Les vagabonds, les filous, les ivre prennent ici un billet pour... l'hôtel tinckx, c'est là, à l'ombre de notre cieuse tour de notre Saint-Michel-c qu'est notre dépôt communal. Il ni plus beau, ni plus confortable qi leurs ; mais on a l'illusion de desce à l'hôtel comme les gens chics et tout d'y aller de son plein gré. Illi double... mais que des gens aiment payer de mots ! Or donc, l'hôtel Pletinckx existe jours, malgré la guerre ; on peut n dire qu'il est le plus hospitalier des tels bruxellois. En janvier il a 4,275 voyageurs. Dans la statistique du premier de l'année 1915 j'ai même vu qu'i hébergea 71 individus pour ivresse blique. En a-t-on jamais, hébergé autant ce fait-là? Je ne le crois pas. Et dire nous sommes en temps de famine disette de pain et d'abstinence ob toire d'alcool ! On nous a corné aux oreilles que coolisme est mort depuis les rivage l'Escaut à la mer Méditerranée ; ici avons les ordonnances allemandes, 1 aurait tué la Fée Verte ; depuis la du Nord jusque par delà la Sibérie, cool est en effet prohibé dans l'en des tsars. Eh bien ! le petit .ncider l'hôtel Pletinckx prouve que la te: tance ne s'impose ni à coups de lo à coups de knout. ED se Lettre de Charleroi >ita- Un coup de filet. — L'organisation < l'assistance publique. — Dans l'indu trie. — Le chômage. — La misère 1 le vice. — Réorganisation de la poli 8'^ des mœurs. der- Ce n'est pas la peine, dans une lett del- qui doit fatalement se réduire aux ch rtis, ,es essentielles, de vous parler du coi :nai- .le filet opéré l'autre jour par notre p .leiti .ice carolorégienne. Et pourtant, l'on i fait îarle ici que de l'arrestation de sei: leur lonneteurs — seize, dans une ville < , ils >1.000 habitants, c'est énorme ! — dai , 1er un cabaret de la rue Neuve. Ce ne s ;qu'- rait encore qu'une mince affaire, de^ 'enquête n'avait révélé que ces sei: ites, chevaliers-industriels se faisaient royal mes, tient entretenir par l'assistance pub our, pie. Organisez donc la charité, en tem; prè: le guerre 1 uiis; Et pourtant,' ceux qui l'organise ,uin. s'acquittent à merveille de leur ingra eut :- >esogne. En dehors de Charleroi, a Ma rui -inelle, le Comité de Secours organi offi les cantines gratuites pour une catégor ouei ntéressante de femmes: pour les jeun :t si .nères ; et l'on donne aux mamans nou roui icières des repas consistants, cependa: s di |u'on leur fournit encore du lait et d i les liments adéquats pour leurs bébés. ;ard, :harleroi et à La Louvière, il y a quoi r les liennement des distributions de sou] et de vêtements. Tout ce qu'on fourr -nier >ux miséreux dans ces deux commun dis Jasse par Mons, où se fait l'expéditio 3re6 'aquelle consiste tous les jours en 1 -ontenance de deux bateaux dévers Un lans un train. Vous voyez donc que < .l'est point la famine. , * * * s dt on Ceci n'intéressera le lecteur anvers< nt lue dans une certaine mesure. Mais ue sera point fâché, puisqu'il habite sonl métropole du commerce, de savoir quel Tact -'st 'a v'e économique dans le bassin pe, Charleroi. Bon nombre de Carolorégie nabitaient Anvers avant la guerre po iver- ■>' représenter nos industries du fer, faj. ia pierre et du verre. D'aucuns ont én troj. ire en France, où, aux environs d'A r se 'ers — e' hors... danger — ils con Jqh. huent de faire des affaires.Et c'est par jque que vous devez avoir eu des accointa ces commerciales avec eux que je tie â vous donner quelques détails sur situation de l'industrie au Pays No neut Uh bien, cette situation s'améliore isser jour en jour. Nous avons dû lutter co Lae- tre (]es difficultés inouïes. Tout d'abor iten- comme vous le pensez bien, les comm ■ Par nications laborieuses n'étaient pas fait dans pour faciliter le trafic ; ensuite, le cb l> en mage dans la métallurgie et dans l'i 1 se- dustrie du verre avait une répercussii 1 les sur le travail dans les charbonnages.D nve- lors, une ligue de propriétaires m.niei uses groupés sous le nom d'Association Chs laes, bonnière de Charleroi, a tout mis ra&e œuvre