Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 september 1917
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s.n. 1917, 21 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b76p/
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Lfi BRUXELLOIS DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précéd&iile.) La nouvelle grande bataille en Flandre. Berlin, 27 septembre. — Le nouveau jour de grande bataille de la troièièipc bataille On 3?landr« te 26 septembre où les Anglais ont attaqué avec des foret* encore supérieures,, a de nouveau été uu jtHir de gloire pour i^s tr-oupes allemandes. Comme le 20 septembre où i«'s Anglais n'avaient remporta que de très maigres avantagés chèrement payes en engageant 9 divisions, ils ont engagé 12 divisions tn première ligne qui devaient- leur apporter, cette t'ois, le succès décisif. Un feu roulant d'une violence inouïe inaugura l'attaque, appuyée cefcts fois également de nombreuses escadrilles de combat, ainsi que de bombes gazogènes, fumigatoi-wi et obnubilantes, le 26 septembre dès l'aube, contre la ligne de Langemarck jusqu au canal d'Ho-llebeko. Los Anglais, massés sur plusieurs rangs de profondeur, appuyés par de for. tes réserves -ont declanehé l'attaque san» ég-arci aux vûs humaines sacrifiées. Dans le but de faire échec aux contre-attaques allemandes tant redoutées, qui dans toutes les batailles ont brisé ta, force des attaques anglaises de beaucoup supérieures en nombre. Les Anglais tentèrent d'étouffer da-ns l'œuf les ooaitre-at'baques allemandes par une action en masse de leur feu d'artillerie reculé. -Cette tentative fut vaine. Avec un courage héroïque sans égal, les régiments allemands traverGèrea^ la zone infernale de la grêle d efer anglais et s j lancèrent de tout le poids de leur iixipétaio. «été sur l'assaillant. Dos deux côtés de Lange, marck, l'adversaire fon^a à diverses reprises eur nous avec ses masses compactes, mais toute tentative de forcea: nos rangs en cet endroit échoua sous notre feu et eu corps-à-corps acharnée. L'adversaire y sacrifia des milliers d'hommes sans gagner un pouce de terrain. Ce n'est que dans la région de St-Julien jusqu'à la route Ypres-Meuin que l'ennemi put pénétrer au prix de sacrifices inouïs sur un kilomètre de protoiideur dans noti-e zone de déferle complètement ru née. Toutes les tentatives des Anglais, pour étendre leurs succès échouèrent soua notre défense acharnée et sous nos contre-attaquCs imposantes. Au carrefour à l'ouest de iioanebeke, le combat a sévi avec une intensité particulière. Dans la soirée, l'adversaire renouvela sûs fortes attaques contre Le village de Ghluvt'ld. Toutïs ces attaques s'écroulèrent avec les plus lourdes p.-rtes pour l'ennemi. Le village même resta aux mains des Allemands. lies combats d'infanterie extrêmement violants duxcixmt jusque vers minuit sur le froatt» -de grands bataille, tandis que le feu viol«ni> de l'artillerie continua sans interruption et ne diminua que passagèrement d'intens.té vers 1 heure du matin. Depuis lors les Anglais n'ont plue prononcé de nouvelles attaques. En ces derniers temps on remarque, que des localités belges ont été à diverses reprises bombardées sans motif par les Anglais. Lors de la canonnade d'hier contre Osteade, il y eût de nouveau 14 Belges tu»Is et 25 gravement blessés. Au front d'Amis, dans la région de St-Quen. tin, et à l'Aisne, mais surtout dans l'angle de Laffaux, le feu a augmenté d'intensité de temps à autre. Sur la riye est de la Meuse, entre Bdanmoaifc et Bezonvaux le feu d'artillerie a revêtu par instants une assee grande violence. Des troupes de grenades à main an amies qui s'avançaient l'après-midi centre Boaumont furent repoussées. Des rassemblements ultérieurs dans le ravin de Beaumont furent dispersés sous notre feu de destruction. L'action, exécutée par notre artillerie contre-les installations