L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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11 januari 1915
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s.n. 1915, 11 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4dp42/
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Lundi 11 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 24 REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 lieures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS CHRONIQUES ACTUELLES Les services de la Groix-Rouge Dans les trois précédents articles pu- , bliés par l'« Avenir » il a été exposé ce qu'a été l'action du Comité d'Anvers de . la Croix-Rouge de Belgique pendant les ; cinq premiers mois de la guerre et nous i avons fait connaître la Convention de -Genève dans ses dispositions fondamentales.Dans le présent article se trouvent exposées les règles et l'organisation de la Croix-Rouge de Belgique. La Croix-Rouge de Belgique est une association jouissant, depuis la loi du 30 mars 1891, de la personnification civile. En conséquence elle peut ester en justice, elle est exemple du timbre et des droits d'enregistrement dans certaines limites. L'association pourvoit aux soins à procurer, en temps de guerre, aux malades et aux blessés qu'elle recueille dans ses établissements et à l'inhumation des militaires. En temps de paix elle doit prendre les mesures pour avoir à sa disposition le matériel d'ambulance. Elle forme, d'après les indications du département de la guerre des corps de médecins et d'infirmiers volontaires. L'association peut utiliser ses ressources en temps de paix dans un but sanitaire. Elle l'a d'ailleurs fait à Anvers, au cours de la guerre actuelle, et elle est intervenue pour prêter secours aux malheureux concitoyens sans abri depuis le bombardement. Un arrêté royal du 22 janvier .1892 fixe les conditions dans lesquelles l'association de la Croix-Rouge prête sou concours en temps de guerre, au département de la guerre, comme auxiliaire du service de santé de l'armée. La Croix-Rouge accepte de se conformer aux instructions du ministre de la guerre et le département de la guerre a un délégué qui le représente au comité-directeur. La Croix-Rouge peut créer des sous-comités dans le pays et englober des sociétés philautropiques. A Anvers nous avons ainsi des sociétés de dames-infirmières et des sections de brancardiers affiliées à la Croix-Rouge. Le comité directeur est représenté au grand quartier général de l'armée de campagne par un délégué général agréé par le ministre. De même dans les places fortes, comme à Anvers, le sous-comité de la Croix-Rouge est représenté au quartier général du gouvernement par un délégué agréé par le ministre. C'est, à Anvers, le Dr Van Langermeersch. Ces délégués doivent délérer aux instructions des généraux près desquels ils sont placés pour tout ce qui concerne l'emploi du personnel hospitalier volontaire, la création d'nôpitaux volants, l'évacuation des blessés, etc., et dès la déclaration de la guerre la Croix-Rouge et les sociétés qui en iont partie doivent se conformer au règlement sur le service de santé de l'armée en campagne. D'ailleurs le personnel hospitalier volontaire porte un uniforme déterminé et il faut être Belge pour en faire partie. Ce personnel est autorisé à porter le « brassard « distinc-tiï, admis par la Convention de Genève. La Croix-Rouge et son personnel volontaire sont mis à la disposition des autorités militaires, en temps de guerre, en Belgique. Eu Allemagne, la Croix-Rouge est entièrement « militarisée ». Les institutrices « volontaires » allemandes portent la « Croix de Malte » ou d'autres insignes, mais pas la « croix rouge ». C'est la raison pour laquelle " tous » les croix-rougistes allemands « sont arnlés » et cela sans être en contradiction