pour remédier à une situation q Fia- devenait précaire. Cette association < ■ Un parvenue à obtenir de l'administratif ^aes, allemande le transport d'ouvriers et ours marchandises par trains vicinaux, m; fête, c'est à peu près tout ce que, malgré s< -ttes évidente bonne volonté, elle a pu réa ser. * * # e de Nonobstant, le travail reprend peu d^ peu. A La Louvière, une société chi à la bonnière occupe ses ouvriers, — to , ces 9es ouvriers «*- toute la semaine. D'à près- tres travaillent quatre jours par semair d'autres trois jours, et ainsi de suii Dans la métallurgie, l'activité < pj ^ moins générale : on y travaille avec d r e~ équipes réduites et quelques heures p ~ jour. De sorte donc qu'il ne saurait êt ; question d'allumer les hauts-fourneau a,^ ce qui, chez nous, est l'indice d'une ndr" tuat'on brillante. " Dans l'industrie verrière, le chôma isor est pour a"ls' ^'re général, alors q * dans les carrières le travail est quasi p L' néral. L'on sent toutefois que l'améli ration se continue progressivement, ^ou" que, d'ici peu, il y aura moins de n leme s^re à soulager. k°" * * * reçu Cette misère, dans certaines comm ■. nés du Centre, est si grande qu'elle c mois yjen^ comme la paresse, la mère de to ■ les vices. Bon nombre de jeunes fill< ^u" jadis vertueuses, ont jeté leur bonii par dessus les... hauts-fourneaux (c Pour nous n'avons presque pas de inoulir 'I"12 comme en pays flamand) et l'on ne pe > affirmer que ce geste métaphorique : liga- toujours été d'un désintéressemént coi j plet. Et voilà qui est bien pénible. ''a'" Rue de la Montagne, surtout, on vi s déambuler des couples énamourés, do uous l'unité féminine gravit réellement le c a on vajre, même au sens propre du me n,ler puisque cette rue mène à la partie haï ' . de la ville, où de nombreuses frite 'PlrL' abritent ceux qui échangent les prem ;t de res arrhes d'amours éphémères, npe- Aussi bien, i! est question de réorf ls 11 tiiser la police des mœurs, laquelle, te tefois, n'aura qu'une tâche ingrate. 0. JULES. Lettre de Termonde le Aperçu de la situation actuelle. — L'hu s- mour terniondois, — L'alimentation et — Reconstructions. — Dans le dis ;e trict de Termonde. — Bienfaits amé ricains. re Notre malheureuse cité voit chaqu< > jour revenir nombre des habitants qu ip s'étaient enfuis lors du bombardement > Déjà plus de 6000 personnes sont ren îe trées, des 11.000 qu'elle comptait avau le que cette effroyable guerre vint y jete le l'épouvante et la dévastation. is Aucun commerce ni aucune industri e- ne fonctionne encore, aussi la misèr si est-elle grande parmi la populatioi te ouvrière. e- Ce qui étonne les nombreux visiteur > de notre ville, c'est le nombre actue 3S des habitants. Il leur semble impossibl que 6.000 personnes puissent se loge 11 dans le gigantesque amas de ruines, par te semé, par-ci par-là), de quelques mai r_ sons restées debout, que représente ; ^ l'heure actuelle Termonde. L'explica >e tion en est pourtant bien simple. Ces -S que la plupart des familles logent dan r" les solides caves voûtées particulière à notre ville. D'autres couchent dan îs des vérandas, dans des chambres d< A derrière, qui par leur position, ont moin souffert que les autres parties. Dans ce >e caves et dans ces pièces sont encadrées deux, trois, parfois quatre familles. es Bref, on se tire un peu d'affaire com me on peut, tant bien que mal. Et, non , obstant, tout le monde a du courage, et |e il faut l'espérer, aura du courage, jus :e qu'à la fin. # # * L'humour terniondois ne perd pas se droits, malgré les terribles ravages d chez nous. D'une maison dont il n a reste plus que les cheminées et la cave 'e un ingénieux propriétaire a fait un café très fréquenté, dit-il, qui s'appelle : D lls vlucht in den kelder ! 