Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 06 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4md1j/
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tô+tâSMa tose, » $a va, œîïogb ïïïstiïiê sa.ooa ïîXSMîCîîifS tut* tsiwiMÊi j J5DITIÛ3T B, «Egaras- TS LE BRUXELLOIS 2 m, 12 ÊtaucSo — 6 mois, 7 francs» — 3 mois, 4 Kaasa» 1 mois. S francs» Journal cj u,o îiciiers' tncaépendLasit aÊDAÇT!ON„ ADMINISTRATION!,, FUBLIGITE &&9 Mue ISenri SUEctiaÇ, £.&0 aruxoll»e AJNWOÎ*fGBiS i aïs-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, lia ligù# I (fctMW Petites annonces, la ligne 20- 'csaSiaaea Acres neuf mois de auerre, La Questioa des P*?entres Où en sommes-nous? Quand nos braves petits soldats se sont mis courageusement à défendre le sol natal contre l'envahisseur, ils savaient bif;n qu'ils seraient impuissants, mais il y avait ies promesses des autres garants de notre neutralité. La mer nous amènerait les troupes anglaises et le long de la Meuse descendraient, comme il V a cent ans; lès troupes françaises. Hélas! nous ne savons pas par quelles circonstances : ordre, désordre, négligence, fatalité, nos espoirs furent trompés. Je me rappelle le spectacle poignant : nos compatriotes de la côte sondaient le canal de la Manche, au commencement d'août, avec des jumelles, des longues-vues de marine, etc., dans l'attente de la flotte anglaise. Nous restions seuls ou presque seuls et nous succombions ; pas à pas le sol sacré de la patrie dut être cédé. Le refuge national, grâce à des fautes dont on parlera -plus tard, ne résistait pas dix jours; pourtant. Verdun tient toujours malgré les mortiers de 42. Le reste de notre armée se frayait un chemin à travers les Flandres et formait une dernière barrière devant le dernier lambeau de terre qui nous restait. Enfin les Alliés arrivaient) pour nous soutenir. Voilà la triste et pourtant glorieuse histoire do la première guerre en Belgique. Grâce à la rapide traversée de notre pays, eti tandis que l'armée allemande tombait comme un» trombe dans le Nord de la France; l'aile gauche avançait à son tour. En septembre, le général .Joffre arrêta la tourmente aux bords de la Marne; l'armée allemande se replia sur l'Aisne et elle y reste, reste... Les tentatives de tourner son aile droite, ont amené l'immense liune de .eunihat allant de la mer du lNorci a m j.urreiorc- SS ' -=ay. rffat, ' L'espoir ne se meurt qu'avec l'homme, disent les philosophes. Nous espérions de jour en jour ; en octobre et en décembre on disait : cela sera pour janvier, quand" le printemps nous amènera le beau temps... quand la grosse artillerie de nos amis sera prête... Regardons les choses en face, trêve de a on dit «"et O il paraît »; ne perdons pas courage : il n'y a pas encore de quoi, mais ne nous berçons pas d'illusions vaines. Quand nous avons compris que l'aide tant attendue de nos amis de l'Ouest et de 1 autre cote du canal, n'apporterait pas sous les drapeaux ce nue nous étions en droit d'espérer d eux, nous ne nous sommes quand même pas découragés 11 y avait le géant Russe ; les cosaques légendaires n'avaient-ils pas rendez-vous avec les gourkhas brunis par le soleil indien, sous la porte de Brandebourg à Berlin. Cinq, six, sept millions de Russes, peut-être d'avantage, suivaient les icônes saintes sous le commandement du grand-duc Ai- oolas Nicolajewitsch. , Quand cette masse se rua vers la province de Galicie, faisant reculer les troupes de la vieille dynastie des Habsbourg, nos cœurs fort - et quand enfin la Prusse de 1 Est connut t«ur lit première fois le Russe, l'ami pilaire, comme ennemi dans ses plaines jusqu'à la tameu-se région des lacs, nos poitrines se gonflerent d es-poir Des erreurs, des maladresses, si pas p , commises dans le commandement russe, ont con-^ balancé, sinon anéanti, de si heureux résultats Un mouvement tournant du maréchal Hm denburg enleva aux Russes le terrain gagne dans la Prusse Orientale; une fois et même une deuxième fois. Les avant-postes allemand», sont aujourd'hui aux portes de Mittau, ]a capi.ale de L Courlande, et peuvent' .