ennemies a eu des succès visibles a diverses reprises. Vers minuit une forte explosion se produisit près du fort de Douau-ment. La nant dernière nous avons lancé avec succès des bombée sur des stations d'av.ation ennemies derrière Le front ainsi que sur quelques campements forestiers. Quatre grands hangars d'avions du champ d'aviation de Lemines, sont devenus la proie des flammes. Sur les autres champs d'aviation nous avons épalement observé des incendies, ctes explosions et des hangars atteints en plein but. Les combats à l'est. Berlin, 27 septembre. — A l'est le feu d'artillerie ennemi s'est ravivé dans la région de Du. nabourg, au lac de N-arodz et dans la boucle ae Luck. Sur les autres fronts, ii n'y a pas d'événements particuliers. Mort JieïOlqae de l'aviateur fiançais truyaeœei. Cologne, 27 septembre. — De la « Gazette de Cologne » : La « Gazette des Ardennce » confirme le fait, qui jusqu'ici n'était qu'un biu t courant, que le p. us célèbre des aviateurs de combat français, le capitaine Guynemer, qui d'après les dernières informations reçues avait abattu 53 adversaires, soit seulement 11 de moins que notre Richthofen,e&t tombé en combat aérien contre nous au front de Flandre. Ce journal communique que le 11 septembre un aviateur français serait tombé d'environ 700 mètres de hauteur au nord-est du cimetière de Poolcapelle au nord-est d Y pies. Le sous-offi. cier allemand. B. se rendit à o«fc Endroit -to compagnie dt deux hommes et y trouva «m a-vion à un occupait dont l'aile éta-ib brisée et 1® conducteur mort atteint d'un coup de fe« à la tête. Cela :-ci était porteur d une carte d'identité au nom de Georges Guynernor dont la pho. tqgraphis «omepondaît avec les traite d-u mcri. Cette constatation connue depuis longtemps par notre armée, n'a pas été snentioîmee jusqu'ici parce que du côté de nos adversaires on n'avait pas annoncé la disparition de Guynemer. Voiei qifHavas annonce que député 15 jours Guyiiexcei' a, disparu, ce qui excita tout doute que le vaillant aviateur ennemi est wmbé en combattant, entre nos ligne*. Un desasirs économique au Mexique. Les journaux suisses appronnant de Mexico que toute la récolte de coton de la province de Csehuila a été détruite par les inondations. On nouveau coup so- . isonsi' Law, On écrit de Londres à l'« Algenieea li n dek-blad », que lk*nar l^aw vient d'apprendre que son fils aîné, J.-B. Law, est signalé comme disparu. Le second de ses lils est prison-mer en Turquie. Les troubles ïévolutioïmaiws dacs la Haute Italie. Zurich, 27 sept."— Toute communication p^r télégraphe ou voie ferrée avec Miian et Turin est de nouveau interrompue depuis dimanche midi. D'après des informations sérieuses, de nouvelles bagarres révotattioan airee «ait ensanglanté samedi les rues de Turin et de Milan. 11 y a de nombreux morts et blessés. Au Landtag finlandais. Le Comité central du parti socialiste finlandais a lancé un appel au parti socialiste russe, où il déclare que le Landtag actuel remettra toute son autorité au Landtag à venir. Mais jusque là, le Landtag actuel se voit forcé de reprendre ses séances pour résoudre des questions de nature urgente. Guerre sous-marine. Christiania, 27 septembre. — D'aprà3 le « Morgenblad » des hommes d'équipage du vapeur anglais « Daserra » sont ariwes à Bergen, lis racontent que leur navire était parti avec 6 autres navires escortée, le 10 septembre, de Newcastle à destintaion d'Arkhajigel. Le 11 uu vapeur de charge russe, et deux jours plus tard deux vapeurs anglais auraient été torpillés au sein de l'escorte, ainsi qu'un vaisseau de garde immédiatement devant Lervick. Le 14 septembre, le « Daserra a serait parti avec 5 autres navires de L^rvick, ma.s dès ie 15 ils auraient été torpillés après que les vaisseaux J de garde Les ettsseient quitté. PROPOS LIBRES ET VARIES Le SépsMtiste est lion Patriote Au rfeque