L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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16 februari 1915
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s.n. 1915, 16 Februari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0r9m32nz1g/
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16 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 60 REDACTION ei ADMINISTRATION 14. RUE ROUGE. 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux 28, RUF LFON FREDFRIC 2S L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers Il UDF A trx OUVERTS U If) :1 midi 't de in ri 17 heures S S VON Ch.S A FOR F A l'I 14. RU h ROU(iE, 44 \NVRRs Une légende sur nos musées Nous sommes dans la période des lé: gendes, qui voisinent avec les fausses nouvelles sur les batailles gagnées o.. perdues, selon qu'il s'ag.t aes troupes amies ou ennemies, sur la participat.on à la guerre de pays restés neutres jusqu'ici, de violation de neutralités, surtout celle de la Hollande, etc., etc. L'autre jour le Handelsblad, d'Anvers, s'est encore élevé contre ces ic vertel-sels » qui veulent qu'Ostende est reprise par les Anglais, que telle et telle bataille a é.é gagnée èt qui en saven. plus que les communiqués des deux adversaires en présence. Certaines de ces légendes naissen'. spontanément et leur éclosion est favorisée surtout par la nervosité bien compréhensible du moment actuel. D'autres sont créées, de propos délibéré, par det milieux, par des agences ou par des journaux, dans le but d'entretenir U. confiance du public d'un côté et de nuire autant que possible à la réputation de l'adversaire. ■ Une des légendes dont nous vouloti; nous occuper ici est celle du vol ou de la destruction d.e nos trésors artistiques par les armées occupantes. Si le fait de verser du plus pur de notre sang nous est. pénible, la perte des chefs-d'œuvre de nos grands maîtres dans tous les domaines des arts et des sciences n'est pas moins de nature à nous causer des regrets, qu'en outre les générations à venir partageraient avec nous. Ce sont encore les journalistes émigrés depuis le siège d'Anvers qui alimentent surtout cette rubrique fantaisiste. Le XXme Siècle raconta l'autre jour qu'un professeur de l'Université de Gand, réfugié à Cambridge, avait rapporté qu'à Bruxelles les Allemands avaient commencé le déménagement du Musée du Cinquantenaire. Selon le journal émigré, l'éminent historien Franz Cumont se serait dévoué en vain ; i! avait été imnuissant à rien sauver. Etant intervenu en montrant ses multiples parchemins de membre correspondant d'académies allemandes, il avait été repoussé sans plus. Les journaux français et anglais se mêlaient naturellement de la chose. Déjà en décembre l'enlèvement de l'« Adoration » de Van Dyck avait été formellement démenti. La médisance tint bon et, la presse neutre s'en étant mêlée, le gouvernement allemand eu Belgique chargea des fonctionnaires bel ges de laire une enquête officielle au sujet lie la situation aes niusees ae £>ru-^elles. Cette enquête tourna à la cou-luSien aes malveillants qui depuis plus ue six mois organisent ...es campagnes ae mensonges crue caioiuniés comme ai ia situation actuelle n'était pas aeja as-jcz maiiieureuse sans cela. Voici donc la déclaration que vient de laire .e secrétaire général de l'adiuint» [ration des. tieauK-nrts à uruxeiles : .Ministère des Sciences et des Arts Administration des iieaux-Aris Bruxelles, le 10 janvier 1915. Excellence, A la suite de la démarche faite auprès de moi, j'ai l'nonneur de vous déclarer que, d'après les renseignements qui nieront tournis par les administrations com-iieten.es, nul oDjet faisant partie des .