Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 september 1917
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s.n. 1917, 14 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6ww0c/
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Année < M II I Ml —IHH Hl IIIMrtCK ■ M. 1063 . -Ed. I EIHS CEHTMES Vendredi 14 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.5D. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique »t à l'Etranger n'acceptent que des abonnement» TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jasv. 1 Ami 1 Juiust 1 Octob. On peut Rationner toutefois pour tes deux derniers mois ou même pour le dernier mois de ctaaqac trimestre au prix de ; 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 Mk.l .20 TIRAGE : ITO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chsf : AwaaaMifl leanti Onfiae lEâê^gisiam f Rédaction j ' A cl ml tîTst rat? oîj , Publicité, Vente : I BRUXELLES, ANNONCES — I-a !!<?nt Faits divers et Echos . fi Nécrologie Annonces commercial » financières. PETITES ANNONCES La petite ligne .... La grande ligne. . . TSWAOÊïélO.OOO PAR JOUR Les bureaux slu « BRUKEU.O!S » s© trouvent HUE D-E LA CÂSE&ftHE, 33 ©I 35, à Brtaxô8i©s (près cîs ia place Anssa^ssons). sur les nm mm (BrUania iules the Waves.) Les romans ée Claude Farrère, de Mit-beau, de Gonan Doyle, ou les descriptions plus scientifiques (îe voyageurs allemands, ont peint l'abattement des passagers peodant les quatre journées de traversée de la Mer Rouge : le vent provoque l'impression de brûlure qu'on éprouve devant un haut-fourneau ou dans une verrerie. Ce vent venant du désert,contrent encore des particules de sable ; elles ■fiïictioriirtSittt la peau comme unei iavis.|>'e toi** d'émeri. Les vagues, à cause de l'étroifcesse de la Mer Rouge, sont nulles, l'eau très transparente et la profondeur de l'eau très minime. Le steamer est suivi par de gros marsouins, amusant les passagers par leurs infatigables plongées. Ils dépassent en .vitesse un paquebot à deux hélices. Parfois te dos gris d'un requin glisse à quelques mètres sous leau; son sillage laige atteste sa taille de monstre puissant. Les passagers, appuyés aux solides barres du bastingage, regardent ce compagnon av-ec ce sang froid hautain dont on contemple un lion, lorsqu'il est impuissant derrière les barreaux de sa cage. Plusieurs bains par jour atténuent l'ac-catuement de la chaleur. Encore faut-il y mélanges-de la glace artificielle, car les parois métalliques du steamer, chauffees par la radiation solaire, ont tiédi l'eau des baignoires. L'après-midi, tes passagers déplacent continuel lemftat leur fauteuil sur le pont. ; ils recherchent avec une minutie hypocrite 3a place la plus fraîche. Dès qu'un deux s'assoupit en souriant et baisse les yeux dans un relatif bien-être, ceux qui suaient avec résignation, à l'autre bout du pont, accourent. L'agglomération de leurs épidermes transpirants, a tôt fait de rétablir une atmosphère d'étuve autour de l'éphémère veinard. Chacun assiste au coucher du soleil, non par attrait unanime vers des spectacles grandioses ou des rêves poétiques, mais parce que le départ de l'importun disque incandescent est aussi soulageant que celui d'un bronchitique quinteux quittant u_ concert récital. Le soleil couché, les conversations reprennent ; comme dans uae campagne déserte, les passants abrités, pendant une ondée, sortent peu à peu de Leur cachette, lorsque les gouttas cessent. U,ie demi-heure avant le dîner, le steward donne sur le pont'trois coups die gong avertisseur. Chacun passe dans sa