d'émettre, un paradoxe, disons que peur que notre devise nationale « L'Union fait la Force » ne soit pas un vain mot, il faut donner aux deux races habitant notre pays une vie indépendante otleur permettre de se développer conformément à le lira influences ancesferales et à leur tempérament. La dée n-tralisatkra, c'est le progrès. Ltraofeimps avant la guerre, cette t.hèae lut soutenue avee éloquence en France. Les grainis esprits q?u patronnaient cette idée, trouvaient avec rai^ii que les âmes humaines ne devaent pas être coulées dans le même moule et dirigées d'unê même sorte, que tel remède administratif destiné à combattre un mal social, pouvait être excellent pour telle catégorie d'indiv-dus et détestable pour une autre. La France se porterait-elle moins bien, serait-elle moins forte, disaient-ils, si nous ressuscitions la per&onnali. té autonome de l'antique duché de Bretagne ou celui du glorieux comté d'Artois? Bien au contraire; vivant d'une vie un peu plua indépendante du pouvoir central, lea divers groupements français s'uniraient avec plus de gaieté de cœur, plus d'ardeur, plus d'énergie. Il y a lieu d'appliquei cette même thèse,conforme à la science et à l'évolution,à la situation respective de la Wallonie et de la Flandre. Pour former une patrie d gae d.;oe nom, il faut avant tout vivre; or, ce n est pas vivre que d'être dana une étroite interdépendance gcnau£e et ne pouvoir se dév'iopp r librement. Bugèna de L<nc ni-. Echos et Nouvelles A l'ail droit g.sô « jasqu aa-iioutistes ». Jamais, nous écrit un lecteur, vous n'avez eu une idée plus gén.ale qu'en proposant d éta o.ir une liste des patriotards à t»us crins, des vaillants qui demandent à oe quon « aille jusqu au bout » et de proposer de les échanger, les vieux contre des internés civils allemands se trouvant en i'rauce et en Angleterre et ks jeunes contre des soldats al.emands prisonnière. Nos enragés jusqu'aw-boutiate» am-aietiit ainsi la posB'btlifcé de prouver que leur courage est réel et qu'ils m'tmt pas peur d'amer se faiire (tier ptair la Patsie. Per»ess</^!-**i toat-^ods d» vous d«»a«sd«r u* tota de furettr put csax q«i s'mscrirw'iSmt «près êtPC iwttw e* ïielgiqae aa liicment oà on rappelait les Belges de moins de 40 ans 83 trour;:nt a l'étranger, pow ces Taîesa-i rettx càtoyeas q*i otit fui le sol natal au moment du danger et qui cet boimé leur dévouement à ïa patrie à faire la noce en Hollande d'aboid, eu allant ensuite viHégiatiui-er durant quelques mots en France et en Angleterre, grassement payée dans divers emplois pour reprendre aussitôt le premier teaia ou le pre-mbat-'w-u dès que pnut l'o-idre du gouvernement belge en joignant à tous les réfugiée d'avoir enfin à se présenter à l'armée! On ci<sk-ait peut-être que ces faux braves, que ces froussards, uue fois rentrés au pays, auraient eu la pudeur de ge tenir tranquilles, de tester tranquillement chez eux, d'avoir enfin uni peu conscience de leur lâcheté-! Ce serait mal connaître n< s gaillards ! Ils reparurent sans gêne, exhibèrent comme jadis leur p ers («une daais tous endroits chics, jouèrent au football comme si de rien n'était, s'occupèrent enfin de toutes sortes d'organisations philanthropiques et autres, sans songer qu'on pouvait, un b&au jour, leur jeter lelr couardise à la face 1 Chose pins extraordinaiie encore, quelquas-uns d'en-tro o»s revenant® se montrèrent, plus « patrio-tards » encore que les Belges restés au pays, il y en a même qui ont jeté chez u-oua 1g ft-nanoji-t des représailles envers ceux qui, honnêtement, ont cherché à gagner leur vie en travaillant! On n'a pas idée d un pareil toupet.Ces pabrio-tards rouas ont- été surpris, ont crié au martyre, ont fait démarohes sur démarches lorsque certaines administrations, plus conscientes de K'urs devoirs qu'eux-mêmes, ont refusé de les réadmettre dans les emplois bien rémunérés qu'ils occupaient