«.usées de l'Htat à Bruxelles n'est sorti des col.ections depuis leur fermeture au mois d'août. Je vous prie d'agréer, Excellence, les assurances de ma haute considération. Le secrétaire général, (signé) DE LA VALLEE-POUSSIN. A Son Excellence Monsieur von Sandt, cnef de l'adm.nistration civile allemande près le Gouverneur Général en Belgique. Les campagnes de mensonges ridicules n'en continuent pas moins, dit un con-irére de Bruxelles. La semaine dernière encore, n'a-t-on pas vu renvoyer tous les enfan.s des écoles de' l'agg.omération bruxelloise, parce que « des médecins allemands devaient venir inciser tous les enfants dans le cou pour les faire tous mourir » ? Et dire qu'il n'y a eu aucun .nstituteur, aucune institutrice et aucun bourgmestre ou écheviii qui ait osé, le jour même, s'élever contre une aussi invraisemblable monstruosité. Ce n'est que devant la crainte de l'odieux ridicule dont on allait se couvrir que le lendemain ou le surlendemain la police pria les reporters de démentir dans les journaux cette abominat.on insensée. il serait tout de même temps que It peuple belge se ressaisît et retrouvât son traditionnel bon-sens. Plus tard, nous rougirons devant l'étranger d'avoir subi une aussi longue éclipse de jugement et de raison. Lettre de Gharleroi Le Devoir. — Petit poulet à Alcibiade. — Les tire aux iiancs ae notre ..mince citoyenne. — Les délateurs. — La question du charbon. 11 est souvent question du devoir depuis l'occupation, u aucuns lont leur de voir avec un bel héroïsme et il convient de les louer sans réserve, d'autres... Les premiers sont ceux qui, avec ur admiraoïe dévouement, soin partis a l'appel de leur roi et notre région peul être lière du nombre de volontaires, qu au coup de tocsin ont laissé tamiiles ei ait aires pour ne songer qu'à la Patrie. Ce sont encore ceux qui, restés ici, se sont dévoués au chevet des victimes de la guerre ont organisé d<;s œuvres d'as-sisutnee pour les temmes, les entants, les sans-travail. Inutile de les nommer; tout le monde ici les connaît et puis, ils sont trop, ceu> qui, sans ostentation, font crânement leur devoir. Notons d'ailleurs que ce ne sont pa< ceux qui parlent le pius haut du Devon qui le pratiquent le mieux. Au début dt la guerre un de nos pérorc:urs les plus illustres, monta dans sa cathèdre pour indiquer qu'il lallait rester au poste, il lu même venir des nurses pour la Croix rouge de son patelin et dénonça comme traître qui déserterait le champ d'honneur.L'armée envahissante était à peine annoncée que le Sire de Fiche son Camp promenait son patriotisme échevelé sur notre littoral, plantant là ses nurses, sor échevinat, toute la boutique. De la plage il échoua en Angleterre ; à cette heure i représente bruyamment la Belgique du Hâvre à Paris et de Paris au Havre. Jean Frolo a ri, puis est allé coller sur la plaque indicatrice de la rue Des trée à Marcinelle cette dure surcharge « Rue de Judas ». Jean Frolo ne mâche pas ses mots. Une famille bruxelloise nous a appris que notre Alcibiade pousse en ce moment des plaintes amères sur le sort des exi lés, ce n'est pas nous qui sommes, à plaindre, ce sont eux. Il ne faut pas croire que ce soit si gai, écrit-il d'être hospitalisé chez les Anglais. « L'ennui, les découragements,y abat tent les meilleures énergies... Le travai est refusé aux Belges... Ceux qui comp-la-dessus connaissaient mal la si luation économique de l'Angleterre, ignoraient ffi vigilance farouche avec laquelle chaque corporation de travailleurs se détend contre les chômeurs, les, auvriers non qualifiés, (sic) et les gâte-salaires (resic). Tiens tiens ! Toute cette réglementation féroce est cependant parmi les premiers dogmes du socialisme. Se serait-on attendu à en voir apprécier si dûremeni les méfaits par un pape rouge? L'article finit par ce cri du cœur aussi naïf que personnel : « Et