^percevoir de]a le palais or s'exila Louis III, 1 . Les troupes du maréchal Hindenburg ppvaiii rent la Pologne, englobèrent toute la partie industrielle de l'ancien royaume. Après des a'tta ques et des contre-attaques (comme dans le Polo nàise), voici,où l'on en est : Les Russes occupent environ 60,000 kilomètre; carrés en Galicie, les Allemands tout autant ei Pologne les Russes gouvernent 4 millions de su jets autrichiens : les Allemands gouvernent le mê me nombre de sujets russes. Si les Russes nourrissent l'espoir d'envahir le riches plaines de la Hongrie, malgré les obstacle presque insurmontables; les Allemands sont cam pés prêts à bondir devant Varsovie, la belle capi taie de la Pologne. Quand Pierre-le-Grand caressait, dans son ate lier de charpentier hollandais, à Zaardam, 1 rêve de tous les grands Pusses : de mettre la mai sur Constnntinople, il savait, lui,-qu il faut d o-rands hommes pour exécuter des grandes a( tions. Or. la Russie n'a eu jusqu'ici que des Rei nenkampf. Résumé : au jeu d'échec : blanc avait donné à noir une avance de 2 pions et fait malgré cela partie remise. On ne cesse de discuter la possibilité de l'intervention des neutres : Italie, Etats balkaniques, Hollande, etc. Depuis des mois on m'offre des paris sur les plates-formes des tramways, dans les •Cafés, etc., que d'ici quinze jours l'Italie marche; la Hollande s'est brouillée avec l'Allemagne, la Roumanie mobilise,' la Grèce se met du côté des Alliés. Hélas! Nous prenons nos espérances pour des réalités. L'Italie fait un commerce honnête : elle vend isa neutralité à tous. L'Italie irrédentiste comprend : Trente. Trieste et l'Illyrie', mais aussi la Corse, Nice et la Suisse italienne, sans parler de j'envie de la Tunisie, Malte, de Constantine, etc. Elle préfère être le rédempteur de tous les Italiens, qui sont des sujets étrangers, mais elle se contentera de tout ce ou'elle peut obtenir sans tirer l'épée. Elle est déjà à Valona. Vivant seauen-lesParmi les Etats-Balkaniques, la Bulgarie paraissait de prime abord peu encline à une alliance dirigée contre les puissances centrales, son ennemi à elle sont le Serbe et peut-être le Grec, mais non pas l'Autrichien. Aussi a-t-elle contracté son récent emprunt avec la Société d'Escompte de Berlin. La Roumanie compte certainement des svmna-thies pour la France dans ses milieux politiques, sympathies qui se font jour avec une certaine véhémence, grâce à la liberté d'idées qui règne dans ce beau pays; mais aucune question vitale ne la force à entrer en ce moment dans la mêlée et elle a tout à espérer de sa situation, du tertius gau-dens, gaiulens des misères de ses voisins épuisés. Et son roi est un Hohenzollern ' rtotAer tes [III u mm ui I ijmuuiji) ,1 ;î ' I les eaux françaises. TJn coup de théâtre changea la ; situation : l'attaque des Dardanelles, 1 avis du commandant en chef de l'armée, l'intervention du Roi lui-même ou tout à la fois : Venizelos fut débarqué et la Grèce déclara formellement sa vo-! lonté de rester neutre. Car le Tzar russe à Con-'< stantinople serait l'écroulement de tous ses rêves I séculaires de restauration de l'empire grec. Ici nous nous permettons de faire une critique peut-être injustifiée à l'adresse de nos Alliés : L'attaque des Dardanelles était-elle vraiment indispensable? Elle nous a aliéné les sympathies des Roumains et des.Grecs; des