Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 september 1918
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s.n. 1918, 03 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37nd7h/
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Mardi 3 Septembre 1916. • ft° 1438 ^BONNEMENT 'M Bruxelles - Province - Etranger ' < le ; abonnements sont reçus exclusivement par tous la» Bureaux de postes. {■- Les réclamations concernant les abonnements doivent ■être ai' îssées exclusivement au bureau de poste qui * délivré, l'abonnement. pK PRIX DES ABONNEMENTS : -.3 mois: 2 mois: lmols: Fr. 9.00 Fr. 6.00 Ff. 8,00 Tis?.&€s£ s "3S5Ç©0© pssr jo^r QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDSPENDANT Slardi 3 Septembre 1918. « N° 1408 ANNONCES jj Fait» diveri et Echo» La Signe, fr. 500 •Nécrologie ioo Annonces commerciale» 2.00 Annonces financière» 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.09 Rédacteur en chef : RenJ armand { Rédaction, Administration, Publicité, Vente : > BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno > TifSAGE : 125,000 par Jour Chronique des Abus Les Circulaires financières Parmi les bouleversements complets, absolus, femenés par la guerre dans notre train-train habituel, il faut comprendre la disparition ou la simple éclipse des journaux financiers et, parmi ;ceux-ci, de façon plus générale, celle des orga-taes de la presse financière. Avant la guerre, en effet, les journaux financiers étaient légion chez nous, et plus particulièrement à Bruxelles où littéralement, ils^ pullulaient avec une luxuriance digne des forêts tropicales. Leur disparition subite a donc laissé un grand vide — dont on ne saurait d'ailleurs se -plaindre, ni se lamenter — dans les milieux où ces innombrables feuilles voltigeaient habituellement.Parmi les nombreux journaux financiers, dont ia capitale n'avait pas toujours lieu de s'enor- f ueillir, il en était de sérieux, naturellement, et 'on peut même dire qu'ils formaient un respectable petit noyau, autour duquel gravitaient avec fies humeurs plus ou moins cascadantes, les satellites de moindre ou de douteuse importance. Nombre d'agents de change éditaient, avant la (guerre, pour leur propre compte, des journaux financiers. Eux aussi en suspendirent assez naturellement la publication, dès que la fermeture ide la Bourse fut un fait accompli. Depuis lors, ces journaux, — sauf quelques très rares exceptions — n'ont pas reparu. A les entendre parler, maintenant, ces agents de change expliqueront, avec de grands gestes de pudeur offusquée, qu'à la seule idée d'éditer Une feuille censurée, leur patriotisme frémit jusqu'à son tréfonds. Bien entendu, ceci pour la galerie, mais au fond, eux et leurs amis et intimes savent parfaitement bien qu'ils ont plus ou moins essayé de « revenir sur l'eau » et que, si, dans cet ordre d'idées, leurs désirs ne se sont pas «nués en réalités, c'est uniquement parce que leurs demandas se sont heurtées à une fin de non recevoir, l'autorité occupante jugeant absolument inutile la refloraison projetée de cette infinité de feuilles et de follicules d'avant la guerre qui me demandaient pas mieux que de rentrer dans la danse à grands coups de tam-tam. Car ces patriotards à tous crins ont, pour la plupart, sollicité. — oh! combien humblement! — l'autorisation de reparaître, autorisation qu'ils ge sont vu refuser, à leur plus grande déconvenue. Alors, tels le renard de la fable et les raisins, qui déclare qu'ils sont « trop verts » parce qu'il ne peut y atteindre, ces Messieurs, de dépit, e'en vont clamant par-dessus tous les toits et à qui veut l'entendre, que « jamais, au grand jamais, ils ne s'abaisseront à passer par la censure ! » Mais, comme ils ne veulent tout de même ps% passer pour morts, ils éditent des « circulaires » qu'ils qualifient pompeusement de « confidentielles », quoiqu'ils ne demandent qu'à les tépandre partout et à les faire connaître urbi et orbi, tout en les indiquant comme exclusivement J(sic) destinées à leurs seuls clients. Or, ces Messieurs s'inspirent d'un certain adage, connu : « ils prennent leur bien où ils le trouvent » et comme dans la chanson, ils modulent : « A moi le monde ! » ce qui leur permet de considérer comme leurs clients et d'englober dans leur « rayon d'action » tous ceux qui sont susceptibles 'de placer des fonds dans una affaire. Et quand un capitaliste — petit ou grand — a reçu deux ou trois fois ces « circulaires destinées à leurs seuls clients » (resic)\ il reçoit comme conséquen ce logique de l'envoi du papier, la visite d'un ïc démarcheur », autrement dit un placier, un Voyageur en valeurs mobilières, qui se présente à }ui de la part de la maison qui édite la dite circulaire et qui vient essayer d'enlever l'argent du « visité » ea échange de papiers plus ou moins Coloriés, flattant le regard, mais dont Ja valeur Est plus ou