L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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10 januari 1915
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s.n. 1915, 10 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922f7r/
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I Dimanche 10 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numérc 23 I REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Les maladies et épidémies des armées belligérantes p Le déroulement d'une guerre, et ses ' phases parfois si changeantes et si imprévues, donne de multiples occasions aux stratèges, aux hommes d'Etat et aux diplomates de déployer leurs activités respectives et de faire des observations et études irès importantes, surtout dans le domaine de l'hygiène du soldat. C'est tout d'abord, me dir /.-vous ,1a partie des médecins. Oui, mais aussi des autres et même de tous, car il ne faut pas être passé maître ès sciences guerrières pour savoir que les épidémies et les maladies sont pour des armées belligérantes de grande importance, en vue de l'issue de la campagne. En effet, daus la plupart des guerres les pertes occasionnées par les maladies ont été plus grandes yue celles produites directement ou indirectement par les armes. La lecture' de l'histoire des guerres nous apprend que les maladies décidèrent plus d'une fois de la victoire ou de la défaite de tel ou tel pays. La négligence dans les soins à donner tant aux bien portants qu'aux malades a entraîné souvent des conséquences graves. Malheureusement les hauts stratèges s'en tiennent trop souvent à cet adage (?) décevant.- La guerre doit nourrir la «guerre». C'est un sophisme impudent qui ne viendra jamais à la pensée d'un homme sincère et droit. Le manque d'approvisionnement entraîne nécessairement la famine et le scorbut et de là aux fléaux épidéiniques il n'y a qu'un pas. Napoléon, le plus grand stratège, en a fait la très dure expérience dans les plaines pauvres et dénudées de la Russie, sans parler de l'Espagne et de l'Egypte, où il subit des défaites dues uniquement au manque de vivres, aux maladies et aux épidémies qui en sont le corollaire naturel . 11 faut toutefois tenir compte que dans les guerres anciennes, et même jusqu'à la moitié du 19me siècle, les conditions hygiéniques étaient insuffisantes et mauvaises dans presque toute l'Europe. Ou manquait de moyens et de méthodes pour combattre le mal. Et aujourd'hui encore, la situation sanitaire des armées belligérantes n'est nullement en rapport avec la culture hygiénique des nations en guerre. Citons, en remontant bien loin daus l'histoire des peuples, quelques exemples : Xerxes dut renoncer à la conquête de la Grèce par suite des épidémies qui éclatèrent dans son armée. Il entra en Thes-salie avec un million et demi d'hommes, en perdit près de la moitié par les maladies, surtout la dysenterie, et ne revint en Perse, sans résultat, qu'avec 500,000 hommes. Dans la guerre pour l'hégémonie entre Sparte et Athènes une épidémie (la peste de Thycydide) motiva le passage de cette hégémonie des Athéniens aux Spartiates. Les sept Croisades surtout sont riches en leçons. Ce ne furent pas les armes des mécréants mais les épidémies et les famines qui décimèrent les soldats de la Croix et les forcèrent, plus d'une fois, à îebrousser chemin pendant le trajet. Des 300,000 hommes qui partirent avec la première croisade pour conquérir Jérusalem, il n'en restait que 20,000 en vie lorsque la Croix fut hissée sur Jérusalem en 1099. Les autres avaient succombé à diverses maladies en deux ans de temps. Ce fut encore bien pis dans les guerres subséquentes. L'armée de Louis VII de France, comprenant 500,000 soldats pèlerins, périt presque complètement par la faim et les maladies contageuses. La peste, la dysenterie, le typhus, le