avec la Convention de Genève. Le personnel attaché aux autres services hospitaliers allemands n'est pas armé pas plus que celui de notre Croix-Rougé.Le personnel du service sanitaire de l'armée belge même porte également le brassard avec la croix et c'est dans ce service qu'étaient versés les prêtres, religieux, séminaristes et instituteurs eu qualité de brancardiers. Le début de la campagne a été très dur pour eux tous. La plupart n'étaient guère préparés aux longues marches, contre-marches et retraites que l'action comportait ! Beaucoup sont morts, beaucoup ont dû être renvoyés dans leurs foyers parce que leur état de fatigue et de dépression était tel qu'ils ne pouvaient plus rendre de services appréciables. Ce personnel, militarisé lui aussi, portait comme insigne distinctif le brassai d de la Croix-Rouge avec un liséré a ux couleurs nationales. La pratique a démontré qu'il aurait fallu un uniforme approprié et beaucoup <ie prêtres avaient de leur initiative formé un costume mi-fflilitaire, mi-ecclésiastique, qui leur permettait de travailler dans de meilleures conditions. * * * Il est intéressant de donner une place à part dans cette étude aux prescriptions relatives aux insignes de la Croix-Rouge : le drapeau et le brassard. L'arrêté royal du 30 mars 1891 dit jue ceux qui utilisent les emblèmes.de a Croix-Rouge sans y être autorisés ou :onime moyen de réfclame, ou pour faire 'ppel à la charité publique, seront punis l'un emprisonnement d'un à sept jours t d'une amende d'un à vingt-cinq rrancs ou d'une de ces peines seulement ! Plus d'une personne l'a échappé belle :iux mois d'août et de septembre derniers ! L'abus des emblèmes de la Croix-Rouge était manifeste à Anvers. Tel ?ros rentier des environs d'Anvers, pour apporter sur son dog-car 0 chemises à la Croix-Rouge, oniait sa voiture de Jeux grands, drapeaux avec la croix symbolique. Sa femme et lui avaient au iras le brassard, pris on ne sait où. C'était ridicule au point qu'on s'étonnât de ue pas voir le fameux insigne aux quatre pattes du noble destrier qui traînait le couple ph'ilautropique. A certaines autos, qui ronflaient rageuses à travers la ville où il n'y avait aucun soldat blessé, on voyait flotter la bannière, alors que trois ou quatre vi très s'adornaient de la grande croix écar-late. A l'intérieue, la grande dame, ses filles, sa belle fille et ses petites filles avaient le brassard et, pour compléter la vision, le chauffeur m'en était pas privé ! Il a fallu l'énergique décision du gouverneur militaire et du délégué de la Croix-Rouge pour faite cesser cette mauvaise plaisanterie. Depuis la menace du bombardement d'Anvers ces extravagances ont définitivement disparu avec les fantoches qui s'en rendaient coupables. Ils savaient que les insignes ne les préserveraient pas. En terre étrangère, es-pérons-le, ils n'oseront porter publiquement la preuve de ce qu'ils auraient pu faire œuvre utile en ne fuyant pas leur cité éprouvée dans les circonstances données.L'expérience a certain enielîï remédié à ces défauts de détail. Le Comité d'Anvers de la Croix-Rouge a à sa disposition un petit bataillon de volontaires dévoués, qui ont fait leurs preuves pendant le bombardement ; ils sont allés à leurs devoirs sous les- obus et y sont restés malgré qu'ils éclataient autour d'eux ou près d'eux, comme ce fut le cas à l'hôpital de Stuyvenberg, de Ste-Elisabeth, de St-Camille, du Jardin zoologiquc ! Ces vaillants, — médecins, pharmaciens, infirmières et brancardiers, — sous la conduite du comité local de la Croix-Rouge, ont démontré à tous comment l'association humanitaire répondait à l'idéal de ses fondateurs et comment le comité anversois de la Croix-Rouge de Belgique pouvait compter sur leur dévouement, même sous le feu terrible d'un bombardement. Honneur à la Croix-Rouge de