L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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17 februari 1915
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s.n. 1915, 17 Februari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx07132/
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^ |tfl^i^ed&l7 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 61 £/ se^^pACTION j et ADMINISTRATION 14. RUE ROUUE, 44 ANVERS [jour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28., RUE LEON FREDERIC, 2 L'AVENIR ItUltEAtTX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUfiE. 44 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Ne nous payons pas de mots ! Les lieux communs, les phrases à cliché, les mots à fortune régissent l'opinion publique bien plus que les réalités ou les laits et souvent l'entraînent plus loin qu'elle ne l'aurait voulu si elle n'était pas galvanisée par eux. Chaque événement de quelque importance a ainsi une étiquette, un mot d'ordre que personne ne songe à modifier, même si les faits le démentent ou l'exigent. Les plus malins s'y laissent prendre, et la face des choses a beau changer, le lieu commun ou lé cliché continue à circuler. Nous avons eu un exemple frappant de ce fait en août dernier."Le 29 juillet au Congrès International pour la Paix, qui eut lieu à Bruxelles, tous les orateurs flétrirent la guerre prévue. Trois jours plus tard, la plus grande partie de ces orateurs conseillèrent au peuple indécis encore de prendre les armes contre r« impérialisme » et le « militarisme ». Homéopathes dans le domaine des idées, sans doute voulaient-ils guérir l'« impérialisme » par le tsarisme, le royalisme ou le républicanisme et le « militarisme » par la guerre. Voilà les deux « mots » de cette guerre. Etudions-en le sens et la valeur. Cela est d'une certaine importance, car ce furent eux qui changèrent la tactique pacifiste des « leaders » dès partis les plus avancés et par suite celle du peuple de plusieurs nations. Ce furent ces mots qui soulevèrent les jeunesses de tous les partis, de tous les pays belligérants et qui suscitèrent les engagements volontaires en masse, l'enthousiasme périodique des soldats et les sacrifices innombrables du 1 ieuple. Loin de moi la pensée de nier ou d'excuser l'« impérialisme» et le « militarisme)). C'est leur importance, leur valeur ou leur moralité entre les nations, leur responsabilité même que je veux essayer d'analyser. Car les « mots » ont l'ait dévier de leur sens cës deux idées, ces deux tendances. Quel gouvernement peut reprocher -au gouvernement voisin de vouloir sa propre grandeur et de suivre la politique d'accroissement de territoire qui est celle de chaque grande puissance? L'Angleterre, la France et la Russie, réunies, disent-elles, pour lutter contre l'impérialisme et le militarisme du voisin, n'ont-elles pas eu les mêmes visées, et l'alliance qui les unit n'en est-elle pas une preuve flagrante? Chacune de ces nations a eu pour but d'aggrandir son territoire, mais les moyens, les procédés auxquels chacune eut recours diffèrent selon leur génie et leur caractère national.L'Angleterre, dont la situation 'géographique, pour 11e pas dire « splendide isolement», également un mot, rien qu'un mot, ne nécessitait pas une armée comme celle de l'Allemagne, a cependant une armée de volontaires, suffisante pour ses guerres de colonies. Lorsque jadis elle se battait contre la France, c'était également à une armée de volontaires qu'elle avait à se mesurer. Une flotte puissante lui était nécessaire, elle l'eut de tout temps. Et lorsqu'elle devint germanophobe elle s'assura le secours de la France, alliée de la Russie, et eut ainsi à sa disposition les armées de deux grandes nations pour lutter contre l'Allemagne. N'est-ce pas également