Le belge quotidien: organe national d'informations

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15 december 1914
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s.n. 1914, 15 December. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6sn1n/
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QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS Un bureau de vente auxiliaire est installé 28, RUE DES BOYARDS, 28 BRUXELLES BUREAUX : 3-5, RUE DES CENDRES, 3-5 BRUXELLES Ouvrrtd s en semaine, de 9 à 12 et de ?4 à 17 henres; le dimanehe, de 10 à 12 h. PUBLICITEi La Hgsne La ligne Agglomération 1.00 Nécrologie fr. O.tt Province . . 0.75 Tribunaux . . 0.4# F. div. 0.60 et 0.50 Réclames . . 0.8* Petites annonces, fr. 0.10 (petit© ligne). On traite à forfait. YPRES Lo nom d'Ypres ne remonte pas comme celui de Cambrai et de Tournai à une époque antérieure au Ve siècle. Ypres, semble-t-il, fut une « villa » carolingienne qui a survécu aux invasions et troubles du IXe siècle. Dès le Xe siècle, c'est un des nombreux châteaux pourvus de granges et de greniers où l'on amène les produits et revenus du comte de Flandre. De nombreux privilèges la firent ville et assurèrent sa prospérité. Elle est déjà renommée1 au Xle siècle par ses foires internationales qui se succèdent à de courts intervalles. Sa position était favorable : Arras et Ypres forment les étapes de la route qui conduisait de la Flandre au nord de la France. Ce qui l'a rendue surtout célèbre, c'est l'industrie des draps et des étoffes. Cette industrie était des plus anciennes dans le pays ; les draps des Ménapiens étaient déjà renommés. Aux étoffes étaient attachées des marques de plomb : à la fin du XlIIe siècle, la ville consommait 800,000 de ces marques. Ypres excellait surtout dans la teinture des étoffes. Les draps étaient vendus dans les foires de Flandre et de Champagne ainsi que dans le Midi. La population de la ville était de 40,000 habitants; en 1270, on fut obligé de reculer les limites de la banlieue d'Ypres. A cette époque, la ville était des mieux administrée : le régime des rivières fut modifié à cette époque ; le canal d'Ypres à Nieuport remonte à 1251. Les étangs de Zillebeke et de Dickebusch étaient destinés à alimenter la ville en eau. Malgré les précautions prises par l'autorité, la famine (fléau fréquent au moyen âge) sévit fortement en 1315 et fit 3,0)13 victimes Les familles des marchands, à cause de leurs relations avec la Champagne, connaissaient le français. On possède aux archives d'Ypres plusieurs milliers de lettres de marchands; elles sont presque toutes écrites en français. C'est dans le courant du XVe siècle tance dans la ville. La population de vait être instruite; la plus ancienne chambre de réthorique date de 1472. Les personnes aisées étudiaient alors à Paris. Une confrérie des « escoliers de Paris " fut fondée en 1472 à Ypres.Les <( scole majores » dépendent du chapitre, mais les « parve scole » peuvent être librement constituées. Rien ne fait mieux sentir la grandeur d'Ypres que les halles des drapiers et le beffroi. Cet édifice est le plus grand monument civil du moyen âge dans les Pays-Bas. 11 fut commencé, en 1201, achevé en 1304. C'est des environs de Béthune qu'on fit venir pai la Scarpe et la Lys, les beaux grès qui forment le revêtement de la façade de' halles. Le beffroi a 70 mètres de haut. Le bâtiment à droite a été construit ai datait de 1575. Dès 1383, Ypres ressentit les premières atteintes de la décadence de lf draperie.Les efforts de Philippe-le-Bor pour arrêter la chute d'Ypres turenl vains. En 1462, la chute est complète Les ducs de Bourgogne ont beau réduire les taxes de la ville, y placei temporairement leur « grand coaseil » rétablir pour les environs l'interdictioi de « draper » : rien n'y fait. La laine anglaise, en effet, revenait plus chèw que les draps fabriqués en Angleterre les ouvriers émigrèrent, la populatior diminua d'année en année. Eh 1470, on comptait 10,000 habi tants; en 1486, un tiers des habitants mendiait. En 1545, on ne comptait plus que 100 métiers. Au lieu d'attirer des ouvriers, la ville restreignit la li- - berté de travail; les ouvriers