Belgique. Honneur à ceux Tle son personnel anversois qui restèrent à-leur poste. OBSERVATOR. PENSÉES DU JOUR Le Vatican et la guerre Divers journaux publient une déclaration du collaborateur du cardinal-secrétaire d'Etat au sujet de l'attitude du Vatican dans la guerre actuelle. Nous en avons déjà dit un mot. Il s'agit ici surtout des relations qui existaient entre la Cour pQntificale et les diverses chancelleries dont les pays sont maintenant en guerre. Avec l'Allemagne le Saint-Siège a eu de tout temps des relations amicales et par réciproque l'empereur Guillaume a toujours combattu tout mouvement antireligieux. Toujours celui-ci a donné des marques de déférence et de bonne entente, vis-à-vis de toutes les opinions philosophiques. Quant à la France, on connaît son attitude hostile d'avant la guerre. La franc-maçonnerie y ronge depuis des dizaines d'années l'influence de l'Eglise. Certes le peuple français ne peut pas être rendu responsable des actes de son gouvernement. Il s'en détournera de plus en plus et chassera sans doute bientôt du pouvoir les hommes qui ont mené les populations dans l'impasse antireligieuse dont découlent tant de maux. L'Angleterre également ne connaissait le Vatican que par les intepventions non-désirées de l'Eglise romaine. Qu'on se rappelle le calvaire des Irlandais et la grande injustice de l'Angleterre à leur égard. Ces deux pays font des démarches plus ou moins directes pour se rapprocher maintenant du Saint-Siège. Mais celui-ci ne peut certes abandonner d'anciennes amitiés comme celles de l'Allemagne et de l'Autriche pour se tourner vers la France et l'Angleterre dont le retour,poiur sincère qu'il soit, est cependant dicté plutôt par les événements. Le Pape restera neutre et ne fera certes rien contre ceux qui lui ont toujours donné des gages sincères de considération et de respect. Echos Calendrier r i janvier. — Lever du soleil 7 h. 53 ; toucher, 4 h. 23. — Ste-Hortense. \2 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54; :r,ucher 4 h. 24. — 51-Alfred, 13 janvier..— Lever du soleil 7 h. 55; toucher 4 h. 25. — St-Adhémar. Anvers et la pluie C'est curieux : Anvers avait la réputation d'être la ville la plus boueuse du continent. Une journée de pluie la transformait en un véritable bourbier. Voilà qu'il pleut, qu'il drache depuis des jours et des jours... et nos rues sont propres comme lavées à grandes eaux : il n'y a plus de boue. Notez que la Propreté publique ne doit même pas intervenir. Et ce n'est même pas à cause de son abstention que les rues sont propres. 11 n'y a à cela qu'une seule cause: la suppression du lourd charroi. Anvers, dans la misère,sans trafic, sera propre. Anvers, avec un trafic de millions de tonnes de marchandises à camionner, Anvers, dans l'opulence, ' sera toujours sale. Anvers, en temps de guerre et dans la médiocrité sera praticable. Anvers, en temps de paix et dans la richesse, éclaboussera fatalement ses Concitoyens. Quelle démonstration inespérée pour le service de la P. P. si conspuée avant la guerre ! Les A. W. W, Des quartiers sont approvisionnés er eau, d'autres ne le sont pas encore suffisamment. Il serait intéressant d'être renseigné sur les causes de cette différence de traitement. Il n'est pas difficile de se rendre compte que le bombardement de YVaelhem et des environs immédiats dei installations des eaux de la ville y son' pour beaucoup. Mais, que diable, qut pensaient nos administrateurs commu naux lorsqu'ils ont autorisé l'installatior en cet endroit si menacé et que faisai alors le génie militaire qui, lui aussi avait intérêt à ne pas laisser manque: d'eau une ville exposée à un siège et ; un long bombardement? Fallait-il donc absolument capter cett< eau qui n'est pas précisément celle d< Jouvence, bien au contraire, à cet endroi si exposé? Pour ce