scorbut, l'empoisonnement du pain par l'ergatisme, la détresse générale, firent échouer le grand mouvement des Croisades et des millions de vaillants guerriers, parmi lesquels des princes et des puissants de la terre, y perdirent la vie et la santé. De plus, ceux qui purent retourner dans leurs foyers y apportèrent les germes de ces maux et c'est ainsi que la peste, la variole et la lèpre, cette horrible plaie du moyeu âge, furent répandus sur toute l'Europe et y firent des centaines de mille de victimes. Les expéditions romaines des empereurs allemands furent aussi frappées sans gloire aucune, par le scorbut, la peste, le typhus et surtout la malaria, ce fléau maudit de la Campagna Romana. Ensuite vint l'expédition du roi Charles VIII de France, qui voulait se faire couronner roi de Naples. Les mercenaires suisses et nombre d'Allemands ramenèrent chez eux la maladie honteuse qui était parvenue de l'Amérique en Europe. La célèbre « sueur anglaise », nommée aussi « la grande mort », fut dès 1486 funeste à toute l'Angleterre pendant les guerres civiles et s'étendit partiellement en France et en Allemagne. Cette horrible maladie, causant la mort en quelques heures, dans des exsudations infectes, a disparu de la surface terrestre depuis 1551, à la fin des guerres civiles. Comme épidémie, elle est unique en son genre car, à part d'elle, nous ne connaissons aucune grande épidémie qui ait disparu d'une façon absolue. Dans les guerres des 15me, 16nic et 17me siècles, notamment dans la guerre de trente ans, le scorbut, amené par la mauvaise nourriture, la fièvre pétéchielle et la dysenterie furent, les maladies prédominantes. C'est à cause de ces maux que Gustave-Adolphe et Wallenstein durent renoncer au siège de Nurenberg. Bien des places fortifiées ont dû se rendre, non aux assiégeants, mais par suite de la peste bubonique amenée par les rats ! Le rat plus fort que l'homme ! Quelle leçon ! {A suivre.)') NOVUS. PRÉVOYANCE L'Alimentation populaire en Allemagne On comprend que le peuple allemand ne pouvait attendre la guerre que s'il a su assurer, pour une durée même très longue, l'alimentation populaire dans <ïé bonnes conditions. La question-a été étudiée par un collège de seize techniciens, d'une compétence reconnue. Cette commission vient d'éditer un rapport qui nous permet d'eu reproduire les constatations principales. L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie constituent en fait un territoire économique fermé et ils doivent s'organiser pour exister comme tels. L'Autriche est moins exposée que l'Allemagne. Il faut prévoir que, même au cas où la France céderait, l'Angleterre continuerait sa politique d'affamer les deux pays centraux. La commission fait ressortir qu'il faut moins voir la question de la production que celle de la consommation, et immédiatement on met en avant que la population doit accepter les mesures pour régler la consommation sous tous les rapports. Certes il y a une indiscutable réduction des approvisionnements, niais on peut l'équilibrer. D'abord on considère qu'on consommait plus que le nécessaire et que beaucoup de valeurs se perdaient. Si on s'en tient aux nécessités strictes on aura assez. Mais pour atteindre ce ;é-sultat il faut organiser une autre *ie économique.On devra augmenter la production des pays, éviter les pertes. Chacun devra aider, agir d'après un plan d'ensemble, agir consciemment et l'individu doit se sacrifier. On doit emmagasiner les matières alimentaires, les semences; les viandes de porc doivent être conservées. Ou doit amener de l'étranger autant que .l'on peut. La commission examine ensuite comment l'agriculture peut contribuer à produire davantage ce qui est nécessaire sans avoir égard aux préférences du public.Il faut réduire le cheptel puisqu'il manque de fourrages. C'est surtout le porc qu'il