allèrent à à la campagne où ils travaillèrent les • tissus grossiers. Ypres n'avait pu » s'approprier aux nécessités d'une ère - nouvelle qui s'ouvrait pour le com-e merce. On tenta bien, il est vrai, i'in- - traduction des laines espagnoles : ce - fut en vain, la prospérité d'Ypres était - arrêtée. L'histoire intérieure de la ville est dominée, surtout au XlVe siècle, par les luttes de rues, si fréquentes alors, 1 dans les villes de Flandre : luttes entre les patriciens et le peuple, luttes entre tisserands et autres métiers (les tisse- s rands formaient les 50 p. c. de l'en- A semble des professions). ii i_ Durant le XlVe siècle, les trois villes e de G and,de Bruges et d'Ypres dominè-s rent tout le pays. Il est interdit à tout s le pays « plat » d'exercer le commerce g ou de pratiquer l'industrie. Les démê-e lés d'Ypres avec Poperinghe sont b;en e connus : les Yprois firent irruption dans la ville ennemie, brisèrent les ma-e chines à tisser, les cuves des foulons s et les rames pour sécher les draps. Au L- cours du XlVe siècle, Gand, Bruges et Ypres résistent au Comte et si ce n'eût été la jalousie entre les trois villes, e elles l'auraient emporté sur leur suze- e rain- it En 1383, Garni aide des Anglais, s met le siège devant Ypres, mais celle- e ci résiste. La rivalité des trois villes à arrive à son plus haut point à la fin du e XVe siècle. Gand s'oppose même au i- creusement de l'Yperlée qui aurait i- rendu à la ville d'Ypres un peu de son e ancienne activité. it Ypres a aussi sa place dans l'histoi- ; re internationale. Lorsque Philippe-le- « Bel vint combattre Guy de Dampierre en Flandre,la ville prit parti pour Guy; e le fils de Guy tint garnison à Ypres. s L'armée dui comte fut battue et repous-sée devant Furnes; l'avant-garde fran- »• çaise poussa jusqu'à Ypres dont la gar- e Bison résista pendant plusieurs mois. ' Ypres fut prise par les Gueux au XVIe e siècle; elle fit partie de l'union calvi- !• niste d'Utree'ht (1579). Elle fut reprise à par le duc d'Albe; Alexandre Farnèse commença ses opérations au mois de 'S janvier par l'investissement d Ypres i- qu'il entoura d'une double ceinture de d forts. Durant les guerres de Louis XIV elle fut assiégée plusieurs fois. 1_ Toutes ces guerres ont achevé ce I que les guerres civiles avaient com-mencé. Seuls les superbes édifices du II passé peuvent rappeler les splendeurs l" d'Ypres la. morte. Outre lesj halles et Je -S beffroi, citons l'église de Saint-Martin 11 dont le portail date du Xle siècle : c'est 11 Le plein cintre supporté par six petites >s colonnes donne un air de grandeur à la porte d'entrée, tandis que les fenêtres, u plus, élancées, ne manquent pas d'élégance. De cet antique et vénérab'e e- sanctuaire, je reporterai ma. pensée [a vers ces proprets et jolis pignons en ,n briques qui font la beauté de ces vieil -it les rues de l'antique cité flamande en-B. dormie... ^ lamy. », .1 —— s B LE BELGE est un journal essentielle- ' ment national, rédigé par des journalis-ltes professionnels appartenant à la grande presse bruxelloise. ■ .igt ■ LE CINEMA L'opinion de M. A. Sonaise ■ OU QU'ILS NOUS F...ICHENT LA PAIX Il y avait longtemps que je ne l'avais plus rencontré, mon ami A. Sonaise; je croyais même qu'il avait, lui aussi, déserté son foyer pour courir, en pays étranger, les réceptions et les bals de charité. Je jus agréablement surpris, iauirt, soir, de me trouver nez à nez avec lut. Mais avant que j'aie pu lui poser la moindre question protocolaire sur sa précieuse santé et celle non moins précieuse de son estimable épouse, il me lâcha, en bordée, le discours suivant que j'ai sténographié à Votre intention spéciale. « Qu'ils nous f...ichcnt donc la paix, les marchands de macaroni qui, s'improvisant chejs d'Etat-major, font mouvoir des armées, ébauchent des plans définitivement stratégiques ; » Qu'ils nous f...ichent donc la paix, les bonshomme• qui. sans cesse ont à la bouche la critique et le reproche ; qui sans cesse, trouvent mal tout ce que les autres font; » Qu'ils nous f...ichent donc la paix, les conseilleurs qui, pour la bonne raison qu'ils ne sont pas les payeurs, s'acharnent à nous donner leurs avis