moins aléatoire. Et le capitaliste « lio-horé » de la démarche du commis-voyageur en papiers avariés, s'entend débiter une chanson éloquente autant que touchante, dont le leit-mo-tiv se résume en ceci : « Si la maison édite une '« circulaire », c'est uniquement parce que, par patriotisme, elle ne veut pas éditer son journal, qui devrait être censuré, tandis qu'une circulaire ee trouve affranchie de l'humiliante tyrannie de cette censure, à laquelle pour rien au monde, le chef de la maison ne voudrait se plier, sa « dignité » de citoyen belge s'y opposant... Si^ la circulaire par malheur, devait être soumise à la vigilance de la censure, le directeur, en grand — grrrrand avec beaucoup d'r — en grrrrand patriote. dis-je, la supprimerait à l'instant et il n'hésiterait pas à fermer boutique!... etc., etc. » Ah; qu'en termes « frappants » ces choses-là 60nt ditesl... Or, ce que le public, en général, ignore, — ce que très peu d'initiés savent, — c'est qu'une circulaire imprimée, tout comme un journal, doit 'être censure, car sans cela, non seulement elle ne franchirait pas les limites de Bruxelles par la voie postale, mais aussi nfe manquerait- pas d'exposer son ou ses auteurs à des poursuites de nature à troubler singulièrement la béate quiétude de ces Messieurs. Mais comme elle fait bien dans le tableau, cette note patriotique!... Mais, à l'adresse des agents de change en question, nous dirons que le vrai patriotisme consiste à s'entr'aider et non. à exploiter son prochain... sur le clos de dame Censure. Dans les moments difficiles que nous traversons, ce sont eux les ennemis, qui abusent de la crédulité des petits épargnants, qui s'enrichissent de leurs dépouilles et ce, sans danger aucun, embusqués qu'ils sont derrière leurs guichets bien solides, d'où ils tendent des pièges aux naïfs. Pour notre part, nous avons plus d'-estime pour les apaches qui attendent les passants au coin d'une rue sombre et déserte, pour les dépouiller, car ccux-là, au mains, risquent leur peau ou leur liberté, alors que les apaches de la finance, eux, opèrent bien à l'abri sans risques et sans danger. Et, en fin de compte, nous nous demandons ce qui est réellement e plus dangereux, de la circulaire soi-disant « confidentielle » des apaches patrioUrds de la Bourse, ou du couteau du voleur de grands chemins! LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDE t< BERLIN, 2 septembre. — Officiel : E Théâtre cle la guorre à l'Ouest Gi-aiipa d'ar.tfîéss du ps-i^sa héritier Rupprécht eî du colonel général von Eoahn P Combats d'avant-poste des deux côtés de la a Lys. Litre S carpe et Somme, les Anglais ont a* continué leurs attaques sur un front été Çp km de largeur. Notre action d'artillerie contre, les en- jt droits des préparatifs de l'adversaire au sud-est p d'Arras et des deux côtés de Bapaume a contribué i, essentiellement à leur neutralisation. Hindecoùrt S( et Noreuil ont représenté les foyers des combats Ti d'infanterie; il en fut de même -pour les champs r{ d'entonnoir-s à l'est de Ba-paume et entre Ran- r( court, et Bouchavesnes. L'ennemi, qui avait ga- r, gnê du terrain au nord de Héndecourt les- Cl 1Cagnicourt, fut rejeté en contre-attaaue sur H en- ^ v 'decourt. On s'est disputé longtemps Noreuil, qui n \resla en notre pouvoir. Des attaques de. chars c blindés dévalant des deux côtés de Vaulx-Vran- r, [court, ont échoué. A cette occasion, les occupants 'd'un avion du détachement ^d'aviation n. 252 — \le lieutenant Sclvwertfeger et le sergent Gunther — incendièrent un char blindé à coups de mi- n trailleuse et en détruisirent un second à l'aide n d'un feu d'artillerie bien dirigé. P ■ Au sud-est de Bapaume, nous avons repoussé des attaques de l'adversaire ayant leur centre de-gravité dirigé vers Villers-aux-Flos. j v 4.# nord de la Somm'- nous avons, enrayé la I d marche en avant de l'ennemi, qui attaquait depuis c le matin avec des forces considérables, dans la f ligne Sailly-forêt de St-Pierrc-Vaast et à l'est de c lïoucliavcsnes-Mani ùi-yuenim. teronne a ete t occupée par l'ennemi. t us, Dès deux côtés de Nesle, les Français ont con-. ia- tinué leurs attaques. Après un feu roulant des 1 la plus violent s, ils cherchèrent de nouveau à per- ï mi cer, au moyen d'attaques massées sur plusieurs 1 ja- ran^s de profondeur, notre position du canal. ( Au nord de la route Nesle-IIam, le régiment d'in- 1 m- {anterie de réserve n, 50, ayant à sa télé son com- 1 nu- mandant, le major von Lœbbeke, a lait échouer tous « lu- les assauts de l'ennemi. Au cours d'attaques renou- 1 ro- velces le soir, il rejeta, avec la collaboration de com- A un psgnies hessoises, de nouveau l'ennemi hors de ses 1 se lignes. L'artillerie de campagne qui se lança ti la J où contre-attaque en compagnie de l'infanterie de pre. • le- mière ligne eut une part essentielle au succès. Au , sud de 'ta route Nesle-Jlam, des