surtout que d^ nouveaux réfugiés ne viennent pas augmenter encore nos difficultées présentes. » ' Hé non chéri! on n'ira pas! Garde pour toi tout le plum-pudding et le cake ! Nous mangerons, nous, du pain noir... que nous aurons gagné à la sueur de notée front. Mais revenons-en à ceux qui ne font pas leur devoir. Ce sont, il faut le constater à regret, les trop nombreux « tire aux l iane » qui refusent des services commandés; on en va juger quelques centaines qui refusent de prêter main-forte à notre administration communale, et pourtant il y aurait de la besogne à faire observer les règlements sur le débit d'alcool, sur la circulation, sur la prohibition du bonneteau, etc., etc. Ce sont ceux encore qui en ce moment se livrent si nombreux à la délation, qui voient partout crimes et délits souvent imaginaires et'lancent des lettres anonymes contre parents ou voisins au point l'écœurer le pouvoir occupant. Rien de plus honteux et de plus vil et <:es procédés là ne sont excusés ni par l'affolement ni par aucune cause excusable. v Notre Bourse du lundi voât revenir petit à petit son animation quoique bien des industries chôment encore. A la dernière séance on faisait des gorges chaudes sur les appréhensions qui se manifestent à Bruxelles au sujet d'une prétendue hausse du charbon. Les charbonnages vont fermer, dit-on. ie combustible va devenir à un prix inabordable. ' Qu'on envisage de ci de là la cruell* nécessité de réduire encore l'extraction, voire de fermer l'une ou l'autre houil-lière, rien de plus exact, mais ce n'est itocks. Il y a du charbon en tas tanl qu'on en veut c'est l'acheteur qui manque.JACQUES BERTRAND Echos Calendrier u 16 février. — Soleil ; lever, T h. oy ; ^ toucher, 5 h. 21. — Mardi-Gras. ^ 17 février. — Soleil : lever 7 h. 07 ; coucher 5 h. 22. — Cendres ; St-Théo- ^ Iule et St-Julien, martyrs; St-Faustin, w iiiart. j 18 février. — Soleil: lever, 7 h, 05; toucher, 5 h.24. — St-Siméon, év.-et ni.; \ St-Lucius, m. MM. Franck et Ryckmâns en Hollande Ainsi qu'il résulte d'un communiqué irréprochablement monolingue de la Com- , mission intercommunale, M. L. Franck a eu l'avantage d'exposer la narration de ^ son expédition en Hollande en compagnie de M. Ryckmâns. Il y a traité avec les ministres néerlandais différentes ques- ^ rions concernant l'approvisionnement èt a eu par la même occasion l'heur de " s'entretenir avec des officiers belges qui _ lui ont donné des détails concernant les ^ opérations qui précédèrent et suivirent , l'évacuation d'Anvers. .11 paraîtrait que ^ l'autorité civile n'a aucunement nui aux ^ opérations militaire*;. Bien au contraire, douée d'une clairvoyance peu commune, , l'autorité civile, abandonnée à elle-même, r' aurait agi tout en l'ignorant conformé ^ ment aux désirs non exprimés du général j de Guise. Heureuse issue!. ^ Taxe sur les absents J! On nous demande s'il, est vrai qu'une ,\ société anversoise s'est fondée dernière- i ment ayant pour but d'avancer pour les r, absents le décuple des taxes auxquelles y ils vont être astreints par suite de leur a absence, non motivée. Cet'.e société payerait donc l'amende, puis ferait ap- q poser les scellés sur la maison ou prô- c. priété de leurs clients jusqu'à leur re- p tour. r Nous ne savons si cette société existe, fi mais elle rendrait un bien mauvais ser- f, vice en l'occurrence. q Il nous revient que l'on prendra comme brise d'absence, tous les contribuables i qui n'auraient pas renvové leur déclara-lion "des contributions personnelles avant le 1er maï*s prochain. Garde civfque Ce matin a eu lieu l'appel de quinzaine, -de nos ex-soldats citoyens. Il y a j eu énormément de retardataires qui au- ] ront à se présenter à la Kommandantur pour faire régulariser leur absence.L'ex- c cuse de