faut sacrifier et conserver la viande. Les vaches laitières doivent diminuer dans la proportion de 10 p. c. Chose curieuse, on imprime que la bière peut être consommée connue auparavant parce que cette consommation ne laisse pas de pertes pour l'organisme. Nous n'oserions dire que cette appréciation n'est pas plutôt inspirée par le désir d'éviter l'impopularité que par des considérations scientifiquçs. On mangera du pain noir où il entre de la farine de pomme de terre. Ou prendra moins de lait. Par la réduction du cheptel, le prix de la viande haussera et la consommation sera réduite par le fait. Pour mettre les indications de la commission en œuvre lès Allemands s'entendent dire qu'ils devront changer leur mode de vie. On devra manger moins de viande et de lard, moins de beurre. On mangera, plus de pain, de farineux, de sucre. Dans l'Allemagne du centre et du Nord, on devra consommer plus d'aliments venant du Sud. Ou absorbera plus de poisson frais ou conservé, macaroni, pommes de terre, marmelades, etc. Il est clair que les Allemands liront ce document avec une évidente satisfaction d'orgueil : l'ordre, l'étude méthodiques sont vraiment merveilleux et dans l'exposé et dans le résultat poursuivi. Il est toutefois douteux que, malgré la concession faite à la consommation de la bière, les Allemands l'accueillent avec un visage souriant. Un peu partout ils ont cru venir à bout de leurs antagonistes sans rien changer à leur régime spécial et réputé. D'autre -part, nous croyons aussi qu'ils sont'capables d'accepter les privations dans l'espoir du triomphe fi' nal... et il nous est consolant que nous lie- sommes pas les seuls civils qui souffrent par la guerre. OBSERVATOR. AVIS « L'Avenir» est envoyé gratuitement, à titre d'essai, pendant quinze jours, à toute personne qui en fera la demande. Echos Calendrier 10 janvier. — Lover du soleil, 7 h. ; coucher, 4 h. *20. — Saint-Guillaume. i i janvier. — Lever du soleil 7 h. 53 ; coucher, 4 h. 23. — Ste-Hortense. 12 janvier. — Lever du soleil, 7 h. "54 ; ciucher _| h..24. - - St-Alfred, Lundi perdu Ainsi qui- nous le disions hier, nous sommes à la veille du lundi perdu — ck bachique mémoire.On peut présumer que, cette apnée, il sera moins débraillé que les années précédentes ; et, puisque nous 11c serons pas sous l'influence des liqueurs aussi variées qu'obligatoires qu'il nous faut assimiler ce jour-là, nous avons bier le temps de rechercher l'origine de cette fête ultra-païenne. En 1468, 011 trouve dans les comptes du métier des tanneurs de Bruges ur poste à la date du lundi perdu, où une certaine somme d'argent est donnée («aer de schadebeletters, aen de stedegarsoe-nen en aen de vier biddende orders». Ur historien hollandais remonte plus haui encore"1, et il déclare que «verloren Maandag » dérive directement de « Florea.1 maandag». La coutume donc, d'après lui [remonterait aux jeux floraux. Cependant, il est d'autres explications, qui admetteni aussi à l'origine les termes «verkofen» ei «verzworen Maandag», le lundi élu 01 parjuré. Dans une note très ancienne qui repose à l'hôtel tle ville d'Anvers, il est dit que 1 le lundi après le jour dès Rois, à la Halle aux Draps - laquelle s'élevait à h Grand'place et qui fut détruite vers le Xllme siècle —, on lisait le livre de \< Gilde. Cette lecture se faisait avant midi et, comme l'imprimerie n'était pas encore inventée, cette lecture présentait un vi; intérêt. D'autant plus qu'elle impliquai une après-dîner de chômage durant la quelle il est probable qu'on s'en allai congrûment lever le coude. Nous disions tout à l'heure que cer tains étymcilogistes prétendent que «ver loren Maandag» n'est qu'une corruptioi de «verzworen Maandag». Et il est d< fait qu'à Ath, à Te>urnai et surtout à Lill« et à Déniai, où plusieurs coutumes fia mandes e>nt été conservées