Brandcbourgeois mt cl des Silésicns repoussèrent nettement l'ennemi de- or- vant leurs lignes. Au sud de Libermont, des attaques , et françaises s'écroulèrent également vers le soir. Des * ec- deux côtés de Noyon, l'infanterie ennemie est res- j 'ec lie inactive hier d la suite des âpres combats du c sa- 31 août qui lui valurent des pertes considérables. c Entre Oise et Aisne, l'activité combalttve s'est éga- c la lement bornée à des combats d'artillerie. Des atta• ^ ■ux ques partielles de l'ennemi dans la plaine de l'Ai• y ia- icitc cl au nord de Soissons ont été repoussées. \ Jre BERLIN, 1er septembre. — Officiel du soir : s rs. On se bat entre Scarpe et Somme. Des attaques ep" anglaises ont globalement échoué; en certains en- * nt droits ils ont incurvé localement nos lignes. c , s Entre Oise et Aisne, nous avons repoussé des if? attaques françaises partielles. ^ us_ BERLIN, 2 septembre. — Officiel : ~ la La gusrrs sous-marina i iti- Dans la Méditerranée centrale, nos sous-marins < ou ont coulé 15,000 tonnes de jauge brute, parmi les- si, quelles figure un vapeur-transport de troupes de i ?as plus de 6,000 tonnes. < ;res AUTRICHIEN î snt VIENNE, 2 septembre. Officiel : i de Pas d'événements particuliers. ' iui TUEG ms CONSTANTINOPLE, 1er sept. — Officiel : j ]a Front de Palestine : < at ! Recrudescence du feu d'artillerie sur tout le J 'ils front, à laquelle nous avons répondu au moyen ve- d'énergiques coups de main d'artileric, d'infan- 1 ai- terie et de mitrailleuses. Nous avons dispersé des ice détachements de reconnaissance de l'adversaire; ' lit, des deux côtés de la route ]érusalem-Noblus. En- 1 à [re Anczi Bochardun et l'ouest de Mala, nos vail- * ja- lants postes ont anéanti des attentats des rebelles -en- contre la voie de l'Hedjaz. Rien de nouveau sur ' les autres fronts• , FBAMOMS 3n_ PARIS, 1er septemb. — Officiel, S h. p. m. J lea Les actions en cours ov.t continué pendant la j et nuit. Des éléments de notre infanterie ont fran- ent chi le canal de la Somme à l'est dJEpénançiir.rl. < es- Plus au sud, nous nous sommes empares de Rony- ' le-Petit et avons fait 250 prisonniers. Dans Ta ré- et gion ait nord de Soissons. nous avons pris Lcury aoi et réduit plusieurs centres de résistance forte- rer ment tenus par l'ennemi. Un millier de prison- >ur nier s sont restés entre nos mains. les PARIS, 1er septemb. — Officiel, 11 h. p. m. j nd Au cours de la journée, activité assez grande ( ux de l'artillerie dans la région de la Somme et -, .irs du Canal du Nord. Au nord de l'Ailette, nous ; avons pris pied dans le s bois à l'ouest de Coucy- < un le-Château. Au nord de la rivière, nous nous J un sommes emparés du village de Crécy-au-Mont. ] 2 à Journée calme partout ailleurs. £ ITALIEN \ in s MME, SI août, — Officiel : , >ur Dans le bassin de la Posina,nos patrouilles d'as- ( ■io- saut ont pénétré fort avant dans les positions en- , en nemies près du Moule Mayo et infligé des perles ; :on sérieuses à leurs défenseurs. Elles en ont ramené | ao- 25 prisonniers, ainsi que des armes et du matériel, t ine Dans la Vallarsa, nous avons repoussé à coups de t jar mitrailleuses des détachements ennemis qui ten- 1 al, taient d'attaquer de très près nos lignes (i gauche ir? du Monte Leno. de Sur le reste du front, canonnade modérée. -, ANGLAIS "r, LONDRES, 31 août. — Officiel : < ' ■ Les troupes australiennes ont fait une brillante opération de nuit et se sont Emparées de la coltine pa- et village de Mont-Saint-Quentin (nord de Pè-il ronne); elles o>îî ainsi conquis une position in- i „ portante au point de vue tactique en ce qu'elle ( ' j;, domine Péronne et le passage de la Somme. Peu- ( dant la même opération, nous avons pris le villa- i cc ge de Fnuillancourt et fait 1500 prisonniers. Nos i •if pertes ' sont" mrii:neJ. :oit A l'aile gauche du corps australien, nos trou: lie fes prononcé ce matin une attaque qui a plei- j la nement réussi et se sont emparées du bois de j ex Manières, ainsi que du haut plateau à rêJt "et ( na" "'ait nord au village. Nous avons fait un nombre } idë appréciable de prisonniers. Pendant la journée, nous avons efficacement enrayé les contre-attaques dirigées par l'ennemi ' contre le corps australien et nos troupes. es Nous avons repoussé, en infligeant, à l'ennemi . «fi de lourdes pertes, une attaque prononcée à l'au- ' 1 be des deux côtés de la route de Bapaume à Cam- . brai. Dans cette rétrion, nous avons fait la con- \ er quête de Riencourt Ï.ez-Bapaume. Nous avons fait ' la un certaiiT*iTlfzrbre de ptisonnierS et pris plusieurs en't canons. . . . ,m Nous avons lait d'autres prisonniers encore et l légèrement amélioré notre position sur divers c * points entre Vaulx-Vrar.court et Bullecourt, cù < jur de fortes attaques ennemies ont une fois de plus 1 D;n aminé de durs combats sans modifier sensible- < ier ment la situation. Plus au