qu'elle est on pouvai la prendre partout ailleurs, semble-t-il. Un abu: Un' de nos lecteurs nous fait remarque qu'il a reçu samedi dernier la visite d< deux Messieurs, qu'il ne reconnut pa tout d'abord et auxquels il demanda l'ob jet de leur visite. Grand fut son étonne ment lorsque ceux-ci déclinèrent leurqua lité. Ce n'étaient rien moins que deux fac teurs des postes venant solliciter leur étrennes. E11 ces moments critiques où l'on-se dé voue pour alléger la misère de notre po pulation ouvrière, il faut reconnaître qu la démarche est bien mal venue et pei justifiée de la part de cette intéressant catégorie « d'hommes de lettres » qu jouissent, paraît-il, de l'entièreté de leu traitement gouvernemental. Le problème des réfugiés en Angleterr Le nombre des réfugiés belges en An gleterre, écrit le «Nieuwe Courant», n fait que croître; Une des difficultés est d leur procurer quelque occupation. L «Daily News» croit qu'il serait dangereu: de leur donner du travail, de peur d nuire aux travailleurs anglais. Le journ^ lance J'idée de réunir les capitaux néces saire§ pour la fabrication de tout ce qu' faudra, lorsque sera venu le jour de re construire les ruines : portes, fenêtres tables, chaises, lits, armoires, etc... O pourrait toujours y employer les ouvrier professionnels belges, actuellement e Angleterre. Mais que faire des intellectuels? d€ mande le journal. Ceux qui connaisse!! l'anglais, et qui pourraient le cas échéan trouver une situation, sont l'infime mine ri té. Que pourrait-on faire des autres? L «Dâilv News» ne répond pas à la ques tion. La situation économique de la Belgiqu La guerre ne paralyse pas complète ment les industries des grands pays bell gérants. En Belgique, au contraire, toi; est immobilisé. Ce que son industrie peu produire ne suffit pas même aux nécess tés locales. Le bien-être économique dé la Belgiqu est produit par nos industries du fer, d ciment, du verre et les industries textile qui travaillent pour l'exportation et foui nissent à nos populations de quoi s'entre tenir. Ces industries consomment les chai bons sortis des mines belges par 150,0c mineurs et rémunérant un capital de u milliard. L'immobilisation de nos indu; tries immobilise les mineurs. En temps normal les Belges exporter 80 p. c. de leur production. Si on appren qu'en Angleterre le chômage diminue, c n'est pas uniquement parce que les 01 vriers s'engagent mais bien plus à cau.c de l'augmentation de l'activité pour ren placer la production belge. Non seulement l'industrie belge de l'acier a cessé, d'exporter en Angleterre mais celle-ci fournit à notre clientèle au Brésil, en Argentine, aux Indes, en Asie orientale. L'Angleterre essaie d'atteindre des résultats analogues, pour les textiles, fa verre et le ciment. Or c'était à grands, Irais que les Belges avaient fini par conquérir ces marchés en Afrique, en Asie et 1 en Australie. < Pe>ur l'industrie du verre, on le sait, les < fabricants se préoccupaient déjà très vi- 1 vement de trouver la main-d'œuvre. Or « beaucoup d'ouvriers trouveront la mort à la guerre ; d'autres ont émigré en France < ou en Angleterre et y sont très recherchés d'ailleurs. Entretemps l'Angleterre peut < reconquérir les marchés au Japon, en < Chine, dans l'Amérique du Sud et au Canada, desservis jusque-là presque exclusivement par l'industrie belge. Il n'y a pas de doute, si les temps sont difficiles ils menacent de le rester après la guerre tant pour l'industrie que pour la vie financière.Suite au précédent Dès longtemps avant la, guerre la situation monétaire de la Belgique n'était pas '.Brillante : Un sait que pour le milliaru en circulation en billets cte banque la ôan'que -Nationale ne possédait qu'une garantie or d'environ 200 millions. On connaît le négoce en écus qui était avantagé par les manques françaises et contre .cquel le gouvernement n'osait agir éner-giquemenr par la seule mesure décisive : *e renoncement à la convention monétaire latine. C'est bien cette politique de faiblesses de la Banque Nationale et de l'Etat qui a contribué à diminuer le crédit de nos rentes d'Etat, entraînant ainsi les cotations des obligations de ville.