Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 september 1918
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s.n. 1918, 26 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m6308q/
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ABONNEMENT ' v Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( cessées exclusivement au bureau de poste qui a délivré, l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS* : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 125,000 par jour Le Bruiellois 118 - ' - v JOURKAlv INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos •«•••>•• La ligne, fr. 5 00 Nécrologie . . . 3C0 Annonces commerciales . • • 2.00 Annonces financières ............ 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.0Q Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Discours du CHancfer sur la situation Berlin, 24 sept. — S. Exc. le comte von Hert-ling, chancelier de l'Empire, s'est exprimé comme suit devant la commission principale du Reichstag-, au sujet de la' situation : « Messieurs ! « La commission s'est réunie pour obtenir, dans la_ situation grave qui nous est faite momentanément, des éclaircissements de la direction de l'Empire au sujet d'une série de questions de la plus haute importance et pour les discuter avec les membres du gouvernement. Ce vœu est absolument compréhensible et nous allons y satisfaire dans la mesure du possible. Je voudrais -pourtant d'abord me permettre quelques remarques d'ordre .-général. Messieurs ! Comme voas ne l'ignorez point, un pessimisme profond s'iSf emparé sur une vaste! techelle de notre population. Le motif ultime en réside dans la pression terrible qu'exerce depuis pluis de quatre ans -déjà, la guerre, dans toutes les souffrances et privations qui en ont lété la conséquence, et dans les sacrifices qu'elle a plus ou moins imposés à toutes les classes, à toutes les familles et à chacun en particulier. I Loin de moi la pensée de vouloir amoindrir I par mes paroles, cette pression ; pourtant, Mes- j sieurs, si ce pessimisme est influencé par ne- ! tre situation militaire actuelle et par les événements au front de l'Ouest, il faut pourtant que I je. déclare avec la dernière énergie, et sans vou I loir empiéter sur les communications que nous I attendons du représentant du ministère de la I guerre, qu'il dépasse de beaucoup la mesure | perniise. Certes, Messieurs, notre dernière of- I fensive de grand style ne nous a point apporté! le succès escompté, il faut l'avouer sans détour. I La direction de l'armée s'est vue forcée de re- I ciller nos lignes très avancées sur la position I dite «Siegfried». La situation est grave, mais I nous n'avons aucun motif de nous découraiger I et nous avons traversé des situations plus dif- j ficiles. Rappelez-vous l'été de 1916, lorsqu'échoua 1 offensive contre Verdun, lorsque se déclancha I 1 offensive anglo-française à la Somme en mê- I me temps que les assauts en masse de Brous- I siloff à l'Est, ^ qui eurent pour conséquence les j effets ultra-fâcheux pue vous savez au front aus- ! tro-italien et l'entrée en guerre de la Rouma-1 nie. Alors, nous n'avons point pondu courage, j mais nous avons montré aux ennemis qui nous I croyaient au_ bout du rouleau, ce que peut la I ferme volonté die vaincre. —--*■■ Or, quelle est la situation actuelle ? Nous avons j conclu la paix avec; la Russie et la Roumanie, I et bien que la situation ne soit pas encore bien I nette dans l'ancien empire russe, l'ancienne menace est néanmoins devenue caduque d.e deux J cotés, au point qu'une partie considérable de I notre ancienne armée de l'Est peut actuellement Être affectée àV,Qu«st; l'armée austro-hongroise a cccuRé do*' test; • ."indues de territoire ita-ii-n -jtr -garde encore vaillamment ses positions. Ln Irance, nos troupes repoussent les attaques I entreprises par les Français, les Anglais et les I Américains et appuyées pa»;; -s ressources teeh- I niques modernes de tout genre. En eux vit toujours l'ancien esprit : c'est ce qu'ont nettement montré les événements de ces derniers jours. Les tentatives opiniâtres de percé? de l'ennemi sont vouées à l'échec, l^es fidèles fils de la pa- I trie, courageux jusqu'à la mort, lui opposent et c'est à ce n mient que no'us fe-quo nous oublierions ce qui s'est f>à^-3£^fe.<^ie'llrement, que nous refuserions no- I —«fiance sans réserve auot hommes oui. au' cours des uuraierss années, nous ont conduit I rie victoire en victoire, tout oela parce qu'il nous I laut compter avec l'une de ces vicissitudes du ! sSrt, IVe » jtuerre amène en tout temps avec elle? JNon,_ Messieurs! ce serait là de la pleutrerie peu virile, et de la noire ingratitude. Nos J généraux sauront se montrer clins la situation actuellr, aussi bien que par le passé, à la hauteur de leur tâche et les jubilations de victoire I prématurées de l'ennemi ne tardtroitt pas à se calmar bientôt ! L'armée et le prfyS se tiennent !par la main. Dans des occasions antérieures, j enraiement, je n'ai point négligé d'exprimer au I peuple du pays, aussi bien qu'au "peuple en ar- I , mes, mon admiration et men eslàme. Certes, I enthousiasme bruyant des jours dfeoût 1914 