aussi incompétents que désintéressés, sur nos affaires les plus intimes; » Qu'ils nous f...ichent donc la paix, les imbéciles qui,parvenus orgueilleux, se fâchent de la moindre zwanze toute amicale qu'on se permet à leur égard; » Qu'ils nous f...ichent donc la paix, les malappris qui, dans les cafés, les voitures de tramways ou autres établissements connus, nous écrasent les orteils, nous bousculent, pour s'installer à leur aise,comme en pays conquis; » Qu'ils nous f.. .ichent donc la paix, les individus qui, nous attrapant au beau milieu de la rue, par le bouton de notre pardessus,nous débitent pendant des heures de histoires auxquelles nous ne prêtons aucun intérêt... » Et mon ami A. Sonaise, ayant prononcé ces mots, s'en alla digne et majestueux, me plantant là, tout ébaubi. SANS FILM. ECHOS "Distînefion universitaire au Roi Albert L'Université de Pétrograde a accorde le titre de membre d'honneur au Roi des Belges. Mort, du professeur Van Gehueliten On annonce de Cambridge, où il s'était réfugié, la mort du célèbre professeur Vau Cehuchten. L'éminent praticien donnait, à Lou vain, le cours de maladies nerveuses. Ses ouvrages lui avaient acquis une réputation mondiale. -o ■ Les écoles belges à l'étranger Le R. P. Dom Egan, abbé des Béné-dictins de Ramsgate, a eu l'heureuse- idée d'ouvrir une école pour les jeunes Belges ( exilés en ce moment de leur patrie. A peu de chose près, les cours sont ceux que comporte le programme ordinaire des humanités en Belgique, depuis la huitième jusqu'à la rhétorique inclusivement. Les professeurs ont été choisis dans un groupe de moines réfugiés à I S. Augustine's AUbey, et ayant exercé les mêmes fonctions de renseignement des humanités dans les collèges annexés à leurs abbayes. Une cinquantaine d'élèves environ, externes pour la plupart, suivent régulièrement les cours depuis bientôt un mois. Les classes sont animées et laborieuses. Ainsi, grâce à l'initiative de l'abbé de Ramsgate, ces jeunes gens trouvent a l'école « Saint-Grégoire » une excellente occupation qui non seulement les sauve du désoeuvrement auquel tant de nos compatriotes sont condamnés, mais aussi qui leur épargnera les désavantages d'une longue, et désastreuse interruption dans cette période de leurs études. La guerre et. les affaires L'Union des fabricants de fer et d'acier d'Allemagne vient de publier ses statistiques pour le mois d'octobre. La production de fer brut a atteint pendant te mois 45 p.c. du chiffre d'octobre 1013; celle d'acier, 57 p.c. de ce même chiffre. o Le service posial On annonce que M. le ministre Segers aurait retiré la circulaire relative au personnel des postes. Le service des postes belges pourrait donc être repris incessamment.-—o—-— Secours à la Belgique Rotterdam, — Du rapport hebdomadaire du Comité américain de secours pour la Belgique, il ressort que, durant la semaine finissant ie 4 décembre, il fut envoyé de Rotterdam à la Belgique : 2,203 tonnes de blc, 220 tonnes de pois et de Teves, 2,609 tonnes de. sel, 704 tonnes de maïs, 64 tonnes et 41 collis d'autres denrées alimentaires, 391 paquets d'habillements et .autres articles. Du 2 novembre au 3 décembre sont arrivés à Rotterdam 16 navires avec denrées alimentaires pour les Belges, d'une ■ aleiir de 332,403 livres sterling. Il y a eu en outre encore 26 bateaux affrétés qui arriveront ce mois-ci et le mois suivant à Rotterdam avec des denrées pour une valeur de 1,480,592 livres sterling. ——o L'énergie électrique... sans fil Les journaux anglais s'occupent d'essais intér?ssants faits par John Fays Hammond, qui est parvenu à diriger de la côte un torpilleur évoluant en pleine mer. -—o—— Les blessés belges à Rotterdam U y a encore en ee moment environ 60 soldats belges blessés à Rotterdam. Jusqu'ici, ils y étaient soignés dans une clinique spéciale de la Croix-Rouge, située dans la> Rampoortstraat. Cette clinique sera supprimée» à La Noël et les blessés seront répartis dans divers instituts déjà existants de la ville. O' Les Belges internés à Gaasterland Le « N. liott. Courant » écrit que 'es soldats internés à Gaasterland ne seront pas déplacés, mais que le couchage sera amélioré.o Un romancier