Le belge quotidien: organe national d'informations

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09 december 1914
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s.n. 1914, 09 December. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z893p7g/
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LE BELGE QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS Un bureau de renie auxiliaire 28, RUE DES BOGARDS, 28 est installé A BRUXELLES BUREAUX : 3-5, RUE DES CENDRES, 3-5 B RTJXELLES ■_ « Ouverts : en semaine, de 9 à 12 et de 14 à 17 heures; le dimanche, de 10 à 12 h. PUBLiciTE: La ligne La ligne Agglomération 1.00 Nécrologie fr. 0.40 Province . . 0.75 Tribunaux . . 0.40 F. div. 0.60 et 0.50 Réclames . . 0.30 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. Magies et prisonniers go Holian Rien ne fait plus de plaisir que de recevoir des nouvelles des absents. Je crois être agréable à tous en donnant quelques détails sur les réfugiés d'Oos-terwijk et les prisonniers d'Harder-iwijk.Oosterwijk est une localité située un peu au nord-est de Tilburg,, à 15 kilomètres environ de: la frontière belge. Toutes les cités hollandaises peu distantes de la frontière belge ont reçu nos fugitifs et la population s'est montrée pour eux des plus accueillante. On estime à environ 200,000 le nombre des réfugiés en Hollande. Oosterwijk donne l'hospitalité à environ 300 Belges. Ceux-ci sont logés chez les particuliers ou à l'hôtel de ville. Pour autant que cela était possible, on a réservé une salle pour chaque famille. La nourriture est saine, abondante et variée. Au matin, le premier déjeuner comporte pain, beurre, lait, café et souvent fromage; à midi, le deuxième déjeuner, dont, le menu ressemble à celui dp matin. Le dîner a lieu le soir; il se compose de viande, de pommes de Jerre et de légumes variant d'un jour à l'autre. Tout dernièrement, on distribua des sabots. Le sort des réfugiés est aux mains d'u^ comité qui s'acquitte de sa mission avec un zèle digne d'éloge. Le président du comité est M. Hamers, le fabricant du cigare bien connu, De Huifkar. A lui va une bonne part de notre reconnaissance. Harderwijh est une ville de la province de la Gueldre et de l'arrondissement d'Arnheim. C'est un port de pêche, situé sur le Zuiderzee, et popu-* leux de 7,500 habitants. Son principal comerce est celui des bois et des céréales. A quatre kilomètres de la ville, on trouve le câmp hollandais qui rappelle assez bien notre camp de Beverloo. La ville a reçu 10,000 prisonniers. Les officiers (leur nombre n'est pas grand) sont hébergés dans un hôtel de la ville. Le camp a reçu 7,000 prisonniers appartenant à toutes les armes. L'infanterie y est principalement représentée ; toutefois, peu de grenadiers, moins encore de gendarmes. Le camp est gardé militairement, comme le prescrivent les lois de la guerre à un Etat neutre qui reçoit des soldats. C'est le régime militaire moins l'exercice et la corvée... Au matin, café; à 11 heures, la soupe et le dîner; à 4 heures, lei « rata ». Jusqu'en ces derniers jours, les prisonniers devaient ! coucher sous la tente, n'ayant que de la paille pour matelas. La rapidité des événements avait empêché en effet de grands préparatifs. Actuellement, nos soldats se trouvent à l'abri sous de vastes hangars construits tout exprès ! et fortifiés d'une double cloison en bois. 5 Les matelas ont remplacé la paille : un - parquet de bois préserve de l'humidité. Les parents des prisonniers peuvent les visiter : on accorde un jour de sortie (les précautions étant prises pour em-1 pêcher l'évasion). Le chef du camp est " un général hollandais. Les prescrip-• tions du droit international sont obser-" vées rigoureusement. 