ne I , pouvait durer, mais la ferme résolution de tenir ' bon jusqu'au bout se maintiendra, en dépit de I toutes les oscillations et de tous les ébranle- I j ments. K®es et mères restés au pavs, vous n'a- i bandonnerez pas vos fils, vos époux, vos frères qui se trouvent là-bas au front, précisément au I , | moment où il s'agit de la décision ! Dès les premiers jours, nous avons fait une ; guerre defensive ; ce n'est que pour nous défen- , dre que nous avons envahi la Belgique. J'insiste I ( u autant plus énergiquement sur ce point à cause , de 1 abus odieux qu'on a fait jusqu'à ces der- -tners jours, rie 1.1 parole connue de M. le Chan- I cchcr de cette époque. Lorsque nous sommes I , entres en Belgique, nous avons violé le droit I , «écrit», mais de même que pour l'individu, il existe pour la nation un autre droit, celui de la I J rk>re:i.se individuelle et forcée. Nous avions lieu ? cl admettre que, faute d'agir rapidement, l'en- I , nemi ne prenne les devants et n'entre chez nous. , •Nous avens d'ailleurs pu voir par la suite dans I ; les archives belges, combien la neutralité belge I I était sujette à caution depuis bien longtemps I i avant le oebut de la guerre. N'avions-nous point % « ailleurs, avant d'entamer notre invasion for-icee de la Belgique, tendu la main de la paix et -ne nous etions-nous point engagés à nous tenir £ •garants des dé„gâts pouvant résulter de nos me- I t sures militaires? Nous avons réitéré cette offre c apius la prise de Liège, mais le gouvernement I r beige «e voulut rien savoir et fit cause com- „ m une avec nos ennemis. I 1 ous nos combats ultérieurs n'ont été motivés I r ejue par nctre défense. A l'Est, nous avons dû I t nous derendre contre les masses colossales de I a l armée russe, qui avaient pénétré en Prusse j f ( orientale en saccageant tout sur leur passage i et turent contraintes à la suite d'âpres combats 2 a reculer au^elà de leurs frontières et la main j +1 uans la main, nous avons empêché alors nos ! adversaires de poursuivre leur marche en avant, r, Mous avons de même combattu dans le Sud aux J., cotes de la monarchie austro-hongroise contre fi la telonne Italie et en France où s'est constitué! ri maintenant Le théâtre principal de la guerre, n, pous n avons non plus jamais fait mystère de I 1! BC que toute idee de conquête nous était étran- I h gere. t I Mais flue^ est l'état des choses de la contre- p partie? Si Ion voulait ajouter foi aux déclara- d lions officielle» et officieuses de l'ennemi, on I ci pourrait croire qu ils n'avaient d'autre volonté î ni que de.repousser l'Alletoagne nui dans sa témé- ^ rite criminelle ne vise qu'à l'hégémonie mon- I v diale et de combattre pour la liberté et la jus- % ti.ee mondiale contre l'impérialisme allemand et r>< le militarisme prussien. Mais nous savons mieux I f,j a quoi nous en tenir. La guerre était préparée I ]a depuis plusieurs années par la politique d'en- ! ,-i .cerclement du roi Edouard. En France naquit I une vaste littérature de guerre, qui dans les re- I -vues militaires techniques aussi bien que dans f1 iïes exposés isolés faisait prévoir une guerre im- I pimente avec l'Allemagne. L'influence de l'Au- vc triche-Hongrie dans les Balkans devait être éli- j ttunee Ainsi le commandaient les visées expan- îi /sionnisjtes russes et l'idée pan-slave. Et ce n'est Ul point le parti militariste prussien qui a approche le flambeau de la matière inflammable, I 'mais tandis que J'empereuJr allemand s'effor- I içait jusqu'au dernier moment de maintenir la I paix, le parti militaire russe avait mobilisé l'ar- P,r *nee contre la volonté du faible tsar et rendu se ainsi la guerre inévitable. C'est ce que les do- D' juments du procès Soukhomniloff ont nettement I co démontré à n'importe qui veut ouvrir les yeux I au Nous pouvons affronter tranquillement le juge- au inent de la postérité. Pour ce qui concerne l'a I heure actuelle, les potentats ennemis se sont! s'e entendus pour Obnubiler la vérité au moyen d'une I ce eampagne ijicuie de mensonges et de calomnies. 1 le Je ne veux point parler de ceci à présent, mais j siv le sais que le pessimisme actuel n'est pas seu- j qu gjnent influencé par les souffrances et les sou- I 1 :t- j cis du temps de guerre auxquels j'ai fait allu-n- I sion. ci-dessus, mais aussi par des soucis tout lu I à fait déterminés et par des difficultés d'ordre I politique dont, je voudrais dire quelques brèves I paroles. Depuis le jour où j'ai assumé les lour-r I ^es /oncrions de la chancellerie,' je me suis ef-' | forcé de mettre en pratique mon adhésion; ie I ne me laisserai point bercer d'illusions par quoi que ce soit et j'exécuterai énergiquement ce qui I doit encore être fait dans ce sens. Naturelle-> I P011** Je songe ici à la grande question des ré-J formes qui, certes, n'est pas du domaine du forum du Reichstag, mais qui, dépassant au loin y les frontières prussiennes, occupent également les I milieux politiques^ allemands, le ne puis à cet j égard que m'en référer aux déclarations que j'ai iaites à maintes reprises à la chambre des sei-' j gneurs prussiens. Le gouvernement d'Etat est I fermement résolu à faire adopter le projet et il ^ I ne reculera pour cela devant aucun moyen con-. I stituitionnel dont il peut disposer. Je vous prie ■ I toutefois de réfléchir à une chose ; il s'agit ici ; I d'une modification profonde dans la structure d historiquement constituée de l'Etat prussien. Il I ne serait pas équitable, disons même injuste de . I ne P.as accorder aux representants de l'ordre la 3_ I possibilité de défendre leur peint de vue au par-^ j lement, ou de passer d'un léger mouvement de "" mam sur leurs arguments. Il ne peut être na- ■ I turellement question de traîner en longueur et s ! il 11 cn est d'ailleurs pas question comme ces ' Messieurs s'en apercevront bientôt. Si néanmoins I nous ne réussissions i^as à atteindre notre but P j par la voie parlementaire, nous devrions choisir é u° autre moyen prévu par la Constitution. . I Qu il me soit permis, jjour terminer, de jeter ;■ I un rapide coup d'œil sur l'avenir : l'Humanité n y.lsson"e. en songeant que cette terrible guerre I dévastatrice de la civilisation ne sera point ïa ^ I dernière, mais entraînera d'autres guerres à sa : su.1.t.e ct l'on se demande sans cesse dans des ' milieux de plus en plus étendus, s'il n'y a pas A de moyen préventif ou s'il ne serait point possible de créer parmi les peuples assoiffés dé paix, une organisation qui remplacerait la force par I le droit, et les combats sanglants par une solu- - j1011 ^acifl?ue: Comme on le sait, le président I j Si Etats-Unis a résumé les lignes maîtresses " de la conclusion de la pàix^en 1-1 points princi- ■ paux. Le 24 janvier, j'ai commenté devant vo- • I ire commission tous ces ooints et fait remar quer pour la plupart d'entre eux, que l'idée qui „ s'©n dégage, notamment celle d'une Ligue , ■' I des dations, m'est absolument sympathique en • | admettant qu'une volonté loyale de paix et la ! reconnaissance d'un droit égal soient assurés à* ! tous les Etats fédérés. On peut ju?cr combien , C6tte réserve est nécessaire par la déclaration de ' r nos ennemis qui, en songeant à une telle ligue , I ck? peuples, siongeaient en même temps à une - I alliance dirigée contre l'Allemagne et s£s alliés Dans Son message^ du 1er février, M Wilson J ; I a fait une nouvelle démarche dans le même sens, ' l I et redigé en 4 points les principes qui, à son J ' I ^vis' sera,len!: susceptibles de donner lieu à un ^ ] échange de vues réciproqtie. Dans mon discours j " du 26 février, je me suis déclaré en principe ' I d accord a discuter une paix générale sur cette ' j j base, mais ni alors, ni ultérieurement, M. VVil- ^ son n en a pris note. Entretemps, il paraît que s ; le ci-devant^ idéologue et ami zélé de la paix 1 - I s est changé en un chef des impérialistes amé- < j ricams, mais le_ plan d'une ligue des peuples ne ' I se trouvera point discrédité pour cela • d'ores c ; j et déjà, il a trouvé des champions décidés dans s i : î »••• *da îjiésidf'ic du consëil io'lcrai ' I suisse et dans celle du ministre norvégien Knud- c I sen, qui tous^ deux ont fait ressortir en parti- ï culier les intérêts qu'auraient les Etats neutres r a une telle institution. i A mon tour, ne je vois pas d'obstacle à m'ex- s I primer encore une fois très brièvement sur cette n question et de déterminer le but et la base d'une r I telle ligue. Il s'agit de l'exigence d'un désar- r mement général, égal et pacifique et de l'institu- n tiion oe tribunaux d'arbitrage obligatoires en È I vue de la libsrte des mers et de la protection r, j des petites nations. I j -^in îCi concerne le premier point, j'ai déjà r I déclare le 2.4 janvier, en me référant à mes dé-j clarations antérieures, admis comme nettement j discutable une restriction dans les armements et j ajoute que la situation financière de tous les x i-tats europeens apporterait l'appui le plus ef- 1 ncacS a une solution pacifique de cette ques-I tion. g I ,]>*''?-5e concerne la question des tribunaux d d arbitrage, elle a une préhistoire assez long-ue Je ne veux point en approfondir les détails II q îessort du matériel intéressant que j'ai eu à ma s,: I disposition^ que dans le passé l'Allemagne a pré- a diverses reprises l'appel à un tribunal & I cl arbitrage dans les questions litigieuses, mais I aussi que dans plusieurs cas sa mise à exé- d cution a échoué devant l'opposition suscitée à sc J cet cifet par 1 Angleterre et l'Amérique. Si l'on parvenait a realiser un acoo-rd international d'à- C( près lequel toutes les questions juridiques liti- d gîeuses doivent toujours être soumises à un tri- st j bunal d arbitrage et d'après lequel les membres a: de la ligue des peuples y seraient obligés, ce ce I serait la sans nul doute un pas considérable P* pour 1 obtention de la paix générale. Les stipu- à I taxions de détail, notamment en ce qui concerne ce | la reconnaissance des verdicts d'arbitrage, ont ce I besoin d urne mûre et minutieuse réflexion. ai I -2* j12 i SuJm déjà prononcé ultérieurement au I sujeit die la liberté des mers ; elle constitue une m | nypethese nécessaire pour le trafic sans restric- he I tion entre les Etats et les peuples. Il va de cc soi qu en cette matière, les plus grandes diffi- m j cultes^ne proviendront point de notre côté. Lors- ét pue j ai aborde jadis ce point rt attiré l'atten- hs ? conséquences qu'exigeait une exé- m I cution loyale c.