du « militarisme » ? La France, qui reproche à d'autres leur « militarisme », n'est guère moins responsable dans les événements actuels. Depuis 1875 toute sa politique tend à se faire des alliés puissants pour reprendre sa « revanche » (encore un de ces clichés néfastes). Cela ne l'empêcha pas d'ailleurs de faire entre-temps ces guerres coloniales, dites de « civilisation », lie*i commun, qui habillent, pour les esprits tatillons, le fait d'accaparer les colonies les plus riches telles que la Tunisie, la Madagascar et le Maroc, pour n'en pas citer d'autres, et d'inculper les principes de la civilisation aux peuples incultes à grand renfort de mitrailleuses et de Lebels. Quand à la Russie, chacun est d'accord pour lui rendre cette justice : elle n'a pas voulu connue l'Allemagne « imposer sa loi » à l'Europe. Cela est du reste fort compréhensible, et si au lieu de se payer de mots selon notre louable "habitude nous allions au fond des choses, nous verrions que la Russie ne pouvait pas « imposer ou dicter sa loi », h-11011 elle l'aurait fait, mais elle n'était pas libre de ses actions. Occupée à réprimer la lutte pour la liberté et visant à conquérir l'Asie, elle avait assez è faire chez elle et en Orient. Sa politique, à part la question de Constantino-pie, était jusqu'à présent séparée de h politique européenne et n'y avait trail que lorsqu'il lui fallait des emprunts e" des alliés pour étouffer les mouvements de révolte de ses peuples opprimés. Chaque nation agit ainsi et suit h même politique avec les variations qui lui imposent sa situation géographique son caractère original et les ressource! qui lui sont propres. Et toute nation tout gouvernement qui poursuit la mêm< politique aura mauvaise grâce de repro cher à l'autre les péchés qu'ils commet lent eux-mêmes sous une autre dénomination.Voilà donc une analyse succincte de: « mots » qui régirent l'opinion publiqiu pendant cette guerre. L'esprit humain amoureux de simplification, de formule; toutes faites, s'est laissé donner le change. Des centaines de milliers de vies sa crifiées, des désastres économiques, h misère de tant de peuples, la-vie arrêté* dans toute l'Europe, peut-être aurait-or pil éviter ou du moins# enrayer cette ca tastrophe mondiale si on 11e s'était pas payé de mots ! NIKOLAWITZ. Echos Calendrie 17 février. — vSoleil : lever 7 h. 07 coucher 5 h. 22. — Cendres ; St-Théo dule et St-Julien, martyrs ; St-Faustin mart. 18 février. — Soleil : lever, 7 h. 05 coucher, 5 h.24. — St-Siméon, év. et m. St-Lucius, m. 19 février. — Soleil : lever, 7 h. 03 coucher, 5 h. 26. — St-Boniface ; St Mansuéte, év. ; "St-Julien, m. ; Cour d'Epine. Les embellissements d'An ver Qui e>se encore songer, en ces moment pénibles, aux embellissements de notr bonne ville? En passant devant le Théa tre lyrique flamand 011 revoit en pensé ce beau rêve matérialisé il y a quelque années par le jeune maître Vloors pou l'avenue des Arts ! L'artiste avait os concevoir pour la glorification de c géant flamand, créateur de notre école d musique flamande", Peter Benoit, tout 11 projet grandiose, dépassant en envergur tout ce que la statuaire avait jamais réa lise pbur l'ornementation de nos place publiques. Les frais étaient à l'âvenan et nos édiles parcimonieux avaient rer voyé à des périodes plus prospères la de mande des crédits nécessaires. Les ar tistes et les Anversois espéraient. Et voilà que les événements au lieu d nous amener des temps plus prospère viennent nous montrer un avenir d'écc nomies. Voilà le monument Benoit et le projc Vloors sûrement remis »aux calende grecques. Les dimanches tranquille En semaine la ville paraît plus animé' car toute la population ouvrière au liei de.rester enfermée dans les ateliers et le r usines se porte vers les bureaux où ell< doit