cabine, et bientôt 6crtent pour le diner les dames dont le décolletsge vise autant à se rafraîchir qu'à conquérir les regards connaisseurs des messieurs ea smoking de toile blanche. Ce smoking est un exemple de 1a finesse politique anglaise. Allaient-ils dan9 leurs colonies, renoncer à la décorative coutume de dîner en evening dress, c'est-à-dire en habit ou en smoking? Allaient-ils, peur conserver cette tradition nat'onalc, endurer des étoffes chaudes et absorbantes de la radiation solaire? La solution fut le smoking blanc, en toile immaculée, qui conserve le décorum des repas britanniques et évite aux invités die fondre avec stoïcisme sous des atours européens. A dix heures et demie, ceux qui regardent a: bastingage le reflet de la lune grimacer sur les vagues, sont interrompus par l'arrivée des boys amenant les couchettes sur 1g pont. On se dit bonsoir, comme pour aller dormir dans sa cabine, où le smoking blanc est remplacé par le pyjama. Puis chacun revient sur le pent s'éïaler sur sa couchette. Plus personne ne parle, peur conserver l'illusion d'être seul chez soi. Les dames, alignées à bâbord, défilent en toilettes polychromes et floues, et se couchent avec des abandons de reines. Plus un mot. Des parlottet, en un dû-cor si captieux mettraient-elles à trop rude épreuve la pudeur d'Albion? Demandez-le à ceux qui, plus que moi, étudièrent son hypocrisie élégante. Bientôt les premiers ronfleurs cadencent ie> sfleraee de leur bruyante tranquillité de conscience. Parfois un rat ira/versant le pont fait pousser un cri d'effroi à une miss mal endormie. Puis, peu à peu, on n'entend plus ni les ronfleurf, ni le rythme des machines, et la nuit, s-ule, écoute jusqu'à l'aube guivimte, les poitrines se soulever dans la brise tropicale. On dépassa différents îlots de la Mer Rouge que des croiseurs''anglais enlevèrent aux Turcs après un combat acharné contre le gardien du phare et quelques sentinelles interloquées. Enfin, arrivés au port de Périm, possession anglaise qui ligote la Mer Rouge à sa sortie, comme Suez la resserre à son entrée, on entre dans le Golfe d'Aden, l'antichambre de l'Océan Indien. Des événements inattendus devaient disuiaire la monotonie du voyage : Le paqtttboi français l'« Eupirrate », des Messageries Maritimes, rentrait de Saigon vers Marseille. Le mousson l'avait-il détourné de sa route? Les officiers négligèrent-ils après Colombo de véiiîier leur position en mer? Mystère. Toujours est-il que le paquebot s!était élancé une ile nuit sur les récifs qui entourent l'île de Sotw .. L'arrière du bateau s'était enfoncé sous l'eau, l'avant perché but les rocs, et sept cents passagers, inquiets de leur sort, daçs ces parages déserts. Vous devinez leurs angoisses. Socotra est une île voisine de l'Afrique, habitée par des Semai is Cannibales. Après deux jours de :onciliabules, on décida d'envoyer à l'aventure une lhaloupe de sauvetage montée par des hommes de bonne volonté : 3 officiers et 20 hommes : c'était une chance minime, en remontant vers le nord, de rencontrer un steamer sauveteur sur la route d'A-£en à Colombo, ^lous voguions paisiblement un soir dans 1*0-:êan Indien, lorsque l'officier de quart entendit des :ris d'appel psr.aivt de la mer obscure. Il écouta, >uis ralem.it le vapeur, inquiet de cette rencontre locturnte. Etait-ce un sous-mai ji .allemand ? On 1 réveilla le capitaine. Les projecteurs lumineux bs- | layaient l'eati. Les servants de nos canons déjà j prêts à la riposte virent avec plaisir que tout se bornait à être une cira loupe sans lanterne, qui venait à notre rencontre, à