pronos maladroits de la part de la presse russe ont en outre effrayé l'Italie, ses intérêts étant menacés dans l'Adriatique par le panslavisme qui perce derrière le serbisme envahissant. Le jeu valait-il la chandelle? Si vraiment, comme on le dit, nos amis 4-n Russie manquent- de munitions et d'armes, et si vraiment il fallait attendre la fonte des glaces du port d'Archangel, soit, nous le comprenons, c'était une dure nécessité. Dans la négative, c'était une erreur; politique d'abord, militaire peut-être. L'avènir le dira. i Last, Mot lait, vient notre voisin, notre généreuse nation-sœur, à laquelle nous devons tant de reconnaissance pour les bienfaits dont elle a comblé nos compatriotes réfugiés ; la Hollande. Les bruits ne cessent de courir concernant ce pays, de disparaître, de reparaître et ainsi de suite. Deux sentiments se disputent en notre cœur : l'un de 7W renaître le jour où les Etats du Sud et du Nord réunis fraterniseront dans une commune soif de liberté ; c est la poésie, iî réparation de l'erreur de 1830, qui brisa 1 ceuvrt du Taciturne au XVIe siecle ; 1 autre, celui df voir jouir nos frères hollandais d'une paix hono I râblé milieu de l'Europe en feu ; et cela est 1; ■ i Guidée par un ministère d affaires au-dessus ai • tout éloge, un d premier » auquel le pays élever* avec raison- une statue, la tourmente^ passée, 1-i Reine des Pays-Bas paraît vouloir ajouter deu: i mots à sa fière devise : i Je maintiendrai b paix s. Nous avons perdu tant d'espoirs au coursai nos épreuves; sacrifions encore celui de l'intei 3 vention des Pavs-Bas au sentiment de gratitud 3 que nous leur devons. Souhaitons leur la paix e formons des vœux afin que le fléau de la guerr européenne passe « loin de 1 Orange » comm chantaient nos ancêtres. De même qu'il y a dar les armées des soldats qui- combattent et qui sou. e frent. des brancardiers qui consolent et panser n les blessures, il y aura donc des pays qui saigner e et d'autres qui seront les bons Samaritains. Clio Gravera les noms de tous deux sur les t; blettes d'airaiu de la postérité. FRANCIS. I LA GUERRE - jgjjra mi ira °3 FRANÇAIS Paris, 2 mai (15 heures). — Sur tout le front il n'y a pas de changement à signaler. Paris, S mai (23 heures). —/En Belgique, an Nord d'Y près, les Allemands ont tenté sur -la droite des Français une attaque qui a été arrêtée j •par les mitrailleuses. Sur le front anglais, pas de nouvelles. A Maucourt, au Sud de Chaulnes, une attaque, composée de 80 hommes environ, s'est portée contre les lignes françaises. Les assaillants étaient armés de cisailles, de grenades, de brownings et de couteaux ; ils ont été presque tous abattus par le feu de l'infanterie. Quelques-uns ont été faits prisonniers. Dans la vallée de l'Aisne et en Champagne, les Allemands ont employé dans le courant de la journée divers engins qui n'ont, produit, aucun effet; près de Francy-le-Mont, des tubes de verre, qui dégageaient en se brisant une odeur d'éther; entre Reims et V Argonne, des bombes dégageant une fumée verdâtre, qui a couronné leurs lignes sans atteindre ■les lignes françaises. Au bois Le Prêtre, les Allemands ont esquissé une contre-attaque qui n'a, pu déboucher. Les Français gardent la totalité de leur gain du 1 mai. Les Français ont continué pendant la journée à bombarder le front Sud'du camp retranché de Metz. L'efficacité du tir de leur artillerie a été' constatée sur un des forts ainsi que sur les casernes et la voie ferrée voisine. ANGLAIS Londres, 3 mai. — Plusieurs combats navals eurent lieu samedi non loin des phares flottants de Gallop et de Northinder. Le destroyer anglais Recru it fut coulé par un sous-marin allemand. Par contre, deux torpil- imii Mi— in ii m 11 ni ii