flamand sur le théâtre de la guerre Le grand romancier flamand Stijn Streuvels, un des auteurs les plus en vue. réside pour le moment à Amsterdam. U publiera en janvier deux petits volumes dans lesquels il analysera ses impressions.o Le salaire des employés de l'Etat L'autorité allemande, on le sait, perçoit les contributions de l'Etat dans le territoire belge occupé par ses armées. Cette main mise entraîne l'obligation pour le gouvernement allemand, et ce d'après la Convention de La Haye, de payer les traitements des magistrats fonctionnaires et employés de l'Etat. Cette obligation est déjà en voie d'exécution, paraît-il, annonce un journal d'Anvers. o Les réfugiés belges eu Hollande Le « Giornale d'Italia » ayant publié un article dans lequel il critiquait la manière dont les Hollandais traitent les réfugiés belges, le « Giornale di Turino » a envoyé, sur place, un de nos confrères, chargé de faire une enquête à ce sujet. Disons de suite que les conclusions de cette enquête sont tout à l'honneur de nos voisins du Nord. Après avoir montré combien il est difficile de soigner 700,000 réfugiés, *-n un moment de crise économique, notre confrère rapporte tout ce qu'ont fait les Hollandais pour nos compatriotes. U constate que, dans certaines communes, le nombre des réfugiés dépasse ie nombre des habitants, ce qui n'empêche pas les réfugiés de n'avoir que des éloges pour tous les soins dont ils sont l'objet. U a pu constater aussi que l'armée meme a prêté son concours pour construire les premiers baraquements et rassembler les objets les plus indispensables. Nombre de .soldats même abandonnaient leurs couchettes en faveur c.es malheureux réfugiés. De 1 avis du journaliste italien, les quelques difficultés qui se sont eievées, proviennent des agissements de quelques individus « indésirables ». Agglomération bruxelloise BRUXELLES A la oalle Studio. — Nous avons annoncé 1 ouverture d'un© exposition de peinture. Les initiateurs de cette exposition, ouverte au bénéfice des artistes dans le besoin, on.t . pu réunir 196 œuvres. Parmi les signataires de toiles exposées, citons : Jos. Albert, Berthe Art, Firmin Baes, Robert Barnay, Alfred Barth, A. Boch, M. Brouhon, O. Brusselmans, Pierre Cambier, Cantineau, Counhaye, Clarot René, O. Clerens, G. Cre-. 1 ' "> Pti- Coekx, Herman Courtens, G. Dam, C li. Delioy, Louise De Meur, M. Delecome, ' ^ Dt'tilleux> Dutilleu, Faleige, Fontaine, > l'ox, Gilsoul-Hoppe, Ch. Gouwefloos, Jean Gouweloosi, Paul Hagemans, Théo Hannon, Jean Haverkamp, Ernest Hellemans, Hou-pels, Raexel, Hynckes, Jacques Emile, Georges Jamotte, Ch. Janssens, Lucien Jot-) traad, F. Knopff, baronne Lambert, M. Lambiotto, Leglise, H. Lemaire, Lemie, Le Nain, Logelain, Macyol, Mathys, Minnens, Potte, Pk v, H. Ramah, Iîevelard, Henriette Rouner, Charles Samuel, Pierre Scroupe-man, \Y. Serveau, Serville, Stappers, Taquet, L. '1 hevenet, A. Tielens, Toussaint, ( Jules Van de Leene, Anatole Va.nden Ber-glien, Jean Vandenbrugge, Vanden Bunche, Vanden Poorten, Vanderstraeton, Van Her, A. Van Holsbeeck, Van Kendhoven, Ver-A. Van Holsbeeck, Van Kerehoven, Ver-ler, Fernand Wery et Cari Werlemann. Nous publierons un compte rendu de 3 cette exposition qui, par l'intérêt qu'elle présente, mérite le plus gros succès. A l'école militaire. — 11 y a environ 120 prisonniers anglais à l'école militaire. » Ceux qui .sont sans ressources personnelles reçoivent, à 7 heures du matin, du café et un demi-pain; à 11 heures, une soupe et, 1 à 6 heures, des pommes de terre. ■ Comme ils ne sont astreints à aucune cor-1 vée, ils jouent aux cartes. ; La semaine dernière, une cinquantaine d'Anglais ont été dirigés sur l'Allemagne. Les mendiants. — Depuis le 1er décembre, les agents de la brigade judiciaire de Bruxelles ont arrêté 95 mendiants. La plus grande partie d'entre eux étaient domiciliés dans les faubourgs. Les cafés. — Onze cafés et hôtels de la ville ont obtenu 'autorisation de rester ouverts jusque 11 heures du soir(heure belge). N. 40. 4 PAGES. — 10 centimes ie numéro. — 4 PAGES. MARDI 15 DECEMBRE 1914.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

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