nord, le corps Canadien * a exécuté une fructueuse opération locale immé- '■ Mr.iement au sud de la route d'Arras à Cambrai; H a infligé de sérieuses pertes à l'ennemi. • ' j QQ ' S DERNIERES DEPECHES ; VO- * " ' L'OFFENSIVE ANQLO-FRANÇÀÎSE ! La confiance allemande Berlin, 2 sept. — Sous le titre de : « Journée victorieuse, mais la plus dure de toute la guerre », le correspondant du « Vorwàrts » au front de < l'Ouest écrit : « La journée d'il er a anéanti dans ^ le sang les esn'rances des Français et prouvé i clairement que là où le front allemand cède du < terrain, c'est que les intérêts allemands le permettent ». Les eîîorta de3 assaillants. Berlin, 1er septembre. — Comme il était à prévoir, l'ennemi a laissé également, le 31 août, se ruer à l'assaut sur tout le front entre '■a Arras et Soissons ses divisions, soit par fortes 0~'i1 attaques partielles ou sous forme de contre-at--e- -taque concentrique uniforme contre notre front. en~ En aucun endroit du front ses efforts ne lui ap-~£st. portèrent grand succès. L'ennemi dut payer ses bué assauts, plusieurs fois répétés-jusque dans la r~'rt soirée, au prix de lourdes pertes que lui causè->als rent notre feu de défense efficace et nos vigou-nps reU3es contre-attaques. La continuation ininter-'an- rompue de l'offensive de l'Entente devenue pu-Sa~ rement une attaque de front par suite du rac-lez- courcissement du front allemand, laisse claire-'en- ment reconnaître que l'ennemi n'a pas abandon-,1v-i né tout espoir d'obtenir la décision du combat, '<lrs et qu'il faut s'attendre à des attaques ultérieu-■an- re3 de grand style. yts La guerre sous-marine ~ Copenhague, 29 août. — Le vapeur norvégien «Pru-n-elle», réquis.Uonné par 1e gouvernement anglais, lidë a é16 coûte. Son équipage &s composait en grandie partie d'étrangers. issé Uns déclaration du chancelier ' de- A l'occasion de son septante-cinquième bnni-| versaire, le chancelier von Hertling a reçu une i la 1 ddk«ation des associations d'étudiants catholi- s ques. Après avoir esquissé._la psychologie de la 1 guerre en Allemagne et dans les pays ennemis e et adjuré la jeunesse de se serrer les coudes au- tour du drapeau, il a dit concernant la situation militaire : • jrf — En tous parlant ds la Situation de nos ar-j mées, in-on premier devoir est d'exprimer notre - profonde admiration aux troupes allemandes pour s la vaillance dont elles ont fait preuve au cours des dernières semaines. Te puis vous donner . l'assurance que la direction surpérieure de l'armée envisage l'avenir avec 1e al me et confiance, s encore que des nécessités tactiques lui aient imposé l'obligation de replier ses lignes en di-. vers endroits. Nous avions déclaré dès le pre-s miter jour que la guerre que nous faisions était j une guerre de défense. Le, opérations militaires ont été transportées sur- le territoire enne-" mi pour défendre efficacement nos frontières et ' épargner à notre patrie les horreurs de la guerre. Nous continuerons à combattre sur le sol cn-* nemi et nos troupes héroïaues sauront repousser les formidables assauts de l'adversaire et 4 contenir ses efforts jusqu'à* ce qu'il se rende bien compte que c'est poursuivre une chimère que de vouloir anéantir le peuple allemand, jusqu'à ce qu'il se déclare enfin prêt à conclure un " compromis. Cette heure sonnera, parce qu'il fau-dra nécessairement qu'elle sonne si l'on ne veut pas se trouver devant une Europe exansrue et voir la civilisation humaine crouler dans la mi-.• sère et dans la barbarie. £ Nous supplions le Tout-Puissant, qui nous a > visiblement assistés jusqu'ici, da ne pas retarder ce jour plus longtemps. s Messieurs, je viens de prendre connaissance de l'interview accordée par lord Cecil au représentant du «Stockholms Tidningen». Je ne vieux pas m'arrêier aux détails de ses déclarations, mais il est deux points de son interview qui s demandent une réponse immédiate. :- Lord Cecil fonde son espoir en la victoire fi-e r.ale et décisive des Alliés sur la coopération des troupes américaines. Sans m'attarder à cet appel au militarisme que l'Entente nous iette dans les jambes depuis le début des hostilités, ie (rappellerai les divers espoirs auxquels les Alliés' se sont cramponnés au cours de la guerre pour escompter la victoire finale. Ce fut d'abord l'intervention de l'Italie parjure; ce fut ensuite le tour do la "Roumanie, oui devait faire pencher la balance. Lord Cecil oublie que depuis e lors la paix a été conclue avec la Russie et la n Roumanie, et que nos effectifs à l'Ouest ont pu être renforcés pa'r les divisions libérées à l'Est. s Le second point des déclarations de lord Cecil qu'il convient de relever est l'affirmation que '_ l'Entente ne consentira jamais à faire la paix avec son ennemi aussi longtemps que l'Allemagne sera gouvernée par les Pangermains. £ Messieurs, c'est l'Empereur allemand qui seul gouverne en