Mil»» leurs allemands furent poursuivis par une division de zontre-t or pilleur s anglais et coulés après un vif combat. Recruit était un destroyer d'environ 400 tonnes et appartenait à une classe construite de 1895 à 1901. Sa vitesse était de 30 nœuds. L'équipage comptait 60 à 70 marins. Londres, 3' mai. — L'Amirauté annonce d'autre part: Le vapeur de pèche Columbia fut attaqué par deux torpilleurs allemands et coulé. Seulement un homme a Pu être sauvé par un autre vapeur de pêche. Les torpilleurs allemands furent poursuivis par une division de destroyers anglais, parmi lesquels se trouvaient : Laforcy, ï Leonidas, Lawford et Lark. Tous les deux furent coulés ' en dedans une heure. Aucune perte n'est à déplorer sur | les vaisseaux britanniques. Deux officiers et H marins \ allemands furent sauvés et faits prisonniers. Quatre officiers et 21 hommes du destroyer britannique Recruit ont été sauvés par le vapeur de pêche Dicey. RUSSES Pétrograde, S mai. — Des détachements ennemis tiennent la région de Szewle occupé. Des patrouilles allemandes ont fait leur apparition le 1 mai dans le voisinage immédiat de Lïbau. Au cours du 1 mai des torpilleurs ennemis ont été vus dans le golfe de Biga. A l'Ouest du Njemen les combats, continuent. En Galicie, dans la nuit du 30 avril au 1 mai, des ! forces considérables autrichiennes ont passé à l'offen- j sive dans la région de Cenzkowicç. Notre feu a obligé : l'ennemi de se retrancher à 600 pas devant nos tran-, j chées. Dans les CaTpathes, nous avons repoussé pendant la \ même nuit des attaques des Autrichiens et Allemands j dans le voisinage de Golowetz et Senetschouxv. TURCS Constantinople, 2 mai. — Le Grand Quartier général communique : En raison de nos dernièrei attaques efficaces, l'ennemi ne parvint pas àrr.ié* liorer sa situation dangereuse au rivage de (a presqu'île de Gallipoli. Le feu de nos batteries dirigé contre l'ennemi qui se trouvait sur la cime de Seddul Bahr donne de. bons résultats. Hier, le croiseur cuirassé français Henri IV, «qui ouvrait un feu violent contre nos batteries, a été touché par 10 bombes. Ce navire ne s'est pas montré aujourd'hui. Le croiseur cuirassé anglais Vengeance, qui a été avarié var notre feu, s'est retire. Une attaque peu importante exécutée 1-j, nuit dernière par des torpilleurs 'ennemis contre les détroits, a été facilement repoussée. Après que la flotte russe de la Mer Noire eût fait aujourd'hui une démonstration d'une heure, comme précédemment, devant le Bosphore, elle se retira rapidement vers le Nord. Quand aujourd'hui un autre sous-marin voulut pénétrer dans le détroit, il fut pris sous notre feu. heurta une mine et coula. Comme il disparut immédiatement, Véquipage ne put être sauvé. Au front du Caucase, au Nord de Milo, les avant-postes ennemis ont attaqué, mais ils furent repousses partout avec pert-es. Le 28 avril, un de nos détachements attaqua, dans la région du canal de Suez, une compagnie de méharis qui avait avec elle une mitrailleuse et la mit en fuite après un combat d'une demi-heure. Nous avons capturé une grande quantité de fusils et d'équipements de chameaux. Dans la nuit du 28 au . 29 avril, notre artillerie prit sous son feu, dans le canal, à petite distance, un dragueur qui fut gravement endommagé. Entretemps, deux escadrons de lanciers ennemis jurent repoussés. Dans ce combat, l'ennemi perdit 60 morts et blessés. Il fut poursuivi par le feu de notre artillerie et de ■ 1 no» mitrailleuses. Nous avons perdu, 9 hommes. mm* * v —irisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit* niiÉim^iim iMTWTMîTiîr ii111 rrrrrii-? t""""iia .