passer quotidiennement pour pou i voir disposer de l'aide hebdomadaire qu< ■ l'Administration communale leur sert > Tous les ouvriers et ouvrières y viennen et Cela représente une circulation consi . dérable. Par contre le dimanche les rue: ! restent inanimées, sans vie, sans mouve ment, qu'il fasse beau ou mauvais. Si en semaine on ne remarque guèn : l'absence des « filés d'Anvers », le di manche par contre on se croirait au: . jours du bombardement ! On ne voi guère que très tôt les fidèles qui se ren dent aux églises et puis les portes et le: fenêtres restent closes et les gens s'en s ferment! Vraiment les situations chan gent l'aspect de la ville et il est curieu: s de le noter et de l'analyser. Nos corporation: s Quand on se promène au port on es r frappé aussitôt par l'absence de cette ac 6 tivité fébrile d'an ta 11, de ce mouvemen e perpétuel, de ce flux et reflux incessant 0 de lourds chariots, hauts chargés, tiré: -1 pas les mastodontes que sont nos che v vaux de corporations. Au fait que deviennent nos corpora s lions? Leur vie est bien compromise! e 1 il faudra bien des concours pour que le; - derniers vestiges de la vie corporative - autrefois si intense et si riche à Anvers - ne disparaissent cette fois irrémédiable ment. Beaucoup de corporations ont re e misé leur riche cavalerie en Hollande s un abondant matériel lourd et si divers ei chariots, en grues, en ponts, en char relies traîne abandonné, rouillé, sali, 1; ( peinture décomposée par les pluies, sou les hangars, dans les rues avoisinant b port, car les remises dÊs corporation: sont insuffisantes. El quant aux partenaires d*« corpora tions, les « baas », comme on 1 s nomme, il y en a qui sont à la campagne, ou en Hollande près de leurs chevaux, mais la majeure partie de ces braves gens ont montré qu'ils sont gens bravés et ils restèrent. Ils attendent. La taxe sur les absents Une lettre, dans notre courrier de ce matin : Voudriez-vous me permettre quelques mots au sujet de la taxe sur les absents. 11 ne m'appartient pas de . m'occupe r de la question de savoir comment on s'y prendra pour "réaliser l'application de la taxe. Je ne puis pourtant m'empêcher de réfléchir aux cas de nombreuses familles, dont le chef est retourné à Anvers en laissant sa femme et ses enfants à l'étranger aux conditions que l'on sait. Des familles pareilles échapperaient à la taxe sur les absents tout en continuant à priver le commerce de notre ville de l'appui dont i! a tant besoin en ce moment. De nombreux détaillants se sont plaints à moi de cet état de .choses. Votre journal n'ayant pas encore envisagé cette éven-éualité ferait peut-être bien d'en parler pour éveiller l'attention de qui dé droit. Agréez, Monsieur le Rédacteur, mes sincères salutations. Un « grain » de politesse Il ne suffit pas toujours de connaître l'adresse de quelqu'un pour lui rendre visite. En notre ville, chacun tient à cœur d'en connaître le plan et au besoin de renseigner ceux qui nous accostent. Mais tous les citadins n'en sont pas capables et surtout dans les cités plus grandes que la nôtre et alors il faut avoir recours à un agent. Or, il arrive maintes fois que le public ne désire s'adresser à la gent policière et, pour parer à cette éventualité, un membre de la Chambre de commerce de Londres a trouvé le moyen de venir en aide aux infortunés visiteurs. Perdus dans un labyrinthe de petites rues, ceux qui se rendaient chez lui ne parvenaient guère à découvrir son <( home » et alors ce digne gentlemen s'est empressé de reproduire au verso* de ses cartes de visite le plan du quartier L avec la maison indiquée par une croix rouge. ; Inspirés par cette heureuse initiâti\ , nombre de ses collègues adoptèrent la ' nouvelle carte et maintenant elle fait ftireur dans les plus grandes cités