certains d'entr'eux était tout au t moins joyeuse. La faute en incombe an s carnaval ! disaient-ils. , t Cela nous rappelait le bon vieux temps t lorsque, le dimanche de carnaval, il y c avait prise d'armes à 8 heures du matin, j Combien de gardes la figure décomposée, à moitié habillés ou lavés, arrivaient t à l'exercice en retard. Nous ne saurions t l'évaluer, mais les protestations n'avaient. aucune influence sur la décision des chefs et il fallait « marcher » quand même. Dans le premier régiment seul, il y a encore à ce jour près de 800 gardes qui ne se sont pas faits inscrire sur les contrôles des autorités actuelles t Qu'ils v prennent-garde, une enquête 1 est ouverte et pour cette simple forma-, c 'ité d'inscriVion, il serait stupide d'en- r courir des amendes ou de la prison c j Pour Termonde ( Tennonde qui, avec ses environs, a \ connu les horreurs de la guerre, voit ra- \ nimer ses ruines par le retour de sa po- * pulation. î Plus de six mille citoyens, pris de la nostalgie, presque exclusivement des j ouvriers, sont revenus dans leur ville natale. Qu'y cherchent-ils? Du travail? C'est à peine si deux usines font de timides essais de reprise industrielle et la bourgeoisie a été dispersée par la destruction de ses habitations, dont une cinquantaine au plus restent debout. La vie ouvrière qui ne peut plus s'appuyer sur le travail n'a plus d'autre * soutien que la charité. x Tout fait défaut ; mais la confiance j dans l'avenir, justifiée par le glorieux , passé de la cité, soutient le courage des j habitants. ( Ils s'entassent dans les maisons ou- ( vrières restées debout, dans les caves, , dans les greniers, dans les installations j de fortune, qui surgissent comme par s enchantement, dans les arrières-bâti- ; itients; dont l'existence n'est révélée que , par le sentier battu, conduisant de la rue au gîte à travers les décombres et révélant la vie cachée, comme le passage du gibier marqué dans les herbes. La misère est grande ; vêtements, 1 linge, literies, tout a sombré dans l'in- i cendie, et c'est pour remédier surtout à cette détresse qu'une section auxiliaire l'assistance pour Termonde et environs trouve justification. ( Klle soulagera, en une certaine me- ' *ure, la mission si lourde que le Comité 1 National et le Comité Provincial de Secours ef d'Alimentation poursuivent ! avec tant de générosité Elle s'adresse à tous ceux qui par des-êtements, des linges, des literies ou 'autres dons, voudraient plus spécialc-îent soutenir une population qui, pla-ée devant le néant, se soutient par la ensée que Termonde résuscitera de ses endres et sera digne de son passé. Lé Comité pour Termonde et envions, qui a son dépôt : 42, rue des Palis» à Bruxelles (Palais des Arts) , a éjà reçu des envois variés, destinés à "mlager les misères de cette région si prouvée L'industrie anglaise et les couleur." pour étoffes. On le sait, le gouvernement anglais e :s cercles commerciaux se préoccupeir érieusement de délivrer l'industrie dérouleurs pour étoffes de toute dépen ance allemande. On examina déjà plu ieurs projets mais tous durent être mi^ c côté comme irréalisables. Une fois d« lus Runciman, le président de l'offic* ommercial anglais, annonce un nouveau lan pour avantager l'industrie anglais* es couleurs pour étoffes. Le capital poui i société nouvelle à créer comportera 2 lillions de livres sterling et le gouverne-lent y participera peur la moitié souî-Drrne d'avance. L'avance gouvernemen-ale portera 4 % -d'intérêt et peut être emboursée en 25 années. Le gouverne-lent consent à un secours de maximum 00,000 livres sterling dans le seul but d aire des recherches et travaux d'analyse )es techniciens et des économistes émi ents anglais sont opposés et très scep iques quant aux projets de