-Les bourses des tonds puolics étaient déjà déprimées 1 parce qu'on y osait introduire «trop» de valeurs, peu solides parfois, et parce qu'on osait inquiéter les rentiers et capitalistes par une pe>litique d'imposition 1 des tonds.Les lois nouvelles sur les socié-' tés anonymes avaient d'autre part réduit ; l'initiative des financiers et des émetteurs.1 On assista à des agglomérations d'institutions financières où les souscriptions [ ne retrouvèrent pas toujours leurs mises * et "les événements à la Banque de Re-; ports, de Fonds publics et de Dépôts étonnèrent surtout ! Entretemps les finances publiques devinrent de plus en plus pénibles*: En février 1914 le gouver-' nement belge plaça à Londres un emprunt 3 p. c. de liv. st. 12 .millions au ' cours de 73 p. c. alors que les 300 mil-5 lions bon de caisse 4 p. c. au cours de 96 p. c. n'étaient pas intégralement placés. Au cours de l'hiver précédent l'Etat belge avait emprunté à droite et à gauche, à.l'étranger surtout,et cela à court terme, 3 contre des bons de caisse, des sommes très importantes. Quelques jours avant la guerre, en juillet 1914, des banques belges négociè-3 rent, si nous ne nous trompons pas, pour 1 150,000,000 de francs, de la rente 3 p. c. : et des Bons 4 p. c. Le Trésor était à sec 1 et la dette publique se montait à 3 1/2 ou 1 4 milliards, dont une majeure partie n'était pas consolidée! La présence «or» n'était que de 200 millions, argent que de e 40 millions et la circulation papier à 1 - milliard, nous l'avons dit au début. 2 La guerre paraît, jusqu'à un certain - point, avoir fait reléguer le moyen finan-s cier auquel songea le gouvernement * belge : la cession des chemins de fer de s l'Etat. Alors que les Etats voisins rache-■1 taient les chemins de fer en Belgique on " songeait à en céder l'exploitation à une 1 «Société nationale». Le but évident était * d'en tirer des moyens financiers pour le > Trésor. 5 Conclusion Quelle est la situation financière et - monétaire de l'Etat et de la Banque Na-t tion aie ? t La base d'appréciation fait défaut. Jus- - qu'à la chute d'Anvers la Banque Natie> e nale a émis des quantités de billets alors - que la couverture en or devenait apparemment de moins en moins suffisante. Les réserves en or et en métaux mon- e nayés de la Belgique ont été transportées en Angleterre où, après la déclaration de _ la guerre, la Belgique a conclu un em-t prunt sans arrérages d'environ 500 mil-t lions de francs pour des buts militaires, emprunt consenti par l'Angleterre et la France. e On doit considérer que depuis le dé-u but ,de la guerre la dette belge s'aug-s mente de mois en mois par les appointe-■- ments dus aux fonctionnaires. On le voit, la situation financière pour l'avenir n'est pas rose. L'épuisement économique de ■- tout le pays, devenant plus grand de jour o en jour, rend presque impossible la tâche n du gouvernement belge de ramener-line situation normale et supportable. Le gouvernement belge devrait rassem-it bler tous ses dépôts en valeurs et en ar-d gent en Angleterre et les envoyer au e Havre. Il assurerait ainsi son autonomie 1- complète^. Il pourrait alors examiner cal-e mement jusqu'à quel point la Belgique 1- doit rester sous la tutelle financière de l'Angleterre. NOUVELLES DE LA GUERRE Ucifliatinn minuit nos troupes ont repoussé une al- OllUaUUII ta'que des Français à Nieder-Aspach. Le communiqué français de jeudi der-îier ue parle pas du monticule 425, près Mort du fils du ministre Viviani