Allemagne avec ia collaboration constitutionnelle du Conseil fédéral et du Reichs: tag. Aucun parti politique, que ce soit le parti pangermahi ou un autre, n'a pu jusqu'ici in-a fluenceir les décisions du Reichstag. En ma qualité de chancelier de l'Empire allemand, je ne connais que d<w partis allemands et qu'une politique allemande. Mon devoir est de représen-" ter cette politique et je n'en connais point d'au-" tre ». Après le procès Malt/y Berne, 1er Septembre. -—■ L'«Humanité» publie aujourd'hui une liste des sénateurs qui ont voté pour ou contre la condamnation de Malvy ; parmi les 83 qui votèrent contre la condamna-3 ti«n. on compte Léon Bourgeois, ex-chef de ca-binet, ainsi que Combes, Doumergue, ^ Jean Du-s puy (le propri^Ti've du i?:t:>. ( l'ry.-isier.-, d: : sident du svndica* de la •presse'parisbnn'c), Her-J riot, Stug, l'ex-président de la république Lou-bet et d'Estournelles de Constant. Parmi les 9G sénateurs ayant voté pour la condamnation, on relève les noms du président du Sénat, Dubost, de De La Have, Flandi®, Monis, Perchot (propriétaire du «Radical» et important fournisseur de l'armée), Peros et de Selves Une note Ha-vas parue dans les journaux du soir montre s combien ces sénateurs sont mécontents-de la pu-e blication de l^urs noms, nonobstant les interdic-tions réitérées de la censure ; d'ailleurs, ajoute-e ton, l'on ne peut se fier à l'exactitude de la !- liste. ® La lutte contre les paoifist:s en Angleterre L'Agence Reuter apprend de Londres que M. Joseph Jonas, ancien bourgmestre de Siief-iield, qui a été récemment condamné en vertu de la loi sur la défense du Royaume, vient d'ê-e tre déclaré déchu de son titre de noblesse. e Fin tia la grive ti3 la po!i:e à Londres L'agence Reuter apprend de Londres que la grève de la police est terminée. Une délégation e d'ag-ents de police a été reçue par Lloyd George - qui a entendu leurs desiderata. Ils recevront une augmentation de 13 shillin,gs par semaine ; de s plus, le gouvernement a reconnu leur syndicat. Mouvement féminista en faveur da la iaaix Berne, 2 septembre. — Le bureau de la Ligue ' féminine pour la Paix, à Fribourg (Suisse), a , lancé thi appel auv femmes de tous les pays et organise une pétition monstre en faveur de la e paix. , Perte d'un vapeur américain. SJ- Washington, 2 sept. — Le département de la marine annonce que le vapeur américain «Cy-clope», qui avait quitté le 4 avril les Barbades à destination des Etats-Unis, doit être consi-" déré comme perdu corps et biens.Le navire avait à bord 15 officiers et 221 hommes d'équipag-e, iy ainsi que 7 passagers. s Le Vésuve on activité Lugano, 2 septembre. — M. Maladra, direc-•t teur de l'observatoire du Vésuve, à ÏSJàples, a s examiné avec l'Américain l'arrêt, malgré ia lave ù qui coulait sans cesse, le cratère qui est en érup-s tion. Les savants ont relevé une chaleur de 1,100 >- j degrés centigrades. Le cratîre lance des gerbes H de flammes jaunes et développe des gaz hydro-?- gènes. ; L'effervescence en Irlande. Rotterdam, 2 sept. — L'Irlande est presqu'en-tièrement isolée du reste du'monde. Le gouvernement a, par ordre dès autorités militaires, interdit l'envoi de toute correspondance dans les comtés irlandais, à l'exception de l'Ulster. 2 Cette mesure doit être attribuée à la situation inquiétante qui règne dans les comtés du Sud. Les Sinn-Fein ont étendu leurs organisations à e toute l'Irlande et ont même trouvé de nombreux >, partisans dans le comté d'Ulster. Dans quelques e comtés règne un état d'anarchie qui doit être ré-s primé par les armes. Le comté de Woxford a é été isolé à la suite d'actes de sabotage commis u contre les installations du port. Uns épidémie de variole en Finlande. Stockholm, 2 sept. — D'après des nouvelles de Suède, on aurait constaté en juillet 3G9 cas a de variole en Finlande. La maladie semble avoir il frappé une grande partie de ce pays. La commis-e sion suédoise d'hygiène a pris des mesures spé-:s ciales dans les villes de la côté et de la fron-tierfc, afin d'cmpècher que l'épidémie gagne la ^ Suède. >- ^ LES EVENEMENTS EN RUSSIE :- La répression terroriste l" Moscou, 1er septembre. ■— Le faisant fonc- r- tions de chef de la commission extraordinaire de Pétrograd publie ce manifeste : L'aventure cri- > minelle de nos ennemis nous contraint à répon--- dre par un régime terroriste. Ouiconque sera surpris les armes à La main sans autorisation t, sera immédiatement fusillé. Ouiconque aura été i- coupable d'agitation contre le pouvoir des Soviets sera arrêté et transféré dans un camp de concentration. Tous les représentants du capi-u. talisme, régime de vol, et tous les spéculateurs s iront aux travaux forcés, après confiscation de jjg leurs biens. Moscou, 1er septembre. —■ Un article 3e fond de l'«lsweistja» d'hier 31, signé Radek, indique, comme devoir du gouvernement, de prendre les u- mesures les plus