mondiales.Albert I, roi de France ! > Un lecteur nous envoie le petit mot ■ que voici : « Permettez-moi, Monsieur le Rédac-5 teur, quelques observations au sujet de ■ votre entrefilet d'hier concernant la nou- ■ velle fantaisiste du « Roi de France » l Cette nouvelle est plus ancienne que - vous 11e le pensez. Je l'ai déjà lue au 1 mois de septembre dans une revue de ■ Madrid, 1' « Illustracion Hispano-Amcn-; caria»: Oh y disait, entre autres, que l'Angleterre ne resterait alliée à la France qu'à la condition d'un retour de celle-ci à la monarchie. Quant au souverain nécessaire, l'Angleterre en avait un de tout prêt, le roi Albert, qu'elle impose-j rait aux Français à la première occasion favorable. » Agréez, etc... » La limitation des débits de boissons en France ; Ou sait que le gouvernement français a déposé un projet de loi tendant à in-t terdire la création et l'ouverture de nou-. veaux débits de boissons. Les débits ^ existants pourront être cédés où vendus ; . ils pourront être déplacés dans un rayon de 100 mètres autour de leur emplace-3 ment actuel. Mais une fois fermés pour . une raison quelconque, ils ne pourront : être rouverts. Et aucun débit nouveau 11e 1 sera toléré. Cette mesure, appliquée clé- - jà par la législation suédoise, et en Fran- > ce par la municipalité de Lyon, a donné - de remarquables résultats dans la lutte - contre l'alcoolisme. c Le projet vient d'être discuté par ia commission des boissons de ia chambre. Après une longue et vive discussion, la ; ; commission en a adopté les ter;mes. Elle t a désigné comme rapporteur M. Pierre-Masse, avec mission de déposer un nn-* port favorable. Un article de M. Dumont-Wilden M. Dumont-Wilden, un des journalis-' tes les plus connus de Belgique, a prié . le « Matin » de Paris de publier, 1111 arti-l cle « qu'il adresse à ses compatriotes ré-, fugiés en France ». Il rappelle quels étranges milieux a , toujours formés l'exil : « Le désœuvrement, -l'ennui, l'éloi- - guement, l'absence de nouvelles, déve-. loppement partout et toujours la même 1 gamme, dissonante de sentiments faux - et malsains. Petites intrigues, petites va-1 nités, petits chagrins, mettent toujours î sur le fond grisâtre du grand chagrin ' commun les mêmes broderies interlo- > pes. )) » C'est, dit Monsieur Dumônt-Wil- - den, en qu'on voit aujourd'hui dans .las petites sociétés qui se forment 1111 peu partout spontanément parmi les réfugiés belges.. » Les fonctionnaires, les bourgeois, les demi-bourgeois, avocats, professeurs, commis, gens de lettres, plus ou moins bien hospitalisés selon le hasard ou les ressources, traînent inlassablement leurs semelles sur le pavé des grandes villes qu'ils ne veulent pas quitter, et à mesure qu'ils perdent la chimérique espérance de rentrer triomphalement chez eux dans huit jours, s'organisent tant bien que mal pour la vie d'exil. » La vie d'exil ! Ils ne se doutaient pas de ce que c'était quand ils sont arrivés il y a trois mois. Fuyant l'invasion, tout heureux d'abord de retrouver le calme, ils s'entendaient dire partout, avec un peu d'étonnement et beaucoup de fierté, qu'ils faisaient partie d'un peuple de héros. Mais l'habitude est venue, et peu à peu ils se sont lassés de trop espérer, de trop s'enorgueillir. » Ils sont inoccupés, d'autant plus inoccupés que, depuis la grande catastrophe, 011 dirait qu'il y a en eux un ressort brisé. Sans contact avec l'intimité de la grande ville — à Londres, ils e.i: sont séparés par l'infranchissable barrière de la langue ; à Paris par les mille petites barrières d'une foule d'habitudes^ de nuances et de façons de dire, que, Parisiens de trains de plaisir, ils ik soupçonnaient pas — ils se sentent de plus en plus dépaysés ». Trouvailles précieuses De Cologne, on annonce la découverte dans les tranchées allemandes