le Sennheim, et ne rectifie donc pas le Paris, 8 Janvier. (Reuter.) — Le mi-:onnnuniqué dans lequel il a été fait uistre Viviani a reçu avis que son fils nention que seulement une tiancliée a cadet, soldat dans l'infanterie, a été tué ité prise par les Allemands à cette hau- dans uu assaut près de Cussigni (Meur-;eur. Les Allemands nous ont dit cepen- the et Moselle). lant que les Français ont fait vaine ten- :ative pour reprendre ce monticule. Par L'absinthe prohibée en France :outre, le dernier communiqué français, président de la République a signé ;ii contradiction avec le communiqué al- un arrêté interdisant la vente de l'absin-emand, dit que ce sont les Allemands eu France. jui ont fait sans succès une tentative pour reprendre cette posiiion disputée et ^^ T II t C| U î 6 Les Français parlent cependant des Prisonniers russes opérations dans la Haute-Alsace. A 2, Coustantinopie, 9 janvier. (Wolff.) ' km. au sud de Steinbach, le village au- annonce d'Jiseruin : Un a expeuié tour duquel une lutte acharnée se eau- d>(jUo a iNiersivau^ f) 6 mitrailleuses, centre, à l'ouest d'Altkircb, les Français œuts calsses ac munitions et ioO doivent avoir pris Carspach. Ils se sont prisonniers russes. £è V janvier est ar- égalemeut rapprochés d'Altkircb, soit à nv£ a jy-seram un transport ae pri- snviron 2 km. de cette ville. _ rionluers russes, dont 6 omciers. Puis les Allemands ont bombarde Thann, derrière le front des Français, et flônophec riivPr«P« encore Thann est une ville allemande. UOjJCvllCO UIVCI OCo Les Allemands font donc ici ce que fcn Aisace= Lorraine font les alliés qui bombardent des villes Les autont& lmiluures en Alsace-Lor-belges et françaises se trouvant derrière ou L ol ae la lautjue aiieman- le front des Allemands. Quoi qu il en u£ ^ ODl [oirc c01ume langue com-soit, les deux adversaires se reprochent lUerclale et celui dc la langue iraUçaise des faits dont ils font largement usage dans les documents omciels, des deux cotés. ont étendu ia mesure d'une laçon gene- Mais suivons maintenant le front vers rlue sur tout le territoire, i^es miracle Nord-Ouest, où nous trouvons que le uons sont-'punies ct'ulle peme pouvant succès des Français dans le bois de aller 3USqLl a une annee de prison. Courte-Chaussée,dans la partie orientale u autrts prescriptions ont été laites pour de l'Argonne, a de nouveau été perdu carter i miiueiice étrangère, îioLam-pour eux. meut les unuormes ne peuvent pas avoir Dans la partie occidentale de l'Argon- une coupe autre que celle en usage en ne, disent les Allemands, nous avons Allemagne. progressé. Par coutre, les Français pré- tendent avoir repoussé les attaques aile- Sur le Iront de l'Est mandes sur cette partie du front. Les ^ temps ne s'est pas amélioré. Sur Allemands de leur côté disent que les tout le jrQIlt cle |'Ust la situation reste Français cherchent à leur enlever les mcllaugee. ue petits assauts russes lu. avantages qu'ils ont du côté d'Arras, rwu repoussés prés de iVUawa. tandis que les Français prétendent avoir repoussé une attaejuc furieuse des Aile- St-Pétersbourg, 10 janv. (Wolff.) — mands à Lille. Le grand quartier général annonce : Sur Enfin, les Français ont arrête les Ai tout notre tront il n'y a 'rien signaler, lemands à l'est de Reims, où ils cher- sauf à Mejerej et Mogheiy, où une hachaient à fortifier leurs positions. Ainsi taille acnarnée se développe, les communiqués officiels. La note américaine Washington, 9 janv. — Le correspondant du «ivlorning Post» à Washington télégraphie à Londres que le gouverne-ment des États-Unis a reçu un avis de son ambassadeur à Londres donnant la réponse de Grey à la note américaine. C concernant le droit de perquisition de la 11 y a trois périodes distinctes pour marine anglaise à bo/rd des navires amé-nous dans cette guerre. Maintenant