fondation, 'une industrie anglaise en la matière, ls ne croient pas qu'il leur réussira de s« endre définitivement indépendant d( Allemagne, même si on pouvait réussii u moyen " de mesuTes douanières. Cetb idépendance alors se fera en sacrifiant la ualité. Mais les marchés étrangers ne s< ontenteront pas de cette infériorité de-iroduits tissés ainsi coloriés et préfére-ont les produits d'autres provenances it alors c'est toute la vie de son imposante. industrie ..textile qui est. mise en [iiestion. Les outils d'un peintre de l'antiquité il nous est parvenu si peu de chose.-iur la technique de la peinture antiqui jue longtemps on s'est cassé la tête" ei ain. Nous serions restés longtemps en-:ore dans l'ignorance si deux heureuse;-rouvailles ne nous avaient permis de eter un regard sur la façon de travail-er des anciens artistes. Une des deux trouvailles vient d'êtrt iétruite par la guerre. Les couleurs an iques, trouvées à Hérimus St. Hubert. ;i importantes pour l'histoire de cett< echnique, et conservées dans la collec ion de M. Huybrigts, à St. Trond sont devenues au cours du bombardement la >roie des flammes. Dans les environs du . castel romain \duatuca, la Tongres actuelle, Huybrigts François, au cours de ses explo •ations qui durèrent des dizaines d'an-îées, mit à jour de nombreux objets. IT'est en 1898 qu'il trouva les couleurs lans un grand tumulus. L'heureux col-ectionneur put ainsi réunir des milliers i'urnes, des monnaies, des cruches, des bronzes, etc. Les pièces les plus impor-antes de sa collection furent de nombreux restes de couleurs et des objets iestinés à la technique du peintre qu'il nit également au jour. Il y avait là plus :le 100 carrés de 1.3 cm. de large sur t cm. de haut- qui se trouvaient casés ians un ble>c de. bois à diverses cases. II f avait plusieurs sortes de rouge, de aune, différents noirs, bleus, vert3 et jris. La couleur blanche était sû-■ement faite avec du blanc de plomb. Dans une caissette en bronze on trouva io tubes en bronze de 5 sur 5 cm. de îaut et 3- cm. de diamètre et qui contenaient également des couleurs, du *ouge foncé, de l'ocre, du noir et des mé-anges de couleurs noirs. Tout près des :aissettes il y avait un étui en fer avee les pinceaux qui laissèrent deviner com-nent les poils y avaient été fixés. Toul :et attirail était complété par des stylets, me cuiller en bronze, un plat en marbre jris, et deux cercles de métal. On ne connaît qu'un pendant de ces .rouvailles. Il fut découvert à Saint. Médard-des-piès, dans le tombeau ro-nain d'un peintre où l'on trouva également de nombreuses couleurs en flacons 3t des écuelles. A l'analyse on découvrit dans ces couleurs de la cire et des mélanges de cire et de résine. Ce n'est qu'après cette découverte qu'on peut reconstruire la façon d'opérer des peintres antiques pour laquelle on n'avait auparavant que des vagues indications Nominations M*. Vandenheuvel, ancien ministre de a justice belge, ministre d'Etat, est tommé ministre de Belgique près du Vatican, en remplacement du baron l'Erp, démissionnaire. M. Félix Fucher, gouverneur général lu Congo belge, sera remplacé sous peu lar-M, Henry, le vice-gouverneur actuel.Le gouvernement belge a nommé M. lîoffart, directeur aux colonies, consul :1e Belgique à Flessingue. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest Berlin, 15 février. (Wolff.) — Au Sud d'Ypres, près de Saint-Eloi, nous ivons pris à l'ennemi environ 900 mètres de :a position Ses contre-attaques , )iit été vaines. 