la rame. Des hommes aux v-stes déchirées, sautèrent à bord : ils expliquèrent en mar; iUais que teur navire était échoué à eent milles de 'à. Notre capitaine, rassuré sur l'identité pacifique des visiteurs, conclut' flegmatque-ment ; Cherchez l'interprète. Les 23 téméraires matelots de l'« Euphrate », depuis deux jours, parcouraient en canot à voile, la mer à la recherche d'un steamer. Le lendemain matin, vers 9 heures, nous allions délivrer les '700 autres, que les indigènes de Scco-tra lorgnaient déjà avec une irrévérencieuse gourmandise.Nous tirâmes profit du vent qui soufflait en tempête ; voici comment : notre steamer se mit à marcher en cercle d'un demi-mille de rayon autour du paquebot naufragé pri6 comme centre. Le vent soufflait du sud ou nord. Chaque fois que notre paquebot était au pôle sud de son cercle, il envoyait ses chaloupes vides. Le vent les poussait vers l'ctEu-phrate», et nous les reprenions chargées de passagers, à l'autre pôle de noire marche en cercle. (A suivre.) Maxime Benssus. ■- ~>rvy7i£23ag*eszppï**~='*-"- ■ ■ LA GUERRE 8eaH®H6«Hes mtmm allema K&B BERLIN, 13 septembre. — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Le temps peu clair n a permis qu une action généralement minime, également aux fronts de bataille, sauf une recrudescence passagère des feux d'artillerie et des engagements d'avant-postes. Le lieutenant Foss a abattu en combat aérien son 47e adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du Mct-asaïéeSsaJ général Prince Léopold de Ba-sière: Au sud de la route Rtgp-Wenden, nos postes de cavalerie ont cédé devant tme pression russe assez intense près de Maritzberg et de Nev.-Kaipcn. Au nord de Barmmvitschi, à l'est de Tartiopol, et au Zbnicz, vif feu d'entrave et engagements de reconnaissance. Entre le Dniester et la Mer Noire, pas d'opérations de quelque envergure. Froxifc en iviacédcine : Au sud-oust du lac d'Ocbriea, seuls, de faibles détachements ennemis ont pénétré dan-s les montagnes.Les succès séries s allemands. BERLIN, 12 septembre. — Officiel : Nos adversaires ont perdu an mois d'août, sur tous les fronts, an total de 295 avions et de 33 oallons. Par contreJ nous n'avons perdu que 64 avions et 4 ballons. Des avions ennemis abattus, 32 sent tombés de l'autre côté de nx)s ligne s t tandis que les auUes ont été abattus au-dessus de nos lignes. Des 295 avions ennemis, 285 ont été abattus au front de l'Ouest, et 54 avions allemands sur 64.. Au détail, la somme des pertes ennemies se décompose comme suit : 244 avions ont été abattus en combat aérien, 41 par des canons de défen-se) et 3 par l'infanterie; 7 avt atterri involontairement d-irtère nos lignes; 125 des avions enneims sont tombés en notre pouvoir et 169 ont été abattus derrière nos ligue;,. Après celui du mois d'avril, où nous avons mis 3û3 avions ennemis hors ae combat, le chiffre des avions abstins est le plus élevé que nous ayions enregistré en un mois de temps, La guerre sous-marine. BERLIN, 12 septembre. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandant le lieutenant capitaine Gerlaeh a nouvellement coulé dans Voc an Atlantique S vapeurs et 2 voiliers d'un lon-n ge global de 31,000 ■ tenues. Parmi les navires coulés figuraient les vapeurs vagi-:- armés « Vo-lodia » (5689 t.) avec des machines agricoles et d?s vivres pour l'Angleterre ; « Nc-aihsider » (2767 t.) avec de la houille pau< Malte; «Mmrdou» (4060 h.) av.c de l'avoine et ae l'ucior pour Bardeaux; <cTre-lo-s'ce» (3071 t.) probablement chargé de munition, un vapeur-transport anglais armé « Lodge» avec 5070 tonnes