sévères contre les ennemis dé-ae clarés et secrets de la république des Soviets, li- Les affiches dirigées contre Uritzki ne sont. a sens politique, qu>e des actes da désespoir. Au s début, les bolchevistes corrects et les révolu-tionnaires socialistes également corrects avaient espéré que "le pouvoir des Soviets aurait été balayé par la fureur du peuple. Commo cela ne - se produisait pas, les cantre-wévolutiannaires mi-e rent leurs, espérances dans l'intervention de l'Al-r lemagne, ce qui, également, constituait une dé-s ception par suite de l'attitude des chefs alle-r mands. Le dernier espoir des contre-révolution- naires sur la marche do l'Entente dans le Nord s'est révélé dépourvu de fondement. Même les Anglais se rendent compte qu'il n'v a rien à faire avant le printemps prochain. D'ici là, l'ar- - niée des Soviets sera de force à combattre ce t danger également. - L'attentat contre Lenine - Arrestation des coupables Moscou, 1er septembre. — La commission extraordinaire annonce, relativement à la tentative d'assassinat contre Lenine, qu'elle refuse d'in- ; diquer les complices et de dire d'où elle a reçu ; leis fonds trouvés chez elle. En 1917, lors d'une 3 explosion à Kiew, les coupables auraient été 3 condamnés aux travaux forcés. Des informations ultérieures annoncent, d'après rapports des rtou- * pes arrivés de Crimée à Moscou, que toute une série de personnes participèrent à l'agression. r II y eut d'abord un gymnasiarque de 1G ans qui barre l'accès à Lenine en feignant de remettre un placft à ce dernier, puis les deux femmes s'approchèrent. La coupable s'enfuit dans la rue 1 et fut bientôt arrêtée et conduite au commissariat de guerre, où elle fut trouvée porteuse , de cigarettes empoisonnées. Le «Mir» dit qu'on " a affaire à une nommée Ivaplan. La «Prawda» d'aujourd'hui annonce, pour demain 2, une as-s semblée de tous les conseillers de rayon, dans : le but do prendre des mesures pour la répres-1 sion des tentatives contre-révolutionnaires pour la protection du pouvoir des Soviets ; après-de-" main 3, débats sur la même question à l'as-^ semblée plénière du conseil de Moscou, collec-l tivement avec le rayon des conseils et les or-3 ganisations ouvrières. 1 Kiev.', 1er septembre. — C'est la meneuse ter-p roriste Kaplan, de Kiew, qui perpétra le crime j contre Lenine. En 19-97, elle avait déjà commis e une tentative de meurtre (également échouée) sur la personne du chef de la gendarmerie No-s witz, homme détesté par les révolutionnaires, j ce qui lui valut alors 13 ans de travaux forcés, i Un général russo assassiné. Stockholm, 2 sept. — L'ancien quartier-maî-" tre général, le général Romanovski, membre du e conseU de guerre russe, a été assassiné dans sa * propriété où il s'était tenu caché jusqu'à présent.j Les agissements de l'Entente en Russie, i Stockholm, 2 sept. — L'arrestation d'un - grand nombre d'agents de l'Entente a amené la i découverte d'une série de documents intéres- - sants sur les buts poursuivis en Russie par l'En- - tente. Il ressort de ces documents que les agents e de l'Entente devaient provoquer vers la mi-août - à St-Pétersbourg des désordres et des émeutes, à la faveur desquels on devait renverser le ré- - gime actuel. En même temps l'armée des alliés, débarquée sur la côte mourmane, devait marcher sur St-Pétersbourg. L'occupation de Pe- . trosadovsk devait être le signal de la révolte, t St-Pétersbourg devait se déclarer indépendant ; du Soviet de Moscou. Situation critique des Alliés en Sibérie Londres,1er septembre.— On mande d? Shanghaï à l'ag. Reuter (sans date) que les opérations _ au iront de l'I/'csari auraient «jté abandonnées par les Alliés à cause de la destruction - de;s ponts, du bloq-oage des stations de transit et ^ de l'impossibilité des transports d'hommes et de 1 matériel. * " 1 '«gv-V ■ I ETRANGER e AFRIQUE CENTRALE. — Un souvenir de i la guerre -anglo-boer. —A Prétoria (Transvaal), . un comité se propose de réunir des fonds en vue - de l'érection d'un monument à la mémoire du a général de la Rey, un héros de la guerre anglo- boer. de la Rey a fait partie, avec les généraux De Wet et Botha, du triumvirat boer, qui après la guerre visita les grandes villes de la Belgique, où la population lui réserva un accueil en-J thousiaste. - ETATS-UNIS. — Dans la « libre » Amérique. — Sous 13 titre : « Haine do race », le journal « De Zeeuw », qui parail à Goes CHoilande), reproduit un passage d'une lettre reçue par une dame de La to- ® calité d'un parent habitant l'Etat de Iowa, où il ' existe uns nombreuse ooionie hollandaise, et qui est conçu comme suit : « *Le gouvernement de l'Elat d'Iowa a détendu !" l'emploi do la langue néerlandaise à l'égl'se et à l'école; vous comprendrez ce que cela sigaif.e pour nous, qui avons fréquenté très peu la population e d'expression anglaise. Des éléments fanatiques ont a par haine de notre langue (à cause de sa ressem-t blance avec l'allemand) incendié l'église et l'école a hollandaises à Prétoria. où nous hab lions il y a quatre ans; ils ont même tenté de pendre M. J. ,T. YVeersing, pasteur de cette église. Heureusement. 