1 Paris, 14 février. (Reuter.j — En ( Belgique, Nieuport, nos transchées dans ; Les dunes et Ypres ont été bombardés : [>ar l'ennemi. Notre artillerie a bombardé les batteries ennemies depuis la Lys jusqu'à .'Aisne. LTn détachement ennemi, qui a essayé de s'introduire dans nos tranchées près de Noulette, a été arrêté par le feu de notre infanterie. En Champagne, la ville de Reims a* de nouveau été bombardée. Nous avons obtenu des résultats en Lorraine, 011 nous avons pris sous feu les tranchées ennemies.Les résultats d'une attaque sur nos avant-postes à Pont-à-Moiisson ne ««ont pas encore connus En Alsace l'ennemi a pris l'offensive dans la vallée de Lauche. Deux colonne.1-, ennemies s'annonçaient des côtés norc* et sud de la rivière. Ne>s skiers les on irrêtées. Elles sont maintenant en cou tact avec nos lignes avancées. A Ypres On écrit de Dunkerque en date du 5 courant au « N. R. C. >; Ypres est encore toujours atteint par le feu de l'artillerie allemande et bombardé régulièrement. On a dit que tous les habitants y étaient revenus, ce qui n'est pas vrai. Il est vrai qu'en dépit df outes lés misères quelques habitants ;ont restés comme cela se présente même dans les petits villages entièrement en '•uine,. La plupart des habitants .d'Ypres >e sont enfuis depuis longtemps, quoiqu'il y ait encore des magasins et des cafés qui sont rest.és ouverts ; il y a mê me des coiffeurs qui servent encore leurs clients. ^ Le dommage causé à la ville est moin :ire au côté Sud, quoiqu'il soit encore as-^ez considérable. C'est le centre qui a le plus souffert. Ce qui est: remarquable. :'est que la statue qui se trouve près des Halles détruites, soit encore intacte. Les quelques habitants qui se trouvent encore à Ypres logent évidemmen! dans leurs caves. Celui qui n'a pas uni bonne cave, reçoit l'hospitalité .chez le voisin. Il y en a pourtant qui dorment dans les chambres île leurs maisons à moitié écroulées. Berlin, 15 février. (Wolff.) — Dans les environs de La Bassée, l'ennemi . fait une vaine attaque; quelques douzaines de prisonniers restèrent entre nos mains. Les tranchées avancées que nous avions perdues au Sudelkopf, le 12 février, ont été reprises par nos troupes. L'ennemi a été expulsé de Sengern, il a ensuite évacué volontairement Rems-pacbA la Basset Le témoin oculaire du quartier général anglais au Nord de la France a fait un long rapport sur les opérations à la Baisée. Un corps à corps a eu lieu à Grivën-chy le 25 janvier. Les Allemands percèrent la ligne anglaise et entrèrent dans le village, mais par une contre-attaque à la baïonnette les anglais les en expulsèrent. On s'est battu ferme pendant deux heures. . Le témoin oculaire est heureux de pouvoir parler des sentiments humanitaires d'un officier allemand qui a sacrifié sa vie pour sauver celle d'un officier français. Ce dernier était enseveli sous un mur écroulé. L'officier allemand a traversé une pluie de balles pour aller au secours du Français, lui a donné à boire, et est tombé lui même, frappé par une balle égarée. En Angleterre Un journal anglais contre l'abus du pavillon neutre Le « Daily Express » proteste énergi-quement contre l'usage par les navires de guerre anglais du pavillon des pays neutres comme ruse de guerre, et il continue : « Par l'emploi du pavillon des neutres, l'opinion publique en Angleterre a é'é fortement émue ; depuis quand doit-on descendre le « Union Jack » de peur? Même si cette ruse de guerre est admissible, la résolution de l'amirauté reste quand même très dangereuse . » Sur le front de l'Est St. Petersbourg. 