sur k théâtre de la guerre de l'Ouest de 111011 naies françaises belges, d'autres encot\ de toutes les époques. Une des trouvailles les plus intéressantes est celle d'uni granele quantité de monnaies française-en or, laite près de Thelus, et de de niers de l'ancienne « Colonia Agrippina-du temps de l'empereur allemand Cou rad IL (1024-1037) et de Canut le Grand roi d'Angleterre et de Danemark (mor en 1036), trouvés dans les environs d< Reims. C'est près de cette ville -aussi qui l'on a trouvé, caché dans un tas de fit mier, 150,000 francs en titres. Une interview du roi Alber Divers journaux — qui s'éditent ei province sous le régime de la censun allemande de leur ville — ont publié l résumé suivant d'une interview du Ro des Belges : * — Dans la maison communale d'un petite localité des Flandres, le roi Al bert a donné audience à un correspon dant de 1' « Associated Press » des Etats Luis, avec lequel il s'est entretenu cl l'état de son armée. L'humble commun où l'entrevue a eu lieu est une des rare qui aient échappé aux inondations d l'Yser. Le Roi, qui portait l'uniforme de gé néral d'artillerie, était seul, lorsqu'il re çut le correspondant. Une modeste lamp à l'huile éclairait la petite pièce sombr d'où le roi Albert dirige les opération de ses troupes. Albert Ior loua beaucou] le courage ele ses soldats. Le Roi continua en racontant que mauvais effet la perte de leur patri< aurait fait sur les soldats belges ; ce effet ne fut un peu atténué que lorsqu'; l'Yser ils reçurent ordre de faire volte face pour défendre Calais ; mais- quelle pertes énormes 11e coûta pas cette dé fense de l'Yser, surtout après que l'oi eut rompu les digues ! Lorsque le correspondant eut ëxprint au Roi le désir de voir la bataille même le Roi le prévint du danger qu'il courrai et déclara que Mme Asquith, qui avai voulu satisfaire pareille curiosité quel ques jours auparavant, passa des 1110 ments terribles et faillit être tuée par le obus. Le Roi lui-même se trouve toujoûr dans la zone dangereuse, car dans tout' l'étendue du champ de bataille il y a pei de terrain .que les canons allemands n< tiennent pas sous leur feu. Le Roi ne voulut pas parler de la pert de son trône et, sur la remarque du jour naliste"*que l'on croyait que dans troi mois il serait de nouveau à Bruxelles, i répondit : « Pas si vite, mais j'espèr qu'un jour viendra, où je pourrai entre dans ma capitale à la tête des troupes qu me sont restées. » Non loin du quartier-général se t-rou ve, en dehors de la zone dangereuse, I; reine Elisabeth, qui est à la tête, d'un* ambulance et fait tout son possible pou soulager les peines et les souffrances de: soldats. L'Angleterre et le canal de Sue On croit généralement que l'Angle terre est propriétaire du canal de Suez Ce n'est pas tout à fait exact. De 880,000 actions, 176,000 seulement son en possession du gouvernement britan nique, et la plus grande partie est entr les mains de capitalistes français. C'es pourquoi aussi le conseil d'administra tion se compose de 21 membres français 10 anglais-et .1 égyptien. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest ; Berlin, 16 février. — Des attaques de l'ennemi, s'nr les tranchées que nous avons enlevées aux Anglais près de St. Eloi, ont été repoussées. Outre cela il n'y a rien de spécial à signaler, La Grand'Place de Furnes D'après M. Jules Destrée, député de Charleroi, qui y fut dernièrement, la pittoresque Grand'Place de Furnes a peu souffert du bombardement. « Seule une maison sans caractère a son toit effondré. » Paris, 14 févr. (Reuter.) — Entre la mer et la Meuse il n'y a pas eu de combats d'infanterie. En Belgique, entre l'Oise et l'Aisne et en Champagne on a livré des duels d'artillerie. En Lorraine, dans la région de Pont-à-Mousson, nous avons entrepris une ; contre-attaque, après que l'ennemi eut occupé Norroy et conquis les hauteurs envoisinantes. La bataille continue. Il n'y a pas de nouvelles concernant les opérations dans la vallée de Lauch où la bataille a le caractère d'une bataille d'avant-gardes. Sur le front de l'Est Violents combats Neuf jours sur le champ de bataille Berlin, 17 février. — Officiel. — Le • grand quartier général télégraphie : Dans ia bataille d'hiver dans les Masures, qui a dure neuf jours, la lOme ' armée russe, comprenant au moins onze divisions d'mtanterie et plusieurs divisions de cava.erie, a été enassée de ses t positions fortiliées à l'Est des lacs Ma-t suri eus, repoussée au-delà de la Iron-tière et battue d'une iaçon écrasante par 2 un enveloppement presque complet. j 11 n'y a que quelques débris qui purent s'échapper dans la.iorêt à l'Lst de Su-. walki-Augustow, harcelés par nos trou-. pes lancées à leur poursuite. Les pertes . des Russes en morts et blessés sont très . considérables. Le nombre dès prisonniers , n'est pas encore complètement fixé, mais ^ il s'élève certainement à beaucoup plus B de 50,000. Plus de 40 canons et de 00 > mitrailleuses ont été pris. Le matériel de guerre conquis est immense. Sa Majesté l'Empereur a assisté au combat décisif au milieu de notre front de bataille. La victoire a été remportée"par des par- " tics dé nos vieilles troupes de l'Est et 3 par des jeunes forces qui ont été ame-j nées pour participer à cette action et qui se sont montrées dignes de leurs vieux j camarades. Les exploits de nos troupes, qui ont t eu a surmonter les difficultés provoquées par la" très mauvaise température et des chemins impraticables, qui ont marché - et combattu jour et nuit contre un adversaire très résistant, sont au-dessus de j tout éloge. Le général feldmaréchal von Hindenburg dirigea lui-même avec sa . maîtrise habituelle ces opérations qui ont été exécutées brillamment par le gé-' néral vexti Eichorn et le général von t Bulow. Différents combats s V ienne, 17 février. (Officiel). — La situation générale en Pologne russe et en , Galicie occidentale est inchangée. Il n'y 2 a eu que des combats d'artillerie. ! On bataille violemment sur le front des > Carpathes. Plusieurs attaques de jour et de nuit C]ue les Russes ont entreprises contre les positions austro-allemandes ont été repoussées avec de grandes pertes pour l'ennemi. Nous avons fait 400 ^ prisonniers. Notre action dans la Buko-wine continue d'une façon favorable.Nous avons traversé la ligne du Sereh, et, repoussé les Russes vers le fleuve Oruth. Au sud de Kolomea où il y avait des combats plus importants, nous avons fait hier plus de 500 prisonniers. 1 Berlin, 16 février. — Les batailles livrées en poursuivant l'ennemi sur et au-' delà des frontières de la Prusse orientale, ont toujours un très bon résultat pour nous. 7 En Pologne, au Nord de la Vistule nous occupons Kampf, Bielok et Plock. . Un millier de prisonniers tombèrent entre nos mains. s Au Sud de la Vistule il 11e s'est rien t passé de spécial. Dans la presse étrangère ont circulé ? des nouvelles des plus fantaisistes tu t sujet des pertes des Allemands dans les - batailles à l'est de Bolimow (comnience-ment de février). Il a été constaté que les pertes allemandes à ces attaques ont rte minimes en proportion du résultat >btenti'. La retraite des Russes en Prusse orientale Pétrograde,. 