avant leur balade à l'étranger ! Mais, au fait, si on ne peut arriver à un 'échange avec la Fraaiœ et l'Angleterre, l'Allemagne ne pourrait-elle consentir à faire rentrer au pays dos braves geais qui, depuis trois ans, sent prisonniers cheui elle et metitre à leur place -ces pateiotards enragés qui, n'ayant eu que relativement pt'u à souffrir de la guerre, ne se refuseraient pas^sans doute, à allci remplacer patr'otiqu-ement là-bas, durant la période d'hiver, leurs .frères et leurs compatriotes? Voilà qui terait faira prouve d'altruisme et de solidarité! Mais soyons sans crainte : les ohefs des ébat-majors de naa cabarets, les « jusqu'au-boutistes », les éci"aseui-s re l'Aile, magne, les « mangeurs de Coches », les « revanchards » et les « boycotte.ire d'api es la guerre » n'auront garde de s'offrir ainsi... Ils tiouveront peut être quarante sous 2>our collaborer à l'envoi d'une caisse de produits immart. geables à nos prisonniers, mais si on leur parle de payer de leur personne, c'est une autre affaire. Ça c'est bon pour le populo... (A.) Le quartier du Tir National. L'administration communale de Sohaarbeek a mis à l'étude un important projet d'amélioration du quartier du Tir Nat.cnal. Il serait question d'établir de chaque côté des installations du Tir, une large avenue dont les deux de villas et la zone 'de recul des bàtoneaits se-côtés se réuniraient derrière les sfctnds en traversant un equa.re. Ctte avenue, qui aurait une largeur de 32 mètres, se prolongerait devant la chapelle de Ma iie-1 a - Al i sera b 1 a dont l'arcàiiectur.' est fort intéressante. — Tout, ce nouveau quaitier sera t destiné à l'édification rait calculée de t.-Ile sorte, que l'avenue donnerait l'imprissïon d'une cité-jardin. Ces terrains se trouvent d'ailleurs sur un plateau qui constitue un a s points culminants de l'agglomération bruxelloise d'où on jouit d'une vue ravissante sur la va-lléj de la Senne. "i-*".—— FAITS DIVERS LE CRIME DE MOLENBEEK. — Uw piste. — Le jour de la disparition de la malheureuse victime Fintje Elskere, au moment où eiie sortais du café de la place St-Géry poai aller .ivrer s-s œuîs, elle a éi.é vuo rue Fic-tinckx, tn «wnpagnie d'un ,ndividu d'um. quarantaine d ^nnées, ayant l'air d'un ouvrier endimanché. Cet individu avait les cheveux blonds. Le même a en..-or- été rencontré avoc elle une heure ou deux après, rue Heyvaert» Il y a tout lieu de croire que c'est cet individu qui a commis l'horrible crime. (A.) ACCIDËN'jfS. — Louis Janssdns, rue de Mé-rode, en voulant se garer pour un tram, av. Fonsïîy, a été renversé et grièvement ble^oé par un camion. — Parti à Strombeek-BevCr pour y cuemir des noix, Louis Dcmesmaker, 19 ans, rue Simon, à Molenbo k, est tombé d'un noyer, et s'est fracturé le crâne, "il est mort à l'nopital de Mol^nbeek. — Un fût de carbure déposé par des inconnus dans un oaié de ia rue de l'Avenir, à Mo-Seiib ok, a fait explosion, hier soir, un client 12 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNc.ES DE CAPTiViTE PAR Louis QMèMEP^Y Après tout, si cet honnête Chiquet possède aussi de l'or! dit Barr.ère. — Clnquet de l'or ! allons donc ! Il est rafale comme quatre. Je lui ai prêté hier soir deux sous. Au fait, mais s'il avait de l'or.... — Allons, Picot, taisez-vous et ns gesticulez pas ainsi, dit Bertaud en interrompant le soldat,voua allez éveiller l'attention du public. — Mais que faire, camarade? — Allez trouver sans perdre de temps le président du tribunal et doposez-hii votre plainte. .