-a-d. libre accès des mers in- év terieures à toutes les nations, pas de position ta de suprématie de l'Angleterre à Gibraltar, à Mal- co te et au canal de S'^ez — un journal anglais a av qualitie mes considérations d'éhontées. Enfin, Vc pour ce qui est de la protection dés petites na- ne Tions, nous pouvons y adhérer immédiatement m, et sans reserve. Puisse donc la ligue des peu- T. plies être une simple question de temps; puisse jr, cette id.ee s approfondir; puisse-t-on s'occuper fln dans tons les pavs des moyens propres à la sus- fn, citer. Ea conciitioo primordiale et la plus im- Àt portante Sera la volonté loyale et énergique de ir; se prononcer en faveur de la paix et de la jus- ' tioe. Je voudrais^ terminer par là mes cons-idé- ,i ' rations. Le secrétaire d'Etat des affaires étran- §-eres s (exprimera d'une façon plus approfo-n- i, die sur la situation politique et en particulier m sur la note austro-hongroise qui vous est con-nue, ainsi que sur l'accueil que celle-ci a reçu de la part de nos ennemis. Les potentats des l'.tats soi-disant démocratiques se sont hâtés d une façon précipitée et sans consulter leurs peuples, de faire montre d'une attitude de re-fus grossier. Ils ont ainsi de nouveau montmé où la soif de conquête, l'impérialisme et le milita- l nsme doivent en réalité &e chercher ». ' Nous publierons dans notre numéro de de-mam les discours du capitaine Bruning"haus sur ia guerre sous-marine et du secrétaire d'Etat von Hmtze sur la situation politique. —y ■ ■ ■■ — Qj, Discours du Général von Wriesberg : snr la sitaation à î'Onest de. On a déjà fait rapport, dit l'orateur, sur les Cr premiers succès de notre offensive lors d'une séance antérieure de la commission du budget, d't D après la situation générale, nous pouvions tex compter que nos autres opérations assaillantes i aux deux cotés de Reims aboutiraient également An au Succès. Le facteur décisif devait y résider dans co) .1 attaque par siirprise. Seulement, la surprise ne for s est pas produite ; l'ennemi ayant eu connaissan- fri ce de nos projets, put prendre ses mesures, et il Fr, le fit à bon escient. D|où le résultat que l'offen- net sive de Reims n'aboutit qu'à un succès de tacti-, jus que- , , nét Ces événements furent accompagnés d'une mo. tre allu- dification essentielle dation d'ensemble, afc tout L'ennemi avait à sa di? l'armée anglaise no ordre de service en Grande e et envoyee au tri» rèv-es continent; l'appoint deipes coloniales et vit lour- celui des divisions amé ce qui nous força cai s ef- à nous mettre sur la dj La première at- Fr i ; ie taque ennemie fut dirige le coude de la quoi Marne et aboutit à un succès de début, rei i eiui Seulement, grâce à des; tenues prêtes, il fa relie- fut bientôt possible denir le front. Le co\ s re- transfert des troupes battaient au sud s M11 de l'Aisne et de la Vesjà, lisière nord de loin ce secteur, réussit comjt, ce qui permit ' ' de mettre en sûreté le rdè guerre, les ap- ' J .Çeî provisionnements et un» partie de la ré- *j, ■ 1 al. coite. Des assauts répétinnemi contre nos n0 sel" ailes, furent repoussés lertes sanglantes. . e .ï Ainsi, la première offenl'ennemi lui pro- K con c1113'4 un succès tactiqu, mais on ne peut ." la qualifier de réussie, '.dre de ses objec-ici tifs stratégiques. ; "ture L'attaque entre Avre cîn'était pas inat- n i II tfindue pour notre haut 'dement. Si, mal- , e' gré cela, les Anglais pa' à un grand suc-e ja ces, il faut en recherch-aisons sur l'em-par- Pjoi en masse des tanks le fait que nous t ',je fûmes surpris, à cause.uillard. La baie VIJ na. située entre Avre et Ancïfcpntraignit à re- d r èt tirer le front de Montdi du sud de cette œs localité. La grande attrnemie qui y fut oins déclanchée le 10 août, fi L'effet d'un coup but de vent. m Disir L'offensive dirigée à intre notre nou- to. veau front vint donc s'y de front. Le 18 j_t ieter août, début de l'attaque ie entre Oise et mité Aisne, contre laquelle nis sommes garés ia erre en nous retirant derrière lï et- derrière l'Ai- de t la lette. i0 i sa Au Nord, l'ennemi renc ses attaques en-des tre Somme et Scarpe toutd, et nous accep- g} pas tions le combat élans la 'arrière élargie ; te >ssi- seulement, le défaut deôns convenables ge iaix, dans celte dernière, nous rider plutôt une t0 Par retraite d'ensemble vers tes positions inS- al Plu- talléas à l'avance. _ . ie ient u nous était d'autant pHe de nous résou-sses dre à abandonner ce terr»fil s'agissait là nci- d'un sol dévasté et ravaj^vantageux pour vo" l'ennemi, dont nous pouvinquillement at-nar: tendre l'assaut dans nos iils positions.Pour ciul supprimer un secteur utili^xcès par les at-ffue taques ennemies et susce d'être maintenu ^n au prix de sacrifices trop !] nous déciaatoes -?. le raccourcissement de fre, dans cet ordre • J* d'idées, l'évacuation de lfbe entre Ypres y et La Bassée, partant l'cTion du Keramel. %■' p Le 12 septembre fut déee une attaque f-c francq-américaine contre l|e de St-Mihie) L'évacuation de ce secteui n'était plus ap- ex son- proprié à une défense