14 févr. (Pet. Ici. Ag.) — Communiqué de l'état-major général : Les batailles sur la rive droite de la Vistule se • développent sur un front qui i'étend de Mochowo jusqu'au chemin de \lyszinec à Ostrolenka. Ce sont là des batailles locales. Dans la région de Lyck,Raigrod (Russie) et Grajewo (Russie) les batailles sont empreintes d'un grand acharnement. Plus au Nord nos troupes se retirent vers la ligne fortifiée de Njemen sous la Dressiop de forces considérables alle-nandes.Sur la rive gauche de la Vistule il n'y a eu que des duels d'artillerie. A la Nida le feu d'artillerie est très vif de temps :;n temps. Dans les Carpathes nous ax ons repoussé des attaques de l'ennemi dans la région de Gorlice et Swidnik. Nous nous sommes rendus maîtres des positions fortifiées de l'ennemi près de Smolnik, à l'est de Lupkow. Des batailles acharnées sont livrées au Iront Tuchla YY'yszkow et siir les routes vers Nadworna. La victoire allemande en Prusse orientale Berlin, 16 févr. — Nous apprenons de Lyck : La bataille autour de Lyck, qui offrait .111 point d'appui solide aux Russes, a été gagnée sous les yeux de l'empereur, w'est le 14 février que l'ennemi a été expulsé de ses positions autour de la ville. A peine les troupes étaient-elles entrées dans Lyck que l'Empereur est arrivé sur la grand'place à côté de nombreux prisonniers russes. Une partie de la lime division du La'ndwehr et la deuxième division d'infantérie, spécialement le glorieux régiment des fusiliers de la Prusse orientale, Graf R.0011 No 33, se trouvaient sur la Grand'Place au milieu des maisons incendiées et de l'église fortement endommagée. C'est ici que s'est déraillé une scène qui restera inoubliable pour ceux qui en ont été témoins. Les combattants remplis de boue et de sang, tels qu'ils arrivaient de la bataille, se pressaient autour de l'Empereur, qui a adressé la parole aux soldats et à tous les officiers présents. Tout à coup se iit entendre l'hymne national et après, » Deutschland, Deutschland tiner ailes » sortit de plusieurs milliers de gosiers Tous les murs et ouvertures de fenêtres des maisons incendiées étaient remplis de soldats qui voulaient voir leur Empereur. A la sortie de la ville, l'Empereur a rencontré encore deux bataillons du régiment des grenadiers de Pomeranie 11. 1 avec leurs drapeaux troués. i-,es troupes ont formé le carré dans lequel s'est placé l'jjjnpereur pour ieiiciier et remercier ses courageux grenadiers, u Vous avez justihé la confiance qu'on avait mise en vous et montré par vos actions, comme eu 1870 et connue il y a cent ans, que par votre courage et par votre lorce la patrie a été délivrée de ses ennemis. 11 est certain qu'avec l'appui ou reste de l'armée, vous 11e manquerez pas de battre l'ennemi partout où il se montre et cela jusqu'à son complet anéantissement. » Un tonnerre de hourras a éclaté alors sur un signe du commandant comte Rantzau, comme expression de fidélité jusqu'à la mort au chef suprême de l'armée.Une appréciation russe sur les opérations en Prusse orientale De Petrograde : La «Nowoje Wremja» écrit, concernant la victoire allemande en Prusse orientale : « Daigne Dieu ne-pas refuser son aide à nos troupes; l'attaque épouvantable de l'ennemi vient de commencer; les troupes allemandes ont envahi la Russie occidentale comme une avalanche irrésistible; les armées russes 11e pourront probablement pas résister à l'otfensive et e.ies vont être nnses eu déroute. » En Angleterre La vie chère M. Asquith, devant le renchérissement croissant de toutes les denrées alimentaires et l'agitation ouvrière qui eu est la conséquence, a fait à la Chambre des communes une déclaration, qui n'a pas eu l'heur de plaire aux partis d'opposition. On s'attendait sans doute à ce qu'il fit part des mesures héroïques prises par le gouvernement pour enrayer cette inquiétante situation. Il n'en a rien été. Eu revanche M. Asquith a apporté à la tribune quelques chiffres et quelques renseignements extraordinairc-ment intéressants. Le froment est de 72 %. plus cher qu'eu février 1014, la farine de 75 %, la viande indigène de 6 %, la viande itn«

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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