fidèlement, c< jour est appelé le «lundi parjuré». Un< vieille légende dit qu'un riche Espagno avait promis le mariage à une fille d< De>uai et qu'il disparut à la veille de: fiançailles, qui devaient précisément avoi lieu ce lundi-là. A Dixmude et à Ypres, tout comme < Anvers, on dit : « verloren Maandag » Dans le Limbourg, on l'appelle le «kope ren Maandag» ou «koppermaandag». Le: Hollandais parlent du «koppeljesmaan clag». .Ici encore, c'est la légende qu intervient. Le seigneur du château d< Haarlem s'était attiré par sa cruauté e ses vexations la haine de tout le voisi nage. Bientôt' il se vit assiégé dans sor château et réduit à sa dernière extrémité Il fallut donc se rendre et les assiégeant: se montrèrent inflexibles : c'est à pein< s'ils permirent à la dame du château d'er emporter «les objets les plus précieu? qu'elle pourrait porter en une fois». San: hésiter, la dame prit son mari, l'enferrm dans une caisse et le porta sur son do: hors des murs du château. Depuis lors au lundi perdu, les dames ont pour cou tume, dans le Brabant septentrionel, d( porter leur mari hors de la maison, ce qu le'ur assure de beaux cadeaux. Nous aurions fort à faire si nous rele lie>ns encore le «Mastermaandag» d< Diest et du «plough monday» des An glais. Toujours est-il que, partout où l'oi connaît le lundi perdu,on a conservé l'ha bitude de lever le coude. Cette coutume est de tous les pays et de tous les âges. Diluvienne 11 pleut, il pleut, ô comme il pleut Nous nous rappelons cette phrase humidi que nous avons lue dans un navrant cha pitre du roman d'Alphonse Daudet : «L< petit. Chose». Continuera-t-il à pleuvoir ainsi, et Diei veut-il noyer élans ses ondées célestes jus qu'à la dernière étincelle de mort de cetti guerre de feu et de sang? Si telle est la volonté de celui qui crée tout, nous devons nous réjouir jusqu'ai plus profond de nos cœurs de chrétien: et voir dans ce déluge la fin tant attendue de cette conflagration qui à nos frontière: met aux prises, dans un feu fratricide des nations qui auraient dû grandir e prosprérer dans une paix bénie pour h bien de tous. Oui, qu'elle tombe bientôt la dernièn goutte de pluie et 'avec elle la dernièn goutte de sang ! Le Vatican et la guerre Un collaborateur du cardinal secrétain d'Etat laisse percer dans les déclaration: qui suivent la faveur particulière que 1< Vatican témoigne à l'Allemagne et i l'Autriche en même temps que son man que d'estime pour le gouvernement fran çais. Le document qui a paru dans plusieur: feuilles étrangères est très intéressant. Nous le reproduisons avec les réserve: que comporte pareille publication quane Je nom du collaborateur en question reste inconnu et que nous ne pouvons le cas échéant connaître les démentis que les mîtes auraient appelés. < Où en sont les relations amicales du cardinal secrétaire d'Etat et des Français Je puis vous dire en peu de mots que ces relations n'existent que dans la .presse, q«i ne supporte pas que la politique religieuse de l'empereur Guillaume, sage et prévoyante, récolte des fruits superbes. :> Ce serait une perfide ingratitude si le Vatican déniait le fait que l'empereur Guillaum'é s'est toujours retenu de tout mouvement antireligieux mais ce serait incroyablement insensé si le Vatican songeait à tendre la main aux ennemis de 1 Allemagne et de l'Autriche. 