opi, avait déjà été CJ >ns commencée en prévision c'saut ennemi, et a 'sorJ la plus grande partie du m, avait été retirée rt un lors du déclanchement de lue. Tandis que, iurs au front de l'Ouest, nous pons, sans encom- «' -jpC bre, à nous retirer dans de de l'arc, les g{te Américains parvenaient à j une de nos di- tti ,Vil- vision- à la partie sud du, et à la rejeter que sur Thiaucourt, où l'ennet assisté par de )aix nouvelles reserves, de sortîl réussit à faire mé- des prisonniers et à capties canons, mai? ne non pas en nombre tel qri-é par lui. Aussi ^ ires envisageons-nous en toutej'nce ses attaques j ans suivantes; c'est dans l'or;'4rbose, que, en i -,nt ci urs, S - ■ : r p cae ud- des prisonniers e> des k P^tr contre, nous rti- pouvons dire catégoriqU que ce n'est que :res par surprise que l'enneiïr/enu ces succès des e' premiers jours d'attaqua'au demeurant il a y ex- subi les plus lourdes pelés Américains.^ eux >' ïtte non plus, ne nous effralas. nous leur régie- « me rons également leur coi Ce qui fut grave, r, |af- ce fut l'intervention daks, mais à présent, 'tu- nous nous sommes suffisent prémunis contre ,cn eux. De nos jours, c'es|t$t une question de 1011 nerfs que d'autres moj lorsqu'il s'agit de ^ refouler les tanks. j u c,'a A l'Est, et au front la, l'ensemble de la s ^c" situation est inchangé. | v sn' En Macédoine, l'enneijt parvenu à opérer ^ , une pression notable su, noupes bulgares et fs à lr-a faire reculer. Mai chefs bulgares, en f dépit de la résistance ac :e opposée aux An-cs" glais, se virent contraint, n nouveau transfert de leur ligne de défense , En Palestinefle 19 se]jfe, les troupes tur- ^ fi ques furent chassées de positions; nous ne ; m, savons pas encore comn la situation va s y ' r<<_ dessiner. En tout cas, lut s'armer d'une grande circonspection av de lire les commu- j, ajs niqués ennemis, lesquels manifestement ré-> ( t(î'. digés en vue d'abattre ni moral et, dès lors, ^ x sont fortement exagérés. on On a dirigé de diffère parts des attaques ■ ia_ contre les rapports milit;, notamment à ces itj. deux points de vue; d'unirt, il y a l'opinion r;_ sur la puissance des réseï ennemies, puis, les :cs armées américaines. On illé trop loin pour j ce ce qui concerne le premie ces points; ()n n'a j]e pas suffisamment fait ress- que l'ennemi était iu- à même de recombler leslunes dans ses forme ces et de se former de jvelles réserves en ■, >nt correspondance avec l'ap des contingents américains. ^ i au Malgré les pertes matérfs, nous nous som- , ne mes bien couverts ; les très combattent avec ic- héroïsme et mépris de laort, et pleinement de confiantes en leurs chefs, j'agit pour nous de fi- mettre tout en œuvre auîSis de soutenir cet :s- état d'esprit et d'empêchga dépression. Le n- haut commandement de l'aée et sa haute ad-:é- ministration envisagent enute confiance _ les n- événements futurs. On arri à un grand résul-3n tat lorsque l'armée et la ion travaillent de il- concert, lorsque, derrière -piniâtre défenseur a avec son héroïque esprit diacrifice, il y a la n. volonté de fer du citoyen. L en somme, l'en-a- nemi compte plus que jam»i^ notre effondrent ment intérieur. Que la nati riontre un visage assuré, et elle prêtera à l"We une puissance Se invincible. En présence de j volonté de nous er anéantir constatée chez l'efemi, il . s'agit de s" lutter pour notre avenir eflotre existence, et, ?" dans ce but, de mettre tout' nos forces à con-tribution. Ou-and cela allaim-il pour nos ad-?" vers aires, ils s'abritaient, dte leur abattement, c" derrière leurs gouvernemen leurs chefs, leur n" armée. L'Allemand ne peut- donc faire de mê-n" me, - surtout quand cela ne vipas mal pour lui ? pr Nous n'avons aucun motifl'hésiter, sachons 11 " qu'une ferme volonté altande nous ferait aboutir à la paix honorable.,! | La GUERRE 1 Cominuiiiqués'Oîîîciels y ALLEMANDS J, BERLIN, 35 septembre. —Officiel: Théâtre de la guerres l'Ouost Craupe d'armées du prir.ca pritler RupprecJit v Vive activité de recortnaissàce en Flandre,. 3 Entre M œuvres et la forêt'.i'Havrincourt, le combat d'artillerie s'est ravivé.Près de M œuvres, des attaques renouvelées de l'tnemi ont échoué. s Croupe d'armées du coionel-gnéral von Boehn e A l'est d'Efehy, nous avon refris, au cours d'une contre-attaque locale, l ligne que nous s tenions avant le combat du 2k septembre. s Entre le ruiiseau d'Otnignon et la Somme, les t Anglais et les Français ont repris leurs attaques s contre St-Quentin. Elles étaietf a-pfuyées d'une e forte artillerie et de chars blitdés. L adversaire ■prit i>icd, à l'aube, dans Poriruet, Gricourt et 1 Francilly-Selency. Des tentatives faites far l'ennemi, au cours lie violentes a.taques continuées -i jusqu'à midi, en vue d'élargir ses foints de pénétration, ont échoué. Des contre-attaques de notre infanterie et de nos pionniers, efficacement e. affuyées far notre artillerie et nos aviateurs, tai sê nous ont remis, vers midi, en possession de Pon- du iu truet et de Gricourt. Après des combats pleins de Sa et vicissitudes, la hauteur située entre ces deux lo- qu ;a caljtés fut refrise par nos troupes, tandis que eu .t- Francilly-Selency resta aux mains de