1!r D'autres intitulent leur home: Air . cent trous de balle, etc., etc. I u- n * * * ti- ' Les transports fonctionnant régulière ce ment, nous sommes abondamment poui n- vus de tout, même de farine, ns Nous ne sommes pas rationnés; o: la peut se procurer ici du pain blanc o :r. gris avec une différence de prix trè .le minime entre ces deux qualités. L n- viande ne fait pas défaut, mais on pré d, voit pour bientôt un grand renchérisse u- ment par suite de la réquisition de trè es nombreuses quantités de bétail que doi ô- vent livrer les communes avoismanteï n- Le marché du lundi a toujours lieu e m est presqu'aussi suivi que jadis, ès Le mouvement de reconstruction es s, très lent. Plusieurs personnes ont cons ir- truit des maisonnettes en bois, très pil ;n loresques, car; la plupart du temps, elle u; sont la réduction de l'immeuble qu'hi •st bitait auparavant le propriétaire. L in mouvement %'arrête là, pour les maison le particulières, et dans tous les cas le es lis ractère des rénovations faites est ém: in nemment provisoire. On commence cc li- pendant à reconstruire certains édifice publics ou religieux. On recouvre, pa exemple, la magnifique église de Saiiu à Gilles extra muros, et on répare l'églis ir- Notre-Dame. Les Allemands vienneti us de. terminer !a reconstruction du poii u sur l'Escaut, qu'ils appelknt le s Kei ;e, zog von VVurtembergs Brucke ».Ce por :e est en fer, sauf les assises, qui sont e: s! bois. e-c * • « ^ La situation - dans notre district es ^ sensiblement la même qu'ici. 11 a ét V publié des arrêtés défendant la chasse ' la coupe des bois, et fixant les prix nic xima des denrées. Certaines localité; notamment Merchtem, sont rationnées à des taux variant entre 350 et 40 0. grammes de-çain par jour. et Du chef-lieu de l'étape nous sont ve ù nus plusieurs ordres toncernant la moi ve, l'exportation des bêtes à cornes, v: vantes ou non, des pommes de terre c de la nourriture du bétail. e_ De nombreux secours sont distribué us aux indigents, secours supportés par 1 >s commune. et « * * Ici comme dans beaucoup d'autre ' endroits, ij>araît-il, nous devrons beat jj, coup à la générosité de certains Etal r|_ américains. Monsieur Van Schoor, consul de Co: jil ta Rica, en notre ville, a créé un bt nt reau de renseignements gratuits à qi il- nombre de nos concitoyens doiver )t, l'avoir des nouvelles d'un parent par te à l'armée. es Un membre de la commission amér iè- caine pour l'alimentation en Belgiqu est venu visiter Termonde le 10 courar a- afin de pouvoir se rendre compte de u- mesures à prendre pour l'assistance d notre population si éprouvée. JERA. Echos Calendri 15 février. — -Soleil : lever, 7 h. 1( coucher, 5 h. 19. — St-Faustin. .16 février. — Soleil : lever, 7 h. $ ' coucher, 5 h. 21. — Mardi-Gras. 17 février. —Soleil ■» lever 7 h. 0' coucher 5 h. 22.— Cendres ; St-Thé dule. et ■ St-Julien-> martyrs ; -St-Fausti - .nart i . S. M. Albert, roi de Franc 1 Les ..Belges auront ■ lu avec -quelq étonnement l'entrefilet d'un journal Madrid annonçant gravement que le i - de? Belges méditait d'accord avec Joff - de renverser le gouvernement de la P 1 jubiique et d'accepter ensuite la cc ronne de France. à N'est-ce pas que tout est grandie 1 dans cette guerre, l'artillerie, l'héroïsn l'endurance... et les bourdes l? Cette pi r santerie-là est bien tirée... avec une piè - le 42 ! Elle traînait déjà dans le public il y \ 2 mois ; mais par ces temps de guerre tout est grand, les déplacements se lents et il est raisonnable de voir u plaisanterie aussi lourde mettre 2 mt pour atteindre Madrid. Une chose que les pères de cette bour ont perdu de vue c'est qu'il serait dif 5 cile de faire passer le prototype'de l 'hc à neùr et de la fidélité à la parole donn , pour le prototype de la traîtrise. La réduction de la natalité en Fran L'Académie des Sciences à Paris s'e ' occupée dans sa dernière séance de diminution des chiffres de la .natal 2n France. Quelques membres ont recc nu non sans s'en préoccuper que la > luation de la France doit inspirer : jraves inquiétudes. Les listes des.pcrl . 