11 i a plu à Dieu de le permettre de gagner avec les s:eus Grand Rapids, où ils sont à l'abri de ces ban-= dits »• t FRANCE. — Le Congrès de la Ligue des Droits de l'Homme. ■— Le prochain congrès de ' la Ligue des Droits de l'homme se tiendra à Paris les 1, 2 et 3 novembre 1918. Les questions inscrites à l'ordre du jour sont : 1. La constitution immédiate de la Société des a nations- 2. La défense républicaine ; 3. L'appli-c catio nau principe des nationalités. ^ Les Américains en France. — A. Nancy, — ,g A la suite de plaintes, des soldats américains à propos des regrettables abus commis à leur préjudice par des commerçants peu délicats, un grand nombre d'établissements ont été consignés aux troupes pendant, toute la durée de la guerre. On cite certains marchands de vins qui vendaient couramment un dollar un litre de mauvais vin qu'ils trouvaient parfois le moyen d'acheter un s franc dans une coopérative militaire. Les Américains ont mis fin à cette odieuse ex-a ploitation par un boycottage en règle des mer- "cantis sans vergogne. a En d'autres localités, des mesures aussi radi-K cales qu'énergiques seront prises pour la répres-3 sion de ces scandaleux agissements. Quand donc le public belge agira-t-il de même a vis -à-vis des accapareurs qui augmentent chaque s jour les prix'des vivres les plus indispensables... *3-1 s ECHOS ET NOUVELLES ® >< AVIS A NOS COLLABORATEURS Vu le manque provisoire de papier, et partant de place dans chaque numéro, tous nos collabo-{- rateurs sont instamment priés de résumer le plus a possible^ leurs articles, correspondances et communiqués.LES BELGES EN PERSE De resneignements reçus récemment par le gouvernement belge, il résulte que, malgré la situation troublée qui règne en Perse, tous les F" Belges sont en bonne santé à l'heure actuelle. •e Cette nouvelle tranquilisera certainement bon nombre de Belges. :a Poux remplacer VOS LUSTRES, demandez à m vos installateurs les lustres en bois E.I.C.O. se té vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex- o- position, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). J.c LA LUTTE CONTRE LES MALADIES ^ PARASITAIRES AUX CHAMPS le Dans ces dernières années, les stocks de froment ont souffert de la « moisissure » dans des id proportions qui ont une tendance à s'accroître e, encore. U est bon de remarquer à ce propos, es qu'on peut mettre obstacle à l'extension de é- cette maladie du blé, en choisissant soigneuse- s. ment les graines destinées aux ensemencements. jp Le bureau provincial des récoltes paet des grai nes saines à la disposition des cultivateurs qui en font la demande. U serait souhaital^e qtio les agriculteurs aient plus souvent rècburs à1 cette excellente institution, dans l'intérêt de leurs futures récoltes." ' ■ On peut combattre aussi efficacement les maladies de la pomme de terre, en n'employant qu'à bon escient les tubercules destinés à la plantation. On ne devrait se servir pour cet usage que de pommes de terre provenant de terrains non encore contaminés. On conseille de ne plu* planter de pommes de terre dans les terrains infectés. C'est la première précaution à prendre. Il est bon également de changer da variétés. Les cultivateurs se trouveront bien de ces précautions. L'EXPOSITION D'ARCHITECTURE ET DES ARTS DECORATIFS organisée par la Chambre syndicale des architectes de Belgique est un succès; nombreux sont tes visiteurs qui s'intéressent aux œuvres exposées, les examinant avec intérêt. Les conférences si intéressantes et si instructives pour qui s'iniéresse à l'art de bâtir ne sont pas assez suivies. Le public, même professionnel, ne comprend pas assez tout l'intérêt qu'il retirerait de ces études toutes d'expériences, de progrès et d'actualité.Le d'manohe G septembre, à 3 heures, la Société royale « Cercle YYeber », fanfare de Schaarbeek, sous la dire lion de M. Pierre Alderson, se fera entendre à l'exposition, école Léon Lepage, rue des Riches-Claires, 38, à Bruxelles. Un nouvel ouvrage a été écrit pendant la guerre, dont la grande valeur appelle sur lui l'attention de tout le monde civilisé. Svcn Hedin, le grand explorateur suédois, a fait paraître un ouvrage récemment traduit ea français : Bagdad * Babylone * Ninive Ce livre a é.