de maïs pour l'Angleterre ; un vapeur italien aimé « Asii » (5JuO t-J '«-'-c du chaibon pour l'Italie; un vapeur portugais « Ovarsex » ex « Casa Blmea » (1650 t.) avec du charbon pour le Pcriu-- gaL ainsi qu'un vapeur avec 6.000 tonnes de meïs pour l'Angleterre. VIENNE, 12 septembre. — Officiel du soir : Théâtre de la guerre à l'est : Les Russes et les Roumains or.t attaqué violemment a plusieurs reprises les hauiCurs à l'ouest d'Ocna.Leurs assauts se sont écroulés pour la plupart immédiatement sous notre feu. Une fois ils furent repousses par ccmtre-ai/aque. Théâtre de la guerre iteiein : Dans le coûtant de la jeu;née 'lier, il n'y eut de violsnts combats que sur les versants dv Monte San Gabrtele, qui se terminèrent à notre avantage. A part cela pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre ea iklbania : Au sud-est de. Berat des '<■:?' tent-s italiens ont été repousses par nos avant-postes -au-delà de l'Osum sup rieur. Près de Pogradec au lac d'Ochr.-da nos forces ont reculé devant la pression de l'adversaire, supérieur en nombre. TVtK CONSTANTINOI'LE. 13 sç&mèni. — QJjwiel du 12 septembre i. ' Front du Tigre : L'ennemi a opéré une rectnnaissance *vtc quatre escadrons et deux automobiles blindées. Sur la Biala, la cavalerie ennemie e fait des reconnaissances vers D: li-Abbas. Front du Caucase : L'activité des patrouilles ennemies a été moindre.Front de Sinsï: Un aviateur ennemi a été contraint, par notre artillerie, à atterrir derrière les lignes ennemies. &UUâî\im& SOFIA, Il septembre. — Oifreiel : Front en ÉLacectoine : peu clv diversion sur divers secteur s dit front. Dans h boude de la Czcrna, quelques actions d'artillerie seulement. Au sud de Sérès, une compagnie anglaise a tenté d'attaquer nns avant-postes; elle a de mise en fuite pai notre feu. i ront, ea lioumanis ; Près de Tu'-cea, un détachement de tcccnnttissan-ce ennemi a tenté de débarquer sur la rive du fleuve que lions occupons; il a été dispersé par nohe feu. Près a'Isaccea'et de Galalz, coups de canon isolés. i'AlU.S, 12 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : En .Belgique la lutte d'artillerie s'est maintenue très vive dans les secteurs de Lh-iegrach-ten et d-e Bjxsc.ueoi.-e. Lu (Jiiampagne, nous avons effectué avec succès des incursions dans les lignes eimenut-a, l'une au nord-est d'Au-ueuive, l'autre à l'est de ia route de St-lli-iaii t; à Bt-bouplet. riur ce dernier point nos dc-ulchements ont pénétré jusque dans la troisième ligne ennemie. Un vil combat s'est engagé au cours duquel la'garnison ennemie a été tués ou faite prisonnière. Nous avons fait "sauter de nombreux abris et ramené un important matériel. Une tentative ennemie au nord-est de Taiiure a échoué sous nos feux et coûté de« pertes sérieuses a l'ennemi. Sur la rive droite de la Meuse flous avons repoussé deux attaques sur nos postes avancés au nord du bois des Oaurières et au nord de Bczon-vaux. Nuit calme partout ailleurs. Aviation : Des avions, ennemis ont bombardé la région de lAiitkerque, faisant- plusieurs victimes dans ta population civile. l'AiiLS, 12 septembre. — Officiel de 11 li. p. m. : Aucune action d'infanterie au cours de ia journée. Activité moyenne de l'artillerie sur ia plus grande parue élu front plus marquée en Belgique et sut- la rive droite de la Me -se. Dans la journée du 11 septembre, t avions ennemis ont été abattus par nos pilotes. Dix autres appareils ennemis sont tombés dans les lignes ennemies gravement endommagés. Nos. avions de bombardement ont lancé de nombreux projectiles sur les gares de iloulers, Oortemark, Staden, le