11 est super-îlu d'exposer que le A atican en ces temps reçoit, ctes contentements multiples. La seule amertume qui les accompagne c'est ia. vue des victimes innocentes. C est avec une satislaction spéciale que nous entrevoyons la lin du système de gouvernement français — nous visons principalement celui des ennemis de l'Eglise et des irancs-maçons, qui rongent depuis des dizaines d'années la position de la Papauté —r et que nous voyons leur voyage à Canossa qui nous prépare autant de joie i u nous qu aux Allemands. >■ .Nous ressentons comme une satislaction supérieure que l'empereur Guillaume, de même que son allié l'empereur François-Joseph, ne sont pas dans la nécessité d'engager la lutte avec les ennemis de l'Allemagne et de l'Autriche, lutte : qui déshonore ceux-ci à jamais dans l'histoire alors que ces ennemis viennent pour teindre la pénitence! La politique religieuse de l'empereur Guilaume doit être d'autant plus estimée que l'Allemagne en tant que pays directeur, aurait^un évident intérêt de se laisser aller à des actes à considérer comme antiromaine ! Depuis l'avènement de l'empereur Guillaume nous vivons avec le gouvernement allemand et avec le peuple allemand dans la meilleure entente jamais troublée par les petits malentendus occasionnés. ■ . » Nous ne-us demandons: Quelle sera ■ notre situation avec un triomphe final 1 allemand, avec la victoire française? L'Allemagne nous a elonné depuis longtemps des garanties pour la continuation des bons rapports. Même ceux qui l'auraient désiré elepuis 1870 ne peuvent nous donner pareille garantie. La France n'est I certes pas à confondre avec le gouvernement français. Le peuple français se dé-' tournera de plus en plus de celui-ci et, nous n'en doutons à'ucunément, la tempête chassera bientôt les hommes qui ont L mené les populations dans l'impasse antireligieuse et qui nous ont mis le couteau sur la gorge. Mais tout le processus purificateur se trouverait retardé si nous commettions, la bêtise grande de tirer ces mêmes personnages d'affaire qui nous combattent en temps de paix et rampent - devant ne>us en temps de guerre. Que ■ d'aborel on change radicalement les situa-1 lions politiques et ecclésiastiques en France. Alors seulement on causera de la » paix et encore pour autant que cela ne : nous place pas en mauvaise posture au-t près de nos vieux amis en Allemagne et : en Autriche. • » Le même raisonnement vaut pour 1 l'Angleterre. Aussi longtemps que tout > marchait bien l'Angleterre ne connaissait ! le Vatican que par les interventions non ■ désirées de l'Eglise romaine. Je ne désire • même pas examiner l'histoire des 50-60 1 dernières années mais je me contenterai de rappeler que les Irlandais prient eux ■ aussi en ce moment pour que Londres se ; rende compte de la grande injustice de ■ l'Angleterre à leur égard.» 1 Jusque-là les -sensationnelles déclara- - tions. ; En résumé la France doit se montrer d'abord soumise à l'autorité du Pape, en matière religieuse, avant de pouvoir at-i tendre l'appui bienveillant du Vatican. Grand art Les peintres s'ingénient à placer leurs modèles dans des milieux appropriés : ^ c'est là que: réside leur art, qu'ils peuvent faire preuve de bon goût. Les photographes, eux, se mettent au diapason : tout au moins, les photogra-L phes, qui ont le souci de leur art; ceux-( là arrangent leurs décors, disposent leurs accessoires d'après le sujet qu'ils ont à photographier. Tel est le cas pour M. Henry, le portraitiste du marché St-Jac-ques, qui fait preuve du meilleur goût dans tout ce qu'il exécute, d'ailleurs à la perfection. La mort d'un héros ; C'est avec un inexprimable sentiment de profonde douleur que nous venons d'apprendre fa mort au champ d'honneur de M. Joseph De Ridder, de Bruxelles, ex-se^rgent-fourrier du 7me régiment de ligne. Il est tombé sous les balles de l'ennemi à Schaffen en remplissant le 1 plus sacré et Le plus glorieux des devoirs : - La défense de la Patrie.Il était le frère de - notre sympathique publiciste et ami M. François De Ridder. > Nous tenons à présenter à la famille De Ridder l'expression de nos condoléan- ; cesnémues pour la perte qu'elle vient 1 d'éprouver par la mort de ce brave. NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Bombardement Paris, 7 janv. (Reuter.) — L'ennemi a vivement bombardé la tête de pont