1 Si lie général est « à cheval » sur les règlements,' il a quand même bon cœur. ' Ainsi, une femme belge était venue en 3 Hollande pour visiter son mari; elle i était arrivée à destination vers 11 heures du soir. Le général alla lui-même chercher le soldat au camp, l'amena à son épouse et permit un entretien d'une heure. Le général reconduisit alors le 1 soldat au camp. Un peu de bonté fait oublier tant de . sévérités! 1 LAMY. e LE CINÉMA L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION ' Il pleut!... Le ciel est gris... Sur le , pavé gluant, les passants s'en vont ra-[ pides, à p'as pressés, la tête abaissée { et protégée, contre les rafales de pluie { et le vent, par le parapluie difficilement maintenu. Comme tu es triste, oh! mon bon Bruxelles; combien tu inspires, rien, qu'à te voir, de douloureuses et mélan-. coliques pensées! 1 Comme tout est changé, chez toi, si ' pimpante, si claire, si joyeuse, au i beaui sofâl de naguère. Il semble que, e sous la poussée des événements, tu i abandonnes, petit à petit, tout ce qui - hier, faisait ta personnalité pittoresque. ) Tiens, devant moi, voilà un cocher assis mélancoliquement sur le siège de i- sa voiture délabrée, dans l'attente stoï-i- que du client. Ce cocher, autrefois, ar-; borait son original chapeau « de soie » l- en cuir bouilli; c'était l'emblème de ses fonctions, ce ■ couvre-chef ; il fai-^ sait partie intégrante de su personne, a tout comme sa lourde houppelande et ,s son fouet à mèche! ts Aujourd'hui, il s'est coiffé d'un vul-i- gaire et crasseux « boule », acheté au à rabais' chez quelque fripier. Ce n'est rien, dira-t-on, mais ça fait it mal tout de même! C'est un -peu de nos habitudes, de ce ; que nous étions accoutumés à voir, qui ; s'en va!... 1 Et on est si attaché à tout cela! ! SANS FILM. I [ LA RÉCOLTE DU VIN EN FRANCE Nous avons eu le plaisir de rencontrer . chez un ami, gros négociant^en vins à Bru-J xelles, un Bordelais qui nous a annoncé que la récolte des vins en France avait été exceptionnelle cette année et que le rendement était excellent. En buvant quelques vieilles bouteilles de 5 1870 — vin qui devient excessivement rare —-notre Bordelais nous a dit que l'administration des contributions indirectes de Bor-1 deaux possède actuellement les résultats de 3 la récolte de 1914 des vins pour dix-meuf départements.Malgré la guerre, la récolte s'est effectuée ? dans d'excellentes conditions et les départe-> ments producteurs ont donné : L'Héraut, 1 15,354,186 hectolitres; Aude, 6,782,241; Gard, B 3,891,753; Pyrénées orientales, 3,336,992; 3 Ain, 289,376; Alpes maritimes, 62,034; Aube, 88,608; Cantal, 1,278; Côte d'Or, 173,095; Gers, 846,229; Loire, 142,150; Haute-tare, a 3,875;-Loiret, 223,511; Lot, 192,663; Nièvre, 81,511 ; Puy-de-Dôme, 136,966 ; Rhône, 313,773; Saône-et-Loire, 461,259; Vaucluse, 632,637. L'ensemble de la production de ces dix-■ neuf départements atteint 33,013,419 hectolitres, alors que la récolte de 1913, dans ces , mêmes régions, avait été seulement de * 25,427.479 hectolitres. V. J. « ECHOS Le Docteur Calmette Le frère de l'ancien directeur du « Figaro », le docteur Calmette, avait été nommé inspecteur médical des troupes coloniales au début de la-guerre. Il y a quelque temps, il fut signalé comme « manquant ». On annonce maintenant qu'il est interné comme prisonnier de guerre à Muster, en Westphalie. Les relations avec la Hollande Les trains entre Roosendaal et Anvers ont