terrain d'aviation de Colmar, les gares de Conlians-femy, des usines militaires au sud-est de Sarrebourg. Armée d'Qiisnt, 11 septembre 1917 : Dans la boucle ck; 1a Cerna les troupes ita-lieniK's ont repoussé un détachement bulgare. Dans la région de Monastir lutte d'artillerie. Dans la région des lacs nos troupes poursuivant leurs succès ont enlevé brillamment par une attaque brusque le village de Pogradec sur ia rive sud-ouest du lac Ochrida et ont refoulé les autrichiens vers le nord jusqu'à hauteur de Murnulista (4 kilomètres au nord de Pogradec). RUSSE PETROGRAD, H septembre. Fraat à rOasst: Le long du golfe de Riga, nos avant-postes ont progressé sur la ligne Mglupawlojapark (?) sans rencontrer die résistance. Entre les routes vers Pslcow et la Duna, des combats ont eu heu avant-hier, à l'issue favorable pour nous. Sur le reste du front, feu d'artillerie et fusillade. Front on Roumanie : Dans la région de la ville de Rad.autz, l'ennemi a déclanché une aitaque contre noire position, mais elle a été repoussée. Dans la région de Kimpo-hing. nos troupes ont occupé les hauteurs près du village de Striptiira. S'ront du Uar-case : Fusillade. ITALIEN ROME, 11 septembre ; Sur tout le front le combat d'artillerie a prévalu. A l'ouest du lac de Garde, l'ennemi a attaqué après une énergique préparation d'artillerie nos postes avait;és sntre la vallée de Concei et le lac de Lo~ dro. Il réussit à prendre pied en <<n endroit, mais en fut aussitôt chassé. A l'embonckure du Timavo des déiacfhem nts d'assaut appuyés -V vagues d'in-faniciie, qui s'avançaient contre —1 position à l'aile extrême droite, furent arrêtés <>■ mis en /tu'.: avec des perles considérables sous un feu de barrage efficace. En Albanie nos détachements qui ont appuyé les troupes françaises opérant dans la vallée du D wol se sont emparés d'une tranchée ennemie, à l'Osun moyen, au sud-est de Beiat et ont fait des prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 11 septembre : Au cours de combats locaux de Villeret et au sud d'Hargicourt, nous avons fait, quelques prisonniers. L'artillerie ennemie a continué son activité à l'est d'Ypn's aux première'! heures de la nuit. Comme résultat du combaé localisé déjà annoncé dans le voisinage de Viltet, tes troupes de North-umbsrland y participant ont étendu ce matin leur gain de terrain du côté sud de 240 m. de tnmehées aileimndes. Quelques prisonniers ont él* faits par nous; nos peiies sont légères. Ce matin, l'ennemi a attaqué nos nouvelles positions, se portant en avant en masses feintées ; il a été toutefois repoussé par noire feu; phis tard, deux attaques ennemies à coups de grenades à main, effectuées du côté sud contre notre flanc droit, ont été 'également rejetées. Nos troupes ont consolidé les tranch?es prises. L'action d'artillerie des deux côtés du secteur d'Ypres continue. L'action de l'artillerie ennemie a été pendant la journée particulièrement intense an sud-est d'Yptes et dans le secteur de Nieuport. Le 10 septembre, des nuages et le brouillard ont rendu difficile la tâche de noire aviation. Malgré cela, l'observation jx)ur l'artillerie a été effectuée par nos aviateurs et nos ballons. Pendant la fournée, nos avions ont bombardé deux champs d'aviation ennemis près de Cambrai et les quartiers pics de Douai. Au cours de la nuit du 10 au 11 septembre, des bombes ont été lancées sur le champ d'aviation et les phai es près de Court rai. En combat aérien, trois avions ont été descendus hier, sept autres ont été contraints à atterrir. Deux appareils ont été abattus par un