l'ennemi, a la Sur le restant du front, ses attaques «'écroulé- de ,t. rent pour la plupart devant nos lignes. Là où il d'i ij parvint à atteindre celles-ci, il fut rejeté en nu .e contre-attaque. id Groupa d'armées du Kronprinz allemand on Entre Vesle et Aisne, des détachements d'as- eA 11 saut ont fait irruption dans les lignes ennemies , Ç" au sud de Glennes, et ont ramené 80 prisonniers. ^ e" Nous avons refoussé une forte contre-attaque pro-3s noncée far l'ennemi contre nos positions de dé- . s' fart à la suite de ces combats. Nous avons fait . des prisonniers au cours d'entreprises de moindre y envergure au-delà de la Vesle et en Champagne ^ c~ Nous avons abattu hier, en combat aérien, US , avion# ennemis et 3 ballons captifs. Le lieutenant . Rumey a remporté sa 1,2e victoire aérienne; le ^ L'" lieutenant Jacobs, sa 80e. CQ BERLIN, 2b sept. — Officiel du soir: Au nord-ouest de St-Quentin, de nouvelles et ie violentes attaques de l'ennemi entre le ruisseau e_ d'Omignon et la Somme ont échoué. te La guerre sous-marine ia ut BERLIN, 25 septembre. — Officiel: "/ ip Au mois d'août, les Puissances Centrales ont anéanti environ 1,20,000 tonnes de jauge brute du u- tonnage marchand utilisable pour nos ennemis. ^ Le tonnage marchand disponible pour nos^ 0nne- ^ et mis se trouve ainsi amoindri, depuis le début de , és ia guerre, par le fait des mesures belliqueuses ri- des Puissances Centrales, d'environ 1U,MO,000 tonnes de jauge brute, dont 11,020,000 tonnes en- ^ n- viron pour comfte de la flotte marchande an-!P- glaise. D'après les constatations faites dans Vin- ° e ; tervalle, et four autant qu'il soit connu jusqu'ici, ^ es des navires supplémentaires jaugeant brut 40,000 ne tonnes environ, ont été ramenés avec de graves ^ |S- avaries du fait de nos mesures belliqueuses dans et les ports ennemis, durant le tnois, de juillet, ou- ,■ lU.- tre les pertes déjà mentionnées à cette époque ^ là four les navires marchands ennemis ou navi- m ur guant pour compte de nos adversaires. ur ' AUTRICHIEN it- VIENNE, 24 septembre. — Officiel: ^ " Tliéàira ds la guarre italien [rp Combats d'artillerie et de patrouilles au front ■ng tyrolien. Sur le haut plateau entre Canova et le j*. pI, Monte di Val Bella, nos adversaires ont prononcé y up de nouvelles attaques. Au Monte Sisemol, contre ej lequel l'ennemi a augmenté, jusqu'à une violence ,p. exlrcme, son feu d'artillerie adjuvant, des déta-gté* chements d'assauts français et italiens réussirent "et " Pénétrer dans nos lignes. Une contre-attaque S' -ée rejeta l'ennemi dans ses tranchées. Nous avons Je repoussé des tentatives ennemies de s'approcher ml de notre position au nord du Monte Tombor. J* lëj} Au front de l'Ouest et en Albanie, pas d'événe- dj'- ments particuliers. ter TUBCB , •de CONSTANTINOPI.E, 23 seft. _ Officiel: ir® Au front de Palestine, des combats d'arrière-garde, habilement dirigés, nous ont assuré ^ la J?" mise à exécution de nos mesures des deux côtés e] du Jourdain. . rr. , > AL:, aulret, frutiU, siiuanon inchangée. a, y5g CONSTÀNTINÔPLE, 23 sept. — Officiel: li i-uè A la faveur de la pleine lune, des aviateurs d des ennemis ont tenté d'attaquer Constantinople. ti \ a Grâce à l'énergie de la défense, ils ne purent se îux tenir que quelque temps au-dessus de la ville et he- I durent s'éloigner sans avoir causé de dégâts. Hs s ve, répétèrent leur tentative le soir. :nt, FRANÇAIS n uï® PARIS, 3'i septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : Au cours de la nuit, activité marquée de l'artil-I lerie dans la région de Saint-Quentin et entre l'Ai- 1. . lelte et l'Aisne. 4tn Champagne, deux coups de main p j sur les tranchées ennemies de la région de Perth.es p : ! vers la Buite-clu-Mesnil ont permis à nos troupes ;reï j de Iaire une quarantaine de prisonniers. Rien à si-1 gnaler ailleurs. £ PARIS, H septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : i fert I Dons la région à l'ouest de Saint-Quentin, nos > L I troupes, en liaison avec les armées britanniques, ont r hir- I réalisé cc malin une avance nouvelle. Elles se sont j nê I emparées de Prancilly-Sélency, de l'Epine de Dal- ( s'v Ion et du village de Dation, malgré la résistance ( une I énergique de l'ennemi. Plu« au sud, nous avons , „„ ! porté nos lignes aux lisières ouest de Ciffecourt. t Té~, | Nous avons fait plus de 500 prisonniers ct pris un .j grand nombre de mitrailleuses. Sur le front de la ' I Vesle, au cours d'une violente attaque dans la rê-I gion de Glennes, l'ennemi a réussi à prendre pied ' s j dans nos éléments avancés. Un retour offensif de lion I nos trouP"s a rétabli intégralement notre ligne et ! iPS nous a donné une cinquantaine de prisonniers ap- 1 lour parlcna.nl à trois régiments différents. Rien à si- ■ n>a j gnaler sur le reste du front. itait Communiqué de l'armée d'Orient for- 1 La poursuite continue sur tout le front de Mo- en naslir au Bclès. Les colonnes bulgares, talonnées j ents par les avanl-gardes françaises, harcelées par la I cavalerie, mitraillées et bombardées par les avions om- alliés, se replient dans le plus grand désordre vers ivec I Vélés, Istyp, Strumitza. A l'aile gauche, les forces ient