recommencé à rouler. Pour nos gariles-civiques Les gardes-civiques gantois réfugiés en Angleterre peuvent correspondre avec leur famille, à Gand, par l'intermédiaire de M. Georges de Yriendt, à Terneuzen (chez Mlle J. R. de TSmidt)^. C'est ce qu'annonce une communication de notre consul général à Londres. Nos aviateurs Les sergents Jan Olieslagers et Jules Tyck, aviateurs militaires belges, dont nous avons annoncé la nomination dans l'Ordre de Léopold, seront, paraît-il,promus bientôt au grade de lieutenant. Le ténor Oirod Dans les milieux artistiques, on annonce la. mort au champ d'honnejjr du ténor I Girod, attaché depuis plusieurs années e au théâtre de la Monnaie, et qui passa, plusieurs saison® à Anvers. Nous n'avons toutefois pas eu confirmation de cette nouvelle. _ Agglomération bruxelloise E BRUXELLES Des nouvelles de M. Crockaert Nous avons dit que M. l'avocat Croc-3r kaert, le propagandiste syndical bien con-^ nu, avait dû subir, à Londres, l'opéra-p. tion de l'appendicite. Nous apprenons it qise M. Crockaert est en pleine convalescence. Il est actuellement au Havre où, le pour charmer les loisirs de son « inac-re tion » forcée, il collabore assidûment au « XXe Siècle ». T- je Nos vœux de prompt et complet réta-é- blissement. Le prix des vivres. — Mercuriale des ée marchés, dressée par la Division centrale de police de Bruxelles : Epiceries : Café, le kilo, 2.30; chicorée, '2' 0.00; sucre blanc, 0.85 ; cassonnade, 0.90; ,e' sel, 0.14 ; poivre, 4.75.; riz, 0.80 ; pois cas-15; sés, 0.90 ; pois non cassés, 0.95 ; haricots1, ■e, 0.80; pâte d'Italie, 0.75; vermicelle, 0.80; "e> sel de soude, 0.14; savon, 0.55; farine, fait défaut; pain, 0.40; huile d'arachide, ' le litre, 1.95; id. de sésame, 1.75 ; idem: d'œilette, 1.65; id. d'olives, 3.00. :0~ Viande de boucherie, par bêtes entières res, le kilo : bœufs, 1.60; taureaux, 1.40; de vaches, 1.60 veaux, 1.70; moutons, 1.90; porcs, 1.50; viande de porc salée, 2.20; id. fumée, 3.00; lard, 2.00. ™" Poisson sec (stockvisch), le kilo, 0.50; id. salé (morue), 1.20. Légumes : pommes de terre, les cent kilos, 8 à 9 fr. ; carottes1, le kilo, 0.15; oignons, 0.12. Beurre, le kilo, 3.40; œufs, pièce, 0.21. Un bon CONSEIL à tous! , Buvez de l'eau « KOKEL BRONNEN », l'amie de l'estomac. a, ~~ nt Un meurtre à Uocie-Stalle de — NOUVEAUX DETAILS Nous avons relaté hier le crime com-" mis samedi à Uccle-Stalle. On trouvera srs ci-dessous des détails circonstanciés : Tous les promeneurs connaissent le petit oratoire dédié depuis des siècles à 3 « Notre-Dame Auxiliatrice » (O.-L.-V. en ter Nood) et qui s'élève1 à droite de la /ec chaussée de Neerstalle, qui relie Forest à) ire Uccle, en passant par Stalle. A deux pas ,en de là se trouve une r.aingée de petites niaise sons ouvrières. Qelle qui porte le n. 3 n'a kre qu'une porte pour deux corps de bâtiment. De là, de fréquentes discussions entre les deux locataires, le nommé Van-s denbossche, ouvrier de fabrique, et le! nommé Vanderelst, ouvrier plombier. Ce-iles lui-Ci rentre souvent tard à la maison et ont Vandenbossche est obligé de lui ouvrir la ^ns porte. 'ro~ Samedi soir, vers S h. 45yjune nouvelle discussion très vive s'engagea pour le d même motif. De gros mots furent échangés. Vanderelst, un homme très coléri-on- que, petit trapu, provoqua Vandenbos-nor sche à vji combat 'Sanglant ; oslui-ci, ées quoique très rangé, s'avança vers lui, 34 4 PAGES. — 10 CENTIMES LE NUMERO. — 4 PAGES. MERCREDI, 9 DECEMBRE 1914.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

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