1 la guerre ont beau ne pas être publié* , 1 faudra plusieurs générations pour r; , traper les pertes. En effet le système i' limiter à deux le nombre des enfants permet guère aux naissances de dépasi v !e ïiorfibre des décêè. La loi, croie ri t-i devrait frapper lourdement lés célibat r?s et on devrait favoriser sérieuseme les familles nombreuses. Le conseil d'Etat Colson exprime le désir de ne £ voir exciter la haine des étrangers car France devra forcément_recourir à le concours pour tenir son rang, dans x monde s Les canons... embêtai Nous avons lu l'autre jour, des dé] s ches qui nous racontent que 11 obus al " mands seraient allés effrayer les bra\ • Suisses qui ne s'y attendaient guère t malgré leur neutralité. Ces obus étai( il est vrai destinés à des batteries fn t çaises en position près de la fronti< - suisse... mais avaient dépassé le but. Cela rappelle l'histoire amusante c s canons de siège luxembourgeois. - Grand-Duché... Mais avez-vous rem; e qué combien facilement un grand-duc s — qui toujours n'est qu'un petit pays - se prête â des situations d'opérette. I - a déjà le Grand-Duché de Gérolstein. - bien, le Grand-Duché de Luxemboui s qui n'avait pas de grande armée, croy r assurer la neutralité de son petit ter toire en achetant de grands canons e longue portée. Sait-on ce qui arriva? t ne purent jamais être employés même t l'essai car quoi que l'on aurait fait • obus tirés auraient passé les frontières t et comme on n'avait pas dit au maj a généralissime de l'armée luxembo geoise : « Tirez les premiers, messiei les Anglais », il n'osa jamais faire 1' 3ai des grands canons du grand-duel l :c Si non è vero »... % ' Les Chinois en reding< ' Elles sont réellement à plaindre r > élégantes emmitouflées dans leurs fo J rures de l'an dernier, coiffées des mên chapeaux qu'elles portaient la saison p :- cédente, et songeant, le cœur douloun - sement étreint, aux toilettes qu'il siec - toute femme élégante de renouveler t temps opportun. Mais voilà, la guerre a renversé b s des principes, ancrés à jamais, croyr a on, et, attendu que le « struggle for lif a augmenté énormément en âpreté, i songe avec quelque inquiétude à de n< velles dépenses. s II n'en est pas de même partout. Ai . il nous revient que les Chinois, qui € s n'ont pas à décompter avec les affres < hostilités qui ensanglantent l'Europe tuellement, en vertu d'un décret de 1< président de la République,vont faire c paraître leurs costumes si • pittoresqi j pour adopter ceux créés par l'art oc j dental. Les fils du Ciel revêtiront dorénav; la jaquette pour le négligé et une so de redingote pour les grandes cérén t nies; le tout couronné d'un chapeau h; de forme à très larges bords. Quani leurs compagnes, elles s'inoculeront e notre art de se parer et rivaliseront bi tôt de zèle, affublées de mignons atou avec nos belles mondaines. NOUVELLES DE LA GUERRE er —— ' Sur le front de l'Ouest ', Village et monticule pris Berlin, 14 janv. — Au Nord-Est ' y Pont-à-Mousson, nous avons pris s °* fiançais le village de Norroy et le m< n- ricule 365. Deux officiers et 150 sold français ont été faits prisonniers. D; .es Vosges, nous avons fait l'assaut e? rïilsen et de Ober-Sengeni. 135 pris niers restèrent entre nos mains, ii- o Sur le front de l'Est [j Peu de changement Berlin, 14 janv. — A la frontière s< îa Prusse orientale, nos opérations ie iont suivant notre attente. i. En Pologne, à droite de la Visti ci nos troupes font des progrès dans la ,'ection de Racienz. z. Sur la rive gauche de la Vistule s a'y a pas eu de changements. n n Dans la Bukowine Budapest, 14 févr. — « As Est » nonce : Nos troupes sont entrées d -ladantz. .L'entrée se fit si rapidem fl que l'état-major russe n'avait pas " cemps de fuir et a été fait prisonr e< avec tout son bureau. Le général ci nandant s'est donné la mort. et Différents combats !S Vienne, 14 lévr. —- Officiel. — \-c situation en Pologne russe et eu Gali ti jccidentale n'a pas changé. n Une partie de notre iront dans la 3i gion du Col de Dulla, jusqu'à prés d( i'objet de violentes attaques russes e; pris l'offensive. ;s Nos troupes rejetèrent les forces en it .nies, composées surtout de régiments di oériens, de deux hauteurs doi».liante: n< occupèrent après une attaque à la bay ;e: dette un village, près de VirKbcz. ls L'nc attaque des trempes austro-a ai. .nandes dans les Carpathes centrale :n' ité également couronnée de succès, [er aussi, nous avons arraché à l'ennemi a: importante hauteur pour laquelle o: la combattu violemment depuis quel ur ;emps. lt Dans les combats du 13, nous av fait 970 prisonniers. De même dans la partie méridior !tç de la Galicie orientale en en Bukow: nous avons combattu victorieusemi L'ennemi, qui se tenait au sud-est di 'e' ,-ille Nadworna, a été culbuté et les b eï teurs aU nord de Delatvn ont é.é c quises. Dons ces combats, nous av :n fait un grand nombre-de prisonniers, in ' Dépêches diverses Une conversation avec le général Jo ir Dans la Dépêche de Toulouse n hé trouvions il y a quelques jours la ten — l'une conversation qu'eut avec le g( > ral Joffre un des amis d'enfance de El" mi-ci. Cet ami est en ce moment un g journalistes les plus en vue du M aii /oici l'entretien tel que le donne ri journal français : à «Tout va bien, particulièrement bit 1'= s'écria Joffre avant que j'eus le tel à de rien lui demander : « Soissons? ce 'es un contre-temps, peut-ê^re aussi faute, si vous vous le vdulez mais >r' tous cas ce n'est qu'un épisode. Je : d'ailleurs jamais douté une minute irs triomphe final de notre cause. » Ainsi parla Joffre, d'ailleurs, déjà ie ' début des hostilités. Encore main.er en s'exprimant de même un sou éclaira sa physionomie, mais néamui >te les anxieux souvenirs de la marche lemande sur Paris et la défaite de Cl 1US leroi me revinrent à l'esprit, ci Vous " vriez, dis-je à Joffre, m'exposer un : plus clairement ce qui s'est pass< Charleroi. Je demandai s'il est v ' Ï comme on le croit dans le public :iussi à l'année, qu'alors en Belgi en uous avous été débordés par des foi colossalement supérieures. Le géu j Joffre, qui n'a jamais de sa vie émis contre-vérité, me répondit là-dessus e » on « Absolument pas ! En aucun cas ! )u- tre armée était assez forte. La bat: de Charleroi aurait dû être gagnée nsi nous et plutôt dix.fois qu'une 1 Elle ux perdue pour nous par notre faute, à i les se du manque de direction ! Longtei îc- avant le début de la guerre, il m'é ■ur clair que quantité de nos génér is- étaient à bout et fatigués. J'en avais les couvert de suite quelques-uns comme :ci- capables, et non à la hauteur de leui clie. Pour d'autres je m'étais pi is à i mt ter, d'antres encore m'inquiétèrent rte rieusement. J'avais émis l'opinion 10- remplacer daus la. direction supérii tut de l'armée les éléments fatigués, yi à inemployables, par des forces plus de tics, et j'aurais réalisé la mesure i :n- la nécessité sautait aux yeux, malgré rs, commentaires et les intrigues. Mai 'guerre vint trop tôt. » Il arriva aussi que paniii les généraux auxquels j'avais donné ma confiance, il y en eut qui n'ont pas répon-.. du à mon attente. Puis, le véritable con-ducteur d'armée ne se révèle souvent u>' qu'à la guene et non dans ce que nous ">n~ appelions « la grande boutique ». La ats responsabilité à la guerre est souvent tellement lourde qu'elle paralyse parfois les plus brillantes capacités chez les jn' .îommes même les plus méritants. Et cette catastrophe frappa également quelques-uns de nos généraux. Chez eux, .1 se pioduisit quelque chose comme l'anihilation de tous leurs moyens. Je reconnus leur fa.blesse et dus m'incli-ner. A plusieurs d'entre eux j'étais lié d». j>ar les liens d'une bonne camaraderie, si. oui, même pour certains par les liens de l'amitié. Mais, si j'aime certes mes amis, [le, l'amour de la France m'est encore plus d.