alliées débouchant du front de Monastir refoulent i de I les Bulgares sur les routes d'Albanie. La cavale-cet I rie française est entrée à Prilcp le 23. Elle a trouvé Le | la ville intacte et y a saisi d'immenses qpprovi-ad- sionnaments Plus au nord, les forces franco-scrbcs les ont dépassé la route de Prilep-Gradslco ct menacent ;sul- la roule de Prilcp-Vélès. Au ccnlre, les troupes ser-de bcs qui ont franchi le. Vardar par plusieurs ponts seur intécls entre Pemir-Kapou et Gradsko ont établi a la une large tête de pont, au nord du fleuve. A l'aile l'en- droite, 'les troupes alliées qui opèrent de part ct idre- 1 d'autre du yardar ont alteini la ligne Pélrovo, sage I d aviva, Chinarli et KaCnacluian (sur le lac de avance I ranl. nous I ITALIEN ff ROME, 23 septembre. — Officiel: ' Violentes canonnades sur certains points du front du Piave. Sur le reste du front, feu de di--imt 1 version. Dans la vtillee du Ledro, nos detache-1 ' j ments ont reioussé des patrouilles et attaque un me- avant-poste ennemi; plusieurs prisonniers sont t,,; ? I restés entre nos mains. . Wi« Sur le haut plateau d'Asiago, des détachements wâit français ont prononcé, ce matin, une brillante at-taque à l'est du Sisemol; ils ont pénétré dans I les lignes ennemies à une grande profondeur, détruit "on endommagé ses travaux de défense, m-I fligé des perles aux Autrichiens en un corps a r i corps acharné et ramené plus d'une centaine de S prisonniers, dont trois officiers, ainsi que citiq ls mitrailleuses dans leurs positions. Un petit détachement britannique a ramené des I prisonniers tombés entre ses mains au cours d une hardie attaque exécutée dans les lignes ennemies I au r.ord d'Asiago. # Deux avions ennemis ont été descendus au srecJit ! cours de combats aériens. Ire.. ANGLAIS rt< le LONDRES, 23 septembre. — Officiel:, \ivres, Nos troufes „nt exécuté, pendant la journee ■houé. d,hier gt peniant ja nuit, d'heureuses petites ope-Boehn rations sur certains points du front. Aious avons cours I conquis l'après-midi un puissant ouvrage de de-nous I fettse allemand près de la route de Ronssoy à I Bony • l'ennemi y avait résiste avec acharnement '.e les ! toute la journée; 80 prisonniers sont restes en-la'ques I j/e nos mains. Plus tard dans l'après-midi, nous d'une I avons repoussé, à coups de mitrailleuse, des con-•r taire I trs-attaques ennemies venant de la ferme de Lrii-urt et lemont; les Allemands ont subi de lourdes per- r l'en- j tes. . -, inuées I D'autre part, nous avons progressé la nuit ie pé- i dans la direction de la ferme de TotnboX», après ie no- nous être battus durant de longues heures. Plus entent 1 au, nord, nous nous sommes emparés d un cer tain nombre de tranchées énergiquement défendues et d'ouvrages de défense établis près de ? Sceur,au nord-ouest d^Vendhuile; nous avons fait quelques prisonniers. Une heureuse attaque exé-cutée la nuit au sud de Villers-Guislain, nous a aussi valu une centaine de prisonniers. A l'est de Gavrelle, nous avons progressé sur un front d'environ trois quarts de mille et fait 60 prison-'■ niers. Au commencement de la nuit, les Allemands ont attaqué prqs de Berchaucourt, sous la protection d'un violent feu de barrage; ils ont pé-" nétré à un endroit dans notre ligne. Une contre-' attaque immédiate de nos troupes a complètement rétabli notre situation. " Au cours d'une heureuse opération locale, exé-. cutée ce malin, nous avons enlevé un point d'af-, fui allemand au nord-est d'Epehy; l'ennemi l'avait défendu avec acharnement pendant les trois j derniers jours. Au nord de cet endroit, une con-j tre-attaque ennemie a réussi, ce matin, à péné-, trer sur un point dans nos positions, où un détachement ennemi est encore fixé. Par ailleurs, la contre-attaque a été repoussée. I LONDRES, 22 septembre. — Officiel: t Front de Palestine : Le 21 septembre, à 9 heures du soir, en exécutant un mouvement tournant près de Birafour, notre aile gauche a atteint, à 5 milles au nord-est , de Tulkeram, la ligne Beisdejan (5 milles au sud-est de Nablus), Samarin-Birafour. Cette opération a ainsi refoulé des troupes ennemies à l'ouest de la route jérusalem à Nablus contre e notre cavalerie qui opérait au Sud de Djenin et „ de Beisan. Les autres colonnes ennemies ont vai-■j nement essayé de s'échapper vers la vallée du . Jourdain, dans la direction de Jisreddanui, qui . ~ était encore occupée par nos troupes; l'ennemi a " subi de lourdes pertes Sous' le feu de nos aviateurs qui n'ont cessé de le mitrailler et de le x bombarder à faible hauteur. s Près du lac de Tibère, nos détachements de cavalerie ont occupé Nazareth, ainsi que les ponts et les routes traversant le Jourdain, près de\ ' fisreddami. Jusqu'à présent, nous avons compté 18.000 prisonniers et rassemblé 120 canons enne mis. «Ko DERNIERES DEPECHES La guerre sous-marine j La Haye, 24 sept.