nous ricains, l'Angleterre entend s'en tenir à entrons dans la quatrième période. Dans sa manière de voir. L'Angleterre ne peut la premiere, l'initiative est partie du pas admettre non plus le point de vue côté aliemand; cette initiative us l'ont américain qui conteste aux Anglais le perdue dans la seconde période; dans la 'droit d'exclure certains articles de la liste troisième ils reprirent cettè initiative en de la. contrebande conditionnelle pour les-envoyant sur notre iront des torces in- reporter sur la liste de la contrebande nomorables; dans ia quatrième période etlective. La réponse de l'Angleterre sera l'initiative est du côté des alliés. remise encore cette semaine au gouverne- ment à Washington. rn flanrlr» A ProP°3 de la note américaine, le LII rlallUlO «A\ ondblad», suivant un télégramme La Lys sort de son lit reçu par le « rimes», dit qu'il y a un grand mécontentement en Amérique a la Berlin, 10 janv. (Wolff). — Le quar- SUItL, de ja nouvelle arrestation d'un na-tier général annonce : vire-américain par un croiseur anglais. Le mauvais temps a continué hier. La . Lys est sortie de son lit et a inondé ter- Toujours la note américaine tains points sur une largeur de huit" , ; , T cents mètres. Londres, 10 janvier. (Wolff). — Le Les tentatives faites par l'ennemi, 11 finies» écrit que les gouvernements pour nous expulser de nos positions anglais et américains on ai a i dans les Dunes, ont échoué. W en présence des proclamations faites ' par 1 Italie et la Hollande détendant „ l'exportation de tout article de contre- tn France bande, il n'v a plus autant de raisons Pertes Iranfaises P°ul~ l'Angleterre de contrarier le com- merce américain. Berlin, 10 janv. (Wolff.) —Au N.-E. de boissons les Français ont renouvelé Sur le front russo-turc leurs attaques, qui toutes ont été repous- St-Pétcfsbourg, 8 janv. (Reuter.) -sées avec de grandes pertes pour les un avis officiel du quartier général au français. iNous avons pris plus de ceut Caucase confirme la défaite des Turcs, prisonniers. La bataille a (recommencé Les Russes ont pris un gros butin de aujourd'hui. guerre et ont fait de nombreux prison- A l'ouest et à l'est de Perthes (ail niers. nord-est de Châlons), les Français atta-, quent de nouveau vivement. Leurs as- Echange de prisonniers invalides sauts sont repoussés avec de fortes per- Rq g ^ (Reuten) _ Qn né ie tes pour l'ennemi. Nous avons pris loO, ^ ^ moJn{ ^ ,es ^ belligé®ants prisonniers. pour la nomination de délégués qui se Lu Argonne .nous avons gagne du ter- £oncerteraienl avec le Saint-Siège pour ram ici comme aux environs d Apre- 1.,échan de prisonniers inaptes au ser. mont, au nord de Toul ; les batailles con- militaire. tinuent. Le 8 janvier les Français ont de non- En A|rf # orientale veau essaye de prendre Ober-Burnhaupt pendant la nuit. La tentative échoua. Berlin, 10 janv. (Wolff.) — Concer- Nous avons pris 230 Français et une nant les dernières batailles en Afrique mitrailleuse, ce qui porte le nombre de orientale, le u Berliner Morgenposte » prisonniers pris par nous à Ober-Burn- dit: Au langa avaient débarque huit haupt à 2 officiers, 1420 soldats et une. mille Anglais et Indiens, qui ont été at- mitrailïeuse. 'nés dans une souricière par les Alle- Les Français doivent avoir eu de for- mands eu nombre inférieur. L'ennemi a tes pertes dans cette affaire. Un grand perdu six cents tués et blessés. Quel- nombre de tués et de blessés se trouvent ques jours plus tard les Anglais et les devant notre front et dans les bois en- Indiens ont été entièrement battus avec Vironnants. En Haut-Alsace nous n'a- une perte de trois mille hommes. Nos "•vions hier que de petites batailles. Vers pertes ont été très minimes.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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