seul de nos aviateurs ci un autre contraint à descendre. Dans un exis, cet aviateur est descendu à moins de 50 pieds de la tene et a incendié l'appareil abattu; ensuite il" a atteint nos lignes en volant toujours à une hauteur de 50 pieds, malgré qu'il fût attaqué par trois avions ennemis. Trois de nos machines sont portées manquantes. —-gcaaaaecgaaaan ■. . ■ Dernières Dépêches Les combats à l'isonao. Vienne, 12 s'pt. — Hier matfct, de bonne heure, nous avons commencé une action sur le Moine San Ggbriele. grâce à la protection d'un ér<iis broui'-krd. dans le but de déblayer les nids ennemis existant encore en cet endroit. Les Italiens ont opposé une résistance acharnée quj fut ni.'ajimoins brisée par nos troupes au cours de corps-à-corps qui ont duré joui- et nuh. Ce matin" presque toutes les tranchées état nt déblayées d'ennemis. Deux cents p>rà;cmK!5rs et dix mitiraiilieuses regrésienteint Le butin fait aujourd'hui par nos troupes. Sur le restant du front, seule l'artillerie s'est montré© active. Nos batteries ont cancané avec un succès visible à diverses reprises des rassemblements die troupes ennemies et ont dérangé l'adversaire qui travaillait d'arrach. pied à consolider ses positions. Hier midi, une escadrille d'aviateurs a tait son apparition au-dessus d-e Trfcste sans causer de dégâts.Le général Lyautsy et les aillés anglais. Berne, 11 s-pi. — Le « Ecraser Tagebtatt » reproduit le télégramme suivant de Genève : Le général Lyau'ey s'est exprimé comme suit à un député français . « La faute n'en incombe ras à la France, si !a guerre dure si longtemps. Nous avons 'a meilleure armée du menée, mais nous n'avons pas ttn seui allié qui nous vaille.L'Angleterre a mis à notre disposition et à celle de nos alliés, son artillerie. Et que font maintenant les généraux anglais? Ils affirment qu'ils ont sauvé Verdun en 1910 avec leur artillerie. On pourrait considérer ceci combe un afarcut vis-à-vis de nos héros qui ont défendu Verdun. A quoi cela a-t-U servi que quelques canons anglais aient été postés partout? Nous ont-ils fait vaincre? Nos propos journaux nous disent déjà que oc-us avons r-rdu la majorité de nos héroïques soldats. L'Angleterre, qu'a-t-elle à y opposer? Au début de ta guerre, nous avions exclusivement la direction des opérations militaires. Depuis que nous avons dû l'abandonner aux Anglais, nous n'avons rien atteint, tien du tout. Si les Ang ais veulent conclure ia paix maintenant, La France auia perdu ia guene, parce que l'Angleterre ne nous a pas apporté l'aide que nous espérions. Interrogez nos ofiieiers ; ils vous répondront de même... » Opinion anglaise sur la réponse do Wilson au Pape. Le « Daily Express » défend un point de vue au sujet de ta rCposse de Wilsew, qui détonne fortement sur celui du restant de l'a presse anglaise. A la demande de Wilson tendant à démocratiser l'Al.emagne, il y a lieu de répliquer qu'un gouvernement non aém eratique p;ut être seutenu par la volo sé nationale, comme cela a été sans dotae le cas en Allemagn* au mois d'août 1914 et eoœrne c'est encore probablement le ea:, maintenant. Contrairement aux nations cockieniaies, gi enéïousiestes de phiasec, la nation allemande ne s appuie uniqaesïïnt que sur des actes. Il ne juge pas non plus la forme de gouvernement d'après son apparence 'déale, mais d'après ses résultats pratiques. L'Allemand aime l'ordre et la discipliné et a un s.ns général peur l'obéissance. Sri pays est le mieux gouverne, du mend . Ses villes sont admirablement administrées. L'armés est soignée d'une manière exemplaire. Le pays possède iffle