occupée par les Belges au Sud de -Dixinu-j .de Berlin, 8 janv. (Wolff.) — La pluie ccàïtlnùe à rendre les opérations difficiles.Sur la frontière beige Sluis, 7 janv. (Part.) — Des témoins oculaires dignes de confiance, qui ont parcouru le territoire, ont dit que les Allemands continuent activement de fortifier le littoral entre Knocke et Heyst. Les Allemands logent chez les habitants à Knocke et à Heyst. Il n'y a pas de manque de vivres et les rapports entre les habitants et les Allemands sont corrects. Les troupes d'occupation se conduisent très bien. En France Les Français rejetés A l'Ouest et au Sud de Sennheim, il n'y a aucun changement. Les Français furent rejetés de leurs positions de Ober-Burn-liaupt et des tranchées devant cette place et laissèrent entre nos mains plus de 190 priseJnniers. Attaque d'assaut Berlin. (Woltt). — A l'Est de l'Ar-gonne, nos troupes ont fait une attaque d'assaut pkine de sucés; elles firent T200 français prisonniers, et capturèrent des mines à jets et 1111 mortier de bronze. Les chasseurs silésiens, un bataillon lorrain et la landwehr hessoise s'y sont distingués. Attaques françaises repoussées Berlin, 8 janv. (W'olff.) — A l'est de Reims les Français ont essayé pendant la nuit de prendre, une de nos premières tranchées.Mais à la suite de notre contre-attaque' iminceiiate, les Français ont été rejetés dans leurs positions avec perte de 50 prisonniers. Au centre et à l'est de l'Argonne, nos troupes ont de nouveau fait des progrès. Une attaque nocturne contré notre position à la tête de pont au sud de Didols-hausen (Vosges) a été repoussée. Des attaques répétées des Français sur les hauteurs à l'ouest de Sennheim ont été repoussées par le feu de notre artillerie. Deux officiers et cent soldats tombèrent entre nos mains. Autour du village d'Ober Burnhaupt on se bat encore toujours. Attaques allemandes repoussées Paris, 7 janv. (Reuter.) — Officiel. — On annonce que les Allemands ont | fait une attaque furieuse dans la région ! de Lassigny en Argonue, et sur le chemine Steinbaeh. Ces attaques ont été min ele Haute-Chevaiichée dans la région de Verdun sur le monticule qui do-poussées.En France et eii Alsace Paris, 7 janv. (Reuter.) — Dans la région de Lille, nous avons repoussé une attaque furieuse et détruit quelques ouvrages de l'ennemi. A l'aide de mines, nous avons arrêté la. construction de fortifications ennemies à l'Est de Reims. Au Nord-Ouest de Flircy, nous occupons mit partie d'un pont de l'ennemi. A Altkirch, nous avons avancé. fcn Pologne Sur le front de l'Est Rétrogradé, 7 janvier. — Sur la rive gauche de la Vistule, calme complet. Sauf sur le front Sucha-Bolimow où de petites batailles ont été livrées. Les Allemands en s'approchant de 110s positions essayent de se servir de moj^ens de guerre de forteresses. Ils s'avancent sur certains points en posant des mines et se couvrent de boùcliers en acier. Le 6 courant dans la région du village Sucha nous avons expulsé les Allemands el'une partie 4e nos tranchées qu'ils nous avaient enlevées. En Galicie la situation reste inchangée. Dans le Bukowina notre offensive continue. Dépêches diverses L'Amérique, le Pape et la Paix <( Politikcn » annonce dans • 1111 télégramme de Wolff que les cardinaux américains Gibbon, Farby et O' Connor se sont adressés au président Wilson pour provoquer une intervention collective de l'Amérique et du Saint Siège 4)our l'obtention de la Paix. i II paraît que le président Wilson est | prêt à prendre la demande en sérieuse considération et à envoyer un émissaire spécial à Remie pour féliciter le Pape de sa nominatiou et s'entretenir avec Sa Sainteté au sujet de la Paix. Les Russes bombardent Sinope Constantinople, 8 janv. (Wolff.) — Le * grand quartier général annonce que la flotte russe, en dépit des droits du peuple, ^ a bombardé la