— Oui, vous avez raison, c'est là le plus prudent. Je vais de ce pas trouver monsieur Thomas C'est un malin qui saura bien tirer cette affaire au clair. Cinq minutes plus ta. d deux hommes amenaient l'ex-infhmier Chiquet devant le gabier Thomas, qui, aasis sur un banc entre quatre ou cinq prisonniers, les jurés du ponton, attendait le coupable. Comme les trois louis provenaient de moi, on vint me chercher pour m'avertir que le tribunal attendait ma déposition; je m'empressai d'obéir. La séance commença aussitôt ma comparution.Rien d® plus régulier, du moins quant à la forme, qu'un tribunal de ponton. Seulement-, ils étaient b aucoup plus e xpidtifa que ne l 'est la justice ord naire. Le président Tliomas, apiès avoir écouté attentivement ma déposition, qui dura, au reste, à peine une minute, ordonna que l'on fouillât l'accusé. Hé.as! l'imprudent avait gardé les trois loui& dans sa poche, et on les trouva aussitôt. — D'où vous vient cet or ? lui démanda le président. Chique tvoulut parLr de sa familie, qui lui faisait pa e- r des secours, de gain de jeu, etc., mais à chacune de ces défait s il lui lut aussi-tôt- prouve qu il mentait. Enfin, Ch.quet, à bout de ree&oiu-oes, pouesé dans ses derniers retranchements, huit par déclarer qu'il avait trouvé cet argent par terre. Un murmure désapprobateur lui prouva aussitôt combien cette excuse était ma adroite, et il n'insista plus. — Avezrvous quelque chose .à ajouter? lui demanda le président après que le défenseur choisi par Chiquet, un anc.-.n étudiant, eut présenté, avec assez d éloquence, nia foi, la défense de l'accusé. — Bien ! lepondit Chiquot avec accablement. Le président lit alors un rapide et impartia' résumé des débats; puis 1 s juges s'étant rapprochés les une d's autres et ayant causé pendant quelques secondes à voix basse, rendirent leur arrêt. Cet arrêt, sans appe], qui condamnait Chiquet à recevoir trente coups de corde, devait être exécuté sur l'heure et séance tenante. Aussitôt le jugement prononcé, vingt bras saisirent l'infortuné Chiquet,qui en un instaait ss trouva dépouillé de sa chemise et attaché fortement, les mains placées en l'air, à un barreau de la batterie. L'exécution commença sans plus tarder. Les prisonniers, rangés en foule autour du patient, chantaient en chœur la Muistiliaisc, afin de couvrir ses cris et ue les empêcher de parvenir jusqu'aux Anglais. Cette dermèrt préoa-ufc en était au reste inutile, car lorsque la corde qui servait d instrument de supplice s'abattit pour la quinzième fois sur le dos du malheureux patient, il poutea. un dernier cri de douleur et perdit connaissance.— Continuez, c^ ntiiuiez ! cria-t-on de tous les côuis à l'exécuteur, qui s'était retourné vers la foute pour la consulter du regard. Ce ne fut qu'au vingtième ooup de corde, alors que e des ensanglanté de 1 ex-infirmier n'offrait plus qu'une seule plaie, que cinq ou six « Assez, assez! » prononcés avec timidité par quelques âmes compatissantes, sollicitèrent la fin de cette tragéd e. On détaetia alors Chiquet, dont le corps inerte roula lourdement sur le plancher, comme s'il >'ût été un cadavre, puis on le jeta dans un des co-ns obscurs de la batterie. — En voilà un qui ne recommencera plus, du moins d'ici à quelque temps! me dit Bertaud. Ma foi, je ne le plains pas; il n'a que ce qu'il mérite. Voler de pauvres diables comme nous, c'est "plus qu'un crime!... Mais, à présent qu'il fa.it jour, mon cher Louis, et que nous n'avons plus à craindre une surprise, reprenons, si tu le veux,notre conversation d'hier au soir interrompue par le couvre-feu... Nous fûmes nous asseoir, Bertaud et moi, sur le banc placé près de mon hamac ; puis le matelot, s'étant assuré que personne ne s'occupait de nous, reprit la parole. (A suivre,) ayant allumé une allumette tout près du tonneau.Il a été brûlé aérieusCmCnt au visage.(A.) ARRË8TAT10N. — La police vient d'arrêter Yand. Camille, dit « Rosse Camille », de l'av. Dat'nefc, à St-GiJles, présumé du vol du coffre-fort commis chez M. F., rue Royale. (A.) ACCIDENTS DE TRAM. — Hier, *u moment où le train 49 passait rue ' héodore Ver. iiaegen, le receveur Va-n Jeune qui se trouvait le marche-pied a été accroché par une charrette et a été lancé sur le pavé et grièvement blessé à la téta — Le même jour, Mine Tolbet-, rue Hôtel des Monnaies, a été renversée pi. Maurice Van Meenen, par la voiture motrice d'un tram électrique; elle a été grièvement blessée an crâne. {A.) DISPARITION. - Adolphe Schooîs, écolier, 14 ans, av. du Pesage, 135, a disparu le 24 courant. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. - A l'étalage d'un antiquaire de la rue de Béiiot, cm a volé une statuette en bois d'une grande valeur.— Dans uu cinéma, rue Neuve, on a volé une fourrure en renard appartenant à Mme J. De Lattre, rue Van Bemmel. — Chea Mme Vve Mari on, rue du Couvent, 12, on a volé une bague chevalière en or avec brillant, trois montres en or, trois bracelets Gji or et 59 francs. LES TKIBIMAUA TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUXELLES. — Audience du 17 septembre. — W. Jea.n-Bapt., V. Jean-Bapt., V. Eugène, C. Henri, C. Maximilic-n, De M. Jacques, V. Julie», S. Jean-Bapt. et S. Jeaai,tous détenus,s© sont réunis en b nd- pour aller la nuit enlever dea pommes de terre dams ka campagnes. Lea 1er, 2m*î, Srne et 6me chacun 2 mois et 26 fr., les autres chacun 3 mo.s ot 26 fr. — L a deux frères D., défaut,sont prévenus d'avoir maraudé en bande, ils obtiennent chacun 10 joui'. — Van L. Jean, détenu, a enlevé uu eac d'éehalofetes; 15 jour;, plus les frais. — J. Jules s'est rendu, la nuit, dans la campagne, où il a été surpris avec un sac contenant des légumes et des pommes de terre; 1 mois et 26 fr. — B. Léon, détenu, magasiner, à Eoresb, était chargé de faire la soupe à l'alimentation; il en profita pour dérober à l'aide de fausses clefs des paquets de graisse. Ii reçoit 4 mois. — M. Léopold, pour détournement d'une partie d'objets mobiliers, 3 mo.s et 26 francs. — Van B. Pierre, pour escroquerie de marchandises diverses, 3 mois et 26 fr. — B. Léon, peur avoir étant domestique, enlevé des objets de lingerie, vêtemftmte et divers, 3 mois et 26 fr. — M. Louis, pour détournement d'objets de lingeries,2 mois et 26 fr.— Van N. Pierre, pour recel de marchandises diverses, 2 mois et 26 fr. (B.) Cas do dissokuian. — Une société avait été con. atituée pour la préparation du cidre et de thé de frais'er. Le Tribunal de Commerce, à La de. mande de l'un des associés déclare l'association dissoute pour motif que « l'objet de la société n'est pas commereiajement exploitable dans les conditions où l'associat-on a été conclue ». Ce fut en tous cas le motif prédominant du jugement lequel constitue un précédent dangereux pendant la guerre. Eu effet, combien de commerces ne sont plus normalement exploitables. Combien de sociétés devraient être dissoutes, pour un motif anaïogue. Compétence. — Une grande maison de cem-refree de la capitale reproche à son reprosen- j tant général d'avoir vendu pour son compte à Anvers une certaine quantité de vin provenant , d'une maison concurrente. De ce chef le de- i maudeur réclame à la défenderesse de gros , dommages-intérêts. Cette dernière oppose l'in- , compétence du tribunal pour le motif que, d© l'aveu du demandeur,, le fait quasi délictueux se serait passé à Anvers.Le tribunal fait droit à cette demande. (B.) EN PROVINCE A MONS. — De notre correspondant, 28. La prison cellulaire sera évacuée d'ici quelques jours. Les hommes seront incarcérés au couvent des capucins; certains d'entre eux sont dejà partis dans divers as.les. Ltîs femmes seront pincées au couvent des Carmélites, rue Féiis. Parmi les ca'idinelles à longue durée, seu'e Mme Jonniaux, l'empoisonneuse d'Anvers, âgée de 73 ans, oondaimiéfe il y a plus de 20 ans aux travaux forcés à perpétuité, restera à Mous. (P.V.). Micîies, Avis et Arrêtés Allemands AVIS. En vertu du § 3, chiffre 2, de l'arrê'é impérial du 28 décembre 1899, concernant la procédure extraordinaire du dro-fc de la guerre à ap-j pliquer aux étrangers, j'arrête ce qui suit pour tout l'arrondissement de Louvain : § 1er. — De 11 h. du soir à 5 h. du matin, il est défendu de séjourner hors de sa demeure et. de circul r dans le territoire de l'arrondisse, j ment. Dans les villes de Louvain, Tiriemoiit, Dicst et Aerschet, cette interd etion est applicable à partir de minuit. § 2. — Les « K o m in a. i. .d en.tu r en » des dis- j ti'iebs - u des localités peuv nt autoriser p"U' écrit, des exceptions à cette défense. Les administra- . tiens communales peuvent délivrer des permis spéciaux aux personnes qui vont dans les vil-lCj porter d s vivres et des produits agricoles aux marchés du matin. Ces permis ne sont valables .que d/ius l'arrondissement de Louvain. § 3. — Quiconque, sans être porteur d'un permis écrit délivré eoftîîirmément au § 2 du présent arrêté, sera trouvé hors de sa. demeure au cou.s des heures de k nuit pendant lesquelles la circulation est interd.to, 3era puni (Tune amende pouvant att ir.dre 600 marks ou d'un emprisonnement de 40 tours au plus. Les deux peines pourront aussi être réunies. § 4. — L avis du 25 août 1910 est abrogé. Louvain, le 20 septembre 1917. LUEBBERT, Gencralmajor und Krcischef. Etal CivlJt MONS. — Du 30 août au 26 sept. — Naissances : 2 garçons; 3 fîtes. — Décès j Personnes domiciliées à Mons : Adolphe Strens, /0 ans, ép. Rcsauie B uwens, r. du Grand-Quié-vrey; Philippe Cotuz, 55 ans, ép. Catherine Ni-vez, r. du Mant-du- Parc ; Jeeun Descheemae-ker, 4 ans, r. St-Paul; Jean Ducaime, 20 mois, r. de la Faiencerie; Marie Daminet, 78 ans, veuve Adolphe Engiebicnne, r. des Compa gnons; Louis Deconindt, 50 ans, r. du Paro \ Supiianie Lucas, 68 ans, veuve François Arys, r. Ferrer; Florent Moraau, 53 ans, veuf Ida Tonrocur, ép. Paluiyre Desenfans, r. de l'E^ pargne; — Personne domioiliées à l'étranger i Horiense Dubr^ucq, veuve Florentin Roc^hez, 77 ans, Rebaix. — Publications de mariag-s ; Raoul Ouacsaet, serre-frein, imp. Montai-'z,3, et Marie Lctot, pl. d« Bavière, 2; Maurice Martin, cultiv. ruelk Vilaine, et. Hermance Wiilcr, Haine-St-Pierre. — Mariages : Louig Deghislage, veuf Eudoxie Deschuytenor, hoiiil, et Irma D foesez, veuve Jean Pcrson. . I Nous rappelons à nos abonnés qu'avec le J" octobie commence un nouveau trimestre. On peut s'abonner dès maintenant dans tous les bureaux de poste en BELGIQUE et à l'ETRANGER au prix de IF r. 4.5Û ou M, 2.63 du 1«< su 1er Janvier ISIS, Bien spécifier si on désire Ed. ik ou Ed. B- Pfsïïîs. — Chaque quittance de ia poste, présentée â nos guichets on envoyée par lettre donne droit à un remboursement de 50 c. "IWoHitfAi lUftti NNANUŒHtS BOUHSS Or-FÏCIIUS'E OS BRITSSLL1S. Les cours du jour. — Vendredi 28 sept. Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 twai-niov. 72; Anv-rs 1887 83 3/4; Anvers 1903 t)oJ i-oou w ^ 85 1/2; Gand 1896 64 3/4; Congo 4 p.c. Î906, 92 1/2. B nuques. — Caisse de Reports 1530; Crédit Anverwàs 412 1;2; Outremer cap. 700. Ghfimtw de' fer et Tramways. — Bruxelloâa div. 912 1/2; Secondaires cap. 532 1/2; id. 1/10 fend. 1467 1/2; Transporc- cap. 1160; td. 1/10 fond. 1187 1/2; Espagne Eiectr. div. 66; Madrid Espagne ord. 151 1/4; Tientsin cap. 1317 1/2; id. fond. 2035; Braila ord. 175. Mitalluryie. — Turestkoi fond. 1150; Email. Cceeelies 150; Baume (Lam.) 237 1/2; Tôleries Constantinowka cap. 600; Tambov; priv. 212 112 id. ord. 47 1/2; Toula cap. 522 1/2. Çharbonn"-ge-s. — AnderîuOs 1100, 1191; Ab-hooz 830 1/2; Bois St-Cihklain priv. 172 1/2; id. cap. 80; Cheval, à Dour 1682 1/2; Carabinier 985, 940; Charb. Beiges 580, 565 ; Porte Taille 767 1/2; Couroelles Nord 2400; Est Ltége 1175; Hainaut cap. 610, 615; id. fond. 340, 345; Laura. div. 1250, 1280, La Louvière 347 1/2; StTépy 2695, 2665; Kossales 1575; La Haye 595; Mariemont 2800; Petit Try 1515; Rieu du Coeur 677 1/2; Wilhem-Sophia 2235, 2250; Amercoeur 2375, 2400^ Monceau Fontaine 6900, 7000; Gouffre 1950, 1925. Mmes. — Baccaxès 112 1/2; Mines d'Or Australiennes cap. 197 1/2; Ni traites cap. 1031/2. Valeurs coloniales. — Culture Java cap. 208 3/4, 211 3/4; Hévéa 216 1/4, 220; Geomine 602 1/2; Katenga 3086, 3105; Lacourt fond. 625, 630; id. cap. 530; Soenghei-Lipoet 530, 532 1/2; Tanga 122 1/2, 123 1/2; Selangor 472 1/2, 477 1/2; Zuid PreangeT 217 1/2; Stmkafc div. 420, 425. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jeaai cap. 148 3/4, 150; id. fond. 280, 275; Sucreries Européenne® cap. 93, 92 1/2; Floridienne ctip. 430, 490; id.fond. 307 1/2, 325; Pétrote Grosnyi ord. 2600; Pétroles Tnstancff priv. 297 1/2; id.cep. SO; id.fond. 69; Pétroles Nafta div. 245; Ex^ilo-sïfs Favier 95. Valeurs éti (ingères. — Barce'ona 122, 120; Buibach 2142 1/2; Dyle et Bacalan ord. 1087 1/2; ,d. priv. 1082 1/2; Héliop. l s div. 200; Lu-jar 702 1/2; Braa. Traction 347 1/2; Ligure Tes, orna 290; Kolomna 550; Port of Para priv. 113 3/4. COOBS Otr OHAWGS. Amsterdam. — Londres : 25 sept., 11.335 ; 27 sept., Fl.3025; — Berlin : 25 sept., 33.425; 27 sept., 33.05; — Paris : 25 sept., 41.025; 27 sept., 40.95; — Suisse ; 25 s_.pt. 50.375, 27 sept., 50.225; Vienne : 25 sept., 21.10; 27 sept,, 20.95; — Copenhague : 25 sept., i3.40; 27 sept., 73.80; — Stockholm : 25 sept» , 60.70; 27 s--pl., 81.925. Copenhague. — Berl.n : 26, sept-., 45.35; 27 3ept., 45.20; — Vienne : 26 sept., 29; 27 sept., 29j — Londrte : 26 sept., 15.35; 27 sept., 15.34; Paris : 26 sept., 56.25, 27 sept,, 53.75; — Ain. 3-«rdam : 26 sept., 137; 27 sept., 137.75; — Pé. trograd -. 26 Siapt., 5b; 27sept., 55; — New-York 26 sept., 325; 2ï sept., 325. Berlin. — Allemagne . 26 sept., A ..., V ...; 27 sept., A ..., V ...; — Hollande : 26 sept., A 299.75, V 300.25; 27 s-'pt., A 300.75, V 301.25; Danjnark : 26 sept., A 217, V 217-50; 27 sept., A 217, V 217.50; — Suede : 26 sept., A 240.75, \ 241.25 ; 27 sept., A 240.75, V 241.25; — Norvège : 26 sept., A 217.25, V 217.75; 27 sept., A 217.75, V 217.75; — Suisse : 26 sept., A 150.75 V 150 50; 27 sept., A 150.75, V 15i; — Autriche : 26 sept. A 64.20, V 64.30; 27 sept., A 64.20 V 64.30; — Espagne : 26 sept., A 127.50, V 128.50; 27 sept-., A 127.50, V 128.50. Zurich. — Allemagne : 26 sept., A 66.25, V 66.75; 27-sept., A 66.25, V 66.75; — Hollande ; 26 sept., A 199, V 200; 27 sept., A 199, V 200; Danemark : 26 sept., A 145, V 147; 27 sept., A 146, V 148; — Suéde ; 26 sept., A 160, V 162; 27 sept., A 162, V 164; — Norvège : 26 sept., A 145, V 148; 27 sept., A 146, V 149; — Autriche ; 26 sept., A 42, V 42.50; 27 sept., A 41.60, V 41.90; — ilispïîgiie : bejn., I-OO,-ïl iW; 27 sept., A 109, V 110, — Italie : 26 s pt., A 61 V 61.15; 27 sept., A 60.80, V 61.20. ANNONCES. 2 fi-, ia ligiae [ y— Util II II Mil i II I mcagSWWSJ'.'i ."•» XJfK I tiiii I |p Si lui | I TOUTES OPERATIONS SUR TITRES j R«eiS®iânônﮫt» Paiement coupons ir.uiçais et étrangers 397 1 50, rue des Ponts-Commes, 50, LJLLE fl 1,,-n'r^imjjMi 1 m" ' mu niiyi'iMii 1 1 , .-r ly, rue dt im-taieiuitc douiK fTs^î%SSv«fi danslar.deUiabantijBiuxel'.es-Noid. Votes uri«àlre . ôOô Syj-.Ui'is 914. Consulia-ions des mat. a ;> li soir; -dimanche de t « 110^ SaîaàÉes ëu '«oie, «4e ia vessie et «ie« rsswssoiit radicalement gutiies 1 tout ^ge par les Capsules blanches du C' Davidson ZOîîin ie wttès. Uépois :URUi.l-.LLti,-Thum , ij.J.ilesUuisades; ANVLRS, De Beul, 11, Longue r. Neuve; CtîARLEROl, Lelèvre, 63, t. de Maicinelle; LIKOf., Ooossns; CiANP, L)g M001, t. de Bruge^ IAUe Post- und ï'eMpostaîistalten 1 iii Oeutschland unU den faesetzien Gebieten ^ r.wHM atst fre&i m il 3.60 gnHjuirkl (1 SiL 191? -1 la. 1918) % AfeoH-ïàekiieîits- ^ esiieiiisag'ea aui dea & „ BRUXELLOIS " 1 SHiiiiiiclie Briefe und Z-sendungen an den Bruxellois fe mtissen FRANK1ERT WERDEN. Ivivrinu.'ri" Internationale_ 9. rus Ruvsd&cl.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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