bureaucratie habile, sé\ ère et incorruptible. H voit par contre en Angleterre, que la forme parlementaire du Gouvernement provoque e-e-s néafcatxas, un manque de prévoyance et des demi-mesures, lie: Amérique, en Italie et sans d'autre® pays gouvernés démocratiquement, il voit qu'à côté d institutions libérales, ii, existe easore des institutions complètement «atisœiales.Si on lui demanda maintenant d'échanger une forme de gouvernement, semblant supportable, centre une forme de gouvernement comme il est. exposé pius haut, il y sera d'autant moins disposé qu'une seuls et unique forme de gouvernement ne s'adapte pas à tous les peuples, parce que ceux-ci sont difiéremment façonnés.Une opinion italien no sur Isa agences de meoœongfts anglais-ss. A l'occasion du msasooge de presse, eatretemps démenti, au sujet de la rencontre de Caillaux et de Lenin en Suisse, l'« Avantî » & plaint amèrement de la corruption de la presse par les gouvernements.Les mensonges des journalistes peuvent être divisés en deux catégories. Celle pour l'ussge intérieur et celle pour la propagande à l'étranger. A la honte profonde de notr6 fameux orgueil de journalistes, il doit être dit qu'on Leljj l'industrie d-s mensonges de presse ne produit rien pour l'étranger. Les Français et les Anglais s'en occupent exclusivement. On appelle cela assurément une hé gémonie justifiée. En Angleterre, il existe deux grandes agenees, avec des filiales partout, peur la propagande dec nouvelles mensongères. Le Steck-Exchatige et le Radio inventent journellement des mensonges d'un caractère calomnieux. Les journaux les reproduisent avec bonheur et y ajoutent foi. Les journaux n'en donnent pas la source, pour se donner l'apparence d'un grand journal qui peut se payer des correspondants spéciaux. Qui pare maintenant les usines de mystifications internationales journalistiques? En juin, Dellin avait signalé à la Chambre des Communes que le gouvernement anglais avait dépensé à cet effet 30,000 livres sterling, et le gouvernement français 300,000 fr. 1 Les journalistes en subissent un préjudice.Les gens ne croient plus rien de ce qu'impriment -"es journaux et croient que tous les journalistes, sans excep tien, sont vendus ou sont des falsificateurs. Le cabinet- P&inleve constitue. Paris, 13 sept. — Le ministère est définitivement constitué comme sui ; Président» et guerre, Pain-levé; Justice, Perret; Atiaires étrangères, Ribct; Intérieur, St-eg ; Marine, Chatuiot; Armements, Loucheux; Finances, Klotz.; Colonies, Bernard ; Travaux publics, C'avelle; Instruction publique, Daniel Vincent; Travail, Renard; Commerce, Cle-mentel ; Agriculture, David ; Rav-haillem/ent, ,V:au-rice Leng; Missions étrangères, Frauikiiti Bouillon; _ Secrétaires d'Etat et rc-.libres du Cornitté de la guerre, Barrkou, Bourgeois, Dounier et Jean Du-puy. Le ministère Paiaievé comprend onze sous-secrétariats d'Etat : Hygiène, Goudert ; Aviation, J.-L. Dumssnil; Administration générale, Meurier ; Justice militaire, contentieux et inventions, Bretin. Ces cinq sous-secrétariats d'Etat sont annexés SU ministère de la guerre; — Intérieur, Victor Pey-iran ; Finances, Dourely ; Ccnffi£rce, Paù-l Loui ; Marine commerciale et transports maritimes, annexés au ministère du Commerce, Mcncée ; Blocus, amexé au ministère de la Guerre, Mstin; Beaux-Arts, Deiinier. Un décret annonce la constitution d'un Comité de guetrie, composé de Pain levé, des ministres des Affaires étrangères, de La Marine, de l'Armement et des sous-sscrétair^s d'Etat Barihou, Bourgeois et Doumer, de Jean Dupuy et du ministre des