ville ouverte Sinope dont deux maisons ont été endommagées. Il n'y a pas eu de mort d'hommes. Quatre barques e>nt coulé. Par contre des navires turcs ont tiré avec succès sur des troupes russes qui se trouvaient à Makriali et au nord de cette place sur la côte russe. Le 5 janvier des croiseurs anglais ont tenté un débarquement à Mersine. Le feu de nos garde-côtes força l'ennemi de s'> retirer avec une perte de 4 tués. Les Russes reculent Constantinople. (Wolff.) — Officiel. — Nos troupes opérant dans la région cl'Aserebeidzan ont occupé la ville de \'re>tur. L'ennemi a quitté là région et s'est retiré dans la direction de Salmes e t de Echoi. Parmi ceux qui sont tombés dans les combats près de Miandoab se tiennent aussi le grand-duc Alexandre Michalowitch, adjudant général du tsar, et le consul russe de Saoudjwoika. Une condamnation Rotterdam, 8 janv. .— Le « N. R. C. » mande de Grimsby que le capitaine d'un bateau de pêche a été condamné à une amende de 3 guinées parce qu'il a conduit sans pilote à travers les champs de mines dans le Humber. Ceci ne concorde pas avec la récente affirmation du « Times », disant que les Anglais n'auraient pas posé des mines. L'emprunt des Pays-Bas La Haye, 8 janv. (Wolff.) — D'après une communication mi-officielle, les souscriptions cle l'emprunt d'Etat de 275 millions de florins n'avait atteint que 85 millions jeudi dernier. Si lè dernier jour fixé pour la clôture de la souscription n'apporte pas le solde de l'emprunt, on prendra des dispositions pour rendre cette souscription obligatoire. On a ici l'impression que les petits capitalistes ont se>usçrit dans une large mesure, mais que les grands capitalistes se font tirer l'oreille. On ne connaît pas encore la participation de l'étranger à cet emprunt. La situation de Przemysl Vienne, 8 janv. (Wolff.) Un calme relatif règne à Przemysl. Les attaques faites par l'ennemi restent sans succès. L'armée d'exxupation fait régulièrement des attaques en ramenant des prisonniers et du matériel de guerre capturé. Le service postal, quand le temps le permet, *est fait par des aviateurs. Devant Przemysl on a constaté des émeutes parmi les soldats russes qui refusent de marcher à l'assaut. Quelques bataillons e>nt déjà été retirés et plusiéurs soldats abattus par des Oifficiers. Dans les Carpathzs on se plaint des inondations et le terrain y est tellement mauvais que toute opération est impossible.Une rencontre du Tsar de Bulgarie avec le roi de Roumanie Bucarest, 4 janv. — Il se confirme que prochainement le Tsar de Bulgarie se rencontrera avec le roi de Roumanie sur territoire roumain. Les négociations diplomatiques sont pour ainsi dire terminées. On est d'avis qu'il y aura-une entente entre la Bulgarie et la Roumanie et que les deux pays resteront neutres. L'ITALIE FT L'ALBANIE L'Italie ne débarquera pas de troupes à Durazzo Lc?ndres, 5 janv. — On signale de Roue: que le gouvernement italierw est fermement décidé de ne pas étendre son intervention au delà de l'assistance donnée par ses croiseurs. Le gouvernement est d'avis que l'occupation de Walona ■st une garantie suffisante pour les intérêts italiens dans la mer Adriatique et qu'il n'y a pas lieu de débarquer des troupes à Durazzo. Révolte en Albanie Rome, 6 janv. — L'Agence Stefani télégraphie de Durazzo au sujet des événements de. la nuit du 4 janvier. «La ville a été attaquée par les insurgés dans la soirée; le gouverneur informa la légation italienne que la situation est dangereuse et qu'il sera nécessaire d'employer l'artillerie pour protéger la colonie européenne et disperser les rebelles. Le bateau de guerre italien tira quelques coups ele canon et toute la ce>lonic européenne se retira au bord de la côte où le personnel des légations françaises et serbes s'est

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