14 février. Du quartier général : Sur le front: de Njemeh, à la Vistûle, à 'ouest d'Inburg, dans la région de Lyck, >rès eie Kadzilo et à l'est de Sierpe nous ivons livré des batailles. Dans la région le Lyck nous avons repoussé l'ennemi. Sur la rive droite de la Vistule notre ar • :illerie a bombardé des colonnes enne-nies dont les mouvements avait été :< narqués dans différentes directions. Dans les Carpathés nos troupes ont jris des positions dans la région de Szvid-îik. Il en est de même au Lupkowpas et j la San supérieure. . Sur le front entre Uszok et Fucholka-tK>s nous avons quelque peu fait reculer es Allemands de la hauteur près Ko duwka. Les Allemands se sont retranchés à quarante mètres de nos tranchées. Près de Wyschkof nous avons repoussé eles. attaques acharnées de l'ennemi Berlin, 15 février. (Wolff.) — L'ennemi a été expulsé de Piktupoenen, an \Te>rd de Tilsit, il est poussé dans la direction de Tauroggen. Sur et au-delà de la frontière, à l'Est le Seenplatte, les batailles de poursuite continuent. Partout, nos troupes avancent rapidement. Les colonnes allemandes entrent en contact avec l'ennemi qui s'avance dans les. environs de Kolno. Dans la région de la Vistule, nous continuons à gagner du terrain Nous occupons Racionz Dans les batailles précédentes, nous avons fait de nombreux prisonniers et pris six canons. En Pologne, à gauche de la Vistule, :l n'y a pas eu de changement notable Peu de changement Vienne, 15 février. — Officiel ; En Pologne russe et en Galicie, rien de spé cial ne s'est produit. Dans les Carpathes les combats continuent. Hier fut prise la ville de Nadworna et l'ennemi fut rejeté dans la direction de Stannislau. Sur le théâtre de guerre Sud, sauf quelques escarmouches, la situation res te inchangée. La Bukovvine évacuée Vienne, 15 février. — Le « Neue Wiener Tagefelatt » mande de Burdujani : Toute la Bukowine a ^té évacuée par l'ennemi, sauf près de Czernowitz, où les Russes se sont retranchés en attendant d'autres combats, quoique Czernowitz ait été elle-même complètement évacuée par les Russes. Nos troupes oui presque atteint les portes de la ville. Des personnes qui sont arrivées de Bis-nit'z racontent que les Russes se retirent de. Kolomea et souffrent beaucoup du manque d'artillerie. La population attend avec confiance la prompte offensive contre les Russes. Les dommages causés par les Russes dans les localités Gulia-rumora, Kimpolung, Radautz, sont ex cessivement importants. Le soir, les autorités autrichiennes sont entrées à Sutchawa Ce que disent les critiques roumains des opérations en Bukovine De Bucarest : Le critique militaire d< 1' «Indépendance» (roumaine), écrit ri propos de là situation à l'Est: Les Russes^évacuent non seulement lu Bukovine, mais même les défilés dans les Carpathes, suivant leurs propres déclaration^ Ceci veut dire que la pression des armées germano-austro-hongroises esi telle, que les Russes malgré leur supe-rioté numérique, qui cependant n'est plus si grande qu'au mois d'août, sont forcés de se replier. En général, cette- vive acti vité en Galicie ne signifie sans doute rien d'autre, sinon que cette province doit être nettoyée de l'ennemi. Si c'est vrai que les armées alliées combattent victorieusement près de Cole>mea, il faudra s'habituer à l'idée que le drapeau russr qui flotte sur Lemberg sera sous peu également en danger. L'évacuation de la Bukovine et des Carpathes forme deux événements très importants dans la guerre actuelle. ' Si les Russes ne reçoivent pas d'importants renforts, ces deux événements ne manqueront pas d'influencer très fortement la suite des hostilités. Le sort tle Varsovie I < Hamburger Fremdenblatt fait télégraphier par les correspondant de guerre qu'àja suite de !n retraite g/ nérrde de l'armée russe de la Pru^s-orientale la chute- de Varsovie devient possible. Les Russes ont déjà mis en état de défense, en présence de cette possibilité, la position ,fortifiée d'Ivango--od qui paraît*imprenable. Les feuilles d< Stockholm apprennent de St. Péters bourg que Kowno et Wilna sont également mis en état de défense et un tiers

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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