Finances. Les Français iront à Stockholm. Paris, 13 septembre. — Painlevé a donné aux candidats socialistes l'assurance que les passe»porfes pour Btoekholm leur seront délivrée.L'invitation à Stockholm. Berlin, 12 sept. — Divers journaux annoncent que le gouvernement suédois a invité tous les Etats neutres de l'Europe à une 'onférence des ministres des Etats neutres- à Stockholm. Les pïivatlous des troupes rossas. On mande de Pttrograd au « Dtîiiy Nev,s » , à la date du 4 septembre : Ce qu'il y a de plus significatif dans les journaux du mat kl, c'est la brève commitnicaîfoîi d'après laquelle Lee treupss du sud-ouest, soulfrenr de privations par suite de la retenue de froment et de produits alimentaires essentiels par la direction. L'on se propose d'y remédier pur voie de réquisition. Le Gouvernement a fait .a nuit dernière une coBHKUiiicatkn spéciale établiiasat que l'année ne peut exister sans pain et que ceux qui cachent du grain ou en empêchent la distribution « aident traîtreusement les ennemis de la Russie ». Le coup d'Btat de Kon-iioS. Pétrogi d, 12 sept, t Route-.) — L « Iswestija » écrit que, ds.ns le but d'sseurer le succès de so» entreprise, Korniloff avait peu à peu éloigné de Petrigrad les troupes fidè'ss à la Révolution et les avait remplacées par des cosaqtes et par d'autres troup.s de cavalerie sur lesquelles il savait pouvoir compter. D après les journaux, l«s trou.pss ne savaient pas de quoi il e'ag.ssait; elles ei-oyaic.'t qu'il s'agissait d-e réprimer une révolte rnsxima-1 ste. Le chef de l'ésat-majar de Kcmiloff, Lo-ltomski, a envoyé un télégramme à Korniloff par lequel j) informait ceIut-ci que la ecuajca au front deviendrait très grave au cas où le Gouvernement ne répondrait pas aux exigences du général Kornrcff. La nouvelle de l'ultimatum de Korniloff n'a'été connue que tard dans la soàée et a causé ta plus vive sensation da.is les milieux politiques et jourhalistiques. Le Conseil, des micis ras a délibéré hkr soir jusque tard dans la nuit. Le Comi.d exécutif des ouvriers et soldats s'est îéuui également hier sc-ir pour discuter la situation. Sa profession d'arrêter la Commission provisoire de la Douma a été accueillie avec un grand succès. La Haye, 13 septenibr-i. — Do Stockholm au ti L'aiiy Clironicle » : Il parait que Kereuski a proeiamé l'état de siège à Moscou. L'ulti-i-u-taun de Korniloff eomprend k-s points stit-ei'its: 1) ia dictature militaire est transférée à Korniloff; 2) les conseils d'ouvriers et de soldats de Pétrograd ainsi que les conseils locaux sont di-ssous : 3) ia peine de mort est rétablie dans l'année. La marche de KeraftoS sur Pétrograd. Pétrograd, 13 sept. — Havas aancnce ; Le commandant militaire dé Pétrograd, le géeéral Wassi-llkoff. a quitté secrètement Pétrograd mardi dans la nuit, accompagné de son état-major. Le « Daily News » annonce : Lee troupes du front russe septentrional se sont prononcées en faveur de Korniloff, dont le nombre des partisans s'accroît continuellement. Il se rapproche de la capitale du côté sud et sud-est et ne se trouve plus qu'à quelques versies de Tea'skeje-Selo. Le « Petit Journal » annonce de Pétrograd : Unis partie de la garnison de Pétrograd s'est mise en marche vers le sud, où les avant-postes de Korniloff se trouvent. Le départ a eu lieu à l'insu du Gouvernement provisoire. Le « Carrière délia Sera » annonce ; Les bâtiments de l'hô;el de ville de Pétrograd sont occupés par le 3e régiment des cosaques du Don. La

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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