<<<■:'* LE BLOCUS* Stockholm, 3 mai. — Comme l'annonce le Département de l'étranger, les onze vapeurs suédois amenés à Swinemunde par des navires de guerre allemands, ont été relâchés à l'exception des navires Dux et Fi-igga. Copenhague, 3 mai. — Le schooner à moteur Jens liiis est arrivé hier après-midi dans le canal de Thyloroen avec 18 naufragés du vapeur suédois Ellida. Jj'Ellida, qui était en route de Iielsingborg à Hull avec un chargement de bois, a été torpillé hier matin, à 190 milles anglais de Hull par un sous-marin allemand. L'équipage, composé de 16 hommes et 2 femmes, eut-le temps de descendre dans les canots et fut recueilli deux heures plus tard par le schooner à moteur. Madrid, 3 mai. — A La Coruna, est arrivé de Bergen, le vapeur norwégien Saint-Mi gel avec un chargement de stockfisch. Le capitaine raconte qu'il a navigué le long de la côte anglaise avec des pilot-es spéciaux, attendu qu'on v.a étendu de nombreux filets avec des appareils explosifs afin d'empêcher les sous-marins allemands d'approcher les côtes anglaises. L'équipage du vapeur à passager espagnol Fer-tSffV.dq Ta arrivé de Liver~nol à Cnrdiff, annonce avoir observé plusieurs attaques de sons-marins allemands dans la mer d'Irlande et dans la Manche. On a appris, au départ ^u!un sous-marm allemand avait torpillé un vapeur ana-lajs de 12,000 tonnes, qui a pu atteindre la côte irlandaise quoique endommagé. Aucun port anglais ne porte de feiix pençlant la nuit,. ^ BELGIQUE. — lin Flandre La Haye, 3 mai."—Les aviateurs des Alliés jettent constamment des bombes sur Bruges. Les Belges sont effectivement prisonniers dans leur propre ville. /^Lcs soldats allemands blessés sont bien soi-f gnés; des jeunes filles belges collaborent a cette i œuvre de cliàrïï?. Les fabriques de cigares de Grammont on' beaucoup à faire; elles doivent fournir iournelle-ment 25,000 cigares de 6 centimes à 1 fr. pièce FRANCE. — Exploits d'aviateurs Paris, 3 mai (Havas). — Quatre Taubes on survolé hier matin Epinal et jetèrent deux e bes à feu. Personne n'a été touché. Le dégâtïèst i tout à fait insignifiant. ~ t Quatre autres Taubes tentèrent de survoler île- 1 iniremont, mais ils furent poursuivis "p**-"'.des 1 aéroplanes français et bombardés par les forts ; ils s durent repasser la frontière. . 1 FRANCE. — Le bombardement de Dunkerque j Amsterdam, 3 mai. — Le bombardement de , Dunkerque a produit une grande, impression en Hollande, d'autant plus qu'il est inattendu. En , même temps le bruit se répandit que des navires | de guerre allemands étaient parvenus à arriver à ! hauteur de Dunkerque et à ouvrir le feu de la , mer. Le Nieuuis van den Dag écrit dans un article de fond : i i L'énigme de Dunkerque n'est pas encore ré solue. Quoiqu'il n'y ait pas de nouvelles d'une j bataille navale,la solution la plus probable est que , le bombardement n'eut '^as lieu de la direction de la terre, maisi par des canons de gros calibre | de navires de guerre, d Le journal admet que les deux grands nouveaux navires allemands Kaiser Friedrich III et Worth ont effectué le bombardement. Que les-aviateurs des Alliés n'aient pu décou-i vrir de navires ennemis, le journal l'attribue au brouillard régnant à la côte. Le Nieuwe Gourant de La Haye qualifie la nouvelle du bombardement de. sensationnelle, mais il ne croit pas que des navires de guerre y ont participé et que le bombardement a eu lieu de la direction de la terre par des nouveaux canons ayant une grande portée. L'Ecluse, 3 mai. — Le Nieuwe Ilott.erdamsche Courant s'occupe de l'énigme de Dunkerque. Il dit entre autres : a Etaient-ce des batteries de la côte ou des canons de navires de guerre? Les batteries les plus rapprochées sur la dune se trouvent au-dessus de ' Nieunort. La distance est de 28 kilomètres. Jusqu'ici, il n'y avait pas de canons de cette-portée. Â.