é traduit dans toutes les langues des peuples cultivés et a été même édité en Angleterre, malgré l'attitude hostile de Sven He-< din à l'ég-ard de l'Angleterre, et y a obtenu un vif succès. Ce livre est maintenant accessible" aux prisonniers français. L'explorateur de 1 Asie centrale du Thibet a entrepris pendant la guerre un voyage d'études dans le pays le plus ancien dans l'histoire du monde, là où la iégende place le paradis terrestre.Ce livre n'est pas un livre de guerre, quoique Sven Hedin esquisse des événements de guerre, telle La capitulation d® Kut-el-Amara. Mais le fond du livre est constitué par le récit des fouilles, de leurs résultats archéologiques. Le savant illustra parle de la misère des fugitifs arméniens et fait preuve ainsi de sa stricte neutralité. Nous allons avec lui à Bagdad, apprenons à connaître son histoire et son aspect actuel. Les descriptions de son voyage do Pi'JS da 1.008 Km. sur l'Euphrate, sur un baieau construit par lui-même, sont d'une beauté in-surpassable. L'intérêt atteint son plus haut point à la description des ruines de Babylone, vieilles de plus de <5,000 ans. Tout le monder a entendu parler de la tour de Babel. En de courts exposés, nous revivons l'histoire de cet antique empire mondial. De Babylone, Sven Hedin va à,Ninive, dont le seul nom provoque notre curiosité et notre désir de connaître. II. nous apprend comment fut déchiffrée l'écriture cunéiforme, et nour; montre la plus vieille bi-bliothôijue du monde, composée de briques. Le lecteur français qui connaît les grands traits de l'histoire ancienne pour les avoir étudies dans sa jeunesse, appréciera ce livre pour l'étendue des renseignements qu'il y puisera ; il aura matière à réfléchir et à apprendre pendant de longues heures ; en outre, le livre offra un grand intérêt par sa forme et est d'une lecture attrayante. 10,000 prisonniers de guerre se sont déjà procuré ce livre intéressant et instructif. Nombreuses attestations. Prix: M 2 50 BULLETIN DH COMMANDE _ Le soussigné commande au Burgverlag à Niirnberg 18, le livre «3agî!aii, BabySon3, Mi- fîiVA)), mi nriv rïp ]VT 9 du iA UC iVi. a.ov Liaucu. Nom et prénoms Ville Adresse exacte Nous recommandons en outre : Sven Hedin : 1.) <: VOs-s l'Est»; 2.) « L'écroulsinsrst du front russe » au prix de M. 3. (2563) 0>;> « FAITS DIVERS LES BISCUITS DU C. N. — Un wagon de biscuits m ilitaires arrivé par te chemin de f?r vicinal pomr compte du C. N. avait été garé au dépôt des tramways de la rue Eloy. La nuit dernière, la police do Cureghem,rencontra deux individus porteurs il; 2 0 de ces biscuits qu'ils prétendaient avoir trouvés. Or, les deux individus dont il est question n'éia en<! autres que deux ouvriers qui travaillaient au dépôt de ta rue Eloy. où le lendemain matin on a constaté que TCO bisculs a\aiont été volés. (A.) BRUXELLES-KERMESSE Vendredi prochain LES 4 ORIGINAL, WBRBZ La plus grande attraction du monde. -l;' DEUX EVADES. — La poSre de Schaarbeek a recueilli deux gamins de 17 et 1S ans, à bout de fatigue et mourant de faim, qui, il y a huit jours, s© sont évadés de l'école pénitentiaire de St-Hubert, où ils avaient été internés. (A.) LES ESCROCS. — Deux individus qui étaient descendus hier à l'hôtel de Mme Louis S..., rue de Trêves, on tescroqué à ce dernier 1,500 francs, sous-prétexte qu'ils allaient lui livrer des marchandas s; l'un de ces individus, Orner y .., a été arrêté e* écroué à la prison de Forest; l'autre, B..., Louis, a pris la fuite; l'argent n'a pas été retrouvé. — La police recherche B..., Augusta, d'Anvers, qui est accusée d'avoir escroqué COÛ francs à Mme Angèîe Teas.er, hôtelière boul. du .Midi. — A..., Fetrnan l, de Bruxelles, que lq pbl'ee recherche. s'est fait remettre hier pour 837 francs d'objets de lingerie, par M. Provat, négociant, ru© de la Senne, 37. (A.) THE CU CHAMP DE MARS place du Champ de Mars, porte de Namur. Rendez-vous du monde élégant de 3 à 12 h. (901) LES VOLS A BRUXELLES. — Sur te tram entre la Bourse et la pl. Anneessens, on a volé le portefeuille avec 4&0 mark de M. Lêc«iard, Jules, nég> ; ciant, rue de Livourne. — Sur le tram Vt, on a volé le portefeuille avec ! 2,000 mark de M. Ferrier, Bçftrând, av. du Parc, à St-Giiies. — Pl. Rouppe, au tram vicnial, o;n a volé la sacoche et 400 fr. de Mme Vandekerkhoff, rue d'Os- : lende. i — Sur le tram 50, on a volé la monire et la chaîne ; en or de M. Oppe.t, Arthur, rue du Mail. — Sur le tram 53, on a volé te portefeuille de M. i Madinier, Alphonse, rue Ernest-Vari der Aa. —• On a volé le portefeuille avec 200 fr. de. M. Streuiens, Etienne, négociant, ch. d'Anvers. à — D.manche soir, chez Mme Lambotte, négociante, e boul. Anspach, on a volé des pièces de soie, des " plumes pour chapeaux, des dentelles, etc., le tout valant 10 à 12,0.r0 francs. — Dans le magasin de Mme Jeanne Percelte,boui. 5 du Hamaut, 17, on a volé 5 blouses en dentelles, i en en nanzouk, 5 en crêpe de Cliine, 8 en soie s noire, etc. — Chez M. Alfred Pahlandv Jngénieur, av. dos Germains, on a volé <ies vêtements, diu linge, des è chaussures, etc. —■ Dimanche sot, on a volé chez Jeandel, Charles, rue Royale-Ste-Marie, un coffret renfermant pour - 10,000 fr, de bijoux et des naosers divers (A.J .

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