- —--Les jouisiaux londoniens annoncent que le vapeur américain «Dora» (7,000 , t.) a été torpillé par un sous-marin allemand. Une centaine de personnes ont été débarquées. e L'activité de la Ligue des Droits de l'Homme La Presse télégraphique suisse apprend die Paris ■t que la Ligue Oies Droits de l'Homme organise de e grandes manifestations contre le mouvement roya-;S liste en France. La première assemblé© tenue lundi t* à Paris, sous la présidence de M. Fernand Buisson, a voté un ordre du jour protestant contre lia oon-». damnation et le bannissement de M. Malvy. Une grève de cheminots anglais Londres, 24 sept. — Une partie des cheminots du sud du Pays de Galles a abandonné le tra-vail. La grève, qui s'est étendue hier matin à ' tout le district de Londres, a arrêté le service' i des trains vers Paris. Les cheminots se sont mis s en g-rêye parce qu'ils estiment insuffisante l'aunr-mo-ntation de salaires de o siuHinsrs par semaine adoptée par les syndicats ; ils réclament 10 shillings d'augmentation par semaine. Des milliers 'S de mineurs et d'ouvriers de fabriques de muni-i. tions ne peuvent se rendre à leur ouvrage. se La cherté des médicaments en Italie et Rome, Vt. — La «Tribuina» annonce que dans plu-s eurs villes de l'Italie les m Mdcamenls, et surtout la quinine, commencent à manquer. Les médicaments courants ont atteint des prix exorbitants. La grippa espagnoie en Italie :l- Rome, 24. — La grippe espagnole sévit à Milan, [i- La mortalité sest beaucoup élevée. Comme les hô-in pilaux sont remplis de blessés, mille lits sont pré- e.s' parés pour les grippés dans 1 hôpital Maggiore. f.s Le mariage du prince-héritier de Roumanie 'l~ Bucarest, 23 septembre. — On publie ces informations sur l'aventure du prince-héritier : L'héritier de la couronne de Roumanie a épousé, os à Odessa, il y a quelques jours, Mlle Lombrin-nl neiner, d'une famille moldave considérée. Le jeune couple s'était rendu incognito à Odessa, et a agi sans le consentement du roi. Il paraît cs que peu de temps après, il serait rentré à Buca-ns rest avec son épouse sur ordre du roi de Rouma-nie.UJ] Echange de marchandises entre la Russie ré_ ot la Suède ,ed Stockholm, 24 sept. — D'après les journaux, de le gouvernement maximaliste a l'intention d'çr-ci ganiser dans le courant de l'automne un service ip. de navigation entre St-Pétersbourg: et la Suède. si. La Russie enverrait à la Suède on échange de ses produits, des métaux, du chanvre, de l'huile et du caoutchouc, sans recourir à dos intermé' diaires. ■lo- "la Liste dos Soldats foslges . faits prisonniers récemment ces 24e rég. de ligne: Maris, Edouard, de Lim- ent bung, flam., classe 15, né le 22-10-95; De Dec- de- jjer> Jean, de Hombcek, flam., classe 14, né le ivé 12-3-94 ; Moeyaert. Camille, de Sedelghem, f'r m , ~>vi- classe 15, né le 21-12-91 ; Moeyaert, Aîfons, d'E- bes tiijjhove, flam., classe 09, né le 30-12-S!) ; Claus, ent René, de Gent, flam., classe 15, né le 22-G-91 ; ter- Van Beyer, Alfons, de Limburg. flam., vol , né nts le 21-11-9G ; Tercaefs, Jean, d'O'ostvlc eren, f'.am , Mi classe 14, né le 17-1-94; Depuydt, Camiil", de aile Staden, flam., classe 17, né le 29-4-85- Mears- ct man, Viktor, d'Etichive, flam , clas=i 17 .é 'e '(JT-v 12 ? 32 ; Steurbout, Homer, de S'delgliem, flam. 'jfci- "classe 16, né le 11-4-95 ECHOS ET "NOUVELLES du TRAMWAYS CASSS-GOO di- Entre la Barrière et le parvi- Sa'iiKGM'es: ■he- Tramways Economiques d srôuicnt beau -p lr- •> un v te la chaussé? de Waterloo. La p?nie <Hr.nl a-->." tont forte en cet endroit, de nombroux aw'.dents — car il s'en est déjà produit — sont à craindre, lit q l'ar- ■nts rivera't-il si les frètes de l'une d - vo'l-ir.: \ a ont • at- se briser, ot si cette voture elle-n\on-.\ c '.ans dans une course vertigineuse, sortait de- rai s? dé- Voyageurs qui empruntez cette lgfie <>> \o:is in- -rendre à vos affaires, c'est à vous de • ■ r o.■ a i- à près de la Compagn e; votre vie est en dang-." • A<> TAVERNE NELE?J, 79, boul. Anr.pvh. P ur Cl,'q raopel, tcus les jeudis, à partir de 1 h , Plat c'a Patron. Choesels au Madère. Le soir, a partir , s de 8 h., Concert Symphonique, sous la oirec-'une ,fi0n de M. Fontaine. Ou'on se le e1'.^. <nies • L'AUTOMïJE Fini l'été! Depuis le 21 Kpterrsbre' il a (a-H place à l'automne! Et déià ls sa'Fon nouvelle a loutc sa beaut- Dan-» - Mes ocres tes'bmns, les pouipres des sous-bos. les bouleaux' triomphent. A aucune autre epoqu--. le rnêe blanc métallique de leur écorce n'a de relais a -x opé.. fois plus éclatants et plus directs Ei dans la Um-vons pidiité d'e l'air, sous le? feuilles d or dont uj vol • dé- crible tes éclaire es de pâle azur, ces troncs «iu-ov à ae.nt s'érigent avec une majesté incomparame. ment Il n'y a'pas beaucoup de jours de tannée ressem-■ en- blant a ceux que nous traversons. Bientôt ks poy-nous saoes seront veufs de trop do feivl.es, de trop de con- ' pouipres de bruns et d^oeres pour susciter encore Gil- une pareille impression de beauté! ier- L'argent des bouleaux se ternit dans lar soa et Ii*>id: autoua' des branclues s'encheveU'ant cil des nuit testes vains et incompréhensibtes, d'sscendira le virés Brouidlàpd! incolore d'octobre et puis de novembre, le Plus mois stérile en sensations immédiates, propire seu-cer- lement à évoluer la souvemi'-r. (G. \Jeucii 26 Septembre 1918. ^N0 Î43I* [TIIV1.FS «ïaudl Septemore laits, - w° t431

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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