-t-on découvert un nouveau canon à longue portée, un canon monstre qui dépasse en portée le canon de 40.64 cm.? On ne connaît naturellement pas tout ce qui a été inventé depuis la guerre, mais si un canon monstre n'a pas travaillé, Dun-kf-rque a été bombardée de la mer. TJn Anglais, qui apprit la nouvelle allemande dans un entretien avec des Hollandais, déclara : u Impossible, les Allemands mentent s. Mais vint alors le coin, muniqué français : « Des navires de guerre allemands ont été aperçus en mer, à la côte belge. Dunkemue a eu 19 obus. » Cette nouvelle établissait deux faits, mais elle abandonne au lecteur de les lier. L'Anglais refusa maintenant de croire que les deux phrases se trouvaient dans le com-munioué français jusqu'au moment où il vit la y nouvelle imprimée. ; J » Pour un Anglais, l'incrédulité dans ce ons st très compréhensible. Voyons les motifs qui ont 'écidé les Allemands à faire ce coup. L'Angle->'i-re épargne ses navires et n'expose nas ses narres au danger d'une tentative de destruction ds a flotte allemande, d'autant plus qu'elle atteint \ ans cela le but principal de la suprématie na-!ale, c'est-à-dire la ligature du commerce enne-ni. Il en résulte que les navires anglais évitent es domaines où les navires de guerre et les sous-narins allemands peuvent se mouvoir. Sinon "Mitres pertes pourraient se produire, comme :elles des croiseurs Cressy, Hogue et Aboukir. }ela. est très logique et opportun, si pas très hé-•oïque, mais cela engage la flotte allemande à profiter du côté faible de l'adversaire et à impressionner son propre peuple, les neutres et fi-îalement les Anglais. Aussi longtemps que la Hotte allemande croisait dans la mer du Nord, le vouvernemsnti anglais pouvait publier ; <t Blo-piez toujours, mais tenez-vous hors de portée de ros canons de la côte. » Si maintenant la flotte illemande a bombardé Dunkerque, il en g$t tout uitrèment, la flotte anglaise domine l'océan mais son pas le canal. Elle bombarde les Dardanelles, mais les Allemands prennent Dunkerque sous leur feu, très près de l'endroit du canal où les troupes anglaises le traversent et où la défense doit être la plus attentive. Entretemps le doute subsiste. » La nouvelle de Dunkerque, que des _aviateurs n ont pu déterminer la position des navires de guerre, est sans valeur, attendu qu'on ne dit pas q.iand la reconnaissance a eu lieu. La nouvelle de l'amirauté anglaise que la position des canons allemands de terre, donc par des reconnaissances d'aviateurs, a été déterminée, est peut-être plus propre à tranquilliser l'émotion causée à Londres, mais elle nous semble peu satisfaisante, car il semble toujours singulier que, juste an moment où les nouveaux canons étaient utilisés, des navires de guerre allemands se montrèrent, conformément aux communiqués français. Comment se fait-il, dans le présent cas, que les Allemands aient interrompu à midi le bombardement efficace de Dunkerque commencé jeudi? (Le communiqué allemand du 1" a répondu à cette question : le feu continue). Même si le bombardement est exécuté de la terre- et non de la mer, s'il confond moins les Anglais, l'événement n'en est pas moins significatif. i> FRANCE.. — Une déclaration de M. Augagneur Paris, 2 mai. — Interrogé sur le bombardement. de Dunkerque, le ministre Augagneur déclara à un journaliste que la place a été bombardée par l'artillerie allemande de terre, et cela du point le plus rapproché du front. HOLLANDE. — Aviateurs à la mer Flessingue, 3 mai. — Le vapeur American a repêché et transporté au bateau-phare Noordhin-der deux aviateurs allemands.L'aéroplane a coulé.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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