- cher. Je leur ai enlevé, sans hésiter, leurs positions, ce qui devra se faire avec il moi-même, dès que je deviendrai incapable ou trop faible. Bieu entendu, ce n'est pas mie punition pour ceux qui ont été frappés. Ce n'est qu'une mesure dictée pour le bien public. J'eus le cœur an" gros de devoir me montrer si dur.Quand 3nî i'étais seul je fondis en larmes. » snt . k « Et maintenant », demanda le journa-;cr liste. « Il est regrettable que la situation |m_ actuelle ne présente guère de possibilité de manœuvres finales. Ou bien, vous aurez bien encore en poche une surprise pous nous? » r « Cela va de soi ! Bien entendu ! », ré-a pondit Joffre en riant. Et il ajouta coni-c"~ me s'il avait voulu éviter ou rencontrer ., d'avance d'autres questions peut être Ie' encore plus indiscrètes: Manœuvrer? sn,1 Au fond nous ne faisons pas autre cho- • a se. Napoléon affirmait qu'il gagnait ses batailles à l'aide des jambes de ses sol- n<:" dats. Actuellement on les gagne à l'aide S1" des locomotives ! Mais c'est là toute la ' ct distinction. on- ,, Réponse des Etats-Unis à la déclaration allemande s ? Berlin, 14 févi\ — La note américaine i,â à l'Allemagne dit : ir'e Le gouvernement américain croit qu'il 1 a est de son devoir de faire connaître ami-iue calement et avec la plus grande déférence, filais aussi fran'.'lifeie 'r* et sériel-ons sement à l'Allemagne, que Amérique attire l'attention de l'Empire sur les e conséquences graves que peut avoir l'exécution des projets qu'il a annoncés. :nt' Le gouvernement américain estime ' ':i qu'il est de sou devoir de demander au au" gouvernement allemand de réflécliir aux on" conséquences que son projet pourrait ons avoir pour les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne, si les forces navales allemandes devaient détruire un navire marchand américain ou occasionnerait la mort d'un sujet américain. îfre Le gouvernement américain est d'avis ous qu'un blocus n'est pas prévu en l'occur-eur rence. La déclaration ou l'exécution du U£_ droit d'attaquer et de couler tout navire ce. qui se rendrait dans les régions indi-c]cs quées de la mer ouverte, avant qu'il soit jj; constaté que le navire appartient ou non jg à une nation belligérante ou que le chargement est composé de contrebande, serait une manière d'agir tellement en u>>' contradiction avec tous les précédents '!'* de la guerre navale, que le gouverne-' ment américain ne peut pas admettre que lin<i le gouvernement allemand la considère ,etl comme possiole. La présomption, que J ,al des navires ennemis hissent abusivement u un pavillon neutre, ne peut pas constituer une supposition justifiable que tous ad les navires qui passent dans la région anl o.oquée doivent être cons.dérés comme r!n suspects. C'est justement pour résoudre cette quest.on que le gouvernement amé-'ll ricain préconise le droit à l'examen. iar Le gouvernement américain a irnrné-diateme:it pris connaissance de la note P,e; allemande. Elle saisit l'occasion pour 1 .' faire remarquer avec la plus grande dt rai. I(;.rence au gouvernement allemand que e .es Etats-Unis n'ont donné lieu, de leur 'lut côté, à aucune critique'au sujet de l'at-,ces a tilde non conforme à la neutralité, que -ra' d'après l'avis de l'Allemagne, les gou-L11K vernements de certains ntats neutres • auraient Critiquée. Pour ce motif, le No gouvernement américain croit avoir le lilli droit de prendre cette attitude en cas de pa: nécessité. fin Si les commandants de navires de :au- guerre allemands agissaient sur la sup-npf posit.on que le pavillon des Etats-Unis tait n'est pas amené de bonne foi, le gouver-au. nement américain pourrait difficilement dé- v'oir dans ces agissements autre chose in qu'une violation impardonnable des tâ droits des neutres, violation qui ne pout-lou- rait pas concorder avec les rapports ami-sé eaux qui existent aussi heureusement di entre les deux nations. inri Dans le cas où line telle éventualité te-dés, jrettable se produisit, le gouvernement ieu- américain se verrait obligé de rendre le loin îbuvefnement allemand sérieusement : le; responsable, des agissements de son ami-s la rauté et de prendre toutes mesures nécessaires pour défendre la vie et les pro-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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